La Belle, le Juste, et le Banni...
Page 1 sur 1
La Belle, le Juste, et le Banni...
"Il faut partir maintenant princesse..ils arrivent..." La voix enfantine résonne tel un écho....un écho...avant de laisser place au silence.
...
Des dunes à perte de vue…leur reflet lui brûle ces yeux trop clairs...beaucoup trop clairs pour cet endroit.
Il y a un kodo quelque part par là…elle l’entend qui agonise…elle voudrait l’achever, le faire taire, sa souffrance déchire ce silence et le rend plus oppressant encore. Où est passé ce sale gamin?
Elle a soif, elle a peur, elle ne retrouve plus son chemin. Ces cris vont la rendre folle...
Voilà…il s’est tue…
...
...
C’est encore pire à présent.
Un bourdonnement sourd se rapproche…un ennemi invisible. Les cris du kodos l’avait empêché d’entendre.
Le glissement de deux lames faisant chemin hors de leur fourreau…elle ne voit rien…elle entend..
Saleté de soleil…
La douleur…la stupeur…
Est ce une jambe qui vient de lui être arrachée ?
...
Non, ça doit être les deux…
Et ce bourdonnement incessant...
Elle ne peut voir, ni bouger….elle n’arrive plus à respirer. Son coeur bat au point qu'elle sent qu'il va bientôt imploser...
Elle se met à hurler.... son cri se noie dans cet océan de silence….
----------------------------------------------------------------------------
Elle s’est mise à haleter. Signe qu’elle est encore en vie.
C’est une obscurité glaciale qui l’entoure à présent. De minuscules perles glacées lui glissent le long du dos.
Elle est assise, le voilage de la chambre ondule sur la brise qui pénètre sa chambre... sa respiration reste rapide à mesure qu’elle redécouvre dans l’obscurité quelques repères lui indiquant qu’elle n’a jamais quitté sa chambre.... sur la chaise pres de la porte, la robe qu'elle avait portée au procès de Takeo, sur la table de nuit près de sa gourde emplie d'eau, une petite bourse contenant des dés ,et divers autres objets qui lentement se dessinent dans l'ombre, la ramènent à la réalité.
Grâce au moelleux rassurant de l’oreiller elle peut étouffer ses larmes et sa peur dans le silence et le secret de la nuit. Une fois ses sens raisonnés, elle tend la main vers sa gourde et avale plusieurs gorgées d'eau.
Elle finira comme à chaque fois par se rendormir quelques heures plus tard et ne fera plus ce rêve étrange, aux accents devenus pourtant, si familiers…du moins pas avant la nuit suivante…à moins qu’elle ne parvienne à le noyer dans l'hydromel.
à suivre...
Cymbelîne
Une étrange visite
Réveilles-toi poupée...
....
Réveilles-toi, comme ça que tu m'acceuille?
-Fiches le camps, t'es mort.
-Ouais...t'as pas remarqué à quel point ils sont tenaces les morts ces derniers temps?
Elle plaça l'oreiller sur sa tête pour éviter de l'entendre.
-J'partirai pas.
....
-je t'ai dit que j'partirai pas.
Elle enleva l'oreiller d'un geste brusque, furieuse.
-Qu'est ce que tu veux bon sang?!
-Je veux savoir ce que tu fous.
-En quoi ça te regarde?
-Tu portes encore mon nom, j'ai pas envie que tu te mette à faire n'importe quoi.
-J'ai pas de comptes à te rendre, ni hier, ni aujourd'hui.
-Ouais...que tu dis poupée. T'as jamais réussit à en aimer un autre depuis moi.
-Qu'est ce que ça peut te foutre?
-Rien, juste que j'trouve ça marrant.
-Bon, tu m'dis ce que t'es venu me dire, apres tu dégages et tu me laisse vivre en paix.
-Vivre en paix? J'ai toujours adoré ton humour. Tu sais que tu es encore plus belle maintenant?
...
-Mais qu'est ce que t'es devenu plus conne.
-Et moi j't'emmerde. Bon, si c'est pour me dire ça, j'allume.
-Tu l'f'ras pas poupée, je te connais....tiens tu sais ce que j'ai remarqué? Les deux trois mecs que t'as connu apres moi, t'avais remarqué comment ils me ressemblaient?
-Ta gueule, je t'écoute pas.
-Kornn comme ça qu'il s'appelait le guerrier non? Il avait l'air de tenir à toi, il lui est arrivé quoi déjà? Ah oui..."disparu"...et après t'a apprit que lui aussi.
-J'técoutes pas j'te dis.
-Qad, c'était drôle ça...vous pouviez pas vous blairer tous les deux. C'était pour te venger de moi, le coup que t'a fait à Qad?
-Tu sais pas ce qui s'est passé.
-Arrête de me prendre pour un con. Moi tu pouvais encore m'embobiner, parceque j'étais dingue de toi, mais Qad, tu l'avais mal évalué, poupée.
-C'est parceque t'étais dingue de moi que tu m'a trompée? Même avec ta soeur, t'étais un bel enfoiré.
-On est pas là pour me juger moi...oui j'étais dingue de toi, et c'était pas ma soeur, mais sa saloperie de succube à la con. Ok, j'étais pas fidel, mais j'étais loyal, t'étais la seule que j'avais jamais vraiment aimé Cymb. N'importe quelle autre femme aurait pu comprendre ça, mais pas toi...toi et ta fichue honneur, toi et ton putain de sang de Zehamet! T'aurais pas du Cymb...on serait encore ensemble, on aurait traversé ce fichu désert et on en serait sorti...ils arrivent, ça grouille de partout et je suis plus là pour te protéger...tu vas te faire bouffer.
-Elle a bon dos la succube, et tu regrette que dalle, je t'ai entendu te vanter à la terasse d'une auberge "le meilleur coup c'est les succubes"
-Me dis pas que t'es jalouse d'une succube...je m'éclatais avec c'est tout, toi j'taimais, et tu le sais...pourtant tu m'a fait disparaitre...A cause de ça....
Un doigt décharné montre le tatouage sur le bras gauche de Cymbelîne...
-L'heure approche poupée, ils vont venir te bouffer, il te reconnaitront à cause de ça.
Cymbelîne prit l'oreiller et le lança en direction du spectre. Elle se relevea et alluma la bougie sur sa table de chevet. L'oreiller était à sa place dans son lit, la chambre était vide et pourtant....son odeur était encore présente dans la pièce, une odeur de sang, de cuir, de sueur et d'écume. Elle porta la main à son bras et ne fut qu'à demie étonnée de voir que le symbôle s'était mise à saigner...dans sa tête sa voix continuait de résonner...
Et lui aussi est comme moi....tu n'arrivera pas à m'oublier Cymb, pas temps que tu seras en quête d'un autre moi...Mais l'heure est à la préparation...te fais pas bouffer...traverse pas le portail.
....
Réveilles-toi, comme ça que tu m'acceuille?
-Fiches le camps, t'es mort.
-Ouais...t'as pas remarqué à quel point ils sont tenaces les morts ces derniers temps?
Elle plaça l'oreiller sur sa tête pour éviter de l'entendre.
-J'partirai pas.
....
-je t'ai dit que j'partirai pas.
Elle enleva l'oreiller d'un geste brusque, furieuse.
-Qu'est ce que tu veux bon sang?!
-Je veux savoir ce que tu fous.
-En quoi ça te regarde?
-Tu portes encore mon nom, j'ai pas envie que tu te mette à faire n'importe quoi.
-J'ai pas de comptes à te rendre, ni hier, ni aujourd'hui.
-Ouais...que tu dis poupée. T'as jamais réussit à en aimer un autre depuis moi.
-Qu'est ce que ça peut te foutre?
-Rien, juste que j'trouve ça marrant.
-Bon, tu m'dis ce que t'es venu me dire, apres tu dégages et tu me laisse vivre en paix.
-Vivre en paix? J'ai toujours adoré ton humour. Tu sais que tu es encore plus belle maintenant?
...
-Mais qu'est ce que t'es devenu plus conne.
-Et moi j't'emmerde. Bon, si c'est pour me dire ça, j'allume.
-Tu l'f'ras pas poupée, je te connais....tiens tu sais ce que j'ai remarqué? Les deux trois mecs que t'as connu apres moi, t'avais remarqué comment ils me ressemblaient?
-Ta gueule, je t'écoute pas.
-Kornn comme ça qu'il s'appelait le guerrier non? Il avait l'air de tenir à toi, il lui est arrivé quoi déjà? Ah oui..."disparu"...et après t'a apprit que lui aussi.
-J'técoutes pas j'te dis.
-Qad, c'était drôle ça...vous pouviez pas vous blairer tous les deux. C'était pour te venger de moi, le coup que t'a fait à Qad?
-Tu sais pas ce qui s'est passé.
-Arrête de me prendre pour un con. Moi tu pouvais encore m'embobiner, parceque j'étais dingue de toi, mais Qad, tu l'avais mal évalué, poupée.
-C'est parceque t'étais dingue de moi que tu m'a trompée? Même avec ta soeur, t'étais un bel enfoiré.
-On est pas là pour me juger moi...oui j'étais dingue de toi, et c'était pas ma soeur, mais sa saloperie de succube à la con. Ok, j'étais pas fidel, mais j'étais loyal, t'étais la seule que j'avais jamais vraiment aimé Cymb. N'importe quelle autre femme aurait pu comprendre ça, mais pas toi...toi et ta fichue honneur, toi et ton putain de sang de Zehamet! T'aurais pas du Cymb...on serait encore ensemble, on aurait traversé ce fichu désert et on en serait sorti...ils arrivent, ça grouille de partout et je suis plus là pour te protéger...tu vas te faire bouffer.
-Elle a bon dos la succube, et tu regrette que dalle, je t'ai entendu te vanter à la terasse d'une auberge "le meilleur coup c'est les succubes"
-Me dis pas que t'es jalouse d'une succube...je m'éclatais avec c'est tout, toi j'taimais, et tu le sais...pourtant tu m'a fait disparaitre...A cause de ça....
Un doigt décharné montre le tatouage sur le bras gauche de Cymbelîne...
-L'heure approche poupée, ils vont venir te bouffer, il te reconnaitront à cause de ça.
Cymbelîne prit l'oreiller et le lança en direction du spectre. Elle se relevea et alluma la bougie sur sa table de chevet. L'oreiller était à sa place dans son lit, la chambre était vide et pourtant....son odeur était encore présente dans la pièce, une odeur de sang, de cuir, de sueur et d'écume. Elle porta la main à son bras et ne fut qu'à demie étonnée de voir que le symbôle s'était mise à saigner...dans sa tête sa voix continuait de résonner...
Et lui aussi est comme moi....tu n'arrivera pas à m'oublier Cymb, pas temps que tu seras en quête d'un autre moi...Mais l'heure est à la préparation...te fais pas bouffer...traverse pas le portail.
Cymbelîne
Sujets similaires
» Inaugurer une communauté au sein d'une ville.
» Keltarn... Juste Keltarn.
» La vengeance d'une belle délaissée
» [Inactive][Alliance] La Belle et la Torgnole
» [Rumeur] Une bien belle réception.
» Keltarn... Juste Keltarn.
» La vengeance d'une belle délaissée
» [Inactive][Alliance] La Belle et la Torgnole
» [Rumeur] Une bien belle réception.
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum