Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
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Elenwe
Clairvoyant Llorente
Aldorey Kelbourg
Idrid
Fanélia/Nean
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Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
"Voilà, l'heure approche...Celle de la bataille, de la Guerre. Impossible de secouer mes orteils dans ces bottes si lourdes que je crois m'enfoncer dans le sol lentement...
Tous les rédempteurs arrivent, eux qui avaient passé la veille à s'entrainer à la Couronne...Tout ce qu'on pouvait leur dire c'était que leur Roi avait perdu la raison, devenu l'ennemi à abattre. Je pouvais sentir leur regard posé sur leur écu avec le symbole de Lordaeron et aussitôt la trahison d'Arthas revenait aux esprits. Mais jusqu'où ira-t-il? Il est temps d'en finir, et d'abolir ses plans les plus fous. Les Trois Vertus vont être ma seule Rédemption ce soir, et si je tombe, au moins, ça n'aura pas été en vain."
A la Couronne de Glace, les croisés se rassemblaient en ce début de nuit qui s'apprêtait à être mémorable. De tous horizons, de toute race ou faction, tous allaient guerroyer ensemble pour un but commun. L'appel aux armes avait pris de l'ampleur, mais pas question que la neige et le grand froid gèlent les esprits combattants. L'ardeur était présente et concentrée sous une même bannière, celle de la Croisade d'Argent.
Un peu en contre-bas de l'avant-poste de la croisade, la Horde et l'Alliance se présentaient aux officiers et croisés d'Argent. Leur chef remit vite de l'ordre dans les rangs et annonça rapidement le plan d'action.
Quelques Rédempteurs
Les rangs grossissent au fur et à mesure.
Horde et Alliance, écoutant l'officier de la Croisade d'Argent.
Des étendards commencèrent à se planter au sol.
Des croisés d'Argent en pleine discussion avant le départ.
La Horde pour commencer, serait menée par Gorsh et Anethor, respectivement un orc du Clan Ours Noir et un Sindoreï des fils de Quel'Thalas. Guidé par un croisé, ils prendraient le chemin des hauteurs, et le plus escarpé de tous. D'abord détruire Fléaulme, puis aller à la Chute de Sindragosa, pour enfin rejoindre Aldur'Thar.
L'Alliance quant à elle serait menée par Aidaim, du Vème régiment d'Argent, Klenval, du Poing d'Argent, et Idrid de la Rédemption de Lordaeron. Ils allaient être divisés en deux groupes, celui des croisés pour surtout aller à Ymirheim, et l'autre essentiellement constitué de Rédempteur et amis pour vider le Bombardement et les champs sanglants de goules et d'abominations. Ils devaient tous se rejoindre à Aldur'Thar, là était le point d'impact et de ralliement de la Bataille.
A) Alliance B) Horde
Des amis proches étaient là et beaucoup de connaissances, venus aider sans se soucier de la mort qu'ils allaient côtoyer. Le cor retentit un coup, et les voilà tous partis, se saluant une dernière fois, tous humbles mais dignes.
"Tous les Rédempteurs sont là, ceux qui donneraient leur vie pour Lordaeron, il n'est pas temps de les laisser quoiqu'il arrive, nous devons tous êtres unis."
Mord'Rethar, attaques des Géants aux portes de la Mort.
- "Par la Lumière je n'ai jamais vu autant de goules...et de morceaux de chair voler...Il faut que l'on reste en retrait avec Bléryn, Lyla, et ce croisé d'Argent. Sinon on ne pourra jamais soigner tout le monde sans se faire attaquer à notre tour. Et ne jamais perdre Idrid de vue...jamais..."
Les combats allaient bon train, en bas c'était un véritable charnier et pour arriver jusqu'aux portes de Mord'Rethar, un zig zag entre les créatures fléautiques. La Horde progressait à Fléaulme, et bientôt tout brûlait, on pouvait voir de loin la fumée s'échapper des camps des morts qui partaient en cendres. Certains levaient la tête, il fallait continuer la progression, mais ils étaient trop nombreux au sol. La Horde vint aider in extremis, pour que l'Alliance puisse passer la porte et se diriger vers le nord.
-"Il y'a des blessés partout...Pas possible on va être débordé! Qu'on appelle les renforts! Atten'....Hein? La Horde ici ?"
Arrivée de la Horde en Renfort.
La Horde repartit aussitôt vers la chute de Sindragosa, se donnant que très peu de temps pour souffler. L'Alliance quant à elle se divisa, un groupe à Ymirheim, un autre progressant dans la Vallée de l'Espoir perdu.
Les difficultés commencèrent à arriver...Des murmures s'immisçaient lentement pour ceux qui osaient traverser le sous terrain central. Tandis que les autres découvraient les Géants d'Os, leurs bras aussi grands qu'un clocher de cathédrale...Et un silence inquiétant de la Horde qui était maintenant sur les hauteurs glaciales.
"Si on arrive à traverser cette vallée et passer la porte d'Althur'Thar, on peut encore y arriver, ne pas perdre courage..."
Après avoir passé le champ de bombardement, les géants d'os, quelques rédempteurs allèrent au Nord quelques instants, dans un petit escarpement de montagne, pour établir un camp de repos plutôt express et soigner les blessés les plus graves.
Campement à la hâte dans un escarpement.
Mais à peine le feu qui commençait à se consumer, les troupes devaient repartir pour passer la porte d'Aldur. Impossible cependant de la traverser, une immense fumée verdâtre se formait, et se faufiler à travers revenait à être suicidaire. Un Archimage du Kirin Tor aida à téléporter de l'autre côté. Mais quelques effets secondaires à cette téléportation contraint à s'arrêter une nouvelle fois, et prendre du temps pour le repos. A peine la porte était-elle traversée, on pouvait voir les chaudrons sur les remparts d'Aldur'Rethar, partir en fumée, des immenses étendards Horde se hissaient, la bataille s'annonçait gagnée en haut, et le Fléau repoussé. Puis les croisés d'argent coincés à Ymirheim rejoignirent les rédempteurs, par invocation. Que s'était-il passé dans la grotte? Ils avaient l'air exténués...Mais tous les combattants étaient heureux de se retrouver comme ils se l'étaient promis.
Invocation de l'Archimage en cours.
Gorsh et Anethor descendirent seuls des Remparts d'Althur Thar.
-" Nous venons vérifier si vous étiez bien toujours avec nous et qu'il n'y avait pas trahison. Nos troupes sont en haut et attendent notre signal." s'exclama Gorsh.
-"Nous sommes là et la trahison n'a pas son jour de gloire cette nuit." annoncèrent surement Idrid et Klenval, malgré la cohue et le bruit des guerriers en armures lourdes.
Gorsh lança une fusée éclaireuse verte et la Horde apparut juste devant l'Alliance fraichement réunie. Tous les tabards étaient en sang, les armures usées, mais chaque emprunte laissée dans la poudreuse n'était pas tremblante. Le plus dur de la guerre allait se dérouler maintenant.
Préparation à l'assaut final.
Discussion entre généraux avant de partir.
Fanélia et Idrid Cathules.
L'Alliance et la Horde se réunirent en rang, enfonçant les étendards dans le sol, qui lui, tremblait. Gorsh, et Anethor échangèrent quelques mots avec Klenval, Idrid et Aidaim. Des saluts militaires et un grand respect mutuel, tout le monde vérifiait une dernière fois son armure, quand un gnome arriva avec une elfe de sang. Des renforts de l'Aube d'Argent ! Venus directement des Maleterres.
"- Si vous êtes de l'Aube d'Argent, alors vous allez rejoindre les rangs, et éviter de mourir!" S'écria Fanélia sur le gnome qui semblait un peu farfelu mais très docile.
Arrivée des officiers de l'Aube d'Argent [MJ]
En montures!
Tous les combattant chevauchèrent leur monture pour un assaut final, le plus salutaire de tous! Des cris, pour s'encourager...Et tous s'élancèrent vaillament, arme en avant, et brides tendues.
A l'assaut !!!
A la descente des montures...
Oh oh...
Gorsh et Telkarion venant aider le Sénéchal Idrid, chargeant le squelette lui évitant la mort.
Dans une marée d'ossements, la victoire est aux vivants !
Des centaines de squelettes et tas d'ossements de partout, une odeur à donner envie de vomir, des Wyrms qui guettent et gèlent les moindres brebis égarées. Un champ d'ossements, pour une bataille finale épique aux portes de la demeure du Roi Liche.
Ce fut une réussite malgré les nombreux blessés et la fatigue palpables sur tous les visages. La croisade d'Argent félicita les participants et établirent le campement aux pieds des grandes marches. Le sang coulait sur les armures mais des poignées de main se serrèrent.
Gorsh, le vieil orc du Clan Ours Noir offrit son tabard d'Orgrimar à Idrid, qui en échange offrit celui de la Rédemption de Lordaeron. Un geste symbolique, pour célébrer une victoire commune entre les deux factions pourtant en guerre.
Il était temps de rentrer à présent, mais la victoire claironna dans toute la Couronne et le salut aux défunts tombés au combat sonna comme un remerciement et une nouvelle ère.
Dernière édition par Nean/Fanélia le Dim 18 Oct 2009, 17:22, édité 2 fois
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
Le crieur s'éloignait, dans les rues presque désertes de Dalaran, l'aube allait bientôt pointer le bout de son nez, si tant que l'aube ait un visage, telle était la question que se posait Patrick, crieur professionnel. D'un certain côté, il se disait que si l'aube pouvait être représentée, elle serait souriante aujourd'hui.
Malgré tout, il commençait à avoir mal à la gorge le bougre, un coup de froid sûrement, même si s'égosiller dans une ville chaque jour peut finir par vous casser la voix. Voila plusieurs semaines que Patrick hurlait dans la ville volante, bien que depuis quelques heures, le refrain avait légèrement changé.
Alors que son discours habituel consistait à appeler à l'aide les aventuriers de passage, leur demandant de rejoindre le tournoi d'Argent afin de se liguer et s'entrainer là bas au combat contre le Roi Liche, ce soir, le discours était tout autre, et la douleur qu'il ressentai semblait tout de suite plus douce à supporter, à mesure qu'il apportait cette grande nouvelle aux habitants et aventuriers de passage en Dalaran.
Tel fut le discours de Patrick, toute la soirée et ce depuis la minuit, pendant bien deux heures, jusqu'à ce qu'enfin, un mage furieux vienne le menacer de son bâton, pour le faire taire. Personne n'avait osé le faire avant, car la nouvelle valait bien le coup qu'on la hurle en pleine nuit, quitte à sortir de leur torpeur les quelques dormeurs.
"Oyez oyez braves gens ! En le soir du 17e du 10e mois de l'an 29, une importante troupe aux ordres de la Croisade d'Argent a fondu sur la Couronne de Glace, balayant, repoussant, écrasant les armées des morts sur son passage ! Par la Grâce de la Lumière, cette armée regroupant combattants de la Horde comme de l'Alliance, du Clan Ours Noir aux Fils de Quel'Thalas, en passant par les Rédempteurs de Lordaeron à la maison Bayle, du Poing et 5e Régiment d'Argent ou encore chaque aventurier se rangeant pour un soir sous une bannière de héros, mercenaire indépendant, guerrier de la Lumière, eux tous ont permis de maintenir la tête de pont établie aux pieds de la Citadelle du Prince Maudit ! Victoire à la Couronne de Glace ! Encore une ! Gloire aux héros, qui affaiblissent encore et toujours le Roi-liche, sa chute arrivera bientôt, pour la paix dans notre monde déchirée, et pour que triomphe la Lumière ! Gloire aux héros de la Couronne de Glace, combattant ensembles, frères et soeurs pour un soir, peu important leur grade, leur titre, leur race ! Que cette victoire soit la leçon de tous, dans la possible réconciliation de nos peuples ravagés et scindés par la guerre ! Pour la Lumière !"
Patrick, la voix cassée, arriva enfin à l'auberge, près du Brunant, montant dans sa chambre pour finir par s'allonger. Le jeune homme ne put résister davantage à la fatigue, et c'est le sourire aux lèvres qu'il se laissa glisser vers ses songes, le coeur empli d'un espoir sans faille. Le Fléau tomberait.
(...)
Sa main tremblait. Le Paladin la plaqua contre ses jambières, elle glissa sur le sang noir de l'abomination qui avait explosé juste devant le Sénéchal, il y a à peine quelques minutes. Se concentrant pour calmer ses maudits tremblements, et surtout la douleur, il parvint à se calmer, redressant la tête pour observer ses troupes.
Ses Rédempteurs, et des autres combattants qu'il ne connaissait pas, mais qui s'était rangé sous ses ordres au point de départ près de la Cime des Croisés.
