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L'expédition archéologique du Vicomte Arthos

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L'expédition archéologique du Vicomte Arthos Empty L'expédition archéologique du Vicomte Arthos

Message  Pignon Mer 06 Jan 2016, 22:57

Le vicomte Arthos relisait ses notes. Il avait bien travaillé et l’expédition serait bientôt prête à partir pour l’Uldum.  A une exception près, les mécènes avaient, sans surprise, répondu présent. Il leur avait demandé une somme plus que conséquente mais cela ne les avait pas rebuté. Le jeu en valait largement la chandelle. Son équipe était presque au complet. La pisteuse elfe Diura Fer’lis était équipée et prête. Mortain du Lac, le garde de l’expédition avait prouvé sa valeur au combat lors des tests de recrutement. Les hospitaliers devaient revenir vers lui avec le nom du médecin de l’expédition. L’église de la Lumière avait détaché un de ses meilleurs paladins, le frère Vareth Gardeciel. Il lui fallait toujours trouvé un artiste et un ingénieur mais il était confiant de finir par trouver les perles rares.  Sur le plan logistique les choses avançaient également bien. Un mécène affrèterait un navire, fournirait l’équipement et s’occuperait du ravitaillement. Les entreprises Allen d’Elan Lamedesang était en train de confectionner les équipements d’ingénierie.

Le vicomte prit une feuille, une plume et rédigea une petite lettre.

« Chers Mécènes… »

Pignon


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Message  Pignon Lun 25 Jan 2016, 19:45

L’air était frais et l’horizon dégagé. Le Vicomte Arthos vérifia néanmoins une nouvelle fois que tout le matériel nécessaire à l’expédition était solidement arrimé sur le pont du navire. Même si la météo s’annonçait clémente, il ne valait mieux ne pas prendre de risque.

Tout était bien à sa place : le demi baril de poudre de serrurier, les demi baril de poudre d’explosion basique, les minuteurs, les déclencheurs, les lunettes spectrales, les masques à gaz, les casques de scaphandrier, les appareils de mesures, les casques, les lampes, les kit de soins, l’unité réfrigérante, les chariottes à vapeur modifiées, les rayons réducteurs. Avec ce matériel fournit par les industries Allen, nul doute qu’il réussirait à mettre la main sur la précieuse relique de l’Uldum.

Comme il gênait l’équipage de « L’Azeroth » qui s’afférait à embarquer des vivres supplémentaires, le Vicomte retourna à sa cabine. Il n’aimait pas les univers confinés mais sa cabine était confortable et bien aménagée. L’archéologue prit une carte et réexamina une nouvelle fois le trajet jusqu’à l’Uldum. Ils prendraient la voie maritime peu risquée vers l’ancienne Theramore, puis longerait la cote vers le sud jusqu’à l’Uldum. Si tout se passait comme prévu, ils accosteraient là où le gobelin Schnotts avaient débarqué, il y a des années de cela. La zone grouillait de pirates, mais Irène Troft, la mécène qui lui avait affrété le navire avait assuré avoir de bonnes relations avec eux et qu'ils n'auraient pas de problème. Le vicomte n'avait pas voulu en savoir plus. C'est elle qui finançait l'expédition, et c'est elle qui avait le plus à perdre en cas d'attaque de pirates.

Aussi comme il restait quelques heures avant le départ, le Vicomte décida d’écrire une lettre.

Pignon


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Message  Pignon Jeu 28 Jan 2016, 15:47

Carnet de note du Vicomte...

«  26ème jour de l’an 36,

Nous avions quitté le port de Hurlevent dans la soirée et comptions rejoindre l’ancienne Theramore rapidement. L’air était relativement doux pour la saison, les voiles de « l’Azeroth » bien gonflée et nous espérions avoir un voyage agréable.

Malheureusement il n’en fut rien.

