Peine
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Peine
Erwarth Mer 19 Nov 2008, 09:40
Il allait devoir abandonner sa fille... une fois de plus.
Mais il ne pouvait s'y résoudre, même s'il s'agissait de sa fille adoptive, Tidasus était déchiré a l'idée de l'abandonner le temps de purger sa peine, il ne pouvait l'emmener.
Le Norfendre est bien trop dangereux...
Il n'était plus question pour lui de fuir ses responsabilités, l'entretiens avec Merika l'avait bouleversé, il se rappelait sans cesse... les visions de la mort de Moroana... Il devait, accepter sa peine, et prendre ses responsabilités, plus question pour lui de fuir, comment allait-il expliquer sa a Pluie, loin de ceux qu'il aime... pendant un long mois.
Il pris un parchemin froissé, une plume, et un peu d'encre, et commenca a écrire une lettre...
Mais il ne pouvait s'y résoudre, même s'il s'agissait de sa fille adoptive, Tidasus était déchiré a l'idée de l'abandonner le temps de purger sa peine, il ne pouvait l'emmener.
Le Norfendre est bien trop dangereux...
Il n'était plus question pour lui de fuir ses responsabilités, l'entretiens avec Merika l'avait bouleversé, il se rappelait sans cesse... les visions de la mort de Moroana... Il devait, accepter sa peine, et prendre ses responsabilités, plus question pour lui de fuir, comment allait-il expliquer sa a Pluie, loin de ceux qu'il aime... pendant un long mois.
Il pris un parchemin froissé, une plume, et un peu d'encre, et commenca a écrire une lettre...
Erwarth
Re: Peine
Devda Jeu 20 Nov 2008, 11:25
...Et la pluie ruisselait de nouveau, pas sur les champs, pas sur les forêts, pas sur les voyageurs fatigués de parcourrir les chemins, juste sur un visage partagé entre le chagrin et la colère.
Pluie, ce surnom qui était devenu son nom, Pluie, un mot tout simple mais qui signifiait tant à ses yeux, Pluie... et chagrin.
Elle serrait les dents, la haine montait en elle, sa vision devenait floue, ce n'était pas à cause de ses larmes mais bien de la haine, elle haïssait cet homme qui une nouvelle fois voulait la séparer de son papa... papa... papa... un mot qu'elle n'avait jamais prononcé avant d'être adoptée, un nom tendre dont elle n'aurait jamais eu l'idée de nommer son père...
Papa... Pluie... il allait partir... elle le savait, il ne reviendrait pas, malgré ses promesses, tous ceux qui sont partis, jurant de ne jamais l'abandonner ne sont pas revenus... il a promis, elle n'a eu que paroles de haine pour ceux qui les séparaient, elle n'a pas pensé à lui dire qu'elle l'aimait avant de s'enfuir dans la forêt... elle ne pensait plus qu'à tuer... faire souffrir ceux qui lui voulaient du mal, ceux qui voulaient l'empêcher de se reconstruire une famille, une vie...
Il a plu longtemps cette nuit là... longtemps dans le bois de la pénombre... mais curieusement il ne pleuvait qu'au creux d'un buisson... sur deux joues tendres, une bouche tordue par la douleur, un menton secoué par les sanglots...
Il a plu et les morts cherchaient d'où venait cette odeur délicieuse de chair salée, sans la trouver...
Les bêtes cherchaient aussi cette proie fraîche, mais la forêt gardait précieusement sa fragile protégée.. femme au coeur et à l'âme d'enfant, poupée de pluie, l'esprit félé comme un vase fragile...
Pluie, ce surnom qui était devenu son nom, Pluie, un mot tout simple mais qui signifiait tant à ses yeux, Pluie... et chagrin.
Elle serrait les dents, la haine montait en elle, sa vision devenait floue, ce n'était pas à cause de ses larmes mais bien de la haine, elle haïssait cet homme qui une nouvelle fois voulait la séparer de son papa... papa... papa... un mot qu'elle n'avait jamais prononcé avant d'être adoptée, un nom tendre dont elle n'aurait jamais eu l'idée de nommer son père...
Papa... Pluie... il allait partir... elle le savait, il ne reviendrait pas, malgré ses promesses, tous ceux qui sont partis, jurant de ne jamais l'abandonner ne sont pas revenus... il a promis, elle n'a eu que paroles de haine pour ceux qui les séparaient, elle n'a pas pensé à lui dire qu'elle l'aimait avant de s'enfuir dans la forêt... elle ne pensait plus qu'à tuer... faire souffrir ceux qui lui voulaient du mal, ceux qui voulaient l'empêcher de se reconstruire une famille, une vie...
Il a plu longtemps cette nuit là... longtemps dans le bois de la pénombre... mais curieusement il ne pleuvait qu'au creux d'un buisson... sur deux joues tendres, une bouche tordue par la douleur, un menton secoué par les sanglots...
Il a plu et les morts cherchaient d'où venait cette odeur délicieuse de chair salée, sans la trouver...
Les bêtes cherchaient aussi cette proie fraîche, mais la forêt gardait précieusement sa fragile protégée.. femme au coeur et à l'âme d'enfant, poupée de pluie, l'esprit félé comme un vase fragile...
Devda
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