Un choix inconscient
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Un choix inconscient
Premier jour dans les terres foudroyées : la tête de pont.
Nous sommes non loin de Rempart-du-Néant, ce qui gonfle encore davantage mes angoisses, je suis retranchée à l'arrière du campement, comme les autres artisans, ou la main d’œuvre.
C'est un défilé constant de fourniture et de soldat, pour certains des volontaires mal équipés, j’entends sans cesse les bombardements de la horde de fer, le sol est retourné, criblé de débris métallique et d'autre chose dont je ne préfère pas connaître l'origine.
Certains boulets, énormes et couvert d'ornementations tranchantes arrivent suffisamment proche pour être une menace, on raconte que certains sont creux, pour permettre la percé des orcs vers l'arrière. J'ignore si c'est vrai pour le moment, et n'espère pas avoir à le vérifier par moi-même.
C'est l'après midi déjà, alors que j'écris ces mots, pourtant le ciel est bien obscur, la poussière accompagne les nuages constants de la région. Depuis mon arrivée jusqu'à maintenant, il m'a fallu aider au déplacement de l'équipement et des rations, je n'ai commencée à faire des glyphes il n'y a que quelques heures . Tout semble urgent, les bateaux débarques tout ce qu'ils transportent dans un temps record et bien évidemment, il faut faire en sorte que le chargement en question soit le plus rapidement disponible, surtout pour les médecins.
Les blessés sont nombreux, il en arrive régulièrement de nouveau, parfois déjà à l'état de cadavre, d'autres meurent quelques heures après. Ceux dont l'état ne nécessite pas de retourner en ville restent à même le sol, gémissant sous les douleurs. L'odeur près d'eux et presque insoutenable entre les différents baumes, désinfectant et le sang vieilli, il faut parfois les forcer ou les aider à manger convenablement pour qu'ils puissent récupérer.
J'espère qu'Oracio trouvera rapidement de l'équipement à envoyer ici, certains volontaires n'ont qu'une armure minable et des lames émoussées, le matériel médical est beaucoup demandé, tout comme les rations.
J'ai déjà envoyée deux lettres à mes filles en moins de douze heures, j'ai peur que les orcs réussissent à remonter vers les villes, bien qu'elles n'y soit plus. Darnassus est sûrement la plus sûr pour le moment, et ça me rassure de les savoirs là-bas.
Pourvue que ce chaos se termine rapidement.
Nous sommes non loin de Rempart-du-Néant, ce qui gonfle encore davantage mes angoisses, je suis retranchée à l'arrière du campement, comme les autres artisans, ou la main d’œuvre.
C'est un défilé constant de fourniture et de soldat, pour certains des volontaires mal équipés, j’entends sans cesse les bombardements de la horde de fer, le sol est retourné, criblé de débris métallique et d'autre chose dont je ne préfère pas connaître l'origine.
Certains boulets, énormes et couvert d'ornementations tranchantes arrivent suffisamment proche pour être une menace, on raconte que certains sont creux, pour permettre la percé des orcs vers l'arrière. J'ignore si c'est vrai pour le moment, et n'espère pas avoir à le vérifier par moi-même.
C'est l'après midi déjà, alors que j'écris ces mots, pourtant le ciel est bien obscur, la poussière accompagne les nuages constants de la région. Depuis mon arrivée jusqu'à maintenant, il m'a fallu aider au déplacement de l'équipement et des rations, je n'ai commencée à faire des glyphes il n'y a que quelques heures . Tout semble urgent, les bateaux débarques tout ce qu'ils transportent dans un temps record et bien évidemment, il faut faire en sorte que le chargement en question soit le plus rapidement disponible, surtout pour les médecins.
Les blessés sont nombreux, il en arrive régulièrement de nouveau, parfois déjà à l'état de cadavre, d'autres meurent quelques heures après. Ceux dont l'état ne nécessite pas de retourner en ville restent à même le sol, gémissant sous les douleurs. L'odeur près d'eux et presque insoutenable entre les différents baumes, désinfectant et le sang vieilli, il faut parfois les forcer ou les aider à manger convenablement pour qu'ils puissent récupérer.
J'espère qu'Oracio trouvera rapidement de l'équipement à envoyer ici, certains volontaires n'ont qu'une armure minable et des lames émoussées, le matériel médical est beaucoup demandé, tout comme les rations.
J'ai déjà envoyée deux lettres à mes filles en moins de douze heures, j'ai peur que les orcs réussissent à remonter vers les villes, bien qu'elles n'y soit plus. Darnassus est sûrement la plus sûr pour le moment, et ça me rassure de les savoirs là-bas.
Pourvue que ce chaos se termine rapidement.
Dernière édition par Roxanne Aubra le Dim 19 Oct 2014, 22:27, édité 1 fois
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
Deuxième jours dans les Terres foudroyées : Le tête de pont
Je me sens déjà fatiguée et terriblement sale, couverte de poussière, collante à force de transpiration.
Les bombardements constants font souffrir mes oreilles, mes bras sont courbaturés à force de transporter ces satanées caisses. J'ai énormément de mal à me concentrer quand je trace mes glyphes ou quand j'effectue une tâche pourtant simple.
La menace des furtifs n'est pas une rumeur, j'ai eu de la chance d'avoir près de moi des gens encore très réactifs, je n'ai senti que le courant d'air produit par le choc des lames dans mon dos alors que je discutais. C'est effrayant de savoir que l'on risque d'être égorgé à n'importe quel instant, même à l'arrière.
Apparemment, Surwich au Sud-Ouest est encore debout, et se porte bien, j'espère pour eux que ça restera ainsi jusqu'à la fin, même si je ne pense pas qu'elle subisse de menace directe pour le moment, les orcs restent occupés avec Rempart-du-Néant et les campements avancés. Ils se seraient d'ailleurs aillés à des ogres un peu plus à l'ouest, ce qui n'envisage rien de bon.
Malgré tous ces points sombres, j'ai aperçu des têtes connu au campement, plus ou moins apprécié certes, mais c'est plaisant de les voir, c'est encouragent pour la suite. Je n'ai pas encore de nouvelle de Caldéri, mais j'ai bon espoir d'une réaction de sa part malgré tout.
J'ai eu également la bonne surprise de tomber sur Nykor, je suis contente de le savoir non loin. Malgré son coté brute, c'est une personne très rassurante et plutôt protectrice. J'ai même le droit de squatter sa tente, ça m'évitera sans doute de bien mauvaise rencontre, je l'ai vu abattre une des orcs furtives tout à l'heure, ça semble terriblement simple pour lui de rester calme et combatif. J'ai été très impressionnée de son niveau de vie ici, il ne manque de rien, et tout est de très bonne facture dans cette tente. Je lui ai emprunté un peu d'eau pour me débarbouiller un minimum, même si ce sera certainement bon à refaire d'ici une heure ou deux.
Pour le moment, je suis en sécurité près de lui et j'avoue que c'est plutôt plaisant d'avoir ce sentiment malgré ses taquineries sur le fait que je sois terrorisée à chaque instant.
Je me sens déjà fatiguée et terriblement sale, couverte de poussière, collante à force de transpiration.
Les bombardements constants font souffrir mes oreilles, mes bras sont courbaturés à force de transporter ces satanées caisses. J'ai énormément de mal à me concentrer quand je trace mes glyphes ou quand j'effectue une tâche pourtant simple.
La menace des furtifs n'est pas une rumeur, j'ai eu de la chance d'avoir près de moi des gens encore très réactifs, je n'ai senti que le courant d'air produit par le choc des lames dans mon dos alors que je discutais. C'est effrayant de savoir que l'on risque d'être égorgé à n'importe quel instant, même à l'arrière.
Apparemment, Surwich au Sud-Ouest est encore debout, et se porte bien, j'espère pour eux que ça restera ainsi jusqu'à la fin, même si je ne pense pas qu'elle subisse de menace directe pour le moment, les orcs restent occupés avec Rempart-du-Néant et les campements avancés. Ils se seraient d'ailleurs aillés à des ogres un peu plus à l'ouest, ce qui n'envisage rien de bon.
Malgré tous ces points sombres, j'ai aperçu des têtes connu au campement, plus ou moins apprécié certes, mais c'est plaisant de les voir, c'est encouragent pour la suite. Je n'ai pas encore de nouvelle de Caldéri, mais j'ai bon espoir d'une réaction de sa part malgré tout.
J'ai eu également la bonne surprise de tomber sur Nykor, je suis contente de le savoir non loin. Malgré son coté brute, c'est une personne très rassurante et plutôt protectrice. J'ai même le droit de squatter sa tente, ça m'évitera sans doute de bien mauvaise rencontre, je l'ai vu abattre une des orcs furtives tout à l'heure, ça semble terriblement simple pour lui de rester calme et combatif. J'ai été très impressionnée de son niveau de vie ici, il ne manque de rien, et tout est de très bonne facture dans cette tente. Je lui ai emprunté un peu d'eau pour me débarbouiller un minimum, même si ce sera certainement bon à refaire d'ici une heure ou deux.
Pour le moment, je suis en sécurité près de lui et j'avoue que c'est plutôt plaisant d'avoir ce sentiment malgré ses taquineries sur le fait que je sois terrorisée à chaque instant.
Dernière édition par Roxanne Aubra le Mar 21 Oct 2014, 17:52, édité 1 fois
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
Troisième jours dans les Terres Foudroyées : Tête de pont
Oracio est génial ! A l'aube, un lourd chargement est arrivé au campement, remplit d'armes, d'armures et de vivres, le tout est de facture suffisante pour abattre des orcs, ou survire un peu contre eux. Cela dit, son nom est gravé sur chacun des plastrons, ce détail m'a fait sourire, après tout il faut bien qu'il se fasse remarquer pour son généreux don. Je tâcherai de le remercier pour tout ça.
Rien de bien nouveau à coucher sur le papier aujourd'hui, les énormes boules de métal continuent de tomber, et je n'ai pas vu de nouveau furtif, une bonne chose ou chose normale, j'aime à croire qu'il n'y en a plus dans les parages .
Malgré la présence rassurante de l'ours à mes côtés, j'ai eu du mal à trouver le sommeil une fois encore, la fatigue me transporte tantôt dans une sorte d'euphorie nerveuse, ou dans une irritation excessive.
J'ignore comment évolue le combat de là où je me trouve, il est comme figé, les trois jours semblant identique dans leur intensité.
Je me pose des questions étranges et terriblement malsaines quand mon esprit n'est pas occupé par les tâches journalières, le retour à un confort précaire me replonge également dans la réalité des choses, le luxe est fait de ce qui semble être des petits détails que l'on oublie d'apprécier à leur juste valeur une fois habitué.
Un des mystères qui me trouble lors de mes courtes pauses est celui des cadavres emmenés vers une destination inconnue, je me demande bien ce qu'ils en font de tout ces morts. Les renvois-ils à leur famille, ou sont-ils trop nombreux et jetés dans une fosse, ailleurs peut-être ?
J'ai reçue une lettre de mes filles aujourd'hui, elles me manquent terriblement, tout semble tranquille à Darnassus, et j'en arrive à les envier parfois d'être encore trop jeune pour comprendre ou même pour se soucier de ce qu'il se passe ici. J'ai hâte de les retrouver et les prendre dans mes bras.
Note de fin de soirée : j'ai rencontrée madame Martha, de retour du front visiblement, près d'un blessé grave, j'enrage d'avoir dû lui abandonner mon Ankh, nom d'un chien, j'ai mis une éternité et dépensé une fortune pour l'obtenir ! Et il disparaît pour une totale inconnue ! Si par miracle j'en obtiens un autre un jour, je le dissimule !
Oracio est génial ! A l'aube, un lourd chargement est arrivé au campement, remplit d'armes, d'armures et de vivres, le tout est de facture suffisante pour abattre des orcs, ou survire un peu contre eux. Cela dit, son nom est gravé sur chacun des plastrons, ce détail m'a fait sourire, après tout il faut bien qu'il se fasse remarquer pour son généreux don. Je tâcherai de le remercier pour tout ça.
Rien de bien nouveau à coucher sur le papier aujourd'hui, les énormes boules de métal continuent de tomber, et je n'ai pas vu de nouveau furtif, une bonne chose ou chose normale, j'aime à croire qu'il n'y en a plus dans les parages .
Malgré la présence rassurante de l'ours à mes côtés, j'ai eu du mal à trouver le sommeil une fois encore, la fatigue me transporte tantôt dans une sorte d'euphorie nerveuse, ou dans une irritation excessive.
J'ignore comment évolue le combat de là où je me trouve, il est comme figé, les trois jours semblant identique dans leur intensité.
Je me pose des questions étranges et terriblement malsaines quand mon esprit n'est pas occupé par les tâches journalières, le retour à un confort précaire me replonge également dans la réalité des choses, le luxe est fait de ce qui semble être des petits détails que l'on oublie d'apprécier à leur juste valeur une fois habitué.
Un des mystères qui me trouble lors de mes courtes pauses est celui des cadavres emmenés vers une destination inconnue, je me demande bien ce qu'ils en font de tout ces morts. Les renvois-ils à leur famille, ou sont-ils trop nombreux et jetés dans une fosse, ailleurs peut-être ?
J'ai reçue une lettre de mes filles aujourd'hui, elles me manquent terriblement, tout semble tranquille à Darnassus, et j'en arrive à les envier parfois d'être encore trop jeune pour comprendre ou même pour se soucier de ce qu'il se passe ici. J'ai hâte de les retrouver et les prendre dans mes bras.
Note de fin de soirée : j'ai rencontrée madame Martha, de retour du front visiblement, près d'un blessé grave, j'enrage d'avoir dû lui abandonner mon Ankh, nom d'un chien, j'ai mis une éternité et dépensé une fortune pour l'obtenir ! Et il disparaît pour une totale inconnue ! Si par miracle j'en obtiens un autre un jour, je le dissimule !
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
<La page du quatrième jours est vide>
Cinquième jours dans les terres foudroyées : La tête de pont
Je n'ai pas eu la force d'écrire hier, le sommeil à finit par m'emporter à peine arrivée sur la paillasse.
Les bombardements m'ont réveillée à l'aube, pourtant la fatigue m'assaille encore, mes bras me font horriblement mal chaque fois que je me crispe, et la poussière m'assèche la gorge.
Malgré tout cela, j'ai réussi à m'accorder une bonne demi-heure, peut-être une heure près de Nykor, comme j'aurais aimé rester avec lui, même si ma peur commence à être inhibée par mon manque d'énergie et l'esprit combatif des gens qui m’entoure, j'apprécie le temps qu'il consacre à me rassurer. J'ai même eu de nouveau le droit à une démonstration de découpage d'orc.
J'ai croisée Dimblie pour le déjeuner avant de devoir retourner au travail, elle semble également très fatiguée, désabusée même. Peut-être aurai-je le temps de discuter un peu avec elle plus tard.
Il m'a fallu aider à déplacer des cadavres dans l'après midi, je ne me ferai jamais à l'odeur, ou aux visions des plaies parfois ignobles, le visage des morts figés dans une grimace de douleur. Sur le coup, je n'ai ressenti aucune émotion, hormis le dégoût, j'espère ne pas avoir de choc quand je sortirai de mon espèce de torpeur, ce genre d'expérience marque pour longtemps.
Plus tard dans la soirée, j'ai rencontrée de nouvelles têtes connues, Angron et sa compagne, Carter... Je suis contente de les savoirs en vie. Je me demande qu'elle serait ma réaction si une de mes connaissances, ou un proche, se retrouvé sous la tente des blessés, ou déplacé avec les autres morts.
Après avoir terminé mes derniers parchemins du jour, j'ai aperçue madame Martha et ses braves, ils doivent récupérer du matériel médical ce soir, j'espère qu'il ne leur arrivera rien .
Cinquième jours dans les terres foudroyées : La tête de pont
Je n'ai pas eu la force d'écrire hier, le sommeil à finit par m'emporter à peine arrivée sur la paillasse.
Les bombardements m'ont réveillée à l'aube, pourtant la fatigue m'assaille encore, mes bras me font horriblement mal chaque fois que je me crispe, et la poussière m'assèche la gorge.
Malgré tout cela, j'ai réussi à m'accorder une bonne demi-heure, peut-être une heure près de Nykor, comme j'aurais aimé rester avec lui, même si ma peur commence à être inhibée par mon manque d'énergie et l'esprit combatif des gens qui m’entoure, j'apprécie le temps qu'il consacre à me rassurer. J'ai même eu de nouveau le droit à une démonstration de découpage d'orc.
J'ai croisée Dimblie pour le déjeuner avant de devoir retourner au travail, elle semble également très fatiguée, désabusée même. Peut-être aurai-je le temps de discuter un peu avec elle plus tard.
Il m'a fallu aider à déplacer des cadavres dans l'après midi, je ne me ferai jamais à l'odeur, ou aux visions des plaies parfois ignobles, le visage des morts figés dans une grimace de douleur. Sur le coup, je n'ai ressenti aucune émotion, hormis le dégoût, j'espère ne pas avoir de choc quand je sortirai de mon espèce de torpeur, ce genre d'expérience marque pour longtemps.
Plus tard dans la soirée, j'ai rencontrée de nouvelles têtes connues, Angron et sa compagne, Carter... Je suis contente de les savoirs en vie. Je me demande qu'elle serait ma réaction si une de mes connaissances, ou un proche, se retrouvé sous la tente des blessés, ou déplacé avec les autres morts.
Après avoir terminé mes derniers parchemins du jour, j'ai aperçue madame Martha et ses braves, ils doivent récupérer du matériel médical ce soir, j'espère qu'il ne leur arrivera rien .
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
Sixième et septième jours dans les terres foudroyées : La tête de pont
J'ai meilleure humeur ce soir, m'incrustant dans les petits groupes présents pour débattre ou simplement discuter me permet d'évacuer un peu mon stress. Finalement, je ne regrette pas la disparition de l'Ankh pour cette pandarène, c'est une personne très pétillante et sa bonne humeur constante déteint sur tout le monde, ce qui est agréable dans ce genre de situation.
J’approche de mon millième sceau de patate à éplucher, je ne pense pas en remanger avant deux bons mois à mon retour en ville. Cependant malgré le fait d'être tout le temps occupée dans le campement, je me sens relativement inutile, bien sûr, quelqu'un doit bien faire les petites tâches « ingrates » pour que les soldats ne manquent de rien, mais je commence à reprendre mon assurance, et rester au campement ne me plaît définitivement pas.
Madame Martha se donne du mal face aux orcs, et je suis surprise de l'enthousiaste que présentent ses membres pour en découdre également, leurs proches peuvent être terriblement fières d'eux et je ne doute pas que l’accueil à leur retour soit des plus chaleureux. j'aperçois de plus en plus de nouvelles têtes ou des connaissances qui finissent également par venir ici, et appartement d'autre groupe se sont formés un peu partout dans les terres foudroyées, bien qu'un en particulier me semble totalement inutile et dont les motivations sont sans aucun doute très personnelles, voir totalement égoïstes et débordantes de sous-entendues.
Cela dit, même si je ne m'entends pas avec quelques personnes, je n'ai encore vu aucun débordement comme en ville, les gens s'ignorent s'ils ne s'aiment pas, évitant un conflit inutile dans le camp. Quelques piques sont lancées bien évidemment, mais encore rien de dommageable. L'ambiance est particulière, et même à l'arrière j'ai un sentiment nouveau de satisfaction pour chacune des tâches accomplies, parfois les plus stupides. Tout prend une forme terriblement importante, même l'épluchage des pommes de terre.
J'ai toujours peur, mais c'est une peur plus contrôlée, je me suis également habituée à la poussière et à la crasse constante. Peut-être demanderai-je à quelqu'un de m'emmener tester mon endurance magique sur des orcs prochainement.
J'ai meilleure humeur ce soir, m'incrustant dans les petits groupes présents pour débattre ou simplement discuter me permet d'évacuer un peu mon stress. Finalement, je ne regrette pas la disparition de l'Ankh pour cette pandarène, c'est une personne très pétillante et sa bonne humeur constante déteint sur tout le monde, ce qui est agréable dans ce genre de situation.
J’approche de mon millième sceau de patate à éplucher, je ne pense pas en remanger avant deux bons mois à mon retour en ville. Cependant malgré le fait d'être tout le temps occupée dans le campement, je me sens relativement inutile, bien sûr, quelqu'un doit bien faire les petites tâches « ingrates » pour que les soldats ne manquent de rien, mais je commence à reprendre mon assurance, et rester au campement ne me plaît définitivement pas.
Madame Martha se donne du mal face aux orcs, et je suis surprise de l'enthousiaste que présentent ses membres pour en découdre également, leurs proches peuvent être terriblement fières d'eux et je ne doute pas que l’accueil à leur retour soit des plus chaleureux. j'aperçois de plus en plus de nouvelles têtes ou des connaissances qui finissent également par venir ici, et appartement d'autre groupe se sont formés un peu partout dans les terres foudroyées, bien qu'un en particulier me semble totalement inutile et dont les motivations sont sans aucun doute très personnelles, voir totalement égoïstes et débordantes de sous-entendues.
Cela dit, même si je ne m'entends pas avec quelques personnes, je n'ai encore vu aucun débordement comme en ville, les gens s'ignorent s'ils ne s'aiment pas, évitant un conflit inutile dans le camp. Quelques piques sont lancées bien évidemment, mais encore rien de dommageable. L'ambiance est particulière, et même à l'arrière j'ai un sentiment nouveau de satisfaction pour chacune des tâches accomplies, parfois les plus stupides. Tout prend une forme terriblement importante, même l'épluchage des pommes de terre.
