[Alliance - Humain] Famille Amhal

Branche des Amhal

L'histoire récente de la famille Amhal est forgée par la guerre et les services rendus à la couronne. Jadis, ces âmes n'étaient que de simples ouvriers de la terre, artisans du sous-sol en tant que sapeurs, terrassiers ou encore charbonniers, travaillant au sein des nombreuses mines de la région. Travailleurs modestes, les Amhal s'établirent aux abords du Lac Placide, se contentant d'une existence rude, mais honnête.

Archibald Amhal

Selon les archives de Comté-du-Lac, la vie d'Archibald Amhal, modeste piocheur au dur labeur, constitue le premier maillon connu de l'histoire familiale. Ses mains calleuses, façonnées par le contact de la roche, s'activaient inlassablement pour extraire de la terre ingrate la subsistance chèrement gagnée. Le bougre n'était pas connu pour son extravagance. L'on disait de lui qu'il préférait la compagnie des roches à celles des humains. Peu loquace, il avait néanmoins gagné le respect de ses pairs pour son labeur assidu.
Sa compagne, Lysandre, tout aussi austère que les pics ocres qui les entouraient, partageait son existence dans une union forgée dans l'acier et la simplicité. De leur union naquirent deux enfants, Henri et Garance.

Grâce à son dur labeur, Archibald fut le premier membre de la famille à acquérir une propriété, comme en attestent les anciens documents retrouvés à Comté-du-Lac. Sobre et étroite, cette baraque en bois constituait désormais le foyer de la famille Amhal.

Le vieil homme, affaibli par de nombreuses années passées à creuser le sol aride des Carmines, s'éteignit sans avoir la chance de profiter d'une retraite bien méritée.

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Henri Amhal

Henri Amhal, élevé au rythme cadencé des outils frappant le sol rocailleux, incarnait la fusion entre l'ardeur qui animait Archibald et la froide résilience d'acier héritée de Lysandre. Toutefois, son regard se projetait résolument vers l'avenir et s'étendait bien au-delà des profondes mines des Carmines, se hissant vers des aspirations plus audacieuses.
Caractérisé par une certaine ambition, Henri fit preuve de talent et se montra capable lorsqu'il devint le chef de famille. Outre la pioche, ses mains noueuses maniaient également les outils des affaires, forgeant des ententes avec les nains de la Confrérie du Thorium dans les Steppes Ardentes, troquant les étincelles mithriliennes exhumées des entrailles terrestres contre les promesses d'un futur étincelant.

À cette époque, et selon les archives de Comté-du-Lac, la baraque en bois des Amhal fut remplacée par une véritable demeure en pierre, témoignage de leur richesse et de leur implantation durable dans la région.
Considéré comme appartenant à la petite bourgeoisie des Carmines, Henri fut marié à Jodie de Valgloire, issue d'une branche cadette d'une famille noble en déclin. De cette union naquirent deux jumeaux, Charles et Asthero.

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Sir Charles Amhal

Grâce aux fructueuses affaires de leur père, Charles et Asthero jouirent d'une enfance paisible, à l'abri du besoin. Unis par un lien puissant, l'harmonie de leur existence fut néanmoins progressivement ternie par l'ombre imposante de l'héritage ancestral qui pesait comme un fardeau sur la famille. Henri, hanté par le spectre de l'incertitude quant à la continuité de sa lignée, aspirait à ce que l'un des jumeaux assume le flambeau après lui.
La rivalité fraternelle éclipsa les jeux innocents pour prendre la place d'une lutte acharnée, une compétition dévorante pour s'attirer les faveurs de leur paternel. Cette rivalité atteignit son apogée lorsque, dans des circonstances assombries de mystère, Asthero fut retrouvé noyé dans les eaux calmes du Lac Placide. Les Amhal cachèrent cette tragédie sous le manteau du silence, enfouissant à jamais les secrets sombres au cœur de leur histoire.

Charles, désormais seul porteur du flambeau familial, embrassa avec détermination les responsabilités qui lui incombaient. Doté d'une perspicacité naturelle pour les affaires et vivement attiré par la sphère politique, il s'engagea activement dans les méandres des jeux du pouvoir. Ses compétences furent rapidement reconnues et il prit place en tant que conseiller politique à Comté-du-Lac, une position qui le plaça au carrefour des intrigues et des décisions.

Quand la fureur de la Première Guerre déferla, Charles ne se déroba pas. Animé d'un courage inébranlable et d'une animosité féroce envers les Orcs, il prit les armes vaillamment. Ses actions sur les champs de bataille le distinguèrent, son zèle le portant jusqu'aux abords du Mont Rochenoire. À son retour, les stigmates du conflit, visibles et invisibles, l'accompagnèrent, témoins de son passage au sein des tempêtes de l'Histoire.
En récompense de ses hauts-faits durant la Première Guerre, Charles fut anobli et fait chevalier. Un domaine lui fut offert, non loin de la demeure achetée par son paternel en d'autres temps.

