[Alliance - Elfe de la nuit] Erwarth Salossë
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[Alliance - Elfe de la nuit] Erwarth Salossë
[Alliance] Erwarth Salossë
Description Physique
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Dernière édition par Erwarth le Mer 10 Aoû 2016, 10:09, édité 1 fois
Erwarth
Re: [Alliance - Elfe de la nuit] Erwarth Salossë
Ainé d'une famille de bien-nés réputée pour son ambition et sa recherche du pouvoir, il reçut une éducation très stricte. Le seul amour qui lui fut transmis fut celui du pouvoir et de la connaissance. Il passa son enfance à apprendre l'arcane, à subir les tests parfois cruels de ses parents, sans jamais se plaindre ou sourciller.
Son comportement changea quand sa soeur passa par les mêmes traitements, commençant alors à développer son sens de la justice et son instinct protecteur. Elle n'avait pas hérité de son talent naturel pour l'arcane mais compensait cela par un esprit rigoureux et studieux si bien que c'est elle qui eut le destin que ses parents souhaitaient pour lui : elle devint une Shen'dralar.
Vint la Guerre des Anciens. Erwarth fit le choix de trahir sa famille, lorsque celle-ci choisit de rallier Azshara et la Légion. Assassinant son père et laissant sa mère pour morte, faisant passer ce carnage pour une embuscade rebelle, il disparut ensuite pour rallier la résistance Kaldorei. C'est à ce moment qu'il commença à entendre parler d'Illidan et de ses actions.
Galvanisé par les exploits de ce Kaldorei prêt à tous les sacrifices pour défendre ce monde, il chercha à le rencontrer, sans réel succès. Après la Grande fracture, Erwarth pensait qu'il allait enfin pouvoir rencontrer ce héros de guerre. Mais sa déception fut grande quand il apprit que ce dernier fut mis aux arrêts et enfermé pour trahison.
C'est à ce moment qu'il perdit confiance en sa propre race, désapprouvant silencieusement le chemin sur lequel le peuple Kaldorei s'engageait. Il resta pourtant auprès d'eux de nombreuses années, espérant pouvoir les changer de l'intérieur. Le coup de grâce survint avec le bannissement de nombreux bien-nés par-delà les mers.
Les Kaldorei étaient désormais une cause perdue, destinés à répéter les erreurs du passé. Il s'exila alors, partant à la recherche d'autres qui pouvaient penser comme lui. Il ne pouvait pas être le seul à penser ainsi et espérait bien trouver sa voie : celle qu'Illidan avait suivie.
Son comportement changea quand sa soeur passa par les mêmes traitements, commençant alors à développer son sens de la justice et son instinct protecteur. Elle n'avait pas hérité de son talent naturel pour l'arcane mais compensait cela par un esprit rigoureux et studieux si bien que c'est elle qui eut le destin que ses parents souhaitaient pour lui : elle devint une Shen'dralar.
Vint la Guerre des Anciens. Erwarth fit le choix de trahir sa famille, lorsque celle-ci choisit de rallier Azshara et la Légion. Assassinant son père et laissant sa mère pour morte, faisant passer ce carnage pour une embuscade rebelle, il disparut ensuite pour rallier la résistance Kaldorei. C'est à ce moment qu'il commença à entendre parler d'Illidan et de ses actions.
Galvanisé par les exploits de ce Kaldorei prêt à tous les sacrifices pour défendre ce monde, il chercha à le rencontrer, sans réel succès. Après la Grande fracture, Erwarth pensait qu'il allait enfin pouvoir rencontrer ce héros de guerre. Mais sa déception fut grande quand il apprit que ce dernier fut mis aux arrêts et enfermé pour trahison.
C'est à ce moment qu'il perdit confiance en sa propre race, désapprouvant silencieusement le chemin sur lequel le peuple Kaldorei s'engageait. Il resta pourtant auprès d'eux de nombreuses années, espérant pouvoir les changer de l'intérieur. Le coup de grâce survint avec le bannissement de nombreux bien-nés par-delà les mers.
Les Kaldorei étaient désormais une cause perdue, destinés à répéter les erreurs du passé. Il s'exila alors, partant à la recherche d'autres qui pouvaient penser comme lui. Il ne pouvait pas être le seul à penser ainsi et espérait bien trouver sa voie : celle qu'Illidan avait suivie.
Erwarth
Re: [Alliance - Elfe de la nuit] Erwarth Salossë
700 années s'écoulèrent avant le début de la Guerre des satyres, un conflit violent opposant les Kaldorei à leurs anciens compagnons devenus démons. Cet évènement est surtout connu pour avoir vu naître et choir les druides de la faux, emportés par la malédiction worgène. Mais cette période marqua également un tournant décisif dans la vie d'Erwarth.
Exilé depuis quelques siècles, le bien-né avait appris à vivre en pleine nature et développa de nouveaux talents : souplesse, agilité et rapidité. La survie en pleine nature demandait une tout autre panoplie de compétences que celles qu'il avait acquises. Sa maîtrise de l'arcane assura sa survie durant la période de transition. Les animaux sauvages capables de résister à un torrent de feu étaient bien rares, mais ses ennemis furent la faim, la soif et la fatigue. Aussi puissant était-il, Erwarth avait besoin de repos et de nourriture pour assurer sa survie. Il apprit ces choses au fil des ans, observant méthodiquement les habitudes de la faune herbivore pour identifier les plantes comestibles. Il s'en servit d'abord pour calmer sa faim, puis comme appât pour piéger des animaux et s'offrir un repas plus consistant que quelques baies.
Puis vint ce conflit, qui éclata soudainement et prit le bien-né entre deux feux. Se cacher des sentinelles et des démons s'avéra une tâche difficile. Il savait quel sort était réservé aux hommes Kaldorei et ne souhaitait pas mettre de coté ce qu'il était pour être plongé dans un sommeil millénaire, mais il ne souhaitait pas non plus rester les bras croisés et laisser ces créatures détruire sa civilisation. Aussi il se lança dans une guérilla contre les satyres, sabotant leurs ressources et plaçant des pièges magiques sur leurs itinéraires de patrouilles. Ses petites opérations marchaient très bien au début ; les satyres ne s'attendaient pas à ce que leur ennemi use de magie.
Toutefois, à force d'être une épine dans le pied des satyres, ceux-ci organisèrent des battues pour débusquer ce mage qui gênait leurs manoeuvres. Aussi talentueux qu'il soit, Erwarth finit par être capturé et trainé dans un camp de prisonniers. Là étaient installés de nombreux autres Kaldorei dans une situation tout aussi peu enviable que la sienne. Tous étaient maintenus debout, fermement attachés à des autels. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'il était dans un centre « d'embrigadement forcé ». Les satyres transformaient leurs prisonniers en démons afin de gonfler leurs rangs.
Le processus était lent, douloureux, autant physiquement que moralement. Un satyre passait régulièrement dans les rangs, s'entaillant profondément la main et forçant les Kaldorei à boire de son sang pour les corrompre petit à petit. Si l'idée de perdre sa sanité et de se transformer en une chose aussi horrible qu'un satyre était une idée déjà effrayante en soi, ce n'était rien lorsqu'il reconnut le satyre qui s'approchait pour lui offrir sa première dose de sang démoniaque. Le visage d'Erwarth se décomposa, surpris, effrayé, courroucé ; les émotions s'enchainaient rapidement, il ne savait qu'en penser. Le démon s'adressa à lui, le maintenant fermement, faisant couler son sang entre les lèvres du bien-né, et le forçant à l'avaler.
« Bienvenue parmi les tiens, mon fils. »
Exilé depuis quelques siècles, le bien-né avait appris à vivre en pleine nature et développa de nouveaux talents : souplesse, agilité et rapidité. La survie en pleine nature demandait une tout autre panoplie de compétences que celles qu'il avait acquises. Sa maîtrise de l'arcane assura sa survie durant la période de transition. Les animaux sauvages capables de résister à un torrent de feu étaient bien rares, mais ses ennemis furent la faim, la soif et la fatigue. Aussi puissant était-il, Erwarth avait besoin de repos et de nourriture pour assurer sa survie. Il apprit ces choses au fil des ans, observant méthodiquement les habitudes de la faune herbivore pour identifier les plantes comestibles. Il s'en servit d'abord pour calmer sa faim, puis comme appât pour piéger des animaux et s'offrir un repas plus consistant que quelques baies.
Puis vint ce conflit, qui éclata soudainement et prit le bien-né entre deux feux. Se cacher des sentinelles et des démons s'avéra une tâche difficile. Il savait quel sort était réservé aux hommes Kaldorei et ne souhaitait pas mettre de coté ce qu'il était pour être plongé dans un sommeil millénaire, mais il ne souhaitait pas non plus rester les bras croisés et laisser ces créatures détruire sa civilisation. Aussi il se lança dans une guérilla contre les satyres, sabotant leurs ressources et plaçant des pièges magiques sur leurs itinéraires de patrouilles. Ses petites opérations marchaient très bien au début ; les satyres ne s'attendaient pas à ce que leur ennemi use de magie.
Toutefois, à force d'être une épine dans le pied des satyres, ceux-ci organisèrent des battues pour débusquer ce mage qui gênait leurs manoeuvres. Aussi talentueux qu'il soit, Erwarth finit par être capturé et trainé dans un camp de prisonniers. Là étaient installés de nombreux autres Kaldorei dans une situation tout aussi peu enviable que la sienne. Tous étaient maintenus debout, fermement attachés à des autels. Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qu'il était dans un centre « d'embrigadement forcé ». Les satyres transformaient leurs prisonniers en démons afin de gonfler leurs rangs.
Le processus était lent, douloureux, autant physiquement que moralement. Un satyre passait régulièrement dans les rangs, s'entaillant profondément la main et forçant les Kaldorei à boire de son sang pour les corrompre petit à petit. Si l'idée de perdre sa sanité et de se transformer en une chose aussi horrible qu'un satyre était une idée déjà effrayante en soi, ce n'était rien lorsqu'il reconnut le satyre qui s'approchait pour lui offrir sa première dose de sang démoniaque. Le visage d'Erwarth se décomposa, surpris, effrayé, courroucé ; les émotions s'enchainaient rapidement, il ne savait qu'en penser. Le démon s'adressa à lui, le maintenant fermement, faisant couler son sang entre les lèvres du bien-né, et le forçant à l'avaler.
« Bienvenue parmi les tiens, mon fils. »
Erwarth
Re: [Alliance - Elfe de la nuit] Erwarth Salossë
Ce traitement dura des jours, des semaines peut-être. Les doses administrées étaient de plus en plus réduites tandis que la dépendance au fel grandissait. Les plus faibles craquaient rapidement ou se faisaient consommer par cette énergie ; au moins leur mort était rapide. Ce n'était pas le cas pour Erwarth, son satyre de père faisait bien attention à le maintenir dans un état de confusion permanente. Son esprit tenait bon, il n'offrirait pas à la Légion le plaisir de le briser et la seule pensée de sa libération et du massacre qui suivrait contribuait grandement à apaiser ses douleurs. Son désir de vengeance brûlait aussi ardemment que le fel en lui.
Le Kaldorei était alerte en permanence, ses sens exacerbés par son état. Il voyait, entendait et ressentait les choses avec une précision presque douloureuse ; le moindre pas, la moindre respiration, le moindre mouvement. Sa notion du temps était complètement chamboulée, des heures pouvaient s'écouler pour lui alors que seules quelques minutes passaient. C'est alors qu'il le sentit : une petite altération magique comme il n'en avait pas ressenti depuis près d'un millénaire - une sensation rassurante, familière. Il releva la tête, cherchant à en distinguer la source. Le geste en manqua pas d'attirer l'attention de ses geôliers qui l'approchèrent alors.
« Tu es enfin décidé à prêter allégeance à la Légion, elfe ? » lui demanda l'un des satyres avec un rictus. Il releva le menton pour mieux cracher au visage du démon qui offrit au bien-né une puissante gifle, manquant de lui fracturer la mâchoire. Il ria nerveusement. Ce n'était qu'une question de temps. Il le sentait, ça ne pouvait être qu'elle. Ses réjouissances furent toutefois de courte durée. Que ce soit pour punir son insolence ou par impatience, les démons s'activaient pour préparer un autel. Pas le genre d'autel que l'on dédie à la prière, mais plutôt celui sur lesquels on sacrifie des âmes. Pendant qu'ils s'affairaient, le Patriarche s'approcha de nouveau du Kaldorei, le forçant à le regarder en se saisissant de son menton entre deux griffes.
« C'est ta dernière chance de nous rejoindre de ton plein gré, mon fils. D'une façon ou d'une autre, ton âme appartient déjà à la Légion », articula lentement le satyre, pour être sûr d'être compris. Bien conscient de ne pas être en position de force, Erwarth lui répondit avec toute l'assurance qu'il pouvait rassembler : « Ou alors vous me relâchez et je vous laisse, à toi et ta bande de monstres difformes, la vie sauve »
Il savait que ses menaces étaient creuses, son père le savait sans doute aussi, mais même s'il devait perdre sa vie, son âme, sa volonté elle, serait restée intacte. Il eût pour seule réponse un violent coup de poing dans le plexus. Le Kaldorei sentait sa conscience lui échapper ainsi que l'ardente présence qui cherchait à la remplacer. Il s'accrocha toutefois à cette idée, à cette magie qu'il avait ressentie ; à la personne qui était là, qui observait, attendant peut être une occasion.
Les satyres avaient commencé à défaire ses liens avant de le transporter sans ménagement vers l'autel décoré de nombreux symboles démoniaques. Il ne put s'empêcher de sourire, car il ne comptait pas se rendre sans un dernier combat. Poussé par l'adrénaline, il plia les genoux avant de se projeter, d'une vive impulsion, à la gorge du satyre qui le trainait. Sa mâchoire visait les veines du démon qu'il arracha avant même que celui-ci ne puisse réagir.
Son exploit tenait davantage de la poussée d'adrénaline que d'une quelconque puissance cachée, et il le savait bien. À peine le corps du satyre toucha le sol qu'il était déjà encerclé par les démons, prêts à prendre sa vie, mais au moins, ce ne serait pas un sacrifice dans les règles. Leurs actions furent toutefois interrompues par un bruissement de lame suivi d'un cri d'agonie. Des sentinelles ? Non, elles n'auraient jamais pu avancer aussi loin. Erwarth ne pouvait pas voir exactement ce qui se passait, son esprit encore trop confus, mais il distingua tout de mêmeune silhouette féminine. Celle-ci ne portait visiblement pas un uniforme de sentinelle et maniait avec aisance deux glaives, tourbillonnants, dansants au milieu des démons, tranchant et lacérant leur chair dans un ballet des plus somptueux.
Subjugué par la beauté de ce spectacle, le Kaldorei ne pouvait réagir. Une telle puissance, une telle adresse. Son attention fut ensuite attirée par un deuxième foyer d'agitation où il put voir une autre silhouette similaire, maniant le même type d'arme, procéder à l'élimination méthodique de l'arrière-garde démoniaque. Le camp entier fut réduit en un amas de cendres en un temps-record. Le bien-né ne pouvait qu'admirer une telle efficacité dans leurs actions, mais avant même qu'il ne puisse articuler un mot, les deux elfes étaient déjà reparties, sans doute vers leurs prochaines cibles.
Erwarth fut rappelé à la réalité par une douleur brûlante dans la poitrine. Le fel en lui menaçait de le consumer - le sang du dernier satyre avait dû être la prise de trop et il ne tiendrait pas très longtemps dans son état. Son seul espoir était désormais dans ces deux femmes. Il savait ce qu'elles étaient ; vu leurs tenues, leurs armes, c'étaient des chasseresses de démons. Des parias ayant dompté le fel, des Kaldoreis capables de faire une vraie différence dans cette guerre.
Il devait les retrouver, avant que lui même ne soit consumé...
Le Kaldorei était alerte en permanence, ses sens exacerbés par son état. Il voyait, entendait et ressentait les choses avec une précision presque douloureuse ; le moindre pas, la moindre respiration, le moindre mouvement. Sa notion du temps était complètement chamboulée, des heures pouvaient s'écouler pour lui alors que seules quelques minutes passaient. C'est alors qu'il le sentit : une petite altération magique comme il n'en avait pas ressenti depuis près d'un millénaire - une sensation rassurante, familière. Il releva la tête, cherchant à en distinguer la source. Le geste en manqua pas d'attirer l'attention de ses geôliers qui l'approchèrent alors.
« Tu es enfin décidé à prêter allégeance à la Légion, elfe ? » lui demanda l'un des satyres avec un rictus. Il releva le menton pour mieux cracher au visage du démon qui offrit au bien-né une puissante gifle, manquant de lui fracturer la mâchoire. Il ria nerveusement. Ce n'était qu'une question de temps. Il le sentait, ça ne pouvait être qu'elle. Ses réjouissances furent toutefois de courte durée. Que ce soit pour punir son insolence ou par impatience, les démons s'activaient pour préparer un autel. Pas le genre d'autel que l'on dédie à la prière, mais plutôt celui sur lesquels on sacrifie des âmes. Pendant qu'ils s'affairaient, le Patriarche s'approcha de nouveau du Kaldorei, le forçant à le regarder en se saisissant de son menton entre deux griffes.
« C'est ta dernière chance de nous rejoindre de ton plein gré, mon fils. D'une façon ou d'une autre, ton âme appartient déjà à la Légion », articula lentement le satyre, pour être sûr d'être compris. Bien conscient de ne pas être en position de force, Erwarth lui répondit avec toute l'assurance qu'il pouvait rassembler : « Ou alors vous me relâchez et je vous laisse, à toi et ta bande de monstres difformes, la vie sauve »
Il savait que ses menaces étaient creuses, son père le savait sans doute aussi, mais même s'il devait perdre sa vie, son âme, sa volonté elle, serait restée intacte. Il eût pour seule réponse un violent coup de poing dans le plexus. Le Kaldorei sentait sa conscience lui échapper ainsi que l'ardente présence qui cherchait à la remplacer. Il s'accrocha toutefois à cette idée, à cette magie qu'il avait ressentie ; à la personne qui était là, qui observait, attendant peut être une occasion.
Les satyres avaient commencé à défaire ses liens avant de le transporter sans ménagement vers l'autel décoré de nombreux symboles démoniaques. Il ne put s'empêcher de sourire, car il ne comptait pas se rendre sans un dernier combat. Poussé par l'adrénaline, il plia les genoux avant de se projeter, d'une vive impulsion, à la gorge du satyre qui le trainait. Sa mâchoire visait les veines du démon qu'il arracha avant même que celui-ci ne puisse réagir.
Son exploit tenait davantage de la poussée d'adrénaline que d'une quelconque puissance cachée, et il le savait bien. À peine le corps du satyre toucha le sol qu'il était déjà encerclé par les démons, prêts à prendre sa vie, mais au moins, ce ne serait pas un sacrifice dans les règles. Leurs actions furent toutefois interrompues par un bruissement de lame suivi d'un cri d'agonie. Des sentinelles ? Non, elles n'auraient jamais pu avancer aussi loin. Erwarth ne pouvait pas voir exactement ce qui se passait, son esprit encore trop confus, mais il distingua tout de mêmeune silhouette féminine. Celle-ci ne portait visiblement pas un uniforme de sentinelle et maniait avec aisance deux glaives, tourbillonnants, dansants au milieu des démons, tranchant et lacérant leur chair dans un ballet des plus somptueux.
Subjugué par la beauté de ce spectacle, le Kaldorei ne pouvait réagir. Une telle puissance, une telle adresse. Son attention fut ensuite attirée par un deuxième foyer d'agitation où il put voir une autre silhouette similaire, maniant le même type d'arme, procéder à l'élimination méthodique de l'arrière-garde démoniaque. Le camp entier fut réduit en un amas de cendres en un temps-record. Le bien-né ne pouvait qu'admirer une telle efficacité dans leurs actions, mais avant même qu'il ne puisse articuler un mot, les deux elfes étaient déjà reparties, sans doute vers leurs prochaines cibles.
Erwarth fut rappelé à la réalité par une douleur brûlante dans la poitrine. Le fel en lui menaçait de le consumer - le sang du dernier satyre avait dû être la prise de trop et il ne tiendrait pas très longtemps dans son état. Son seul espoir était désormais dans ces deux femmes. Il savait ce qu'elles étaient ; vu leurs tenues, leurs armes, c'étaient des chasseresses de démons. Des parias ayant dompté le fel, des Kaldoreis capables de faire une vraie différence dans cette guerre.
Il devait les retrouver, avant que lui même ne soit consumé...
Erwarth
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