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"Nous sommes ceux qui gardent..."

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Message  Zal'Nash/Jinzüa Dim 01 Déc 2013, 15:40

"Lem'ta, seigneur des seigneurs, roi parmi les rois...

Aujourd'hui, nous nous agenouillons devant toi, afin de prononcer la plus sacrée des promesses, et prendre sur nos frêles épaules, la plus importante des tâches que nous ont légué ceux là qui marchaient avant nous, sur la terre que vous nous avez légué...

Aujourd'hui, nous nous soumettons à tes divines volontés, et offrons le fil de nos lames et la force de nos bras pour exaucer tes voeux, quels qu'ils soient, et faire des tes souhaits, tes exigences, tes caprices, une réalité.

Aujourd'hui, nous levons nos mains vers ta céleste demeure, et t'implorons de nous soumettre le dessein que, toi le très haut, toi le très grand, tu as réservé aux forêts et aux jungles, aux océans et aux déserts, aux montagnes et aux steppes, afin que nous levions nos légions endormies, pour répandre l'écho de ton nom, par l'épée, par le sang, par la peur, et réclamer pour toi, le trône de l'univers.

Aujourd'hui, nous faisons serment de consacrer nos efforts mortels à la reconstruction de ta gloire, et sacrifions pour toi, le droit à disposer librement de notre chair, de nos os, de notre sang ! Nous dédions notre souffle au tiens, et ne vivons que dans l'espoir d'exhumer les grands empires qui chantaient autrefois ta grandeur.

Car nous les exhumeront, ces ossements blanchis par le temps, ces vestiges d'un passé glorieux ! Nous leur rendront l'étincelle de vie qui les animait, jadis ! Nous leur rendront la foi inspirée et immortelle que nous ont transmis nos pères; nous leur rendront l'or perdue dans le fond des jungles; nous leur rendront les forêts de Lordaeron et les côtes de Kalimdor; nous leur rendront les cités englouties et les temples ancestraux; nous leur rendront l'océan et les continent, la terre et les cieux, le soleil et la lune...

Et de nouveau, le vent portera leur nom, bien au delà des plaines, bien au delà des montagnes ! Et le vôtre, très grand, sera devenu l'ombre titanesque, apportant la terreur, et la promesse d'un âge nouveau ! C'est à votre image que nous reconstruirons cet univers, sur les corps broyés des impies, sur les champs verdoyants abreuvés du sang des profanes, dans les cités d'or érigées en ton nom bâties sur les royaumes effondrés, et les cendres des faux dieux !

Et qu'importe, s'il faudra quatre-mille ans, ou quatre mille ans encore, pour que s'accomplisse ce somptueux destin qui revient aux loas et à leurs enfants ! Qu'importe s'il faudra incendier des cités, des capitales, des continents ! Qu'importe, s'il faudra que tous expirent sur l'autel de la destruction, s'il faudra massacrer, anéantir, des peuples, des races entières ! L'avènement de votre règne mérite le plus fabuleux des charniers...

Et nous attendront, patiemment, dans nos cités en ruines...Nous attendront que brillent vos étoiles, loin dans le ciel du soir...Nous attendront que résonne les cors des empires effondrés.

Et quand ils sonneront, nous répondront, rage au coeur, armes aux poings, prêts à déferler sur ce monde ! Jamais nous ne périrons, car lorsqu'un des nôtres tombe, deux de ses frères surgissent des ténèbres...Jamais nous ne failliront, car c'est notre destin, de triompher en votre nom. Jamais nous ne disparaitront, car l'héritage de notre peuple sommeille à l'abris, près des racines du monde.

Car nous sommes ceux qui luttent jusqu'à l'extinction...

Car nous sommes ceux qui naissent pour servir...

Car nous sommes ceux qui naissent pour mourir...