J'ai toujours peur, mais c'est une peur plus contrôlée, je me suis également habituée à la poussière et à la crasse constante. Peut-être demanderai-je à quelqu'un de m'emmener tester mon endurance magique sur des orcs prochainement.
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
Huitième et neuvième jours dans les terres foudroyées : La tête de pont
A peine ai-je parlée de l'entente plus ou moins cordiale dans mon journal qu'un événement contraire se produit, j'ai surpris Madame Martha dans une discussions avec un des autres groupes du campement, apparemment ceux-ci acceptent mal la manière dont ils sont vus, et ont décidé de partir dans une autre zone. J'ai du mal à croire qu'ici, des soldats fassent autant de manières. J'espère avoir mal compris, ce serait fort dommage de perdre des combattants pour des histoires aussi idiotes.
D'ailleurs Madame Martha est revenue du front le soir dernier, elle était très fatiguée mais par chance ne semblait pas être blessée. Elle a fait une sortie avec des volontaires et ses hommes pour retrouver un des leurs, la mission semble avoir été une réussite. Je suis toujours inquiète cela dit, ne l'ayant pas revue le lendemain, ni même dans la soirée, peut-être passerai-je lui rendre visite si elle ne se montre pas demain.
En parlant de front, Nykor a eu l'excellente idée de me tirer de force en plein milieu d'un champ de tir face à trois orcs. Alors oui, j'ai écris qu'il serait intéressant de tester mon endurance magique, mais Sainte Lumière comme j'ai eu peur. Il a descendu un des ennemis pendant que je courrais dans tous les sens pour échapper au dernier, ayant planté un de mes couteaux au visage du deuxième. Ce rustre n'a presque pas bougé ! Au final je n'ai utilisée qu'un seul sort, et évidemment pas celui qu'il aurait fallu, et ai gâchée une de mes fioles remplit d'acide. Mes trois couteaux ont cependant bien servi, ils ont tous trouvé leurs cibles. Je vais finir par croire que cet ours lit mon journal pendant mon sommeil. Le résultat n'a pas été des plus concluants, je n'ai pas réussi à me concentrer suffisamment pour utiliser ma magie convenablement, pire, il n'y a que mes anciens réflexes qui me sont venu.
Malgré tout, nous avons pris le temps de discuter par la suite. Il m'a avoué que certains soldats, dont lui avait l'intention de passer la porte quand ce sera possible, j'espère vraiment, que le portail ne se fermera pas après son passage, ou qu'il ne se fera pas tuer en essayant la traversée. J'aimerais beaucoup que ce soit impossible d'y accéder, ou qu'elle soit détruite avant que les soldats ne la traversent car je n'arriverai sans doute jamais à le faire changer d'avis, son amour pour la guerre dépasse de loin tout ce qui existe en ce monde.
A peine ai-je parlée de l'entente plus ou moins cordiale dans mon journal qu'un événement contraire se produit, j'ai surpris Madame Martha dans une discussions avec un des autres groupes du campement, apparemment ceux-ci acceptent mal la manière dont ils sont vus, et ont décidé de partir dans une autre zone. J'ai du mal à croire qu'ici, des soldats fassent autant de manières. J'espère avoir mal compris, ce serait fort dommage de perdre des combattants pour des histoires aussi idiotes.
D'ailleurs Madame Martha est revenue du front le soir dernier, elle était très fatiguée mais par chance ne semblait pas être blessée. Elle a fait une sortie avec des volontaires et ses hommes pour retrouver un des leurs, la mission semble avoir été une réussite. Je suis toujours inquiète cela dit, ne l'ayant pas revue le lendemain, ni même dans la soirée, peut-être passerai-je lui rendre visite si elle ne se montre pas demain.
En parlant de front, Nykor a eu l'excellente idée de me tirer de force en plein milieu d'un champ de tir face à trois orcs. Alors oui, j'ai écris qu'il serait intéressant de tester mon endurance magique, mais Sainte Lumière comme j'ai eu peur. Il a descendu un des ennemis pendant que je courrais dans tous les sens pour échapper au dernier, ayant planté un de mes couteaux au visage du deuxième. Ce rustre n'a presque pas bougé ! Au final je n'ai utilisée qu'un seul sort, et évidemment pas celui qu'il aurait fallu, et ai gâchée une de mes fioles remplit d'acide. Mes trois couteaux ont cependant bien servi, ils ont tous trouvé leurs cibles. Je vais finir par croire que cet ours lit mon journal pendant mon sommeil. Le résultat n'a pas été des plus concluants, je n'ai pas réussi à me concentrer suffisamment pour utiliser ma magie convenablement, pire, il n'y a que mes anciens réflexes qui me sont venu.
Malgré tout, nous avons pris le temps de discuter par la suite. Il m'a avoué que certains soldats, dont lui avait l'intention de passer la porte quand ce sera possible, j'espère vraiment, que le portail ne se fermera pas après son passage, ou qu'il ne se fera pas tuer en essayant la traversée. J'aimerais beaucoup que ce soit impossible d'y accéder, ou qu'elle soit détruite avant que les soldats ne la traversent car je n'arriverai sans doute jamais à le faire changer d'avis, son amour pour la guerre dépasse de loin tout ce qui existe en ce monde.
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
Re: Un choix inconscient
Dixième à ? Jours dans les terres foudroyées : La tête de pont
Trop de choses se sont passées ces derniers jours, et une plaie à l'épaule ne m'a pas permise de les écrire.
Une étoile de fer s'est écrasée sur la tente dans laquelle je dormais avant de m'installer dans celle de Nykor. Tous ses habitants ont perdu la vie... Quatre sur le coup, et le dernier quelques minutes plus tard, écorché à vif, des membres en moins, ça a dû être abominable pour lui. Il a fallu démanteler la ferraille, et nettoyer le reste des cadavres...Je n'ai pas de mot pour exprimer ce que j'ai ressentie. Après ce travail pénible, je me suis enfouie dans la tente où j'ai éclatée en sanglots, mes nerfs sont à vif et la fatigue n'arrange rien.
Le travail quotidien a été également très pénible, n'arrivant pas à me concentrer convenablement, Talae m'a proposée une sortie hors du camp, pour trouver de quoi manger. Là encore, il m'a fallu prendre courage. Courir au milieu du champ de tir en essayant de survivre aux orcs, nous en avons abattu quelqu'un avant de nous retrouver sur un sol plus élevé et de tomber près d'une patrouille d'orc montant des Worgs. Il y en avait trois, cependant, nous en avions un à notre « avantage », se faisant battre par ses monstres bruns, il a permis d'avoir une bonne distraction. Les deux autres montures étant endormies j'avais la charge de les exécuter. Mon erreur a été d'avoir dû les approcher pour le faire le plus silencieusement possible, je n'en ai eu qu'un , le deuxième m'a sévèrement mordu à l'épaule, réveillé par le hurlement d'un orc, une chance que Talae ai réussi à le distraire un peu pour qu'il me lâche, je me suis empressée de l'incinérer vivant.
Nous avons ramené les deux worgs morts au camp, ça fera toujours de la viande, et la rouquine à décidée de faire du dernier sa monture. Je ne pense pas du tout que ce soit une bonne idée, et l'avoir près du camp me rend nerveuse. Des soldats le tueront peut-être plus tard, du moins c'est ce que j'espère sans l'avouer.
J'ai eu la chance de me faire soigner par une Chamane Draenei, ma plaie cicatrise rapidement et elle est propre. Elle fait partie d'un groupe en partance pour la forêt maudite près de Surwich. C'est bien dommage, c'était des personnes fort agréable même si je ne comprenais pas la plupart de ce qu'elles disaient en commun. J'espère qu'il ne leur arrivera rien. J'ai été flattée de l'importance que l'une d'elles offrait à des civils comme moi, nous donnant le même crédit que des soldats.
Hormis ça, Vic est arrivé au campement avec Thun', et je suis à la fois contente et furieuse de les voir. Le gamin n'a rien à faire ici et ne semble pas comprendre sérieusement les risques qu'il court. Même si je peux comprendre son envie de quitter son paternel pour des raisons que je n'écrirai pas ici, j'aurais préféré qu'il continue de visiter les régions sûr d'Azeroth. J'essayerai de veiller sur lui, le temps qu'il reste au campement, mais je sais bien que c'est peine perdu.
Ce soir...Les soldats se sont lancés à l'assaut de Rempart du Néant pour essayer de la récupérer, je peux entendre quelques cris de notre campement qui n'est pas loin , je vais commencer à préparer ce qu'il faut pour les accueillir à leur retour, de quoi soigner les blessés, et des vivres pour qu'ils se reposent. Il faut également surveiller les furtives qui rôdent, pour ne pas qu'elles puissent les surprendre durant leur sommeil. Je vais sacrifier quelques pacifiques histoire de leur faire une boisson chaude, dans l'espoir qu'ils se détendent un peu.
Pourvu que ça se termine vite, pourvu que cette porte se ferme vite. Je n'en peux plus.
Trop de choses se sont passées ces derniers jours, et une plaie à l'épaule ne m'a pas permise de les écrire.
Une étoile de fer s'est écrasée sur la tente dans laquelle je dormais avant de m'installer dans celle de Nykor. Tous ses habitants ont perdu la vie... Quatre sur le coup, et le dernier quelques minutes plus tard, écorché à vif, des membres en moins, ça a dû être abominable pour lui. Il a fallu démanteler la ferraille, et nettoyer le reste des cadavres...Je n'ai pas de mot pour exprimer ce que j'ai ressentie. Après ce travail pénible, je me suis enfouie dans la tente où j'ai éclatée en sanglots, mes nerfs sont à vif et la fatigue n'arrange rien.
Le travail quotidien a été également très pénible, n'arrivant pas à me concentrer convenablement, Talae m'a proposée une sortie hors du camp, pour trouver de quoi manger. Là encore, il m'a fallu prendre courage. Courir au milieu du champ de tir en essayant de survivre aux orcs, nous en avons abattu quelqu'un avant de nous retrouver sur un sol plus élevé et de tomber près d'une patrouille d'orc montant des Worgs. Il y en avait trois, cependant, nous en avions un à notre « avantage », se faisant battre par ses monstres bruns, il a permis d'avoir une bonne distraction. Les deux autres montures étant endormies j'avais la charge de les exécuter. Mon erreur a été d'avoir dû les approcher pour le faire le plus silencieusement possible, je n'en ai eu qu'un , le deuxième m'a sévèrement mordu à l'épaule, réveillé par le hurlement d'un orc, une chance que Talae ai réussi à le distraire un peu pour qu'il me lâche, je me suis empressée de l'incinérer vivant.
Nous avons ramené les deux worgs morts au camp, ça fera toujours de la viande, et la rouquine à décidée de faire du dernier sa monture. Je ne pense pas du tout que ce soit une bonne idée, et l'avoir près du camp me rend nerveuse. Des soldats le tueront peut-être plus tard, du moins c'est ce que j'espère sans l'avouer.
J'ai eu la chance de me faire soigner par une Chamane Draenei, ma plaie cicatrise rapidement et elle est propre. Elle fait partie d'un groupe en partance pour la forêt maudite près de Surwich. C'est bien dommage, c'était des personnes fort agréable même si je ne comprenais pas la plupart de ce qu'elles disaient en commun. J'espère qu'il ne leur arrivera rien. J'ai été flattée de l'importance que l'une d'elles offrait à des civils comme moi, nous donnant le même crédit que des soldats.
Hormis ça, Vic est arrivé au campement avec Thun', et je suis à la fois contente et furieuse de les voir. Le gamin n'a rien à faire ici et ne semble pas comprendre sérieusement les risques qu'il court. Même si je peux comprendre son envie de quitter son paternel pour des raisons que je n'écrirai pas ici, j'aurais préféré qu'il continue de visiter les régions sûr d'Azeroth. J'essayerai de veiller sur lui, le temps qu'il reste au campement, mais je sais bien que c'est peine perdu.
Ce soir...Les soldats se sont lancés à l'assaut de Rempart du Néant pour essayer de la récupérer, je peux entendre quelques cris de notre campement qui n'est pas loin , je vais commencer à préparer ce qu'il faut pour les accueillir à leur retour, de quoi soigner les blessés, et des vivres pour qu'ils se reposent. Il faut également surveiller les furtives qui rôdent, pour ne pas qu'elles puissent les surprendre durant leur sommeil. Je vais sacrifier quelques pacifiques histoire de leur faire une boisson chaude, dans l'espoir qu'ils se détendent un peu.
Pourvu que ça se termine vite, pourvu que cette porte se ferme vite. Je n'en peux plus.
Roxanne Aubra- Personnages Joués : Joyeuse !
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