Affiches de la Croisade sur les murs d'Hurlevent

La jeune voleuse marchait dans les rues de Hurlevent, encore à moitié endormie, longeant les canaux pour profiter du calme relatif de la ville à l'aube. Elle passa une main dans ses cheveux ébouriffés pour tenter de les remettre plus ou moins en ordre mais s'arrêta net devant une large affiche. Elle reconnut approximativement un sceau qui ne lui était pas inconnu et se frotta un peu les yeux afin de lire le message.

" - La Vraie Sainte Pure Lumière ? Humm... Entrer en guerre ? Les Ecarlates ont définitivement perdu la boule il faut croire."

Après un soupir elle se détourna de l'affiche. Les Ecarlates semblaient toujours chercher les ennuis, à voir le mal partout. Si maintenant, ils visaient bien "ce royaume", il y avait peut-être du souci à se faire.
Mais ces craintes s'apaisèrent d'elles-mêmes. Après tout, elle connaissait bien du monde se montrant potentiellement dangereux et clairement en guerre avec les Ecarlates. Si maintenant c'étaient ces derniers qui attaquaient, et non l'inverse, elle ne doutait pas que les choses tourneraient court.
Après une courte hésitation, elle se dirigea à nouveau vers l'affiche et entreprit de l'arracher afin de la faire disparaître.
Ca en ferait toujours une de moins...

Le paladin supervisait le départ de matériel vers Hautebrande quand il aperçut une des affiches.

"Sainte Lumière... Ainsi on en est là ?.. Enfin ça nous arrange après tout.. Maintenant Hurlevent a de bonnes raisons de nous aider à les mettre au pas."

Mérové Carrard rentra dans l'hôpital et rejoignit son bureau dans lequel il prit une carte de la région de la Forêt des Pins Argentés.
Une fois déployée sur la table il commença à faire des annotations dessus, prenant compte du relief, des routes, des possibilités de fuite.. Bois du buché, base des écarlates depuis peu, devait tomber le plus rapidement possible.

"Ces chiens souillent tout... La Lumière, l'Alliance.. et maintenant.. Dalaran en s'installant sur les terres de ce royaume.. c'est vraiment une honte !"

Il prit un parchemin qui trainait sur le coin de son bureau et rédigea un courrier à l'intention de ces félons..

Une copie de la lettre est trouvable au sein de la Cathédrale de Hurlevent et des autres édifices religieux de la Lumière.

A l'attention des traitres Taelis et Mojhar,

Vous vous êtes détournés de la Lumière par vos exactions et vos propos inqualifiables,
Vous avez trahis les idéaux que défendent ceux qui la servent,
Vous avez trahis la confiance de ceux qui pensaient que vous étiez leurs alliés,
Aussi, nous vous sommons de vous rendre sur le champs afin d'être jugés pour vos actes.
Si vous faites ainsi, la vie de vos hommes et fidèles seront épargnées.
Nous sommes des hommes d'Honneur et de Vertu, mais notre patience a ses limites.

Si vous refusez et que vous persistez à occuper Bois-du-Buché, alors la Lumière guidera nos lames au travers de vos gardes impies et nous purgerons vos âmes de la souillure qui la ronge.

Que la Lumière vous prenne en pitié,

Chevalier-Champion Mérové Carrard,
Ordre des Hospitaliers,
Ordre de la Main d'Argent.

Serredos avait toujours aimé le fromage au lait de Talbuk cru , Les humains qui en avaient gouté avait découvert un laitage avec autant de saveur que du chocolat, et a peu près autant de propriétés Euphorisantes, Aphrodisiaques, et avouons le un excellent moyen d'avoir une haleine de phoque pour des heures, il faut toujours équilibrer la balace disait Dellina lorsqu'elle avait vu ce bloc d'un blanc cassé marbré de jaune.

Le Chevalier de la mort se tenait là , en armure son arme bien fixée dans son dos, un petit couteau dans une main , et le bloc de fromage dans l'autre, entrain de machouiller paisiblement un bout de cette matière a la fois solide et d'un fondant incomparable, l'oeil rivé sur l'affiche des Ecarlates, il se souvint de discours enflammés qu'il avait lancé a l'encontre de certains en réaction a pas mal de choses, Bah au final personne n'en avait rien à faire , ce qui compte c'est l'copinage, c'est de rire et de faire des blagues grivoises avec son patron pour passer pour correct auprès d'une certaine forme de communautée d'autres momes enragés a l'idée de bourrer un derrière plus ou moins rebondit. Au fond il se rendait compte que tant qu'il etait les deux pieds dans Hurlevent ou une autre ville plus ou moins paisible, il n'en avait rien a carrer. Là un petit bonhomme tout rouge , ou du moins au moins aussi rouge que sa robe et son tabard , se mit a hurler un baratin a propos de l'affiche elle même , L'en avait rien a carrer l'poulpe, non , vas-y hurle coco , on s'en balance, un écarlate toléré dans cette ville c'etait déjà limite mais si en plus il se met a avoir des revendications, c'etait le comble ... Serredos se contenta de se retourner vers lui , de lui coller deux claques et de le regarder calmement un doigt sur la bouche histoire de lui signaler qu'il lui vrillait les oreilles , le Draenei finit par reprendre sa route sans autre forme de procès ...

le Placard suivant est affiché sur la grand place


Par Ordre de la Chancellerie de sa Majesté

toute Personne pretant asile ou assistance a un ordre écarlate quel qu'il soit sera fusillée sans jugement

Tout crime et délit relevant d'un lien avec les écarlates procède en effet d'intélilgence avec l'ennemi , le Grand Inquisiteur revendiquant son statut d'ennemi du Royaume et donc tombe sous le coup de la Loi Martiale .

