[Alliance - Worgen] Angron Manus
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[Alliance - Worgen] Angron Manus
[Alliance] Angron Manus
Note Hrp
" Mrh ! "
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Description Physique
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Résumé de son histoire |
Angron Manus
Re: [Alliance - Worgen] Angron Manus
Combien d’hiver s’étaient écoulés, depuis la dernière fois où il avait été submergé par cette sensation, cette impression d’efforts vains ?
En plongeant ses mains dans l’eau froide, l’homme fut frappé par l’aspect de celles-ci. Des mains tannées, usées. Celles d’un homme qui voit pointer à l’horizon un crépuscule imminent.
En levant les yeux, pour faire face à son reflet dans le miroir, il eu du mal à se reconnaitre. Il s’attendait à contempler des traits durs, augustes, un regard gris insondable et un front large. Mais ce n’était pas « lui », là, que lui renvoyait cette image. Le facies qui lui faisait échos était une grimace marquée. Une barbe broussailleuse, une crinière trop longue, hirsute. Un visage déformé par les constantes mimiques farouches qui l’agitaient sans cesse. Ces crocs saillants, ses nombreuses rides, et ses yeux luisant d’une lueur ambrée, deux soleil mourants fendus de ténèbres.
Même la Bête restait sereine. Epuisée. Lovée dans un coin de son esprit, grondant faiblement. Et chaque tentative de l’éveiller ou la frôler se…
« Pas maintenant. Fatigue. Dormir. »
Un échec. Bien entendu, il lui arrivait souvent de s’isoler, laissant l’homme seul. Mais jamais aussi longtemps. Même la fureur de Goldrinn avait ses limites. Et sans elle, sans la Bête, Angron n’était qu’un demi-homme. Une moitié d’âme déchirée, dont chaque effort lui coutait.
Le chasseur se laissa tomber sur le lit. Depuis le début de l’invasion, il n’avait fait aucune nuit complète. Le ciel se mettait trop souvent à hurler, déversant des centaines de démons qu’il fallait combattre avec rage, au risque d’être débordés. L’air restait constamment chargé d’une virulente odeur de souffre, et les sombres nuages masquaient sans interruption la voute céleste.
Là, au dehors, des charniers géants étaient dressés à la va-vite pour donner un semblant de sépulture aux vaillants défenseurs. La plupart n’étaient que de simples soldats, ou des miliciens équipés en urgence. Comment pouvaient-ils seulement espérer lutter face à cette déferlante démoniaque, a ces êtres d’outremonde modelés dans le seul but de guerroyer ?
Le chasseur chassa ses idées moroses de son esprit. Le défaitisme n’aiderait en rien, dans cette guerre, qui s’annonçait comme violente et ardue. Combien allaient trouver la mort, face à la Légion ? Et serait-ce même suffisant pour les arrêter ?
Il récupéra sa lance, ébréchée en plusieurs endroits. A l’image de son armure, et de son porteur, celle-ci semblait avoir trop vécu. Les paroles d’Aubiane lui revinrent à l’esprit, alors qu’il maniait encore son ancienne épée.
« S’il te restait une seule chose à faire, qu’est ce que ça serait ? »
Longtemps, Angron avait réfléchi à cette question, sans en trouver la réponse, mais aujourd’hui, il avait enfin la chance d’enseigner le..
« Danger »
La Bête s’éveilla l’espace d’un battement de cœur. L’instant suivant, un impact fit vibrer le bâtiment. Au dehors, les cris d’alerte s’élevaient à nouveau. Plus le temps passait, plus les assauts se faisaient fréquent.
Une poignée de secondes plus tard, il s’élançait au dehors, rejoignant les rangs hétéroclites des défenseurs pour mettre à bas les envahisseurs gangrenés.
En plongeant ses mains dans l’eau froide, l’homme fut frappé par l’aspect de celles-ci. Des mains tannées, usées. Celles d’un homme qui voit pointer à l’horizon un crépuscule imminent.
En levant les yeux, pour faire face à son reflet dans le miroir, il eu du mal à se reconnaitre. Il s’attendait à contempler des traits durs, augustes, un regard gris insondable et un front large. Mais ce n’était pas « lui », là, que lui renvoyait cette image. Le facies qui lui faisait échos était une grimace marquée. Une barbe broussailleuse, une crinière trop longue, hirsute. Un visage déformé par les constantes mimiques farouches qui l’agitaient sans cesse. Ces crocs saillants, ses nombreuses rides, et ses yeux luisant d’une lueur ambrée, deux soleil mourants fendus de ténèbres.
Même la Bête restait sereine. Epuisée. Lovée dans un coin de son esprit, grondant faiblement. Et chaque tentative de l’éveiller ou la frôler se…
« Pas maintenant. Fatigue. Dormir. »
Un échec. Bien entendu, il lui arrivait souvent de s’isoler, laissant l’homme seul. Mais jamais aussi longtemps. Même la fureur de Goldrinn avait ses limites. Et sans elle, sans la Bête, Angron n’était qu’un demi-homme. Une moitié d’âme déchirée, dont chaque effort lui coutait.
Le chasseur se laissa tomber sur le lit. Depuis le début de l’invasion, il n’avait fait aucune nuit complète. Le ciel se mettait trop souvent à hurler, déversant des centaines de démons qu’il fallait combattre avec rage, au risque d’être débordés. L’air restait constamment chargé d’une virulente odeur de souffre, et les sombres nuages masquaient sans interruption la voute céleste.
Là, au dehors, des charniers géants étaient dressés à la va-vite pour donner un semblant de sépulture aux vaillants défenseurs. La plupart n’étaient que de simples soldats, ou des miliciens équipés en urgence. Comment pouvaient-ils seulement espérer lutter face à cette déferlante démoniaque, a ces êtres d’outremonde modelés dans le seul but de guerroyer ?
Le chasseur chassa ses idées moroses de son esprit. Le défaitisme n’aiderait en rien, dans cette guerre, qui s’annonçait comme violente et ardue. Combien allaient trouver la mort, face à la Légion ? Et serait-ce même suffisant pour les arrêter ?
Il récupéra sa lance, ébréchée en plusieurs endroits. A l’image de son armure, et de son porteur, celle-ci semblait avoir trop vécu. Les paroles d’Aubiane lui revinrent à l’esprit, alors qu’il maniait encore son ancienne épée.
« S’il te restait une seule chose à faire, qu’est ce que ça serait ? »
Longtemps, Angron avait réfléchi à cette question, sans en trouver la réponse, mais aujourd’hui, il avait enfin la chance d’enseigner le..
« Danger »
La Bête s’éveilla l’espace d’un battement de cœur. L’instant suivant, un impact fit vibrer le bâtiment. Au dehors, les cris d’alerte s’élevaient à nouveau. Plus le temps passait, plus les assauts se faisaient fréquent.
Une poignée de secondes plus tard, il s’élançait au dehors, rejoignant les rangs hétéroclites des défenseurs pour mettre à bas les envahisseurs gangrenés.
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