Car nous sommes ceux qui gardent."
Zal'Nash/Jinzüa
Zal'Nash/Jinzüa


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Message  Zal'Nash/Jinzüa Dim 01 Déc 2013, 17:25

La légende du Roi-tigre


 On raconte que, fut un temps, il existait une tribu trolle, vivant au fin fond de la grande jungle, qui, après l’effondrement de l’empire Gurubashi aux griffes d’Hakkar et ses séides, s’était recluse loin des profanes qu’elle haïssait profondément. Trois-cent ans avaient passés depuis le triomphe des Atal’ai, et, trois-cent ans durant, cette tribu qui s’était fait un devoir de lutter contre la gangrène de l’écorcheur d’âme, avait férocement affronté les minions de l’empire déchus. Dans la lumière de la foi et sous l’égide des loas, elle avait sans cesse combattu, tant et si bien, qu’à force de victoire, elle arracha des mains des hérétiques la terre qui était jadis la sienne. Et de ce triomphe naquit le désir de refonder un empire.

Vint alors au pouvoir Ana’Thul, fils de Jin’Alek, fils de Lay-Tek. Un fier guerrier et grand héro de son peuple, alors encore pétri de la fougue de la jeunesse, et nourri du désir de reconstruire la gloire passée de sa tribu et de l’empire perdu, Ana’Thul guida les siens sur le chemin d’une guerre perpétuelle face aux Hakkari’shi. Alors que sa tribu n’avait auparavant fait que lancer escarmouches sur escarmouches face aux profanes, celle ci s’engagea dans une guerre sacrée acharnée. Devant les Cinq, Ana’Thul fit le serment de massacrer les fêlons et de libérer la cité sacrée de Zul’Gurub, et de vouer les siens à la réalisation de cette quête, qui façonnerait les piliers de l’histoire trolle. Ainsi, il se fit un devoir d’anéantir ceux là qui avaient précipité à sa ruine, le grand empire des jungles.

Bénis par les loas et inspirés par la stature de leur chef, les trolls d’Ana’Thul se dédièrent à la poursuite de la grande guerre face aux Atal’ais. Peu nombreux, mais preux, ils firent campagnes des années durant, ne s’accordant aucun répit, ne battant retraite sur un front que pour mieux attaquer sur un autre, incendiant les temples du dieu du sang, et massacrant les peuples ayant juré allégeance aux grands prêtres venus d’Atal’Hakkar. Ana-Thul dirigeait lui même les troupes au combat, et abattit de ses propres mains des centaines d’Hakkari, au nom des glorieux loas. Le seigneur de guerre rallia des peuplades trolles en perdition au nom des grands loas, consolida l’empire qu’avait rêvé d’ériger sa tribu, et entendit son allonge sur la grande jungle.

Mais les années passèrent ; et en dépit des victoires, des triomphes, rien ne semblait pouvoir venir à bout du grand pouvoir des légions du Sanglant. Des décennies durant, Ana’Thul avait guerroyé, sacrifiant les générations de son peuple au dieu de la guerre ; lui même y avait sacrifié sa jeunesse, et le poids de l’âge se faisait sentir. Quoiqu’il fut encore un grand guerrier, il n’était plus que l’ombre de celui qui avait fait battre le cœur de tout un peuple. Déjà, il sentait la faiblesse lentement l’investir, alors que planait à l’horizon le spectre de la mort. Furieux et quelque part désespéré devant la constatation que jamais il ne parviendrait à accomplir sa grande quête dans sa vie mortelle, et qu’il ne verrait sans doute jamais l’âge d’or de son empire, Ana’Thul se tourna vers les Cinq, les suppliant de lui venir en aide.

Au premier jour, alors qu’il priait les cieux, Hir’eek lui répondit ; et ainsi parlait le sage gardien:

« Malheureux que tu es, Ana’Thul, de renier ta mortalité, car c’est là le plus précieux présent que les loas aient fait aux trolls. Sache qu’il n’y a pas d’aube sans crépuscule, tout comme il n’est d’apogée sans déclin. Tu fuis la mort, sans savoir que c’est elle qui donnera un sens à ta vie. »

Ainsi parlait Hir’eek.

Déçu par la réponse du sage gardien, Ana’Thul revint au temple sacré au second jour, et attendit le soir ; et alors qu’il priait les ombres de la nuit, Bethekk lui répondit ; et ainsi parlait la vénérable magicienne :

« Malheureux que tu es, Ana’Thul, de renier le grand sommeil ; sache qu’il n’est aucun repos comparable au calme du trépas, qui t’apportera une sérénité étrangère au monde des vivants. Il n’est pas de quête assez grande ici bas, qui puisse t’accorder la paix. »

Ainsi parlait Bethekk.

Fâché de la réponse de la vénérable magicienne, Ana’Thul revint au temple le troisième jour, au petit matin ; et alors qu’il priait les lueurs de l’aube, Hethiss lui répondit ; et ainsi parlait le rusé protecteur :

« Malheureux que tu es Ana’Thul, car aucun mortel ne fut aussi dédié à une idée que tu l’es aujourd’hui. Hélas, il n’est aucune quête aussi dure que celle de la vie, et en poursuivant l’édification du plus grand des empires, tu tentes d’échapper au test final que t’ont imposé les dieux. Le plus grand exploit du troll, c’est d’achever sa vie avec sérénité. »

Ainsi parlait Héthiss.

Irrité de la réponse du rusé protecteur, Ana’Thul revint au temple le quatrième jour, et attendit la nuit profonde ; et alors qu’il priait vers les étoiles, Shadra lui répondit ; et ainsi parlait la divine créatrice.

« Malheureux que tu es Ana’Thul, car désormais ta peur t’as aveuglé. Ta poursuite de la gloire de ton peuple ne masque que ta terreur face à l’approche du dernier sommeil. Sache que la gloire des tiens, ne peut être restauré par tes seuls exploits, mais par le soulèvement de tout un peuple, à travers les âges. Repens toi désormais, et accepte ton destin, comme tout autre. »

Ainsi parlait Shadra.

Blessé par la réponse de la divine créatrice, Ana’Thul revint une dernière fois au temple sacré, et implora le cinquième de lui parler ; et alors qu’il suppliait vers la jungle, Shirvallah lui répondit ; et ainsi parlait le féroce chasseur.

« Malheureux que tu es Ana’Thul, car quatre fois tu as imploré tes dieux, et quatre fois ils t’ont commandé d’accepter le destin qui est celui de tous les mortels. Quatre fois tu as quitté ce temple, en colère, car aucune réponse ne t’avait apporté le repos. Ainsi, moi, le féroce chasseur, le divin tigre, je t’apporte un conseil, qui calmera tes passions. Quatre fois, tu as refusé d’entendre l’absolue vérité, et ainsi tu te condamnes à recevoir une malédiction que tu crois être un présent. Je t’apporte ainsi l’immortalité, la vie sans vieillesse ni repos, et te préserve ainsi des affres du temps. Sache qu’aucun présent ne se reçoit sans que l’on sacrifie quoique ce soit en contrepartie ; et sache qu’aucun tribu n’est aussi lourd que celui réclamé contre la vie éternelle. Alors que les années passeront, et que les générations derrière toi rejoindront leurs défunts ancêtres dans le grand repos et la vie spirituelle, tandis que toi tu continuera de parcourir la terre sans jamais pouvoir regarder vers le ciel avec espoir, peut être comprendra-tu la valeur relative de l’existence mortelle, et le grand présent qu’est le dernier repos. Puisse-tu être condamné à vivre, pour voir le zénith et le déclin de ton empire, et la réalisation de ta promesse envers les cinq. »
Ainsi parlait Shirvallah.

Alors qu’il achevait de prier le tigre, et de le remercier mille fois, et mille fois encore, pour le lourd présent qu’il lui avait accordé, Ana’Thul sentit sa force d’antan revenir, et la vigueur de sa jeunesse l’habiter à nouveau. De nouveau, il était le jeune héro d’antan, adulé par son peuple, fort comme aucun autre, et prêt à arracher toutes les victoires. Trop heureux de la bénédiction qui lui avait été accordé, Ana’Thul fit construire de multiples temples et palais au grand tigre, et dédia au chasseur de grandes guerres et croisades face aux Atal’ai. Plus féroce que jamais sur le champ de bataille, protégé par les dieux et rendu fort par son cœur téméraire d’où avait été chassée la peur, Ana’Thul arracha de nombreuses victoires, rentrant vers les siens couvert de sang, mais toujours indemne. A l’apogée de sa gloire, il se fit rebaptiser « Roi-Tigre », et entama son œuvre éternelle, toujours résolu à pourchasser les Atal’ai jusqu’au dernier.

Pourtant, en dépit des victoires, et des triomphes toujours plus grands, les années passèrent, et comme l’avait dit le tigre, ceux là qui avaient été jeunes quand lui même était vieux, trépassèrent, tout comme leur fils après eux. Les années défilèrent, les décennies s’enchaînèrent, et Ana’Thul assista à l’écoulement des siècles et de la vie de son peuple, qui allait paisiblement du berceau à la tombe dans l’éternel climat de guerre. Tout ceux qu’il avait aimé avaient disparus désormais ; sa propre descendance ne lui avait pas survécu. Et peu à peu, Ana’Thul vieillit ; ce n’était pas une vieillesse du corps, mais bien de l’âme – ce vieillissement si propre aux être vénérables, submergés par la fatigue et la tristesse qu’apporte un trop grand âge. Malgré toutes les victoires, toutes les conquêtes, toutes les louanges adressées à ses exploits, Ana’Thul pâlit, foudroyé par la révélation de la véritable nature du présent des dieux. Dévoré par le temps qui ne cesse jamais de passer et par le poids de plus d’époques que ne peuvent supporter les épaules de simples mortels, Ana’Thul se tourna vers les cinq, déchiré par le chagrin, et rejetant désormais le cadeau empoisonné qui lui avait été fait.

Des quatre premiers, qui l’avaient avertis, il n’obtint aucune réponse, et mille fois, il se fit le reproche de n’avoir écouté leur sagesse. Aucune prière, aucune offrande, aucun sacrifice ne semblait pouvoir les faire sortir de leur mutisme monolithique. Après soixante jours passés à implorer les dieux, il renonça, et se tourna vers le cinquième, Shirvallah, qu’il avait eu trop peur d’implorer jusqu’alors. Et, sans offrande si sacrifice, comme s’il avait attendu que le seigneur revienne vers lui, Shirvallah lui répondit :

« Malheureux que tu es, Ana’Thul, car tu viens vers moi le cœur chargé de soucis, bien conscient du poids de la malédiction, que tu m’a autrefois imploré de t’accorder. Quatre-cent-soixante ans tu as parcouru la terre, étendant les frontières de ton empire, apportant la victoire aux fils et filles de ton peuple. Quatre-cent-soixante ans tu aurais pu encore vivre, et bien plus encore. Pourtant, aujourd’hui, tu reviens vers moi, pour que je récupère ce que je t’avais cédé ; car en effet, dans le sang et les larmes, dans la mort de tout ceux que tu as connu et aimé, tu as compris que la vie est précieuse, mais seulement car elle est courte et fragile ; une vie sans fin est un banquet interminable. Tu y a trouvé tout ton compte, et bien au delà, et à force de te goinfrer, tu t’en es crevé la panse. Et ainsi, ton éternelle agonie commençait. Un supplice sans exécution ; une souffrance sans apaisement…Tu as compris qu’au delà des plaisirs mortels, il y avait la souffrance, quintessence suprême de l’existence. Tu as arraché le masque si plaisant de la vie, pour en contempler le véritable fond. Ainsi as-tu appris qu’il faut tâcher de dédier sa vie mortelle à rechercher tous les plaisirs qu’elle contient, pour ne pas rejoindre la tombe avec des regrets, ou se tourner vers les dieux afin de vivre pour toujours. La vie à de la valeur un court moment…