Cette décision concerne également les alliés des félons écarlates , le clan Sombrecoeur, banni du Royaume et considéré comme hostile aux interets de sa Majesté

*sceau de la Garde * *Sceau de la Chancellerie*

Colonel Hedwe Marteau Hardi -Commandant en Second

Sû avait l'air asser presser, elle marchait près de la cathédrale pour rejoindre son foyer lorsqu'elle vît une affiche coller a sa porte.
"Beurk" Elle enlève l'affiche en disant "Putain ils font chier, ils salissent nos murs"
Et elle rentre chez elle sans s'en mêler plus.

Pendant une nuit, dans un banal quartier d'Hurlevent, trois silhouettes ou disons deux discutaient à l’abri des regards autour d’une petite table ronde, dans le coin le plus sombre d’une auberge. On pouvait d’ailleurs contempler le même genre de scène dans une centaine d’auberge différentes . Hurlevent est probablement la plus grande cité. Il n’est pas possible d’en connaître le nombre d’habitants précis et on y trouve une bonne centaine de maisons différentes et dix fois plus de débits de boisson… Tous les peuples y sont représentés, même les elfes… Pour revenir à cette auberge, l’une des silhouettes reposa sa pinte de liquide ambré dans un petit bruit.
-La bière au petit-déjeuner, c’est un peu raide.
Il y avait là un elfe aux cheveux longs avec le visage masqué d'un foulard d’un côté et deux autres personnes de l’autre dont l’un d’eux ne parlait pas et hochait la tête de temps en temps, il regrettait d’avoir été tiré du lit. L’autre, qui découpait une brioche, semblait être son chef. Il portait un long manteau marron complètement déchiré avec masque bizare, comme un masque d'Epouvantail et non loin à sa droite, se trouvait une grande faux bien tranchante contre un mur.
-Tout de même, dit-il, vous prenez votre temps alors que nous avons du travail… C’est un peu exagéré.
L’Epouvantail de son côté reste sans rien faire et fini par dire quelques mots en souriant sous son masque.
-Où se trouve Sparcky…?
-Depuis votre première attaque contre les quelques citoyens, l’autre dingue a disparu, ajouta l’elfe.
Son compère hocha la tête, et sirota son thé.
-Et vous n’avez aucune idée de l’endroit où il peut être…?
-Il est surement encore dans le tram… Un jour ou l’autre, il finira bien par revenir… Mais bon, nous ne somme pas ici pour cela !
L’Epouvantail reposa un morceau de brioche, qu’il avait tout d’abord voulu manger et commença à dire quelques mots.
-Vous êtes au courant pour notre petite... trève avec les écarlates non…?
-Oui, pourquoi…?
L’homme aux cheveux long lança un sourire narquois et finit par sortir de sa poche une affiche aux coins déchirés pour la tendre devant l'elfe. Il la prit d’un air méfiant et en commença la lecture. Après quelques minustes, les deux compères échangèrent un regard avant de lui répondre.
-Quoi? Les écarlates sont maintenant interdit en ville ?
-Et oui, ajouta l'Epouvantail.
-Donc... Les écarlates ne peuvent plus nous offrir quelques larbins... M'enfin, ils ont toujours étaient contre..., répondit l’Epouvantail. Déjà que Sparcky est introuvable, plusieurs Gardes de Hurlevent sont sur notre dos, le Gang des citrouilles qui nous surveille, des assassins qui me traquent et maintenant les écarlates qui quittent la ville...
-Bon qu’est-ce que tu veux faire maintenant?
L’Epouvantail commença à rire mais d’un air cruel.
-Je pense avoir un épouvantable plan … Dit-il.
Le soutané le plus loquace poussa son compère du coude, ce qui eut pour conséquence de lui renverser du thé brûlant sur les genoux. Il lui demanda ce qu’il en pensait. L’autre hocha la tête en grimaçant, reposa son thé.
-Bien, explique nous ton plan… Ajouta l'elfe.
Après quelques minutes, l’homme à l'elfe lâcha dans un souffle :
-Quoi ?! Votre plan n’est rien d’autre que cela ?!
-Du calme… Ajouta l'Epouvantail.
Quelques convives dans la salle de l’auberge les regardaient à présent, avertis par les éclats de voix. Le dignitaire tenta de retrouver son calme.
-Bon, je demande au gobelin de venir rapidement avec ma cargaison et sinon... je vais vous laisser, maintenant, sussura l'Epouvantail. Je pense qu’on attire l’attention… Bonne journée.
L'Epouvantail se redressa tranquillement de sa chaise en reprenant la grande faux avant de se glisser dans la rue sombre. Sous son sac à patate tout rafistolé qu'il utilise comme masque pouvait se lire l’expression d’une grand satisfaction, celle du travail bien fait.
L'elfe se tenait la tête dans les mains, pendant que son voisin finissait son thé. Il lui agrippa soudain sa manche et chuchota.
-Tu pense que son plan risque de réussir…?
L’autre hocha la tête, mais négativement pour changer, il n’avait pas l’air rassuré.
Le meneur soupira, et contempla le morceau de brioche. Il n’avait plus faim.
-Mais c’est quoi cette journée ? Comment on va faire pour la note de l’aubergiste ? Tu vas m’expliquer un plan, monsieur malin ?
Les deux hommes en soutane contemplèrent la table sans un mot, pendant presque une minute. Ils pensaient au problème qui venait, et à la possibilité de partir rapidement très loin...