Les feux de camp apportait aux soldats un peu de réconfort, dans leur pause accordée par leur commandant. Le commandant, lui, braquait ses yeux sur son épouse, puissante paladine, porteuse de leurs enfants, ici même dans la Couronne de Glace.
Oh non, il n'allait pas trembler un instant de plus, pas quand elle est là, au coeur de la mélée, à veiller sur lui et les Rédempteurs, leur apportant soins, douceur, courage, espoir. Espoir, oui, Idrid tourna la tête vers Lyla, qui soignant un mercenaire blessé au flanc.
Le temps passait, il fallait se mettre en route, et fondre sur Aldur'thar.
"En route ! En avant, nous repartons soldats !"
L'ordre du Paladin fut repris par Fanélia, non, sa main n'allait plus trembler à présent, elle serrrait déjà la garde de son épée, alors que le paladin courrait vers une regroupement de goules.
(...)
Le combat avait fait rage au Front Brisé, le barrage était sécurisé. Les énormes carcasses brûlaient, tandis que le mortier Vartros faisait sauter les grandes arches du barrage, le métal et la pierre s'écroulant sur les corps en feu des géants de chair.
Les troupes de la Rédemption et alliés repiquèrent vers le Nord, et la première porte de Mord'rethar. Là, les Croisés d'Argent du Poing et du 5ème combattaient d'arrache pied, la jonction fut délicate, tellement les goules et squelettes étaient en nombre.
Marcher, se déplacer, était une tâche hardue, tant les ossements brisés jonchaient le sol neigeux au pied de la monstrueuse porte métalique et pierreuse.
La jonction se fit bel et bien, Idrid se retrouvant aux côtés de Klenval dans un court instant de repos, le temps de reprendre son souffle et de poursuivre vers le Nord, vers la Vallée de l'espoir perdu et le Bombardement.
Les Croisés se dirigèrent vers Ymirheim, plein centre de la région, les Rédempteurs et alliés allaient quant à eux plein Nord, toujours plus, tranchant, brûlant, hachant.
"Géaaaaant d'os !" "Derrière vous !" "Besoin d'aaaaide !"... Les cris fusaient, les miasmes des goules et geist les accompagnaient.
Une belle bataille, des combats épiques, mais il fallait s'arrêter, au risque d'être submergés, d'aller trop vite trop loin, trop au Nord, et se faire encercler.
Les crevasses bordant la Vallée allaient servir de retranchement, pour un bon quart d'heure. Fanélia allait bien, commençant à fatiguer, mais intouchée des coups de goules et autres immondices non morts. Elle allait bien, le courage et la ténacité du Paladin était donc à leur paroxisme. Seule sa main tremblait, il se laissa tomber contre la parois rocheuse, profitant de la douce chaleur d'un feu de camp allumé à la hâte.
Le mortier en batterie tenait en respect les quelques monstres qui s'approchaient un peu trop près du campement, ou les blessés étaient pris en charge.
Sa main tremblait.
(...)
"Où étaient-ils bon sang ?!" Les Croisés d'Argent partis pour Ymirheim n'étaient toujours pas revenus de la ville. Cette même ville où l'on croyait voir des flammes, se mélant à celles sur le dessus de la muraille d'Aldur'thar. La Horde avançait elle aussi, la bannière des orcs flottant en haut de la muraille.
A présent, il fallait tous se regrouper, pour tous charger côte à côte vers Corp'rethar, l'endroit le mieux gardé, le plus ardemment défendu par des centaines de géants d'os, des abominations gigantesques, des wyrms de glace tournant inlassablement au dessus de la vallée.
Les Croisés arrivèrent enfin, précédant les troupes de la Horde et de cet Orc au nom de Gorsh de peu.
Ils semblaient plutot en bon état, tous prêts à en découdre. Des tensions semblaient dissiper et agiter la troupe de la Horde. L'orc Gorsh hurlait ses ordres, calmant ses troupes, avant de demander clairement à Idrid ce qu'il en était de la suite des événements.
Le Sénéchal lui assura, aux côtés de Klenval et Aidaim, que la suite était toute simple : Combattre tous ensemble, comme prévu, sans coup traitre.
La Horde parut s'assagir, les tensions balayées par la puissante voix de l'orc Gorsh.
Idrid l'avait aperçu au rassemblement près de la Cime des Croisés, trois heures plus tôt. Les troupes s'étaient alignées en deux beaux rangs, devant le Grand Officier de la Croisade d'Argent, qui leur donna leurs ordres de missions et leur expliqua le déroulement des événements. La Horde était partie vers Fléaulme, tandis qu'Idrid et se troupe vers le Front Brisé, précédant de peu la troupe des Croisés d'Argent, eux mêmes convergeant vers la muraille au Nord du Front Brisé.
Idrid avait aperçu plus d'une fois, et même entendu, ce Gorsh hurler ses ordres et diriger l'armée de la Horde, depuis le haut des murailles que les orcs, sindoreis et alliés devaient, à chaque fois, nettoyer et prendre. Quand il avait aperça la bannière de la Horde flottant au dessus d'Aldur'thar, il comprit que Gorsh et sa troupe avait pu passer la chute de Sindragosa, et triomphé des troupes ennemies là bas.
Revenant aux instants présents, la troupe de la Horde à présent calmée, et l'armée entière au service de la Lumière parfaitement alignée, le jeune Sénéchal se posta aux côtés de son épouse, lui chuchotant tout bas certains mots qui réchauffent les coeurs fatigués, réchauffant aussi le sien par la même occasion. Les deux mains enlacées s'étreignirent avec force et conviction, avant de s'éloigner l'une de l'autre, pour aggriper la bride d'une monture, le couple de paladin se rangeant devant leurs soldats, leurs belles montures fouettant la neige molle de leur sabot, prêtes à fondre sur Corp'rethar, emmenant sur leur dos les deux amants, fatigués, comme chaque combattant derrière eux, en lignes, les armes en main. Ils étaient tous prêts.
Ainsi, l'ordre fut donné. Dans ce genre de situation, aux prémices d'un combat qui se peut mortel, il y a toujours un léger moment de flottement, un court laps de temps où le cerveau et la main semblent déconnectés, où le temps semble momentanément arrêté.
Mais ce moment prit fin, et la troupe entière, hurlant sa rage, son courage, sa haine jusqu'à perdre haleine, percuta de plein fouet les défenses de non-morts. Le dernier combat pour cette nuit venait de commencer.
Les géants d'os étaient plus d'une centaine, chacun entouré par des goules, des chevaliers de la mort, plus loin étaient alignées des géants de chair.