Nous étions en pleine mer, lorsque les vents, après avoir hésité un long moment à choisir un cap et une allure, se mirent à forcir d’un coup. Un nuage épais et noir s'étira alors comme un panache à l'horizon. Quelques minutes plus tard, une sorte d'ouragan, accouru des solitudes glacées de la toundra, nous tomba brusquement dessus.

« L’Azeroth » se mit à tanguer violement de droite à gauche et fut agité de soubresauts, de vibrations et de convulsions hystériques. Le Capitaine cria des ordres pour faire affaler les voiles et nous ordonna de nous attacher solidement au navire. De fait, la mer, devenue grise, s'était mise à faire des rais avec des creux marbrés et striés d'émeraude. Elle moutonnait à l'infini. La coque fendait des masses d'eau effervescente. Ça bouillonnait de partout. Cela faisait un clapot incroyable, en dents de scie. Des vagues démentielles se poursuivaient, se rattrapaient. Et nous avancions cahin-caha, ballotés de tous bords dans cette marmite de sorcière.
 
Soudain un éclair fissura le ciel et la foudre s’abattit sur nous. Un énorme craquement se fit entendre et le mat principal s’effondra en emportant tout sur son passage. Deux matelots qui avaient eu le malheur de s’attacher au mauvais endroit furent écrasés par l’immense tronc. A la barre le capitaine réussit miraculeusement à garder le contrôle du navire et à maintenir le cap.

Alors que la tempête semblait faiblir et commencions à espérer nous en sortir, une vague grande comme un immeuble de plusieurs étages que les autres se dressa devant nous. « L’Azeroth » se cabra à plus de 45 degré mais ne put éviter le monstre. La vague se brisa et déferla sur le navire. Le Capitaine et Irène Troft qui s’était mal accrochée furent emportés par la vague. Tombée à la mer, notre mécène eut la présence d’esprit de lancer un sort de transfert, et réussit ainsi à remonter à bord. Le pauvre Capitaine, qui n’était pas mage de bataille, disparu dans les flots…

Avec personne à sa barre « l’Azeroth » vira brutalement dans les énormes vagues à notre droite et, prit dans le roulis et le tangage, précipita plusieurs équipiers au fond du bateau. Naolia se précipita alors sur la barre et repris le contrôle du navire. Elle vira sur tribord et évita le chavirage. Les vagues perdirent alors petit à petit de leur intensité et le vent se mit à mollir progressivement. Bientôt, la houle se fit plus douce et nous comprimes que nous étions sauvés.


Pignon


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Message  Pignon Jeu 28 Jan 2016, 18:23

Carnet de note du Vicomte

«  28ème jour de l’an 36,

Dure journée.

Arrivés à l’ancienne Theramore, nous avons mis cap sur le sud. Nous n’avions plus de grand mât mais par chance, les vents étaient portant et les courants favorables. Le second était à la barre et s’efforçait de suivre la côte en évitant les récifs. Il avait été décidé que nous ferions escale à Gadgetzan pour réparer le navire. Irène Troft ne décolérait pas d’avoir perdu le grand mat de « l’Azeroth », mais les autres membres de l’expédition étaient d’humeur joyeuse.

Alors que nous approchions des milles pointes nous aperçûmes une voile. Rapidement nous avons compris qu’elle se dirigeait vers nous. Je pris ma longue vue et vis distinctement un pavillon noir orné d’une tête de mort surmontant deux tibias entrecroisés. Des pirates nous avaient pris en chasse et avec un mât en moins il était vain d’espérer de les semer. Tout le monde se préparera à un éventuel assaut et je me mis à espérer qu’Irène Troft ne se soit pas trompée et qu’ils ne nous causeraient pas de problème. Alors que le navire pirate approchait on s’aperçu que les pirates étaient également à leur poste de combat et la tension monta d’un cran. Alors qu’ils n’étaient plus qu’à quarante mètres et fonçaient vers nous, j’aperçu le capitaine des pirates se saisir d’un porte voix…

Un bruit sourd fit me retourner.