Et désormais, assagis par ta douloureuse expérience, tu souhaites goûter au repos. Mais ta promesse n’a pas été tenue ; les Atal’ais vivent encore, et Zul’Gurub appartient toujours au sanglant ; ton empire est grand, mais loin d’être le seul à recouvrir le monde. Je te le demande, Ana’Thul : qui complètera la quête que tu devais achever en portant le fardeau de l’immortalité ? »

Et Ana’Thul répondit ainsi au divin tigre :

« Divin chasseur, je vous ai faillit, et j’espère un jour, pouvoir racheter mes fautes dans l’après-vie que je vous implore de m’accorder. J’ai appris autrefois, de vos paroles et de celles des quatre autres, qu’aucun empire, aucune quête aussi sacrée que la nôtre, ne peut être complété par un seul être, sinon par un peuple tout entier, persistant à travers les âges. Puisse-t-il s’assurer de la réalisation du souhait divin, sous votre égide et votre regard. Puissent mes fils brandir ma lance bien après moi, et continuer l’œuvre que je me suis efforcé de former… »

Et Shirvallah répondit :

« Ainsi soit-il, Ana’Thul, Roi-tigre ; que tes fils, et leurs fils après eux, soient garants du vœux des esprits. Mais sache que la malédiction de l’immortel ne peut être soulevée ; et ainsi, elle doit être enduré. Si ce n’est toi, ce sera donc ton fils, et son fils après lui, qui la supportera. Et lorsqu’il aura bien vécu, et que nous autres auront été satisfaits de son œuvre sur le monde, alors il transmettra sa croix à sa descendance, et rejoindra les siens. Puissent les fils d’Ana’Thul endurer le fardeau de l’existence plus longtemps que leur pair, tant que leur devoir en ce monde n’aura été accomplis ! Puissent-ils transporter la grande souffrance de leur ancêtre à travers les âges ! Et puissent-ils ainsi se souvenir des erreurs passés, de la valeur de la vie, et du besoin d’en dévouer chaque instant, à la réalisation du grand souhait des loas.

Va à présent, Ana’Thul, Roi-tigre. Va et goûte au repos si retardé par ton aveuglement ; car un autre aujourd’hui, porte ta croix, et la portera jusqu’à ce que son rôle ait été joué sur le théâtre de l’univers. »

Ainsi parlait Shirvallah.

Et ainsi mourut Ana-Thul, le Roi-Tigre, enfin apaisé alors qu’il rejoignait ses ancêtres et ses enfants morts avant lui. Il était serein, car il savait que jamais les loas ne cesserait de veiller avec attention sur les siens, alors qu’ils parcourront le monde et accompliront le destin du peuple troll, chargés du fardeau de leur ancêtre, et investis par les esprits jusqu’à ce que leur tâche soit accomplie. Et ainsi son soixantième fils, et seul survivant de sa grande descendance Sar’Thul, fut le porteur de l’immortalité, et celui qui accomplit mille-fois la volonté des loas avant de trouver le repos ; et ainsi, il contribua à l’élévation de la tribu dans l’estime des Cinq.

Ainsi commençait la gloire de Flèche-Sinistre.
Zal'Nash/Jinzüa
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Message  Nÿm Mer 04 Déc 2013, 20:29

Nous sommes des racines. Des racines qui s’étendent des jungles Gurubashis aux forêts Amanis, des étendus glacés Drakkaris aux déserts arides Farrakis. Qui poussent même jusqu’aux cités Zandalaris. Des racines qui grandissent dans l’ombre depuis des siècles et qui continueront encore jusqu’à être assez nombreuses et solides pour que le tronc de la société Troll résiste à n’importe quel tempête.

Mais les tempêtes n’attendent pas patiemment. Un nuage sombre se profile à l’horizon. Je vois d’ici des rafales de vents assez fortes pour renverser les plus grands arbres d’Azeroth, des pluies qui inonderont les contrées les plus arides.

Cette tempête, personne ne pourra y survivre, quand elle sera sur nous, il sera trop tard.

Alors partez. Partez maintenant. Faites ce que vous avez à faire pour que notre histoire ne connaisse pas une fin sanglante.
Nÿm
Nÿm


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