Idrid n'en pouvait plus de galoper, sa lame tranchant la jambe, ou plutôt le tibia d'un des géant, qui s'écroulant non loin, effrayant sa monture qui ne pouvait supporter plus de stress. Le paladin se retrouva au sol, face à trois géants d'os.
Trancher, parer, trancher, parer, incanter et propulser avec fureur un rayon de Lumière dans ses saletés, Idrid savait se battre, mais ils étaient nombreux, trop nombreux. Une forme assez imposante arriva avec vigueur aux côtés du paladin.
Pensant à un nouvel ennemi, Idrid eut presque le réflexe d'asséner un coup de lame vers cet invité impromptu, mais il reconnu là le vieil orc, Gorsh, qui attaquait avec puissance les géants initialement face au paladin.
Idrid remercia l'orc d'un hochement de tête, et les deux guerriers s'élancèrent à nouveau aux devants de leurs ennemis.
Enfin, un cor retentit, la troupe armée était parvenue à passer au delà de Corp'rethar, assurant le campement aux avant poste, juste en face de la Citadelle du Prince Déchu et nouveau Roi des morts.
Là, la plupart des soldats s'effondrèrent, fourbus, exténués, la fatigue tiraillant chacun de leur membre, chaque muscle.
Mais chacun avait encore la force de lancer des acclamations, car oui, ce soir était un soir de victoire. Une belle et glorieuse victoire face au Fléau, un revers de plus pour le Roi-liche.
Idrid félicita chacun de ses hommes, et au final tout combattant se trouvant à côté de lui dans ce moment de liesse générale. Il prit en charge son épouse éreintée, lui apportante réconfort et douceur, elle si courageuse et dont le soutien fut si bénéfique. Le Sénéchal demanda un hourra pour son épouse, les Rédempteurs reprenant en coeur les acclamations, félicitant le courage de cette dame, se félicitant eux mêmes de leur courage et de leur ténacité.
Idrid s'était fait un nouvel ami pour ce soir, en la personne du l'orc Gorsh.
Suite au combat, alors que les troupes commençaient progressivement à rejoindre leur quartier, portails de magiciens et trajets en griffon ponctuant cette fin de bataille, les deux guerriers se félicitèrent, et échangèrent leur tabard, le tout enrobé de paroles respectueuses et d'honneur. Chacun rentra ensuite chez soi, panser ses plaies, et prendre un repos plus que mérité.
Oui, cette soirée était vraiment une grande victoire, à tous points de vue.
Malgré tout, il commençait à avoir mal à la gorge le bougre, un coup de froid sûrement, même si s'égosiller dans une ville chaque jour peut finir par vous casser la voix. Voila plusieurs semaines que Patrick hurlait dans la ville volante, bien que depuis quelques heures, le refrain avait légèrement changé.
Alors que son discours habituel consistait à appeler à l'aide les aventuriers de passage, leur demandant de rejoindre le tournoi d'Argent afin de se liguer et s'entrainer là bas au combat contre le Roi Liche, ce soir, le discours était tout autre, et la douleur qu'il ressentai semblait tout de suite plus douce à supporter, à mesure qu'il apportait cette grande nouvelle aux habitants et aventuriers de passage en Dalaran.
Tel fut le discours de Patrick, toute la soirée et ce depuis la minuit, pendant bien deux heures, jusqu'à ce qu'enfin, un mage furieux vienne le menacer de son bâton, pour le faire taire. Personne n'avait osé le faire avant, car la nouvelle valait bien le coup qu'on la hurle en pleine nuit, quitte à sortir de leur torpeur les quelques dormeurs.
"Oyez oyez braves gens ! En le soir du 17e du 10e mois de l'an 29, une importante troupe aux ordres de la Croisade d'Argent a fondu sur la Couronne de Glace, balayant, repoussant, écrasant les armées des morts sur son passage ! Par la Grâce de la Lumière, cette armée regroupant combattants de la Horde comme de l'Alliance, du Clan Ours Noir aux Fils de Quel'Thalas, en passant par les Rédempteurs de Lordaeron à la maison Bayle, du Poing et 5e Régiment d'Argent ou encore chaque aventurier se rangeant pour un soir sous une bannière de héros, mercenaire indépendant, guerrier de la Lumière, eux tous ont permis de maintenir la tête de pont établie aux pieds de la Citadelle du Prince Maudit ! Victoire à la Couronne de Glace ! Encore une ! Gloire aux héros, qui affaiblissent encore et toujours le Roi-liche, sa chute arrivera bientôt, pour la paix dans notre monde déchirée, et pour que triomphe la Lumière ! Gloire aux héros de la Couronne de Glace, combattant ensembles, frères et soeurs pour un soir, peu important leur grade, leur titre, leur race ! Que cette victoire soit la leçon de tous, dans la possible réconciliation de nos peuples ravagés et scindés par la guerre ! Pour la Lumière !"
Patrick, la voix cassée, arriva enfin à l'auberge, près du Brunant, montant dans sa chambre pour finir par s'allonger. Le jeune homme ne put résister davantage à la fatigue, et c'est le sourire aux lèvres qu'il se laissa glisser vers ses songes, le coeur empli d'un espoir sans faille. Le Fléau tomberait.
(...)
Sa main tremblait. Le Paladin la plaqua contre ses jambières, elle glissa sur le sang noir de l'abomination qui avait explosé juste devant le Sénéchal, il y a à peine quelques minutes. Se concentrant pour calmer ses maudits tremblements, et surtout la douleur, il parvint à se calmer, redressant la tête pour observer ses troupes.
Ses Rédempteurs, et des autres combattants qu'il ne connaissait pas, mais qui s'était rangé sous ses ordres au point de départ près de la Cime des Croisés.
Les feux de camp apportait aux soldats un peu de réconfort, dans leur pause accordée par leur commandant. Le commandant, lui, braquait ses yeux sur son épouse, puissante paladine, porteuse de leurs enfants, ici même dans la Couronne de Glace.
Oh non, il n'allait pas trembler un instant de plus, pas quand elle est là, au coeur de la mélée, à veiller sur lui et les Rédempteurs, leur apportant soins, douceur, courage, espoir. Espoir, oui, Idrid tourna la tête vers Lyla, qui soignant un mercenaire blessé au flanc.
Le temps passait, il fallait se mettre en route, et fondre sur Aldur'thar.
"En route ! En avant, nous repartons soldats !"