Mortain avait tiré une fusée sur le navire des pirates. La fusée passa entre les haubans du bateau pirate et manqua sa cible. Troft traita Mortain de tous les noms en hurlant. Les pirates hurlèrent également de rage, il se rapprochèrent à trente mètres et tirèrent à leur tour avec leur huit cannons. Ils ne nous ratèrent pas. Le mât de misaine explosa littéralement et notre coque fut touchée. De nombreux membres d’équipage furent également touchés dont Naolia.

Mortain rechargea son « bazouka » et attendit que les pirates soient à vingt mètres pour riposter à son tour. Cette fois-ci il fit mouche. Il fit exploser le pont arrière du navire ennemi et tua le capitaine net. Le bateau pirate prit feu mais continua de se rapprocher. Tout le monde se prépara à l’abordage.

Lorsque les deux navires ne furent plus séparés que par une petite dizaine de mètre, les pirates lancèrent des grappins et sautèrent sur « Azeroth ». Une furieuse mêlée s’ensuivie. Rapidement je pris une balle dans la jambe et fus mis hors de combat. Jugeant qu’il valait mieux que rien ne m’arrive, je lançais alors un sort d’invisibilité majeure. Naolia blessée, resta également en arrière. Irène Troft folle furieuse criait sur Mortain l’accusant d’être le responsable de ce désastre, mais ce dernier n’en avait cure. Il menait la bataille avec Diura, Sir Gardeciel et Sœur Malicia. Trois pirates furent rapidement occis mais bientôt un énorme et hideux gobelin sauta sur le navire pour défier notre groupe. C’était le capitaine en second des pirates et il avait bien l’intention de nous faire payer la mort de son chef.

Alors que la bataille battait son plein, le bateau pirate s’enfonça brusquement dans la mer et coula à pic. Malheureusement, l’incendie qui le consumait avait eu le temps de se propager à « l’Azeroth ». Tout le monde compris alors qu’il fallait mieux que la bataille ne dure pas trop longtemps.

Sœur Malicia invoqua la lumière et dans une fulgurance que seul les lumineux connaissent, elle mis le capitaine en second pirate hors d’état de nuire. Les pirates voyant leur chef à terre préférèrent alors se rendre. Les marins survivants s’empressèrent de les faire prisonnier et allèrent éteindre l’incendie.  

« L’Azeroth » était dans un très mauvais état, et notre capitaine nous dit alors qu’il serait préférable d’accoster à la péniche de course des milles pointes qui était proche, plutôt que de prendre le risque d’essayer de rejoindre Gadgetzan. Je décidais qu’il en serait ainsi, mais Irène Troft hurla que c’était hors de question et ordonna au capitaine de poursuivre sa route vers Gadzetzan. Le Capitaine essaya de lui expliquer que ce serait de la folie de poursuivre ainsi avec un navire au bord de la rupture, rien n’y fit, notre mécène sans doute traumatisée par la bataille était en plein crise de nerf . Devant sa furie, je décidai de la faire mettre au fer. Elle hurla aux marins, qui étaient ses employés, d’intervenir mais pas un ne bougea. Après ce qu’ils venaient de subir, ils n’avaient plus l’intention de se battre.

« L’Azeroth » rejoignit non sans difficulté la péniche et aussitôt à bord, je me présentais devant les propriétaires. Le gobelin Feplouf et le gnome Possik nous demandèrent comme je m’y attendais une somme exorbitante pour avoir le droit d’accoster, mais après négociation j’obtenais un accord avec eux. En échange de "l’Azeroth", de son équipage et des prisonniers, Feplouf et Possik me fournirait un petit bateau à moteur rapide. J'obtins également le débarquement d'Irène Troft. La dirigeante du cartel pouvait financer l'expédition mais n'avez pas les nerfs pour y prendre part en personne et elle mettait notre expédition en danger. Je remplirai ma part du contrat en lui remettant les trésors découvert en Uldum mais pas plus.


Pignon


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Message  Allifeur Jeu 28 Jan 2016, 19:37

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Message  Pignon Jeu 28 Jan 2016, 21:29

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Message  Pignon Jeu 04 Fév 2016, 12:04

Carnet de note du Vicomte


« 29ème jour du premier mois de l’an 36

Ayant appris que plusieurs navires pirates nous attendaient en pleine mer pour se venger de ce que nous leur avions fait subit à leurs collègues, je décidais de rejoindre Gadgetzan par les terres. Après avoir embarqué notre matériel sur le petit bateau à moteur, nous avons traversé sans trop de difficulté le « lac » des mille pointes en direction du sud et accosté près d’une piste poursuivant vers le sud. Pendant que nous débarquions, j’envoyai Diura en reconnaissance. Mortain, qui ne tenait pas en place, la suivit. Diura repéra bientôt un bandit embuscade et décida de le neutraliser. Mortain se joignit à elle et son chien de guerre mis rapidement l’homme hors de combat. Nous les rejoignîmes et poursuivirent notre chemin jusqu’à Gadgetzan sans aucun incident. »



Dernière édition par Lucer le Jeu 04 Fév 2016, 15:24, édité 1 fois

Pignon


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Message  Pignon Jeu 04 Fév 2016, 12:14

Carnet de note du Vicomte


« 30ème jour du premier mois de l’an 36

Bien installés à l’auberge de Gadgetzan, nous avons pu nous reposer et préparer la suite de notre expédition. Un temps, nous avons pensé acheter des dromadaires pour traverser le désert de Tanaris, mais ayant découvert un ballon dirigeable aux abords de la ville, nous avons décidé de tenter la traversée par les airs. Nous manquions d’or pour acheter le ballon, mais Naolia s’est inscrite aux combats d’arènes du coin et réussit à gagner une belle somme. Après une négociation de plusieurs heures avec le gobelin propriétaire du ballon, j’ai réussi à acquérir l’objet. »



Dernière édition par Lucer le Jeu 04 Fév 2016, 15:25, édité 1 fois

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Message  Pignon Jeu 04 Fév 2016, 13:16

Carnet de note du Vicomte


1er jour du deuxième mois de l’an 36

La météo s’annonçait clémente et elle le fut.

Après avoir miniaturisé et embarqué tout le matériel qui pouvait l’être, Naolia fit décoller le ballon. La traversée du désert en ballon fut un véritable plaisir. Mortain avait parié que nous aurions un accident mais tout se passa bien. Notre ballon s’accrocha malencontreusement dans les énormes pinces d’un insecte géant, mais ce fut sans conséquence. Arrivé devant les falaises qui bordaient Tanaris, je pris la décision de les contourner et nous arrivèrent bientôt en vue des portes de l’Uldum. Malgré quelques turbulences liées aux vents de la montagne, Naolia manœuvra parfaitement et nous fit entrer sans encombre dans l’Uldum. Le voyage en ballon se poursuivit sans la moindre anicroche et bientôt nous arrivèrent en vue de la cité de Ramkahen. Naolia fit atterrir notre engin à la lisière de la ville.

Si la journée avait été calme, la soirée ne le fut pas.

A peine débarqués, nous furent accueillis par des gardes de Ramkahen qui nous conduisirent devant leur Roi. Phaoris avait bien reçu ma lettre et mon or, mais je compris vite que cela ne l’avait pas convaincu. Tout au contraire, il nous traita de pilleurs de tombes et jeta à nos pieds l’or que je lui avais envoyé. J’essayais de lui expliquer que nous étions des archéologues respectables, que notre expédition était scientifique et que la présence à nos coté d’honorables représentants de l’église de la Lumière en était la meilleure preuve, il ne voulu rien entendre. Il ordonna que nous repartions le lendemain pour Hurlevent, nous confisqua nos armes et nous parqua pour la nuit dans une tente sous la surveillance de ses gardes.

