Les larmes de Silen
Page 1 sur 1
Les larmes de Silen
Je n'ai jamais connu Argus ni la glorieuse civilisation des Erédars. Je suis née Draeneï, fuyant la Légion Ardente et vivant dans la peur qu’elle nous retrouve un jour. Mes parents étaient de jeunes Erédars qui auraient dû avoir un avenir prometteur. Malheureusement la Légion posa ses yeux sur nous. Refusant les propositions de nos dirigeants, ils préférèrent partir avec le prophète en qui il avait une confiance aveugle. C'est pendant l'exil qu'ils se rencontrèrent et tombèrent éperdument amoureux l'un de l'autre. Ils ne pouvaient concevoir leurs vies l'un sans l'autre. De cet amour je vis le jour. Mon père se fit remarquer par les nôtres car ses techniques de minage étaient révolutionnaires et ma mère en faisait de magnifiques joyaux. J’aidais mes parents quand nous n'étions pas en fuite. Pour ne pas succomber à la peur, je me rattacha à la Lumière et quand j'avais du temps de libre j’allais parler avec les Anachorètes qui m’apportèrent le courage et la foi en la lumière. Je me sentais, en leur compagnie, apaisée et mon âme était sereine. Un siècle après ma naissance mes parents eurent une deuxième fille qu'ils nommèrent Sule. Ma vie était rythmée par le fait d'aider mes parents et de me consacrer à la lumière, mais tout changea quand un de nos protecteur perdis la vie. Le Naaru devin ombre et menaça de nous détruire. Grâce aux redresseurs de torts et au prophète nous pûmes le jeter dans le vide. Suite à ce tragique événement notre avenir devin incertain. Et nous finissions par nous écraser sur une planète que nous baptisions Draenor. J'avais à peine 200 ans quand la construction de Shattrath commença. Ma famille et moi trouvâmes rapidement notre place. On s'installa dans un petit village prés de Karabor. Mon père repris son activité de mineur et ma mère celle de joaillière. Nous vivions heureux et comblés de ce que nous offrait ce monde. Mais une nouvelle tragédie survint. Alors que ma mère, moi et un petit groupe de Draeneï, nous rendions à Karabor, nous fûmes attaqués par les Vent-de-Lames. Nous nous défendîmes comme nous pures mais les Orques étaient plus nombreux que nous. Ils tuèrent tout les hommes et prirent femmes est enfants pour en faire des esclaves. Ma mère et moi étions terrorisées. Mais le cauchemar ne fit que commencer. Nous fûmes jetées dans une tente. L'orque se jeta sur ma mère et la viola. Elle se débâti autant qu'elle le pouvait mais fini par mourir des mains de son agresseur. En moi, je n'éprouvais plus aucune peur, juste une haine sans nom et quand la créature verte s’approcha de moi, j’irradie de lumière et la tua sur place. Au même moment un contingent de Redresseur de tort fit irruption dans le camp pour nous sauver. Les orques furent massacrés et les quelque survivants furent libérés. Sans un mot, sans aucune larme, je pris le corps sans vie de ma mère rentra à la maison avec. Mon père et ma sœur s’effondrèrent de chagrin. Le corps de ma mère fut conduit à Auchindoun. Après cette séparation douloureuse avec ma mère, je fis mes adieux à mon père et ma sœur parti à Karabor pour entamer ma formation de Redresseur de tort. Je me montra être une recrue prometteuse car j'avais été touchée par la lumière. De plus ma capacité de réflexion me valut le respect de mes supérieures. Je montas vite en grade et reçu un petit contingent de dix Redresseur de tort sous mes ordres. Le temps passa et un jour ce fut de nouveau la peur qui envahie notre peuple. Les orques s’étaient unifiés et attaquaient les nôtres. J’appris que le village de mon père fut écrasé. Je me rendis sur place au plus vite, accompagnée de mon escouade, mais quand nous arrivâmes, il ne restait que des ruines. Je retrouvas mon père. Il était mortellement blessé. Il me sourit et me dit : « Tu es devenue une belle jeune femme. Protège ta sœur, moi je rejoins ta mère. Je vous aime... » et il mourut dans mes bras. J’étais seule... Non, pas seule. Ma sœur avait survécu et je devais la retrouver. Mais avant, j’amenais mon père au près de ma mère. En rentrant à Karabor, j’appris que ma sœur était saine et sauve chez son fiancé à Shattrath. Je n’eus pas de temps de répit, car le prophète nous convoqua tous. Les orques arrivaient. Ils étaient bien décidés à attaquer la sainte cité et nous devions la défendre. Sans peur et soutenue par la lumière, j’étais prêté à massacrer le plus d'orques possible. Malheureusement pour nous, la perfidie des orques nous valu la perte de notre ville et nous fuîmes avec le prophète vers Shattrath. Là, les Exarques décidèrent que pour survivre, nous devions fuir faisant croire que les orques avaient décimé notre race. Des femmes et des enfants se portèrent volontaires pour se faire massacrer, pendant que les autres fuiraient vers Telredor. Ma sœur et sa belle famille en fessaient parti. Quand à moi, je restais pour affronter les orques. Je pensais laisser ma vie dans cette ultime bataille. Mais la Lumière avait un autre but pour moi. Je fus chargé d'escorter un groupe de réfugiés d'une trentaine d'individus à Telredor alors que le conflit faisait rage dans la cité. Ce ne fut pas sans mal que nous réussissions à quitter la ville et arriver à notre destination. Ma sœur se jeta dans mes bras et pleura toutes ses larmes de joie car j’étais encore en vie. Je lui souris avec amour. Mais en moi germait une sensation nouvelle. Ne plus la savoir seule, protégée par un homme qui l'aime et voir qu'elle était sur le point de créer une famille me fit mal. Moi, qui m’attendait pour me donner de l'amour? Personne bien sur. Trop occupé par ma vengeance et mon vœu de protéger mon peuple, je m’étais oubliée. Ce n'est pas pour autant que mon comportement changea. Au lieu de tenter de me créer une famille dans les ruines de notre civilisation, je préféra reprendre les armes. J’accompagnai souvent le prophète dans ses déplacements pour porter aide aux autres réfugiés. Quand certain des nôtres mutèrent, je continuas de leur apporter mon aide. Parfois l'aide que je leur apportais me brisait le cœur mais leur salut venait de mon arme, car la folie les dévorait et j’exauçai leurs suppliques de mettre fin à leur vie de souffrance. Plus le temps passait plus ce monde changeait. De nouveaux protagonistes virent le jour. Alors que l’espoir de renaître avait disparu, une forteresse Naaru apparu. Le prophète décida de mener notre peuple dans un de ses satellites et de fuir vers un monde qui lutait contre la légion et qui portait le nom d'Azeroth. J’escortai le prophète, ma sœur et les survivants vers ce vaisseau. Mais le chemin n'était pas sans encombre. Nous fûmes attaqué et face à nos agresseurs, je décida de me sacrifier. Mon petit groupe de soldat et moi allions les retenir pendant que notre peuple fuyait. Une fois l'Exodar parti nous t’entâmes de fuir, malheureusement, je fut la seule à survivre. Je me remis à ma tâche, apporter mon aide aux derniers de ma race Draeneï comme Roué, pour moi il n'y avait pas de différence. Puis un jour, le prophète revint avec une armée pour chasser la Légion et reprendre nos terres. Je me joignis à eux sans hésitation. Ensemble, avec l'aide de l'alliance, nous reprîmes nos terres. Épuiser par ces combat, je décida de m'accorder du repos et pris la direction d'Azeroth pour retrouver la famille de ma sœur. Je fus surprise par la belle jeune femme que je retrouva et par le petit garçon qu'elle portait dans ses bras. J’étais émue de retrouver tant d'amour et voulu rester au prés de ma sœur bien aimée. Mais il semblait que sa famille ne l'entendait pas de la sorte. Pour eux, j’étais une sauvage qui avait vécue dans la misère. Il oublièrent jusqu'au sacrifice que mes hommes et moi avions fait pour leurs survis. Écœurée par leur propos, je fis mes adieux à ma sœur et me juras de ne plus jamais revenir malgré ses pleurs. Je me rendis à Hurlevent pour apporter mon aide au Roi Wrynn et faire de mon mieux pour détruire la Horde et la Légion.
Emvie- Personnages Joués : Silen
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum