Désespoir...
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Désespoir...
La lame de Stan sous la gorge, Hedwe et Shatian la fixant avec le seul désir de la voir morte, et cettes fois, elle ne pensait vraiment pas s’en tirer, ses mots n’atteignaient pas les oreilles de ses bourreaux… Hormis celle de Stan, qui l’avait toujours écouté, qui avait toujours été honnête avec elle, la moindre des choses qu’elle pouvait donner en retour était d’être honnête avec lui, quitte à mourir autant mourir de sa main.
Son père, abattu comme un chien sous ses yeux alors qu’il n’était même pas conscient, cette preuve de lâcheté tua également le peu de foi qu’avait encore Ceralynde en l’humanité. Son père qui pronait l’honneur, le respect de son adversaire, abattu alors qu’il était déjà agonisant…
La douleur était intense, mais elle resta digne, ne voulant pas montrer sa peine à ses bourreaux. Ils la prenaient pour une flaéllée, ne cherchant pas plus loin que l’amour qu’elle portait à son père… Même si l’amour était un sentiment humain, tout comme sa peur de mourir… Mais sa stupide fiertée, elle ne voulait pas montrer sa peur, de toutes façons, comment être sûre qu’elle ne simulait pas ? Car toute l’argumentation de ses opposants se basaient la dessus : Céline savait simulait ses émotions… Et le fait qu’ils n’avaient pas forcement tort rendait toute négociation difficile.
Alors qu’elle était prête à faire face à son destin, un mot la fit changer d’avis, un mot qui résonne encore dans sa tête actuellement, un mot qu’elle n’aurait jamais pensé entendre…
« Amour »
Stan la désigna ainsi, lui murmurant à l’oreille… Elle ne fit plus attention au reste, restant un cours instant interdite, rougissant. Elle ne voulait plus mourir et se mit à tenter de négocier sa vie, mais sans succès, un filet de sang s’écoulait de sa gorge alors qu’elle s’agitait un peu, sentant la lame appuyer un peu plus.
Mais tout se passe si vite… Shatian lança son arme vers Céline toutefois… Stan l’éjecta en avant, retirant sa lame et para la hache de Shatian, Céline, au sol, ne mis pas longtemps à saisir cette opportunité, sachant pertinemment que sa fuite les conforteraient dans leurs positions… Mais qu’importe, apparement le jugement était déjà rendu avant même que le procès n’ait lieu. Elle incanta un transfert, se réfugiant dans un coin de la pièce, puis se rendit invisible, en dépit des avertissement de Stan, faisant mine de s’échapper dehors pour trouver refuge dans les sous-sols, incantant rapidement une téléportation personnelle.
« Céline ! »
La voix de Stan l’appelant résonna un instant dans ses oreilles alors qu’elle venait de se retrouver à Theramore, n’ayant pas remarqué que le corps de son père avait disparu du sol avant qu’elle ne s’échappe…
Allant au bord des eaux boueuses d’Aprefange pour essayer de remettre de l’ordre dans son esprit, mais rien n’y fit. Elle venait de perdre son père, elle avait entendu un mot qu’elle n’aurait jamais pensée entendre et quelqu’un l’avait vendue…Sa mère ? La garde qui l’accompagnait ? Car elles étaient les seules à savoir pour le lieu. Les vivants était-ils tous les mêmes ? Des chiens sans honneurs ? Mais elle se retint de rendre pareil jugement… Elle devait mettre les choses au point avec quelqu’un avant ça… Elle n’avait que faire de ce que pouvait penser les autres, seul le jugement qu’allait rendre cette personne lui importait, finissant par s’écrouler dans la boue des marais, épuisée par les événements.
