Terreurs nocturnes
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Terreurs nocturnes
Alors que la nuit tombe et que le sommeil vient, les bêtes des songes sortent de l'ombre pour venir susurrer à l'oreille des dormeurs, insidieuses, pourvoyant dans leur traîne mille cauchemars et rêves vicieux, qu'elles étendent comme une toile par-delà les têtes endormies.
Des rumeurs, des échos. Des appels envoyés tout droit à l'inconscient en éveil.
Les réponses reçues.
Un chuchotis tissé de couleurs, tramé de fausses perspectives et d'une lumière blafarde, viciée, qui ne découpe les volumes que suivant des règles arbitraires; le voile levé englue l'esprit pris au piège comme un papillon effaré, empêtré dans un jeu de questions-réponses qu'il perçoit confusément en son propre sein sans parvenir à en prendre le contrôle.
Les images s'enchaînent, encore marquées d'un flou gravelé et inégal; des scènes répétées, irréelles, impossibles, mais dont les émotions trouvent résonance dans l'esprit piégé.
Accusatrices.
Le sommeil n'est alors plus repos ou délivrance; sa surface de tension pourtant fine et proche, si proche, ne se brise pas, à peine bosselée des ridules provoquées par l'esprit en plein émoi cherchant à se libérer, percevant les contours du réel à la frontière.
Il étouffe. Il se noie.
Les rêves se poursuivent, inlassables. Sans répit. Sans pitié.
Puis les murmures cessent, sans que s'apaise l'angoisse, diffuse. L'esprit relâché auxquels ne s'accrochent plus que des lambeaux aux couleurs fuyantes reprend une bouffée de conscience.
Peut-être surpris, ou étonné. Inquiet, voire effrayé, si la peur a marqué son passage.
Les bêtes rampent dans les recoins sombres.
Le silence se fait à nouveau.
Des rumeurs, des échos. Des appels envoyés tout droit à l'inconscient en éveil.
Les réponses reçues.
Un chuchotis tissé de couleurs, tramé de fausses perspectives et d'une lumière blafarde, viciée, qui ne découpe les volumes que suivant des règles arbitraires; le voile levé englue l'esprit pris au piège comme un papillon effaré, empêtré dans un jeu de questions-réponses qu'il perçoit confusément en son propre sein sans parvenir à en prendre le contrôle.
Les images s'enchaînent, encore marquées d'un flou gravelé et inégal; des scènes répétées, irréelles, impossibles, mais dont les émotions trouvent résonance dans l'esprit piégé.
Accusatrices.
Le sommeil n'est alors plus repos ou délivrance; sa surface de tension pourtant fine et proche, si proche, ne se brise pas, à peine bosselée des ridules provoquées par l'esprit en plein émoi cherchant à se libérer, percevant les contours du réel à la frontière.
Il étouffe. Il se noie.
Les rêves se poursuivent, inlassables. Sans répit. Sans pitié.
Puis les murmures cessent, sans que s'apaise l'angoisse, diffuse. L'esprit relâché auxquels ne s'accrochent plus que des lambeaux aux couleurs fuyantes reprend une bouffée de conscience.
Peut-être surpris, ou étonné. Inquiet, voire effrayé, si la peur a marqué son passage.
Les bêtes rampent dans les recoins sombres.
Le silence se fait à nouveau.
La Dame
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