Boron le Généreux
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Boron le Généreux
Il y a bien longtemps de cela vivait Bohor, un célèbre aventurier. Un jour, il dû passer à travers les plaines fertiles d'Alterac et fatigué, après une longue journée à débarasser les paysans de nuisibles créatures, chercha le gîte. Il s'arrêta pour la nuit dans un village où régnait un petit seigneur peu réputé pour son hospitalité. Avec ses compagnons, il tenta sa chance auprès de ce petit seigneur sans manières. Le seigneur le reçut en sa demeure mais ne lui offra rien à boire, rien à manger, aucun vêtements secs et aucune chaise auprès d'un bon feu. Le petit seigneur ne prit même pas la peine d'écouter ses aventures, comme se le doit tout bon hôte. Bohor prit donc congé et se rendit avec ses compagnons dans une auberge, pas trop loin de là. Ils y furent bien reçus, on écouta leurs aventures.
Seulement, les clients de l'auberge les eurent bien vite oubliés et ils se mirent à parler d'un certain Boron, un marchand de laine, qui ne vivait pas trop loin de là. Ils disaient de ce Boron qu'il était l'homme le plus généreux d'Alterac et Bohor, curieux, décida de mettre cette générosité à l'épreuve. Il demanda à l'un de ses compagnons, Jarle d'aller le voir et de lui demander sa plus belle cape.
Jarle se rendit chez Boron. Il y fut bien accueillit. Boron, sans dire un mot, lui donna à manger, à boire, un bon feu et une oreille attentive tout en filant de la laine d'une main d'expert. Jarle le remercia pour son hospitalité et lui dit : « Le Grand Bohor aimerait avoir ta plus belle cape ». Boron interrompa son travail et sans un mot, décrocha sa cape, qu'il laissa tomber au sol. Jarle la ramassa et retourna voir Bohor pour la lui donner, raconter sa rencontre avec Boron. Il lui parla de son impressionnante collection de haches, ainsi que de sa tunique, qui était la plus belle tunique qu'il avait jamais vu.
Bohor reconnut que Boron était certainement magnanime et distingué, surtout pour le fait qu'il n'a aucunement protesté quand il lui avait demandé sa cape. Poussant sa chance, Bohor renvoya Jarle demander à Boron sa plus belle hache. Mal à l'aise, Jarle retourna auprès de Boron et demanda sa plus belle hache pour l'illustre Bohor. Boron se retourna, décrocha une belle hache à la tête incrustée d'or et la donna à Jarle sans dire aucun mot. Jarle s'excusa et revint auprès de Bohor.
Bohor, impressionné, décida de continuer à s'enrichir sur le dos de Boron et renvoya Jarle, qui s'y opposa, auprès de Boron, pour lui demander sa plus belle tunique. Jarle, avec regret, transmit la reqûete de Bohor à Boron et sans un mot, Boron se déshabilla, se délesta de sa tunique qui était à couper le souffle sans dire un seul mot et se retrouva nu. Il déchira une des manches de sa tunique et donna le reste de la tunique à Jarle, tout en gardant la manche. Jarle revint auprès de Bohor.
Bohor, en voyant la tunique avec une manche en moins, fut comme frappé de stupeur. Il s'exclama et dit : « J'ai l'air d'un bel idiot. Boron, quant à lui, en plus d'être généreux, est l'homme le plus sage et aux principes les plus nobles. Il a déchiré la manche de sa tunique car il croit que je n'ai qu'un seul bras qui ne fait que prendre sans jamais rien donner ». Bohor comprit désormais ce qu'était le devoir de l'homme qui reçoit des présents et des faveurs : c'est de les repayer car de telles choses doivent toujours l'être. Il se rendit en personne chez Boron, l'embrassa, le remercia pour ses présents si estimés et lui donna son plus beau trophée ainsi qu'une part des butins qu'il s'était fait en Alterac. Il lui promit aussi de raconter à tous ceux qu'il croiserait comment Boron est le plus généreux des hommes en Alterac.
Seulement, les clients de l'auberge les eurent bien vite oubliés et ils se mirent à parler d'un certain Boron, un marchand de laine, qui ne vivait pas trop loin de là. Ils disaient de ce Boron qu'il était l'homme le plus généreux d'Alterac et Bohor, curieux, décida de mettre cette générosité à l'épreuve. Il demanda à l'un de ses compagnons, Jarle d'aller le voir et de lui demander sa plus belle cape.
Jarle se rendit chez Boron. Il y fut bien accueillit. Boron, sans dire un mot, lui donna à manger, à boire, un bon feu et une oreille attentive tout en filant de la laine d'une main d'expert. Jarle le remercia pour son hospitalité et lui dit : « Le Grand Bohor aimerait avoir ta plus belle cape ». Boron interrompa son travail et sans un mot, décrocha sa cape, qu'il laissa tomber au sol. Jarle la ramassa et retourna voir Bohor pour la lui donner, raconter sa rencontre avec Boron. Il lui parla de son impressionnante collection de haches, ainsi que de sa tunique, qui était la plus belle tunique qu'il avait jamais vu.
Bohor reconnut que Boron était certainement magnanime et distingué, surtout pour le fait qu'il n'a aucunement protesté quand il lui avait demandé sa cape. Poussant sa chance, Bohor renvoya Jarle demander à Boron sa plus belle hache. Mal à l'aise, Jarle retourna auprès de Boron et demanda sa plus belle hache pour l'illustre Bohor. Boron se retourna, décrocha une belle hache à la tête incrustée d'or et la donna à Jarle sans dire aucun mot. Jarle s'excusa et revint auprès de Bohor.
Bohor, impressionné, décida de continuer à s'enrichir sur le dos de Boron et renvoya Jarle, qui s'y opposa, auprès de Boron, pour lui demander sa plus belle tunique. Jarle, avec regret, transmit la reqûete de Bohor à Boron et sans un mot, Boron se déshabilla, se délesta de sa tunique qui était à couper le souffle sans dire un seul mot et se retrouva nu. Il déchira une des manches de sa tunique et donna le reste de la tunique à Jarle, tout en gardant la manche. Jarle revint auprès de Bohor.
Bohor, en voyant la tunique avec une manche en moins, fut comme frappé de stupeur. Il s'exclama et dit : « J'ai l'air d'un bel idiot. Boron, quant à lui, en plus d'être généreux, est l'homme le plus sage et aux principes les plus nobles. Il a déchiré la manche de sa tunique car il croit que je n'ai qu'un seul bras qui ne fait que prendre sans jamais rien donner ». Bohor comprit désormais ce qu'était le devoir de l'homme qui reçoit des présents et des faveurs : c'est de les repayer car de telles choses doivent toujours l'être. Il se rendit en personne chez Boron, l'embrassa, le remercia pour ses présents si estimés et lui donna son plus beau trophée ainsi qu'une part des butins qu'il s'était fait en Alterac. Il lui promit aussi de raconter à tous ceux qu'il croiserait comment Boron est le plus généreux des hommes en Alterac.
Hydrogen
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