Son père, abattu comme un chien sous ses yeux alors qu’il n’était même pas conscient, cette preuve de lâcheté tua également le peu de foi qu’avait encore Ceralynde en l’humanité. Son père qui pronait l’honneur, le respect de son adversaire, abattu alors qu’il était déjà agonisant…
La douleur était intense, mais elle resta digne, ne voulant pas montrer sa peine à ses bourreaux. Ils la prenaient pour une flaéllée, ne cherchant pas plus loin que l’amour qu’elle portait à son père… Même si l’amour était un sentiment humain, tout comme sa peur de mourir… Mais sa stupide fiertée, elle ne voulait pas montrer sa peur, de toutes façons, comment être sûre qu’elle ne simulait pas ? Car toute l’argumentation de ses opposants se basaient la dessus : Céline savait simulait ses émotions… Et le fait qu’ils n’avaient pas forcement tort rendait toute négociation difficile.
Alors qu’elle était prête à faire face à son destin, un mot la fit changer d’avis, un mot qui résonne encore dans sa tête actuellement, un mot qu’elle n’aurait jamais pensé entendre…
« Amour »
Stan la désigna ainsi, lui murmurant à l’oreille… Elle ne fit plus attention au reste, restant un cours instant interdite, rougissant. Elle ne voulait plus mourir et se mit à tenter de négocier sa vie, mais sans succès, un filet de sang s’écoulait de sa gorge alors qu’elle s’agitait un peu, sentant la lame appuyer un peu plus.
Mais tout se passe si vite… Shatian lança son arme vers Céline toutefois… Stan l’éjecta en avant, retirant sa lame et para la hache de Shatian, Céline, au sol, ne mis pas longtemps à saisir cette opportunité, sachant pertinemment que sa fuite les conforteraient dans leurs positions… Mais qu’importe, apparement le jugement était déjà rendu avant même que le procès n’ait lieu. Elle incanta un transfert, se réfugiant dans un coin de la pièce, puis se rendit invisible, en dépit des avertissement de Stan, faisant mine de s’échapper dehors pour trouver refuge dans les sous-sols, incantant rapidement une téléportation personnelle.
« Céline ! »
La voix de Stan l’appelant résonna un instant dans ses oreilles alors qu’elle venait de se retrouver à Theramore, n’ayant pas remarqué que le corps de son père avait disparu du sol avant qu’elle ne s’échappe…
Allant au bord des eaux boueuses d’Aprefange pour essayer de remettre de l’ordre dans son esprit, mais rien n’y fit. Elle venait de perdre son père, elle avait entendu un mot qu’elle n’aurait jamais pensée entendre et quelqu’un l’avait vendue…Sa mère ? La garde qui l’accompagnait ? Car elles étaient les seules à savoir pour le lieu. Les vivants était-ils tous les mêmes ? Des chiens sans honneurs ? Mais elle se retint de rendre pareil jugement… Elle devait mettre les choses au point avec quelqu’un avant ça… Elle n’avait que faire de ce que pouvait penser les autres, seul le jugement qu’allait rendre cette personne lui importait, finissant par s’écrouler dans la boue des marais, épuisée par les événements.
Erwarth
Re: Désespoir...
Scorie, se laissa glisser hors de son berceau, doucement, sur ses petites jambes, encore titubante, elle avait sentit ce qui s'était passé... Elle l'avait vu en vision, grâce à ses pouvoirs d'ombre, son esprit tourné vers celui de Céralynde, sa Babou, dont elle se sentait si proche... Elle trottina comme elle put jusqu'au balcon de la citadelle et là se laissa retomber sur les fesses, fatiguée. Elle se traina jusqu'au bout du ponton, à quatre pattes, tout doucement, s'assit tout au bord, balaçant ses petites jambes dans le vide... Elle se concentra, braquant son esprit sur celui de Céralynde, de plus belle, lui envoyant ses rêves, en vision, se servant du lien et puisant sa force dans l'Ombre qu'elle asservit, une fois de plus...
La vision commençait en Zeramas, mais la citadelle était déserte, complétement, pas la moindre âme qui vive en ses couloirs, en ses ailes.
