Le petit monde rose de Lalita
Page 1 sur 1
Le petit monde rose de Lalita
L'odeur du chocolat chaud se répandait lentement dans la pièce qui servait de cuisine à l'hôpital de Dalaran, attirant deux petites filles près du foyer de la cheminée, près du chaudron plein de la délicieuse substance.
Âgées respectivement de trois ans et demi, et de 7 ans, Tylanith et Saléna ne parvinrent pas à vaincre leur gourmandise ; et un "aie", suivi d'un sanglot enfantin firent accourir une mère attentive et inquiète... qui en vint à les réprimander avec douceur.
Mais les petites n'avaient pas l'air contrites : il fallait dire que Lalita Silram n'était pas vraiment en colère. Elle avait même plutôt envie de sourire de leur impatience puérile, de la joie et de la chaleur qu'elles mettaient dans son cœur pétri de Lumière et d'amour.
Oui, le petite monde de Lalita Silram était bien rose... même si ce n'était parfois pas son avis.
A 19 ans, elle était devenue l'assistante personnelle de la Commandeur Naël Carrard, ce qui ne manquait pas de combler ses envies naissantes d'ambition et de place dans la société. La jeune femme avait adopté une enfant perdue au sein du gang fou des Citrouilles, et essayait de l'éduquer - parfois avec un succès certain, parfois sans grands effets : il fallait dire que la fillette avait acquis une indépendance que sa nouvelle maman avait du mal à concevoir de la part d'une enfant si jeune, et que les conflits s'enflaient inévitablement à partir de là.
Mais.. dans l'ensemble, Lalita s'avouait en secret que rééduquer une enfant presque sauvage était un défi bien nécessaire - ne serais-ce que par tendresse envers cette si mignonne orpheline.
Elles avaient emménagés ensemble, dans la ville merveilleuse et magique de Dalaran. Tant de luxe, tant de beauté réunie un seul endroit !
Jamais la jeune femme ne s'était sentie aussi pleinement acceptée que dans cette écrin de cristal, aux couleurs chatoyantes des plus beaux bijoux du ciel. Rose pastel, bleu turquoise, vert émeraude s'entremêlait dans un tourbillon harmonieux, où l'arcane fusionnait avec la toute-puissance des mages qui savaient la contrôler avec toute la perfection d'un pianiste à un concert ; et la jeune femme était si fière de pouvoir montrer tout cela à ses filles!
N'étais-ce pas une seconde vie qui débutait, pleine de surprises qu'on aurait pu croire miraculeuses, la découverte de ses origines oubliées, l'amour de deux hommes distinguées, beaux, puissants et bien faits ? Messire Idrid d'Austrivage, qui lui avait finalement annoncé son amour près du Puit de Lune d'Hurlevent, après lui avoir semé un chemin de pétales de rose de Talandra, et cet autre homme, ce chevalier ténébreux qui lui faisait monter le rouge aux joues, quand il lui parlait d'amour, et de ne pouvoir vivre sans elle !
Lequel choisir ? Voilà un terrible problème, auquel Lalita se faisait fort de se donner le temps d'y répondre.
Car s'ils l'aimaient, ils lui feraient la cour. Et comme elle n'était résolument pas femme à avoir des bâtards - en être une suffisait - elle ne consentirait qu'après qu'ils aient montré être capable de prouver leurs sentiments. Et qu'elle-même puisse savoir lequel serait le meilleur père pour ses enfants - et le meilleur mari pour elle...
La Peste était finie, l'orage de tous les évènements sordides du Fléau s'était arrêté... Des Chevaliers de la Mort s'alliaient même à eux.
L'avenir était radieux.
Âgées respectivement de trois ans et demi, et de 7 ans, Tylanith et Saléna ne parvinrent pas à vaincre leur gourmandise ; et un "aie", suivi d'un sanglot enfantin firent accourir une mère attentive et inquiète... qui en vint à les réprimander avec douceur.
Mais les petites n'avaient pas l'air contrites : il fallait dire que Lalita Silram n'était pas vraiment en colère. Elle avait même plutôt envie de sourire de leur impatience puérile, de la joie et de la chaleur qu'elles mettaient dans son cœur pétri de Lumière et d'amour.
Oui, le petite monde de Lalita Silram était bien rose... même si ce n'était parfois pas son avis.
A 19 ans, elle était devenue l'assistante personnelle de la Commandeur Naël Carrard, ce qui ne manquait pas de combler ses envies naissantes d'ambition et de place dans la société. La jeune femme avait adopté une enfant perdue au sein du gang fou des Citrouilles, et essayait de l'éduquer - parfois avec un succès certain, parfois sans grands effets : il fallait dire que la fillette avait acquis une indépendance que sa nouvelle maman avait du mal à concevoir de la part d'une enfant si jeune, et que les conflits s'enflaient inévitablement à partir de là.
Mais.. dans l'ensemble, Lalita s'avouait en secret que rééduquer une enfant presque sauvage était un défi bien nécessaire - ne serais-ce que par tendresse envers cette si mignonne orpheline.
Elles avaient emménagés ensemble, dans la ville merveilleuse et magique de Dalaran. Tant de luxe, tant de beauté réunie un seul endroit !
Jamais la jeune femme ne s'était sentie aussi pleinement acceptée que dans cette écrin de cristal, aux couleurs chatoyantes des plus beaux bijoux du ciel. Rose pastel, bleu turquoise, vert émeraude s'entremêlait dans un tourbillon harmonieux, où l'arcane fusionnait avec la toute-puissance des mages qui savaient la contrôler avec toute la perfection d'un pianiste à un concert ; et la jeune femme était si fière de pouvoir montrer tout cela à ses filles!
N'étais-ce pas une seconde vie qui débutait, pleine de surprises qu'on aurait pu croire miraculeuses, la découverte de ses origines oubliées, l'amour de deux hommes distinguées, beaux, puissants et bien faits ? Messire Idrid d'Austrivage, qui lui avait finalement annoncé son amour près du Puit de Lune d'Hurlevent, après lui avoir semé un chemin de pétales de rose de Talandra, et cet autre homme, ce chevalier ténébreux qui lui faisait monter le rouge aux joues, quand il lui parlait d'amour, et de ne pouvoir vivre sans elle !
Lequel choisir ? Voilà un terrible problème, auquel Lalita se faisait fort de se donner le temps d'y répondre.
Car s'ils l'aimaient, ils lui feraient la cour. Et comme elle n'était résolument pas femme à avoir des bâtards - en être une suffisait - elle ne consentirait qu'après qu'ils aient montré être capable de prouver leurs sentiments. Et qu'elle-même puisse savoir lequel serait le meilleur père pour ses enfants - et le meilleur mari pour elle...
La Peste était finie, l'orage de tous les évènements sordides du Fléau s'était arrêté... Des Chevaliers de la Mort s'alliaient même à eux.
L'avenir était radieux.
Lalita
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum