Trishanee Markenis
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Trishanee Markenis
Rien d'extraordinaire en cette matinée brumeuse et fraiche typique de cette période de l'année n'agitait les rues la merveilleuse cité de Dalaran.
Le visage fermé, les bras croisés et un pied contre le mur qui la soutenait, la jeune femme en armure de plaques observe les passants, commerçants, crieurs, et aventuriers. Elle n'avait rien à faire, sa mission était d'un calme plat mais au moins elle était payée et pouvait s'entrainer à sa guise lorsque son employeur ne sollicitait pas sa présence.
Les vrombissements d'une bécane de mekgénieur se fit entendre. Déboulant à toute allure dans un crissement de pneu au détour de la rue. Sa carrosserie bancale mais rutilante éveilla une brève lueur d'interet dans son regard. Elle disparu dans un nuage odorant de gaz d'échappement que chassaient d'une main un couple qui marchait main dans la main. A en juger leur démarche et leurs sourires niais, ces deux avaient du passer une sacrée nuit de beuverie.
D'une poussée de reins, elle se détache du mur en décroisant les bras. Sa main gantée repose, comme à son habitude, sur la garde de son épée fixée à son baudrier de cuir alors qu'elle se rend vers l'auberge où elle loue une chambre. Ses longs cheveux roux agités par la légère brise taquinent ses joues. D'un geste rapide elle en écarte une mèche gênante de son front. Un cache-oeil de cuir cramoisi masque son œil droit.
La veille, à Stormwind, elle avait fait la connaissance de Sred. Ce vieil homme aux allures rurales était aux antipodes de Trishanee : des sourires avenants et blagueur. Quelque chose dans son attitude, ou peut être juste sa cicatrice et son œil de fer, l'avait laissé pensive après qu'il l'ai quitté. Elle l'avait cependant rapidement oublié.
Grimpant rapidement les marches, sans pour autant courir, elle s'enferma dans sa chambre. Là, après avoir longuement aiguisé et huilé ses épées, elle entreprit de se défaire de son armure. A n'en pas douter, il s'agit d'une armure d'apparat et non de combat. La plaque rouge aux fins décors dorés ne présentait que très peu d'accrocs notables. Troquant celle-ci pour une armure plus solide mais bien moins élégante voire plutôt laide. Elle resangla son baudrier autour de sa taille et se remit en route après avoir enfilé et ajusté ses gantelets.
Son heaume calé entre la taille et son bras gauche, elle descend les escaliers et quitte l'auberge sans un sourire ni même un regard pour les clients, serveuses ou tenanciers. Son armure et sa démarche toute martiale la font à présent se fondre dans la foule de guerriers, spadassins, mercenaires, aventuriers de toute trempe, qui arpentent la cité.
Rejoignant rapidement le quartier des portails, elle emprunta celui conduisant à Shattrath après avoir enfoncé son heaume sur sa tête. Elle détestait le froid glacial qui régnait dans le Néant distordu. Chaque traversée, bien qu'elle ne durait qu'une fraction de seconde, lui coupait le souffle tant le contraste était brutal.
Arrivée sur place, elle se rendit au Bastion de l'Honneur en chevauchant un griffon. L'astre du jour touchait le zénith, elle avait déjà perdu trop de temps à son gout car ce soir il faudrait qu'elle mette la main sur son employeur et n'aura donc que peu de temps pour s'entrainer aujourd'hui.
Le visage fermé, les bras croisés et un pied contre le mur qui la soutenait, la jeune femme en armure de plaques observe les passants, commerçants, crieurs, et aventuriers. Elle n'avait rien à faire, sa mission était d'un calme plat mais au moins elle était payée et pouvait s'entrainer à sa guise lorsque son employeur ne sollicitait pas sa présence.
Les vrombissements d'une bécane de mekgénieur se fit entendre. Déboulant à toute allure dans un crissement de pneu au détour de la rue. Sa carrosserie bancale mais rutilante éveilla une brève lueur d'interet dans son regard. Elle disparu dans un nuage odorant de gaz d'échappement que chassaient d'une main un couple qui marchait main dans la main. A en juger leur démarche et leurs sourires niais, ces deux avaient du passer une sacrée nuit de beuverie.
D'une poussée de reins, elle se détache du mur en décroisant les bras. Sa main gantée repose, comme à son habitude, sur la garde de son épée fixée à son baudrier de cuir alors qu'elle se rend vers l'auberge où elle loue une chambre. Ses longs cheveux roux agités par la légère brise taquinent ses joues. D'un geste rapide elle en écarte une mèche gênante de son front. Un cache-oeil de cuir cramoisi masque son œil droit.
La veille, à Stormwind, elle avait fait la connaissance de Sred. Ce vieil homme aux allures rurales était aux antipodes de Trishanee : des sourires avenants et blagueur. Quelque chose dans son attitude, ou peut être juste sa cicatrice et son œil de fer, l'avait laissé pensive après qu'il l'ai quitté. Elle l'avait cependant rapidement oublié.
Grimpant rapidement les marches, sans pour autant courir, elle s'enferma dans sa chambre. Là, après avoir longuement aiguisé et huilé ses épées, elle entreprit de se défaire de son armure. A n'en pas douter, il s'agit d'une armure d'apparat et non de combat. La plaque rouge aux fins décors dorés ne présentait que très peu d'accrocs notables. Troquant celle-ci pour une armure plus solide mais bien moins élégante voire plutôt laide. Elle resangla son baudrier autour de sa taille et se remit en route après avoir enfilé et ajusté ses gantelets.
Son heaume calé entre la taille et son bras gauche, elle descend les escaliers et quitte l'auberge sans un sourire ni même un regard pour les clients, serveuses ou tenanciers. Son armure et sa démarche toute martiale la font à présent se fondre dans la foule de guerriers, spadassins, mercenaires, aventuriers de toute trempe, qui arpentent la cité.
Rejoignant rapidement le quartier des portails, elle emprunta celui conduisant à Shattrath après avoir enfoncé son heaume sur sa tête. Elle détestait le froid glacial qui régnait dans le Néant distordu. Chaque traversée, bien qu'elle ne durait qu'une fraction de seconde, lui coupait le souffle tant le contraste était brutal.
Arrivée sur place, elle se rendit au Bastion de l'Honneur en chevauchant un griffon. L'astre du jour touchait le zénith, elle avait déjà perdu trop de temps à son gout car ce soir il faudrait qu'elle mette la main sur son employeur et n'aura donc que peu de temps pour s'entrainer aujourd'hui.
Trishanee L. Markenis
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