Mue lancinate + Ténéreuse anecdote
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Mue lancinate + Ténéreuse anecdote
Mes jours étant quasiment comptés dans cet univers qu’est le vôtre, je ne peux me résigner à envoyer le tout à la corbeille … trop de café bu à des heures comme c’est pas permis, me l’en empêchent. Bonne lecture, j’espère … ô érudits et roleplayistes d’Azeroth.
[ Mue lancinante
Recroquevillé, épris de tourments ; il psalmodie
Il psalmodie les apophtegmes de l'instructeur
Les divins cors du jugement sonnent le glas
Ils l'exhortent à la résipiscence ; sacrilège !
Sacrilège, trahison ! les ténèbres l'abandonnent
Les lémures Croisés s'en donnent à cœur joie
Ils harcèlent, impatients de trouver le repos
Le chevalier conjure, conjure ... le mal s'esclaffe !
La tête heurte la paroi, un à un les os se fissurent !
" Soumet toi le balafré ! " de tout son être il vocifère
" Accepte cette main tendue ... Ash … Ash Karath! "
Une Joie frénétique s’éveille, effroi dans son regard …
Le Don Quichotte d'Ebène ]
Ténébreuse anecdote
Dehors la tempête se déchaine, il fait nuit noire, et seuls de sourds éclairs permettent l’espace de quelques instants de distinguer tout au plus, par la fenêtre, la silhouette des arbres les plus proches. Le temps semble donc s’être arrêté pour les retranchés de la taverne, qui se remontent le moral comme ils peuvent, en ressassant leurs bons vieux souvenirs de jeunesse et autres anecdotes pittoresques.
Mais ce calme relatif est cependant de courte durée, l’on frappe violemment à la porte, de plus en plus fort, de plus en plus vite ! … comme si quelqu’un ou quelque chose avait la mort aux trousses ! Les premiers signes de terreur apparaissent, un des nains présents et qui d’habitude se vante d’être la tête brûlée du patelin, la gorge serrée, tient ses mains collées à sa poitrine pour éviter à son cœur de jaillir de celle-ci.
Une serveuse s’avance pour ouvrir, fébrile, sous le regard de sa tenancière qui lui fait comprendre qu’elle pourrait bien voir son contrat prendre fin si elle osait rebrousser chemin ! Mais à peine a-t-elle eu le temps de faire un pas de plus que la porte est projetée en avant, laissant s’engouffrer un souffle de vent froid, humide, atrocement nauséabond et qui balaye tout sur son passage.
Un spectacle effarant s’offre alors aux protagonistes de ce troquet perdu dans le brouillard ; un chevalier de la mort se tient accoudé à l’entrée ! … les yeux grands ouverts … la mâchoire serrée ! L’on distingue une profonde entaille qui semble partir de derrière la nuque et qui descend jusqu’au cou. Plus bas encore, l’on comprend sans doute un peu plus les raisons de tout ce tintamarre, à la vue de cette énorme tête d’ours tenu par une main tremblante … tristement blême.
Le chevalier se remet en marche. Dans un premier temps il bazarde la tête vers l’extérieur qui roule quelques mètres plus loin jusqu’au cadavre de l’ursiné … trois petits oursons s’affairent à lécher la plaie béante de leur mère ; triste sort pour cette adversaire farouche aveuglement poussée par la faim. Puis il renifle profondément et recrache un morceau bleuâtre de sang coagulé, enfin dans un dernier excès de colère il lance sa barbiche qui se plante sur une table … inoccupée.
La vermine se traine lamentablement vers cette chaise qui semble être son dernier salut … il s’effondre lourdement et a tout juste assez de volonté pour retirer les troglodytes qu’il porte aux pieds, une fois encore une odeur pestilentiel envahie les lieux ! … juste à côté le familier d’un chasseur se met à vomir son encas de l’après-midi … un écureuil partiellement digéré, semble-t-il.
Le chevalier d’ébène esquisse un sourire narquois et en guise de dédommagement gratifie l’assemblée d’un sac de 100 pièces d’or ; auxquelles s’ajoutent une flopée d’asticots purulents et quelques doigts coupés, qu’il pousse de son pied, non sans dédain, au centre de la pièce. Maintenant qu’il s’est approprié les lieux, il juge bon d’ignorer l’essaim de pisse-froid, puis croise les bras et fait mine de dormir, cabot !