L'ordre du Paladin fut repris par Fanélia, non, sa main n'allait plus trembler à présent, elle serrrait déjà la garde de son épée, alors que le paladin courrait vers une regroupement de goules.
(...)
Le combat avait fait rage au Front Brisé, le barrage était sécurisé. Les énormes carcasses brûlaient, tandis que le mortier Vartros faisait sauter les grandes arches du barrage, le métal et la pierre s'écroulant sur les corps en feu des géants de chair.
Les troupes de la Rédemption et alliés repiquèrent vers le Nord, et la première porte de Mord'rethar. Là, les Croisés d'Argent du Poing et du 5ème combattaient d'arrache pied, la jonction fut délicate, tellement les goules et squelettes étaient en nombre.
Marcher, se déplacer, était une tâche hardue, tant les ossements brisés jonchaient le sol neigeux au pied de la monstrueuse porte métalique et pierreuse.
La jonction se fit bel et bien, Idrid se retrouvant aux côtés de Klenval dans un court instant de repos, le temps de reprendre son souffle et de poursuivre vers le Nord, vers la Vallée de l'espoir perdu et le Bombardement.
Les Croisés se dirigèrent vers Ymirheim, plein centre de la région, les Rédempteurs et alliés allaient quant à eux plein Nord, toujours plus, tranchant, brûlant, hachant.
"Géaaaaant d'os !" "Derrière vous !" "Besoin d'aaaaide !"... Les cris fusaient, les miasmes des goules et geist les accompagnaient.
Une belle bataille, des combats épiques, mais il fallait s'arrêter, au risque d'être submergés, d'aller trop vite trop loin, trop au Nord, et se faire encercler.
Les crevasses bordant la Vallée allaient servir de retranchement, pour un bon quart d'heure. Fanélia allait bien, commençant à fatiguer, mais intouchée des coups de goules et autres immondices non morts. Elle allait bien, le courage et la ténacité du Paladin était donc à leur paroxisme. Seule sa main tremblait, il se laissa tomber contre la parois rocheuse, profitant de la douce chaleur d'un feu de camp allumé à la hâte.
Le mortier en batterie tenait en respect les quelques monstres qui s'approchaient un peu trop près du campement, ou les blessés étaient pris en charge.
Sa main tremblait.
(...)
"Où étaient-ils bon sang ?!" Les Croisés d'Argent partis pour Ymirheim n'étaient toujours pas revenus de la ville. Cette même ville où l'on croyait voir des flammes, se mélant à celles sur le dessus de la muraille d'Aldur'thar. La Horde avançait elle aussi, la bannière des orcs flottant en haut de la muraille.
A présent, il fallait tous se regrouper, pour tous charger côte à côte vers Corp'rethar, l'endroit le mieux gardé, le plus ardemment défendu par des centaines de géants d'os, des abominations gigantesques, des wyrms de glace tournant inlassablement au dessus de la vallée.
Les Croisés arrivèrent enfin, précédant les troupes de la Horde et de cet Orc au nom de Gorsh de peu.
Ils semblaient plutot en bon état, tous prêts à en découdre. Des tensions semblaient dissiper et agiter la troupe de la Horde. L'orc Gorsh hurlait ses ordres, calmant ses troupes, avant de demander clairement à Idrid ce qu'il en était de la suite des événements.
Le Sénéchal lui assura, aux côtés de Klenval et Aidaim, que la suite était toute simple : Combattre tous ensemble, comme prévu, sans coup traitre.
La Horde parut s'assagir, les tensions balayées par la puissante voix de l'orc Gorsh.
Idrid l'avait aperçu au rassemblement près de la Cime des Croisés, trois heures plus tôt. Les troupes s'étaient alignées en deux beaux rangs, devant le Grand Officier de la Croisade d'Argent, qui leur donna leurs ordres de missions et leur expliqua le déroulement des événements. La Horde était partie vers Fléaulme, tandis qu'Idrid et se troupe vers le Front Brisé, précédant de peu la troupe des Croisés d'Argent, eux mêmes convergeant vers la muraille au Nord du Front Brisé.
Idrid avait aperçu plus d'une fois, et même entendu, ce Gorsh hurler ses ordres et diriger l'armée de la Horde, depuis le haut des murailles que les orcs, sindoreis et alliés devaient, à chaque fois, nettoyer et prendre. Quand il avait aperça la bannière de la Horde flottant au dessus d'Aldur'thar, il comprit que Gorsh et sa troupe avait pu passer la chute de Sindragosa, et triomphé des troupes ennemies là bas.
Revenant aux instants présents, la troupe de la Horde à présent calmée, et l'armée entière au service de la Lumière parfaitement alignée, le jeune Sénéchal se posta aux côtés de son épouse, lui chuchotant tout bas certains mots qui réchauffent les coeurs fatigués, réchauffant aussi le sien par la même occasion. Les deux mains enlacées s'étreignirent avec force et conviction, avant de s'éloigner l'une de l'autre, pour aggriper la bride d'une monture, le couple de paladin se rangeant devant leurs soldats, leurs belles montures fouettant la neige molle de leur sabot, prêtes à fondre sur Corp'rethar, emmenant sur leur dos les deux amants, fatigués, comme chaque combattant derrière eux, en lignes, les armes en main. Ils étaient tous prêts.
Ainsi, l'ordre fut donné. Dans ce genre de situation, aux prémices d'un combat qui se peut mortel, il y a toujours un léger moment de flottement, un court laps de temps où le cerveau et la main semblent déconnectés, où le temps semble momentanément arrêté.
Mais ce moment prit fin, et la troupe entière, hurlant sa rage, son courage, sa haine jusqu'à perdre haleine, percuta de plein fouet les défenses de non-morts. Le dernier combat pour cette nuit venait de commencer.
Les géants d'os étaient plus d'une centaine, chacun entouré par des goules, des chevaliers de la mort, plus loin étaient alignées des géants de chair.
Idrid n'en pouvait plus de galoper, sa lame tranchant la jambe, ou plutôt le tibia d'un des géant, qui s'écroulant non loin, effrayant sa monture qui ne pouvait supporter plus de stress. Le paladin se retrouva au sol, face à trois géants d'os.
Trancher, parer, trancher, parer, incanter et propulser avec fureur un rayon de Lumière dans ses saletés, Idrid savait se battre, mais ils étaient nombreux, trop nombreux. Une forme assez imposante arriva avec vigueur aux côtés du paladin.
Pensant à un nouvel ennemi, Idrid eut presque le réflexe d'asséner un coup de lame vers cet invité impromptu, mais il reconnu là le vieil orc, Gorsh, qui attaquait avec puissance les géants initialement face au paladin.
Idrid remercia l'orc d'un hochement de tête, et les deux guerriers s'élancèrent à nouveau aux devants de leurs ennemis.
Enfin, un cor retentit, la troupe armée était parvenue à passer au delà de Corp'rethar, assurant le campement aux avant poste, juste en face de la Citadelle du Prince Déchu et nouveau Roi des morts.
Là, la plupart des soldats s'effondrèrent, fourbus, exténués, la fatigue tiraillant chacun de leur membre, chaque muscle.
Mais chacun avait encore la force de lancer des acclamations, car oui, ce soir était un soir de victoire. Une belle et glorieuse victoire face au Fléau, un revers de plus pour le Roi-liche.
Idrid félicita chacun de ses hommes, et au final tout combattant se trouvant à côté de lui dans ce moment de liesse générale. Il prit en charge son épouse éreintée, lui apportante réconfort et douceur, elle si courageuse et dont le soutien fut si bénéfique. Le Sénéchal demanda un hourra pour son épouse, les Rédempteurs reprenant en coeur les acclamations, félicitant le courage de cette dame, se félicitant eux mêmes de leur courage et de leur ténacité.
Idrid s'était fait un nouvel ami pour ce soir, en la personne du l'orc Gorsh.
Suite au combat, alors que les troupes commençaient progressivement à rejoindre leur quartier, portails de magiciens et trajets en griffon ponctuant cette fin de bataille, les deux guerriers se félicitèrent, et échangèrent leur tabard, le tout enrobé de paroles respectueuses et d'honneur. Chacun rentra ensuite chez soi, panser ses plaies, et prendre un repos plus que mérité.
Oui, cette soirée était vraiment une grande victoire, à tous points de vue.
Idrid
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
Shàde
Reprendre un combat pour le bien et la prospérité, ça me donnait encore envie, même après ma retraite, j'me suis jeté sur les tableaux d'appels de la Croisade juste après le message des Croisés, j'étais tout excité de reprendre la guerre au Nord. Cette envie me venait peut-être en l'honneur de mon défunt enseignant en ingénierie Artnisse, fin patriote gnome, parti en guerre au Nord à jamais. Ce n'était pas de la vengeance mais du respect envers son éducation que je me devais de montrer fructueuse. Mes préparatifs étaient simples, mes armes de batailles, mon armure et surtout, mon insigne, elle que je ne pouvais m'empêcher de soigner avec une insistance étonnante, même pour moi-même. Elle me donne courage, et la preuve que toutes les choses que j'ai peu donner à l'Alliance n'ont été poussière dans le vent.
Le point de rendez-vous était fixé dans le sud profond de la Couronne de Glace, terrain que je connais parfaitement, ce qui me motivait encore plus, la Rédemption était déjà présente, ainsi que divers ordres de Lumineux dont mon attention ne se portait que pour grogner, leur aura est assez gênante, modestie hautaine m'arrachant la coiffe ... Deux choses étaient intéressantes à mes yeux de loups, l'arrivée des troupes de la Horde, dont leur chef imposant un physique qui convenait mieux à la guerre que celui de nos troupes, je dois dire qu'en vue de mon armure et de ma " prestance " militaire, on m'aurait bien confondu dans la masse Hordeuse .. L'autre chose était l'elfe à mes côtés, encapuchonné, celui que j'ai entendu qu'il se nommait " Tow ", il possédait le tabard de notre cité d'Hurlevent et semblait bien plus expérimenté en guerre à échelle massive que certains, ce qui poussait mon inconscience à vouloir rester pas très loin de lui, voire même l'aider comme il faut. Il accompagnait souvent une certaine " Lyla " dont le nom à elle, me rappelait la demande de Vastrosse << Tu feras attention à certaines personnes, veux-tu ? >> Ce n'est pas que j'y portait une certaine ignorance ou un jemenfoutisme particulier, mais j'ai tout de même cédé au devoir de le faire, cette " Lyla " m'ayant aidée de manière plus que courtoise.
J'ai accompagné les troupes du Sénéchal, les autres groupes de paladins n'étant pas très intéressants, et je pense avoir décidé d'un bon chemin, il n'était pas moins parsemé de sales bêtes que les autres, mais était bien plus intéressant en vue de ses espaces massifs, ce qui permettait une prédiction des attaques potentiellement possible contre nous. Mes coups arrachèrent bien de chaires et cassèrent bien des os, mon excitation était à son apogée, parfois me poussant à l'inconscience, et me provocant des blessures stupides et gênantes, soignée par la Lumière de " Lyla ", que je ne refusait pas, m'étonnant par la même occasion. C'est juste après le passage de la première porte que je remarqua un mage parmi nos rangs : il se trimbalait sur son faucon-dragon et parlait avec un certain flegme même en vue de l'état de la situation. Ce qui n'en empêcha pas qu'il fut bien utile et aida à sauver bien des vies, dont celles où j'ai put aider comme le petit gnome inconscient en armure et " Tow ". La troupe s'est rangée dans une sorte de crevasse de glace, un " fossé " dans ce plat blanc, car les pauses devaient être fréquentes, tout aussi fréquentes que les assauts de mort-vivant. On croisa par ailleurs des écarlates, auxquels je réserva normalement un cracha bien plus froid que la glace de la Couronne, dommage, j'ai pas eu le temps.
La troupe a passé plusieurs portes et plusieurs espaces, les uns après les autres de plus en plus remplis de mort-vivant tous plus grands entres eux, un de ces squelettes manqua d'ailleurs de peu de m'écraser lors de sa chute, c'est bien le moment de la soirée où ma peur a vraiment renaquit en moi ... Je me fit bien plus prudent le reste de la bataille, qui elle, se voyait de plus en plus encouragée par les cris de certains. La victoire se faisait proche, et presque assurée.
Dès lors que l'on passa l'avant dernière porte, toutes les troupes se sont alliées, ceux que j'aurai qualifiés de pseudo-stratèges parlementèrent un peu, sûrement de choses inutiles à mon goût, pendant que nous, soldats et autres spectateurs vêtu d'habits plutôt noble pour l'occasion et provocant quelques rires, formions un ligne parfaite, saluant et criant notre rage et notre impatience. Je frappa une dernière fois mon insigne avant d'élancer mon bras en l'air et crier ma motivation. Deux factionnaires de l'Aube d'Argent arrivèrent, à savoir pourquoi ils provoquèrent joie et amusement, j'en fit fi assez rapidement. Les derniers préparatifs se firent, l'ordre de charger fut donné, on s'élança tous en avant, gueulant comme des sauvages impatients et envieux d'un certain résultat. Les dernières forces d'Arthas situées devant la Grande Porte tombèrent, tombèrent lentement, très lentement, ce ne fut pas de la rigolade, mais cette difficulté fut ignorée de tous pratiquement, la motivation générale prenant tout les dessus. Nous passèrent la dernière porte en criant à la victoire, petite armée devant grande citadelle, une petite victoire pour une grande guerre.