Nous n’allions certainement pas nous laisser faire. Mortain se transforma en worgen et bondit hors de la tente. Les gardes sonnèrent l’alerte et se mirent à sa poursuite.  Profitant de la diversion, Diura se glissa dans l’ombre et sorti de la tente. Je fis de même en lançant un sort d’invisibilité majeur. Alors que Mortain attirait toute l’attention, Diura récupéra nos armes et je rejoignis Naolia qui était restée près du ballon.

Je lui expliquai rapidement la situation. Elle fit décoller le ballon et le dirigea doucement vers la cité de Ramkahen. En vue de Mortain, je lui lançais une corde qu’il agrippa. Diura qui pendant ce temps avait discrètement rejoint la tente, redonna nos armes notre prêtresse et notre paladin. Naolia dirigea le ballon vers la tente et de nouveau je lançais une corde. Tout le monde grimpa et Naolia fit prendre de la hauteur à son engin. Les Tol’vir nous voyant nous échapper, s’empressèrent d’aller chercher de arcs, mais nous étions déjà loin.

Alors que nous pensions être sorti d’affaire, nos fusées de propulsion se mirent à toussoter. Nous n’avions plus de carburant et elles s’arrêtèrent quelques minutes après.  Pour notre malheur le vent ne soufflait pas dans la bonne direction et nous rejeta vers les soldats de Ramkahen. Cette fois-ci ils ne nous manquèrent pas et percèrent notre ballon avec leur flèches. Nous perdîmes de l’altitude et finirent sur le bord d’une rivière. Heureusement pour nous, les Tol’vir étaient sur l’autre rive. Nous embarquèrent tout le matériel que nous pûmes avant de nous enfuir dans le désert. Après plusieurs heures de course dans la nuit nous arrivèrent à l’obélisque des étoiles et décidèrent d'y passer la nuit.


Pignon


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Message  Pignon Jeu 04 Fév 2016, 16:54

Carnet de note du Vicomte


« 3ème jour du deuxième mois de l’an 36

Nous sommes restés deux jours dans notre planque à avant de repartir dans la nuit.

Les Ramkahens n’avaient probablement pas abandonné leur recherche mais nous ne pouvions rester éternellement caché. Diura qui était partie en reconnaissance et nous informa qu’une garnison Tol’vir surveillait les accès vers le sud. Elle repéra néanmoins deux passages, un dans les montagnes et un dans la vallée, pouvant être à l’abri des regards des Ramkahens. La nuit nous camouflerait mais nous ne pouvions pas prendre de risque aussi il fut décidé qu’on emprunterait la route des montagnes plus longue mais plus sure.

La piste était dangereuse et nous dûmes traverser un ravin, mais tout ce passa bien et bientôt nous arrivâmes en vue de la pyramide des salles des origines. Alors que nous descendions de la montagne nous aperçûmes des Tol’virs dans les ruines. C’était des Neferset qui avaient sans doute survécu à la guerre contre les Ramkahen et s’étaient réfugiés là. Ils étaient heureusement peu nombreux et nous n’eurent pas de mal à les éliminer.

Arrivé au pied de la pyramide, nous découvrîmes rapidement l’entrée des salles. L’entrée était recouverte de hiéroglyphes que je pris soin de décrypter. Les inscriptions faisaient mention des titans, de sept gardiens, de la réinitialisation de la vie, mais également d’une malédiction venant de l’air. De toute évidence, l’air des salles pouvait être empoisonné. Brann avait survécu à cette malédiction, mais il nous fallait ne prendre aucun risque. Il ne nous restait que trois masques à gaz, aussi je décidais d’emmener seulement avec moi le paladin Gardeciel et l’elfe Diura.

Les salles étaient incroyables et je regrettais de ne pas avoir trouvé un dessinateur ou un peintre pour retranscrire ce que nous voyions. Arrivé devant trois gigantesques statues représentant des morts assis, je me baissais pour lire des hiéroglyphes au sol. Un souffle froid passa dans mon dos et je fis signe à Gardeciel et Diura de mettre leur masque à gaz. Je fis de même et attendis un peu de voir si mes compagnons avaient respiré un air qu’ils n’auraient pas du. Comme ils étaient en pleine forme, nous reprîmes notre progression.

