La dynamique de Baille-Fonds

Les rumeurs s'étaient faites de plus en plus insistantes depuis quelques mois : la Banque Centrale d'affaires de Kezan avait subit d'énormes pertes. En septembre et octobre de l'an 31, les chiffres de la Bourse c'étaient brutalement dégradés, en particulier les revenus à l'étranger. Une peur sourde et insistante s'empara de tous, au sein de la firme, comme parmi les confrères de la Banque Centrale. On entendait de plus en plus de rumeurs de départ de personnes clés. Il régnait dans la banque une ambiance de guerre civile. Une question revenait sans cesse dans les conversations : L'égoïste et pervers prince-marchand, isolé au sommet de sa villa, ne serait-il pas tenté de prendre des positions de plus en plus risquées pour se refaire ?

La situation de la Banque Centrale se dégradait. Celle-ci continuant à plonger, le conseil d'administration prit sa décision : on chercherait un repreneur et c'est un jeune gobelin prometteur qui en serait chargé. Baille-Fonds remonterait la pente ! L'information fuita dans la population de Kezan. Fin du premier mois, des sbires sournois du Cartel Gentepression propagent : « Gallywix a perdu beaucoup d'argent dans ses activités à l'étranger... Un comité dirigé par *Insérer le nom du pj en voie d'être prince-marchand* cherche activement à vendre la banque... Mais plusieurs acheteurs potentiels ont déjà décliné, car les dérives de la firme posent sérieusement problème. »

La Bourse Baille-Fond est prise dans la tourmente. Ce n'était pas le première fois de sa longue existence. Elle avait déjà survécut et était prête à rebondir une nouvelle fois. C'est un condensé de toute la furieuse histoire de la Banque Centrale de Kezan.

Nous ne sommes pas encore sortit du Cataclysme financier (et planétaire) qui déferla sur Kezan il y a trois ans, puis dégénéra en exode générale de la population en tant qu'esclave du richissime prince-marchand, pour muter en machine commerciale nationalisée, ce qui nous valut de nous engluer des dettes abyssales pour avoir tenté d'éteindre l'incendie provoqué par le manque de disposition de nos dirigeants (et par Aile-de-Mort). Nous n'avons pas non plus pris encore toute la mesure des errements qui ont provoqué cette grande secousse.

Cette crise n'avait pourtant rien d’imprévisible. Il n'y avait pas besoin de la boule de cristal détenue par l'un des esclaves trolls de la Kaja'mine pour voir que la bulle des liquidités et la masse des crédits immobiliers baille-Fonds gonflaient au long de l'après Seconde Guerre de façon tout à fait artificielle, attisées par une politique de taux d'intérêts beaucoup trop bas. Il fallait discerner la prise de pouvoir du Prince-marchand Gallywix sur la Banque Centrale de Kezan, dérogeant de plus en plus aux règles du métier bancaire, pour son profit personnel. Pour discerner une folle créativité s'emparer des salles de marchés et des garages d'ingénieurs, lesquels inventaient par milliers de nouvelles entités, de plus en plus incontrôlables : les produits dérivés. Pour discerner enfin que la mondialisation que nous apportait notre statut de Cartel neutre permettait désormais au monde merveilleux de la finance de régner sur celui de l'industrie et des services rustiques (transport par tortue rohart, les étalages traditionnels au marché d'Orgrimmar etc...)

L'introduction se prolonge sur plusieurs pages, laissant plusieurs questions en suspend quant à l'avenir des capitaux et fonds budgétaires Baille-Fonds... Lirez vous le chapitre I ?