Les articles d'Arthur Optis
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Les articles d'Arthur Optis
- Les boulangers dans le pétrin !
Les pouvoirs publics et les artisans boulangers veulent séduire les jeunes qui délaissent la baguette le matin au profit de la baston, des enchères à l'hôtel des ventes ou encore de la picole aux diverses tavernes qui ne cessent d'ouvrir. Des opérations portes ouvertes ont eu lieu dans plusieurs boulangeries de l'Alliance.
A l'occasion de la 20ème fête du pain au cours du mois de mai sur tout le Royaume de l'Est, les pouvoirs publics et les boulangers se sont alliés pour que le petit-déjeuner soit à nouveau un moment privilégié pour bien débuter la journée. «Nous nous sommes rendus compte que les jeunes humains privilégiaient davantage la baston que la baguette. Ils sont de plus en plus nombreux à ne plus prendre de petits déjeuners et partir de chez eux le ventre vide», déplore Toren Landow, intendant des héritages de justice.
«Nous devons repartir à leur conquête de ce segment de marché qui a été le cœur de ces journées, Thomas Miller, le président de la Fédération des boulangers de Hurlevent. Nous avons innové avec de nouvelles viennoiseries plus petites, plus variées avec de nouveaux goûts. Nous avons aussi relancé Pain juste sorti du four en direction des parents en même temps qu'ils ont repris goût aux boissons chaudes avec l'essor des nouvelles machines à café gnome, délaissant les céréales paysannes de la Marche de l'Ouest».
Des journées portes ouvertes à l'occasion de la fête du pain, ainsi que des opérations de dégustations publiques et animations récréatives pour que les enfants découvrent les secrets de la fabrication du pain. «Le pain est cœur de l'histoire hurleventoise, de notre patrimoine social et culturel et bien sur gastronomique, indique la Maître de guerre mais qui se sent concernée par l'évolution du peuple humain, Alison Devay, Nous devons faire découvrir à nos enfants l'amour du métier et des produits de qualité».
Les apprentis ne sont pas assez nombreux pour assurer la relève. «Nous avons du mal à trouver des apprentis», déplore Thomas Miller, également à la tête d'une boulangerie dans le Quartier Commerçant de Hurlevent. Pour remédier à cette pénurie et aider la filière, Alison Devay a rappelé la mise en œuvre des mesures simples par le gouvernement Royaliste. Tout d'abord la mise en place de primes incitatives. «Pour tout apprenti supplémentaire, une prime de 10 pièces d'or est accordée à toutes les entreprises jusqu'à 3 salariés. Pour faciliter l'hébergement des apprentis, une aide spécifique leur sera accordée alors si vous hésitiez jusqu'à maintenant, eh bien n'hésitez plus !
Et pour plus d'information sur ce beau métier, quelques créations artistiques en images :
-LE CLAMPANT DES RIVAGES en pain surprise de campagne, à garnir avec plusieurs couches de petits sandwichs
-LA TABATIÈRE A FEUILLE, pour les adeptes de la nature !
-LES BONHOMMES DE NEIGE à l'occasion du Voile d'Hiver, pour les petits et les grands !
L'entretien:
Voyage au cœur d'un laboratoire de fabrication artisanale : La boulangerie "Pâte à Traque" du Maître Artisan Harrys Panetone, fils de Tony Panetone célèbre et connu pour son Pudding à la fleur d'oranger proposé en rations aux nouvelles recrues qui partent en campagne pour Draenor, cette nourriture conserve plusieurs jours sa fraîcheur avant de sécher et de gagner en croustillant, comme un feuilleté, toujours comestible !
Nous : Bonjour Harrys, alors dites-nous quelques sont les attraits mais aussi les points faibles du métier de boulanger, vous qui baignez là-dedans depuis l'enfance.
Harrys Panetone : Bonjours Arthur, bonjour aux lecteurs. Tout d'abord, c'est une certitude, la passion vit en nous, on la voit naître ou elle n'existe pas. Ce métier est véritablement riche en diversités, on ne fera jamais deux fois la même journée alors qu'il y a pourtant des gestes répétés, des activités à revivre chaque jour. La pâte n'est jamais la même et c'est elle, qui nous mène à la baguette si on s'y prend mal avec elle. Une véritable relation amoureuse !
Nous : Les jeunes d'aujourd'hui voient surtout la contrainte des horaires, car il faut semble-t'il se lever tôt, il y a aussi le fait qu'il soit plutôt physique, il y a t'il des changements ou des améliorations depuis l'époque où le pétrissage se faisait à la main ?
HP : Alors c'est bien simple, il n'y a pas de métier sans avantage et contrainte. Le boulanger se lèvera tôt, certes, mais à midi, voire même avant, il aura fini sa journée de travail et ce n'est pas négligeable, après c'est qu'une question d'organisation. Le travail sera toujours physique, même si les pétrins sont améliorés par la technologie gnome, que les fours sont de plus en plus en adéquation avec notre travail. Nous sommes en étroite collaboration avec les ingénieurs de Forgefer qui nous fournissent du matériel de haute qualité. Il tout de même loin le temps où nous devions porter des sacs de farine à 50Kilos, le maximum aujourd'hui est de 25Kilos et je vous dirais, que le physique participe à la santé, plus besoin de faire de musculation en rentrant le soir !
Nous : Encore une question et on vous laisse remettre la main à la pâte, Cherchez-vous des apprentis ?
HP : En effet, notre boulangerie se trouve aux Carmines, mais nous livrons le Comté-de-l'Or et Hurlevent donc nous couvrons une bonne partie des villages environnants, au Camp de bûcherons notamment. Des apprentis motivés et énergiques sont les bienvenus, il leur suffit d'apporter avec eux, une lettre de motivation et nous ferons un essai dès que possible, voilà.
-Arthur Optis-
Arthur Optis
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