Petit à petit, le point de vue se dégageait comme si l'on pouvait voyager à travers le monde, le survolant, Norfendre, la courrone de glace même, partout, rien, pas un souffle de vie, pas un seul être humain ou fléautique, le monde lavé de toute activité intelligente, même animale.
Et là enfin en Silithus, un souffle de vie... Le point de vue se rapprochait... On pouvait reconnaitre Scorie, grande, enfin, habillée d'une jolie robe noire, entrain de danser et riante, visiblement heureuse. Autour d'elle des ombres indistinctes dans un premier temps... En se concentrant, les silhouettes des personnes présentes se dessinaient petit à petit: la première à apparaitre fut celle d'Azryen, celle ci étrangement, changée en humaine, à ses côtés Arnhem apparaissait , en humain, également.
La deuxième silhouette à apparaitre fut celle de Céralynde, celle ci étrangement aussi humaine, avec derrière elle son père et sa mère, "normaux" tous les deux également. Même Stan apparaissait dans la vision pour Céralynde, venant poser sa main sur son épaule, amoureusement.
Vision idylique... Pour elles deux. Leur petite famille, composée.
Cependant, dans la vision, un vent se leva soudain brusquement sur la scène parfaite, Scorie cessa de danser, tombant a genoux, en pleurant. "Azryen", tomba la première, en gémissant dans d'affreuses souffrances et on revit tout bonnement sa mort d'humaine, telle qu'elle avait du être, à travers la vision de Scorie.
Arnhem ne tarda pas à subir le même sort, sous les larmes et les pleurs de Scorie...
Scorie se tourna alors vers Céralynde, avec un regard impuissant...Regardant ses porches...Oui eux aussi avaient été touchés et eux aussi avaient été changés, à tout jamais...
Annira, Scylence... s'éffondrérent à leur tour, revivant leur mort respective dans la vision de Scorie...
Stan' changea petit à petit de regard, dégaina sa lame vers Céralynde, se faisant menaçant envers elle, se changeant en statue de pierre, sa transformation partant du coeur et s'étendant petit à petit, se figeant juste avant de frapper brutalement Céralynde de sa lame...
Scorie venait de le figer, dans sa vision d'un geste de la main, elle venait de tous les figer, elle avait cessé de pleurer, elle contemplait Céralynde, le regard triste et résigné...
Elle avait sous les yeux, désormais, Azryen, Arnhem, Annira, Scylence, Céralynde en parfait chevaliers, droits et fiers, relevés, par l'Unique.
Stan' gisait au sol, aux pieds de Céralynde, mort.
Scorie sourit doucement à Céralynde et vint l'enlacer, tout doucement, comme une sœur.
"Quand on ne peut plus lutter contre le courant autant le suivre fièrement et avec honneur"
La vision commençait en Zeramas, mais la citadelle était déserte, complétement, pas la moindre âme qui vive en ses couloirs, en ses ailes.
Petit à petit, le point de vue se dégageait comme si l'on pouvait voyager à travers le monde, le survolant, Norfendre, la courrone de glace même, partout, rien, pas un souffle de vie, pas un seul être humain ou fléautique, le monde lavé de toute activité intelligente, même animale.
Et là enfin en Silithus, un souffle de vie... Le point de vue se rapprochait... On pouvait reconnaitre Scorie, grande, enfin, habillée d'une jolie robe noire, entrain de danser et riante, visiblement heureuse. Autour d'elle des ombres indistinctes dans un premier temps... En se concentrant, les silhouettes des personnes présentes se dessinaient petit à petit: la première à apparaitre fut celle d'Azryen, celle ci étrangement, changée en humaine, à ses côtés Arnhem apparaissait , en humain, également.
La deuxième silhouette à apparaitre fut celle de Céralynde, celle ci étrangement aussi humaine, avec derrière elle son père et sa mère, "normaux" tous les deux également. Même Stan apparaissait dans la vision pour Céralynde, venant poser sa main sur son épaule, amoureusement.
Vision idylique... Pour elles deux. Leur petite famille, composée.
Cependant, dans la vision, un vent se leva soudain brusquement sur la scène parfaite, Scorie cessa de danser, tombant a genoux, en pleurant. "Azryen", tomba la première, en gémissant dans d'affreuses souffrances et on revit tout bonnement sa mort d'humaine, telle qu'elle avait du être, à travers la vision de Scorie.
Arnhem ne tarda pas à subir le même sort, sous les larmes et les pleurs de Scorie...
Scorie se tourna alors vers Céralynde, avec un regard impuissant...Regardant ses porches...Oui eux aussi avaient été touchés et eux aussi avaient été changés, à tout jamais...
Annira, Scylence... s'éffondrérent à leur tour, revivant leur mort respective dans la vision de Scorie...
Stan' changea petit à petit de regard, dégaina sa lame vers Céralynde, se faisant menaçant envers elle, se changeant en statue de pierre, sa transformation partant du coeur et s'étendant petit à petit, se figeant juste avant de frapper brutalement Céralynde de sa lame...
Scorie venait de le figer, dans sa vision d'un geste de la main, elle venait de tous les figer, elle avait cessé de pleurer, elle contemplait Céralynde, le regard triste et résigné...
Elle avait sous les yeux, désormais, Azryen, Arnhem, Annira, Scylence, Céralynde en parfait chevaliers, droits et fiers, relevés, par l'Unique.
Stan' gisait au sol, aux pieds de Céralynde, mort.
Scorie sourit doucement à Céralynde et vint l'enlacer, tout doucement, comme une sœur.
"Quand on ne peut plus lutter contre le courant autant le suivre fièrement et avec honneur"
Scorie
Re: Désespoir...
Ceralynde se réveilla en sursaut après cette vision, dans un lit, une patrouille avait du la repérer et la ramener…
Scorie, elle, avait choisie… Elle voulait voir Ceralynde en Chevalier, droite et fière. Pour la première fois depuis longtemps, elle frémit, elle avait froid, malgré ses couvertures, elle grelottait, se frictionnant activement les bras, sans parvenir a se chauffer. Ce monde qu’elle avait vu… si pur, une vision de rêve, un monde purgé de la corruption. Mais la suite étant beaucoup moins idéale.
La vision avait été choisie avec soin, touchant Ceralynde au plus profond d’elle même, elle parvint même à retrouver une certaine cohésion dans ses pensées, elle voyait clairement la voie qui s’ouvrait à elle, mais quelque chose, ou quelqu’un l’empechait encore d’avancer, Stan, sa lame sous sa gorge, et la tenant par la main malgré tout, semblant parfaitement sereine, presque heureuse, tendant l’autre main d’un air engageant vers un éventuel observateur. Peut être était-ce pour se rassurer ou peut-être était-ce une réponse.
« Une force m’aide encore à lutter contre le courant… »
Scorie, elle, avait choisie… Elle voulait voir Ceralynde en Chevalier, droite et fière. Pour la première fois depuis longtemps, elle frémit, elle avait froid, malgré ses couvertures, elle grelottait, se frictionnant activement les bras, sans parvenir a se chauffer. Ce monde qu’elle avait vu… si pur, une vision de rêve, un monde purgé de la corruption. Mais la suite étant beaucoup moins idéale.
La vision avait été choisie avec soin, touchant Ceralynde au plus profond d’elle même, elle parvint même à retrouver une certaine cohésion dans ses pensées, elle voyait clairement la voie qui s’ouvrait à elle, mais quelque chose, ou quelqu’un l’empechait encore d’avancer, Stan, sa lame sous sa gorge, et la tenant par la main malgré tout, semblant parfaitement sereine, presque heureuse, tendant l’autre main d’un air engageant vers un éventuel observateur. Peut être était-ce pour se rassurer ou peut-être était-ce une réponse.
« Une force m’aide encore à lutter contre le courant… »
Erwarth
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