Je murmura mes dernières paroles belliqueuses de la soirée, paroles dont j'avais pour toujours et depuis longtemps fait un symbole et une excuse pour provoquer la mort ... << Si vis pacem, para bellum >>
Reprendre un combat pour le bien et la prospérité, ça me donnait encore envie, même après ma retraite, j'me suis jeté sur les tableaux d'appels de la Croisade juste après le message des Croisés, j'étais tout excité de reprendre la guerre au Nord. Cette envie me venait peut-être en l'honneur de mon défunt enseignant en ingénierie Artnisse, fin patriote gnome, parti en guerre au Nord à jamais. Ce n'était pas de la vengeance mais du respect envers son éducation que je me devais de montrer fructueuse. Mes préparatifs étaient simples, mes armes de batailles, mon armure et surtout, mon insigne, elle que je ne pouvais m'empêcher de soigner avec une insistance étonnante, même pour moi-même. Elle me donne courage, et la preuve que toutes les choses que j'ai peu donner à l'Alliance n'ont été poussière dans le vent.
Le point de rendez-vous était fixé dans le sud profond de la Couronne de Glace, terrain que je connais parfaitement, ce qui me motivait encore plus, la Rédemption était déjà présente, ainsi que divers ordres de Lumineux dont mon attention ne se portait que pour grogner, leur aura est assez gênante, modestie hautaine m'arrachant la coiffe ... Deux choses étaient intéressantes à mes yeux de loups, l'arrivée des troupes de la Horde, dont leur chef imposant un physique qui convenait mieux à la guerre que celui de nos troupes, je dois dire qu'en vue de mon armure et de ma " prestance " militaire, on m'aurait bien confondu dans la masse Hordeuse .. L'autre chose était l'elfe à mes côtés, encapuchonné, celui que j'ai entendu qu'il se nommait " Tow ", il possédait le tabard de notre cité d'Hurlevent et semblait bien plus expérimenté en guerre à échelle massive que certains, ce qui poussait mon inconscience à vouloir rester pas très loin de lui, voire même l'aider comme il faut. Il accompagnait souvent une certaine " Lyla " dont le nom à elle, me rappelait la demande de Vastrosse << Tu feras attention à certaines personnes, veux-tu ? >> Ce n'est pas que j'y portait une certaine ignorance ou un jemenfoutisme particulier, mais j'ai tout de même cédé au devoir de le faire, cette " Lyla " m'ayant aidée de manière plus que courtoise.
J'ai accompagné les troupes du Sénéchal, les autres groupes de paladins n'étant pas très intéressants, et je pense avoir décidé d'un bon chemin, il n'était pas moins parsemé de sales bêtes que les autres, mais était bien plus intéressant en vue de ses espaces massifs, ce qui permettait une prédiction des attaques potentiellement possible contre nous. Mes coups arrachèrent bien de chaires et cassèrent bien des os, mon excitation était à son apogée, parfois me poussant à l'inconscience, et me provocant des blessures stupides et gênantes, soignée par la Lumière de " Lyla ", que je ne refusait pas, m'étonnant par la même occasion. C'est juste après le passage de la première porte que je remarqua un mage parmi nos rangs : il se trimbalait sur son faucon-dragon et parlait avec un certain flegme même en vue de l'état de la situation. Ce qui n'en empêcha pas qu'il fut bien utile et aida à sauver bien des vies, dont celles où j'ai put aider comme le petit gnome inconscient en armure et " Tow ". La troupe s'est rangée dans une sorte de crevasse de glace, un " fossé " dans ce plat blanc, car les pauses devaient être fréquentes, tout aussi fréquentes que les assauts de mort-vivant. On croisa par ailleurs des écarlates, auxquels je réserva normalement un cracha bien plus froid que la glace de la Couronne, dommage, j'ai pas eu le temps.
La troupe a passé plusieurs portes et plusieurs espaces, les uns après les autres de plus en plus remplis de mort-vivant tous plus grands entres eux, un de ces squelettes manqua d'ailleurs de peu de m'écraser lors de sa chute, c'est bien le moment de la soirée où ma peur a vraiment renaquit en moi ... Je me fit bien plus prudent le reste de la bataille, qui elle, se voyait de plus en plus encouragée par les cris de certains. La victoire se faisait proche, et presque assurée.
Dès lors que l'on passa l'avant dernière porte, toutes les troupes se sont alliées, ceux que j'aurai qualifiés de pseudo-stratèges parlementèrent un peu, sûrement de choses inutiles à mon goût, pendant que nous, soldats et autres spectateurs vêtu d'habits plutôt noble pour l'occasion et provocant quelques rires, formions un ligne parfaite, saluant et criant notre rage et notre impatience. Je frappa une dernière fois mon insigne avant d'élancer mon bras en l'air et crier ma motivation. Deux factionnaires de l'Aube d'Argent arrivèrent, à savoir pourquoi ils provoquèrent joie et amusement, j'en fit fi assez rapidement. Les derniers préparatifs se firent, l'ordre de charger fut donné, on s'élança tous en avant, gueulant comme des sauvages impatients et envieux d'un certain résultat. Les dernières forces d'Arthas situées devant la Grande Porte tombèrent, tombèrent lentement, très lentement, ce ne fut pas de la rigolade, mais cette difficulté fut ignorée de tous pratiquement, la motivation générale prenant tout les dessus. Nous passèrent la dernière porte en criant à la victoire, petite armée devant grande citadelle, une petite victoire pour une grande guerre.
Je murmura mes dernières paroles belliqueuses de la soirée, paroles dont j'avais pour toujours et depuis longtemps fait un symbole et une excuse pour provoquer la mort ... << Si vis pacem, para bellum >>
Aldorey Kelbourg- Personnages Joués : Aldoreÿ/Guilhart/Visvaldis
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
-"Voyez, c'est ici Icecrown, Sonnecor. Nous allons survoler ces vallées, et nous arriverons ensuite au port." expliqua Gibon en se cramponnant à l'encolure de son griffon. Lui et ses deux gardes du corps volaient au-dessus de Northrend depuis leur départ du désert des dragons. Ils devaient se rendre au port de l'Assaut écarlate, en contrebas des immenses falaises d'Icecrown qui tombaient à pique dans l'océan. Là-bas se trouvait la quasi-totalité des forces écarlates.