Souhaitant pérenniser la lignée, afin de veiller à ce que la flamme Amhal ne vacille pas, Charles s'était épris d'une roturière, bravant ainsi les conventions de sa nouvelle condition. De leur union naquirent trois fils, dont l'aîné était mort prématurément.

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Sir Asthero Amhal

Le second fils de la lignée, Asthero, nommé en hommage à son oncle disparu, était destiné au sacerdoce. Recevant d'abord une instruction religieuse afin de devenir prêtre, la fondation de l'Ordre de la Main d'Argent bouscula son destin. Intronisé dans l'ordre en tant que paladin, Asthero fut envoyé combattre en Lordaeron. Néanmoins, ses opinions extrêmes le poussèrent à se rallier à Abbendis plutôt qu'à Mograine. Enthousiasmé par la cause, il arbora fièrement le rouge en Lordaeron. Marié pour un temps, il donna naissance à une fille, Maiwene Amhal. Avec le début de la campagne du Norfendre, Asthero fut envoyé à la tête d'un bataillon écarlate à la Nouvelle-Atreval. Initialement, ses missions étaient principalement d'ordre logistique et politique, plutôt que purement militaires. Toutefois, il finit par diriger quelques assauts mineurs avant que l'Assaut Écarlate ne soit tragiquement défait et ses croisés exterminés. Asthero trouva la mort aux abords des décombres de l'ancienne chapelle écarlate de la Nouvelle-Atreval, en compagnie de quelques fidèles dévoués.

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Sir Ted Amhal

Ted, bien plus jeune que son frère écarlate, vint au monde quelques semaines après la mort de leur père. Nourri dans l'absence d'une figure paternelle, il fut destiné à la carrière militaire. Son instruction fut assurée à la Garnison du Ruisseau de l'Ouest. Son engagement et ses compétences le menèrent jusqu'au sein de la Garde de Hurlevent. Déployé lors de la Quatrième Guerre, il revint marqué par les combats, regagnant sa place au sein du régiment urbain. Brièvement marié à une certaine Louise, le couple donna naissance à Heïdi Amhal.

Branche des Mildenhall

L'histoire de la branche des Mildenhall, cousine des Amhal, s'ancre dans la splendeur ombragée de la Forêt d'Elwynn. Bûcherons de lignée, ils surgissent des recoins orientaux de cette forêt, là où ses confins rencontrent les monts orangés des Carmines. Une lignée aux origines ancestrales, des temps lointains où ils étaient déjà renommés comme des guerriers intrépides, drapés dans des tuniques sombres, symboles de leur indomptable détermination.

C'est en ces lieux que s'éveilla Lockart Mildenhall, bûcheron charpenté par le travail et maître d'armes redoutable. Lockart est déjà un vétéran grisonnant lorsqu'il s'éprend de la jeune Garance Amhal. Leur histoire n'a rien d'une histoire d'amour. Le guerrier est un homme rugueux aux traits burinés par les combats et le labeur tandis que sa jeune femme est délicate et sensible. L'union de ces deux caractères aussi distincts que le granit et la soie engendre Vanhart Mildenhall.

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Vanhart, porteur de la force et des talents guerriers hérités de son père, se développe sous le regard sévère de ce dernier, dans un foyer dépouillé de luxes superflus. À mesure qu'il grandit, il choisit la voie de l'armée régulière, y gravissant les échelons jusqu'à devenir sergent. Parmi ses hommes, il est tant respecté que craint, incarnant les valeurs martiales et la détermination de sa lignée, tout en affichant une maîtrise émotionnelle digne d'un roc.
La vie maritale de Vanhart ne porte point les fruits attendus, et aucun héritier ne pointe son nez. Seule une liaison éphémère, marquée par la honte, lui confère un fils bâtard, Robarth.

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Robarth, nullement désiré ni par son père ni par sa mère, est abandonné aux portes de l'abbaye de Comté-du-Nord. Pris en charge par les religieux, il découvre le calme et la ferveur de la foi, et son tempérament doux et apaisé le rend cher aux cœurs de ceux qui l'entourent.
Avec la fondation de l'Ordre de la Main d'Argent par Alonsus Faol, Robarth se décide à embrasser la voie des paladins. Au gré de ces années d'entraînement, il croise le destin de son cousin Asthero Amhal, une rencontre qui forge une amitié solide. Plongé au cœur des événements tumultueux de Lordaeron, Robarth émerge comme un paladin d'une qualité exceptionnelle, à la hauteur des plus vaillants guerriers de sa lignée. Mais au-delà de son habileté au combat, c'est son cœur généreux qui se démarque, l'amenant à soutenir les réfugiés de Lordaeron dans leur détresse et leur deuil.
Véritable rempart contre le Fléau, il est adoubé croisé d'Argent et part pour le Norfendre, participant avec bravoure à la lutte contre le Roi-Liche.
À son retour du frimas glacial du Norfendre, Robarth, désormais grisonnant, dédie sa vie à servir les siens. Son chemin le ramène à l'abbaye de Comté-du-Nord, où il s'engage à former la nouvelle génération de paladins, dispensant des enseignements sacrés et participant à la vie locale de l'abbaye.