En face, un autre nain plus farouche cette fois-ci ; parce qu’à créte probablement, prend soin de repeigner sa barbe, un lot de gnomes et une joyeuse bande de gobelins s’organisent autour des paris, une démoniste réajuste son corset après être remonté précipitamment de la cave … il y a de l’orage dans l’air on dirait, la riposte se veut brutale !
Merci de votre attention
[ Mue lancinante
Recroquevillé, épris de tourments ; il psalmodie
Il psalmodie les apophtegmes de l'instructeur
Les divins cors du jugement sonnent le glas
Ils l'exhortent à la résipiscence ; sacrilège !
Sacrilège, trahison ! les ténèbres l'abandonnent
Les lémures Croisés s'en donnent à cœur joie
Ils harcèlent, impatients de trouver le repos
Le chevalier conjure, conjure ... le mal s'esclaffe !
La tête heurte la paroi, un à un les os se fissurent !
" Soumet toi le balafré ! " de tout son être il vocifère
" Accepte cette main tendue ... Ash … Ash Karath! "
Une Joie frénétique s’éveille, effroi dans son regard …
Le Don Quichotte d'Ebène ]
Ténébreuse anecdote
Dehors la tempête se déchaine, il fait nuit noire, et seuls de sourds éclairs permettent l’espace de quelques instants de distinguer tout au plus, par la fenêtre, la silhouette des arbres les plus proches. Le temps semble donc s’être arrêté pour les retranchés de la taverne, qui se remontent le moral comme ils peuvent, en ressassant leurs bons vieux souvenirs de jeunesse et autres anecdotes pittoresques.
Mais ce calme relatif est cependant de courte durée, l’on frappe violemment à la porte, de plus en plus fort, de plus en plus vite ! … comme si quelqu’un ou quelque chose avait la mort aux trousses ! Les premiers signes de terreur apparaissent, un des nains présents et qui d’habitude se vante d’être la tête brûlée du patelin, la gorge serrée, tient ses mains collées à sa poitrine pour éviter à son cœur de jaillir de celle-ci.
Une serveuse s’avance pour ouvrir, fébrile, sous le regard de sa tenancière qui lui fait comprendre qu’elle pourrait bien voir son contrat prendre fin si elle osait rebrousser chemin ! Mais à peine a-t-elle eu le temps de faire un pas de plus que la porte est projetée en avant, laissant s’engouffrer un souffle de vent froid, humide, atrocement nauséabond et qui balaye tout sur son passage.
Un spectacle effarant s’offre alors aux protagonistes de ce troquet perdu dans le brouillard ; un chevalier de la mort se tient accoudé à l’entrée ! … les yeux grands ouverts … la mâchoire serrée ! L’on distingue une profonde entaille qui semble partir de derrière la nuque et qui descend jusqu’au cou. Plus bas encore, l’on comprend sans doute un peu plus les raisons de tout ce tintamarre, à la vue de cette énorme tête d’ours tenu par une main tremblante … tristement blême.
Le chevalier se remet en marche. Dans un premier temps il bazarde la tête vers l’extérieur qui roule quelques mètres plus loin jusqu’au cadavre de l’ursiné … trois petits oursons s’affairent à lécher la plaie béante de leur mère ; triste sort pour cette adversaire farouche aveuglement poussée par la faim. Puis il renifle profondément et recrache un morceau bleuâtre de sang coagulé, enfin dans un dernier excès de colère il lance sa barbiche qui se plante sur une table … inoccupée.
La vermine se traine lamentablement vers cette chaise qui semble être son dernier salut … il s’effondre lourdement et a tout juste assez de volonté pour retirer les troglodytes qu’il porte aux pieds, une fois encore une odeur pestilentiel envahie les lieux ! … juste à côté le familier d’un chasseur se met à vomir son encas de l’après-midi … un écureuil partiellement digéré, semble-t-il.
Le chevalier d’ébène esquisse un sourire narquois et en guise de dédommagement gratifie l’assemblée d’un sac de 100 pièces d’or ; auxquelles s’ajoutent une flopée d’asticots purulents et quelques doigts coupés, qu’il pousse de son pied, non sans dédain, au centre de la pièce. Maintenant qu’il s’est approprié les lieux, il juge bon d’ignorer l’essaim de pisse-froid, puis croise les bras et fait mine de dormir, cabot !
En face, un autre nain plus farouche cette fois-ci ; parce qu’à créte probablement, prend soin de repeigner sa barbe, un lot de gnomes et une joyeuse bande de gobelins s’organisent autour des paris, une démoniste réajuste son corset après être remonté précipitamment de la cave … il y a de l’orage dans l’air on dirait, la riposte se veut brutale !
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