Arrivé sur un sorte de terrasse, j’aperçu une colonnade brisée. Dessus les hiéroglyphes parlaient d’une clef. Mon cœur se mit à battre. L’épée, la clef que je recherchais devait se trouver là, mais la pierre brisée ne me disait rien de bon. Il y avait des morceaux de pierre partout. Je me mis à chercher partout l’épée et dit à Gardeciel et Diura d’en faire autant. Au bout de quelques minutes, le paladin me dit avoir trouvé quelque chose… je me précipitais vers lui mais malheureusement, je mis je pied sur un piège et une décharge arcanique qui me fit perdre connaissance. Lorsque je me réveillais j’étais très faible. Gardeciel me souleva du sol et m’emmena vers la sortie. Comme je lui disais que je ne voulais pas m’en aller avant d’avoir ce pourquoi j’étais venu, il m’assura avoir l’artéfact. Arrivé à la sortie de la pyramide, le paladin me donna effectivement ce qu’il avait. Un bout d’épée brisée.

J’étais faible et il me fallait du repos. Diura trouva un endroit à l’abri de la pyramide pour installer notre camp, et la prêtresse nous prépara à boire et à manger. J’en profitais pour examiner le fragment d’épée brisée. L’épée était visiblement de grande qualité et l’inscription « Je combats » y  avait été apposée. Le fragment était en bronze et en passant ma main dessus, je m’aperçu qu’il émettait des ondes magiques. J’étais soulagé. Bien que brisée, l’épée avait conservé ses pouvoirs. Les autres fragments devaient être quelque part dans les salles et si nous les retrouvions tous, il serait probablement possible de reconstituer l’épée.

J’allais noté cela sur mon carnet lorsque mes paupières se firent soudain lourdes. Je décidais de ranger le fragment au fond de mon sac et de me coucher. Une minute plus tard je tombais dans un sommeil profond.

Lorsque je me réveillai, le paladin Gardeciel et la prêtresse Malicia n’étaient plus là. Pris d’un énorme doute je regardais dans mon sac.

Le fragment d’épée avait disparu.

Pignon


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Message  Pignon Sam 06 Fév 2016, 11:09

Le journal du vicomte


4ème jour du deuxième mois de l’an 36

La prêtresse et le paladin s’étaient joués de nous. Ils nous avaient drogués et s’étaient emparés du fragment de la relique. Je m’étais fait avoir comme un bleu. Diura repéra leur trace partant vers l’ouest, deux autres personnes s’étaient jointes à eux. De toute évidence ils avaient programmé leur larcin depuis le départ.

Naolia et Mortain furent d’avis qu’on les poursuive jusqu’à Hurlevent pour les confondre.  Je refusais. J’avais un engagement avec mes mécènes. Avant toute chose, je devais terminer mes fouilles et retrouver les autres fragments de l’épée. Naolia me traita de tous les noms et exigea de rentrer à Hurlevent. J’avais encore besoin d’elle mais je ne pourrais la retenir. J’ouvris un portail vers la tour des mages de la capitale. Elle s’y engouffra sans un au revoir.

Je pris mon matériel et partis vers l’entrée de la pyramide. Après avoir hésité, Diura décida de m’accompagner. Mortain qui était également furieux décida de ne pas quitter le campement.

Nous avons enfilé nos masques à gaz et pénétré dans les salles des origines, rapidement nous avons retrouvé la salle où se trouvait la colonnade brisée et le morceau de l’artéfact, et nous sommes remis à fouiller. Diura trouva un autre fragment d’épée dans la colonnade, mais rien d’autre. Il y avait une pièce en contre bas de la terrasse où se trouvait la colonne brisée, et je décidais de m’y rendre pour voir si d’autres débris pouvaient s’y trouver. Malheureusement, il n’y avait pas d’accès direct apparent. Je décidais alors d’explorer les salles plus en avant.

« Vous êtes morts »

Je me retournais. Mortain était là devant nous et souriait. Il avait finalement décidé d’arrêter de bouder et nous aider. Il tombait à pic.

Arrivé devant une nouvelle salle, je m’arrêtais pour lire les hiéroglyphes qui parlaient d’une prophétie et de rayons de lumière purificateurs. Prudemment je décidais d’allumer mon coq de combat mécanique et de l’envoyer en reconnaissance. Lorsque le petit robot arriva devant une gigantesque statue, celle-ci se mit à bouger et lança d’un trait de lumière. Le coq explosa. Alors que nous nous demandions comment nous pourrions passer, je remarquais un gros rubis brillant au dessus de la statue. Cela pouvait-il être une sorte d’interrupteur ? Diura pris son arc et décocha une flèche en plein sur le rubis. Le rubis sembla s’éteindre. Prudemment, nous avançâmes. La statue resta immobile à notre passage.

Poursuivant notre chemin, nous aperçûmes un gigantesque coffre. Même si ce n’était pas l’objectif numéro un de notre expédition, je ne pouvais laisser un coffre ainsi fermé. Avec de la poudre de serrurier, on l’ouvrit sans la moindre difficulté. Il y avait là un vrai trésor archéologique datant de l’époque des Titans. J’en fis rapidement l’inventaire et j’embarquai le tout. Si je ne ramenais pas la relique principale, les mécènes récupèreraient au moins quelque chose.

Nous réprime notre progression et nous arrêtions régulièrement pour me laisser de temps de prendre des notes et lire les hiéroglyphes. Un petit conte racontant l’histoire d’une princesse perdant tout et d’un homme avide devenant à l’inverse très riche m’interpella.

Toutes les salles que nous visitions étaient vides. En détruisant la machine de réinitialisation de la vie sur Azeroth, Brann avait visiblement détruit la plupart des gardiens des salles. Nous avancions néanmoins prudemment, car des pièges restaient probablement actifs.

Alors que nous passions près d’une sorte de grosse colonne d’évacuation d’air grillagée, Diura aperçut un objet scintillé dans le sable. C’était un fragment de l’épée. Selon toute vraisemblance le morceau avait aspiré dans la colonne d’évacuation au moment de sa destruction et aspiré jusqu’où nous nous trouvions. Comme la colonne montait vers les étages, nous décidâmes d’aller y faire un tour.

Nous dûmes retrouver la salle de contrôle pour remettre en marche l’ascenseur qui menait aux étages avant de reprendre nos recherches, mais alors que nous revenions vers l’ascenseur, Diura demanda à faire une pause. Elle toussait depuis un bon moment, mais j’avais cru qu’elle avait seulement pris froid. Son mal semblait plus profond. Elle avait beaucoup de fièvre. Mortain lui administra un médicament qui sembla lui faire du bien et nous pûmes reprendre notre exploration.

Les pièces des étages étaient également vides. Nous progressions prudemment pour éviter d’éventuel piège et heureusement tout se passa bien. Alors que nous passions en revu les colonnes d’aération Mortain repéra un objet brillant coincé dans un grillage à quatre mètres du sol. C’était la garde et la poignée de l’épée brisée. Avant même que j’ai eu le temps de réfléchir comment nous pourrions faire pour la récupérer, il décocha une flèche. La relique aurait pu retomber dans la colonne et être ainsi aspirée pour disparaître à jamais, mais la chance était avec nous. Le dernier fragment retomba au sol.

Nous avions terminé notre exploration.

J’ouvrais un portail vers Hurlevent pour Mortain et Diura, et je me téléportais là où mon mécène principal m’attendait.

Nul doute qu’il serait furieux de ne pas avoir récupéré l’épée en entier, mais il faudrait bien qu’il fasse avec.


Pignon


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