Les trois hommes arrivèrent au-dessus d'une des énormes portes de saronite qui coupaient le pays de part en part. Quelques instants plus tard, les pattes des griffons touchèrent un petit promontoire rocheux, d'où l'on avait une bonne vue sur les environs. Gibon déplia sa longue-vue. Il scruta un moment la route plus bas, et sourit.
-"Tiens... Des petits elfes perdus. Messieurs, allons nous occuper de la vermine thalassienne !" dit-il en plongeant sur la route devant ses cibles, suivi de ses deux sbires. Les elfes comprirent vite à qui ils avaient à faire, et s'attaquèrent sans hésitation aux écarlates. Mais ce n'était rien comparé à la marée rouge et verte qui arriva : une armée de la Horde déboula. Le commandant et ses gardes firent s'envoler leurs griffons, mais malheureusement, les pauvres créatures furent criblées de flèches. Ils tombèrent dans la vallée, non loin d'une bataille qui opposait le Fléau et des gens de l'Alliance.
Les écarlates durent terrasser plusieurs colosses d'os, ainsi que des goules. Gibon était inquiet : ils devraient aller au bout de cette fosse puante pour revenir sur les hauteurs. Pendant un moment, ils restèrent assez loin du groupe de l'Alliance, par fierté évidemment, mais par crainte aussi d'être pris pour cibles. Ainsi, ils se trouvaient à environ 200 mètres des autres, et refusèrent d'aider des Kal'Doreis blessés lorsqu'une croisée d'argent le leur demanda.
Gibon fut clair en réponse : "Non.". Non, les faces d'aubergine ne lui plaisait pas. Ils n'avaient qu'à être plus polis.
Cependant, ils se retrouvèrent bloqués face à une autre porte, et n'eurent d'autre choix que de s'intégrer à l'armée des alliés pour la passer. Quelques temps plus tard, ils attendaient, un peu à part, la charge finale, mais surtout une occasion pour quitter ces ahuris. Tout ça sentait beaucoup le pacifisme et l'amitié nauséabonde entre les humains et les guignols extra-azerothien à peaux vertes. Gibon en avait assez. Les trois écarlates prirent sur eux. Les deux gardes du corps n'avaient pas le choix : le commandant avait été clair : "C'est moi qui parle, vous, vous ne dîtes rien, et ne répondez rien". Face aux piques lancées par certains croisés d'argent, "victimes d'argent" dans le jargon gibonien, c'est un don de la Lumière si aucun des trois n'a pas craqué.
Sans oublier les provocations de la Horde. Cet étalage immonde : des orcs, des hommes-vaches, et pire encore, les zombies d'Undercity, horriblement pestiférés, qui pouvaient aller et venir à loisir.
Ce fut une libération lorsque sonna la charge. N'ayant pas de monture, Gibon grimpa sur les épaules d'un de ses deux sbires, sans succès toutefois, et c'est avec irritation qu'il rattrapa les autres, qui se battaient déjà contre des centaines de créatures du Fléau. Le commandant pu se défouler à loisir, et on l'excusera des dommages collatéraux : la mêlée, c'est la mêlée. Enfin, il invectiva deux vétérans de l'Aube d'Argent, ordre où le loisir favori est la dégustation de concombres, comprendra qui voudra. Le gnome et la "petite face de rat de Quel'Thalas", incapables de répondre, préfèrent ne rien dire. A moins que dans le brouhaha de la lutte ils n'aient rien entendu (d'aucun diront que c'est plus probable).
Enfin, ils arrivèrent, à peu près tous, devant la citadelle d'Icecrown. Gibon prit la décision de partir immédiatement après, la dizaine d'orcs près de lui et de ses sbires semblant encore moins civilisés que d'habitude. Ainsi, quelques heures plus tard, trois écarlates, et un chevalier de la mort troll capturé dans un camp vrykul (petit cadeau pour les gens de sous la cathédrale), arrivèrent au port de l'Assaut, en se servant d'étendards du Fléau comme parachutes.
Les trois hommes arrivèrent au-dessus d'une des énormes portes de saronite qui coupaient le pays de part en part. Quelques instants plus tard, les pattes des griffons touchèrent un petit promontoire rocheux, d'où l'on avait une bonne vue sur les environs. Gibon déplia sa longue-vue. Il scruta un moment la route plus bas, et sourit.
-"Tiens... Des petits elfes perdus. Messieurs, allons nous occuper de la vermine thalassienne !" dit-il en plongeant sur la route devant ses cibles, suivi de ses deux sbires. Les elfes comprirent vite à qui ils avaient à faire, et s'attaquèrent sans hésitation aux écarlates. Mais ce n'était rien comparé à la marée rouge et verte qui arriva : une armée de la Horde déboula. Le commandant et ses gardes firent s'envoler leurs griffons, mais malheureusement, les pauvres créatures furent criblées de flèches. Ils tombèrent dans la vallée, non loin d'une bataille qui opposait le Fléau et des gens de l'Alliance.
Les écarlates durent terrasser plusieurs colosses d'os, ainsi que des goules. Gibon était inquiet : ils devraient aller au bout de cette fosse puante pour revenir sur les hauteurs. Pendant un moment, ils restèrent assez loin du groupe de l'Alliance, par fierté évidemment, mais par crainte aussi d'être pris pour cibles. Ainsi, ils se trouvaient à environ 200 mètres des autres, et refusèrent d'aider des Kal'Doreis blessés lorsqu'une croisée d'argent le leur demanda.
Gibon fut clair en réponse : "Non.". Non, les faces d'aubergine ne lui plaisait pas. Ils n'avaient qu'à être plus polis.
Cependant, ils se retrouvèrent bloqués face à une autre porte, et n'eurent d'autre choix que de s'intégrer à l'armée des alliés pour la passer. Quelques temps plus tard, ils attendaient, un peu à part, la charge finale, mais surtout une occasion pour quitter ces ahuris. Tout ça sentait beaucoup le pacifisme et l'amitié nauséabonde entre les humains et les guignols extra-azerothien à peaux vertes. Gibon en avait assez. Les trois écarlates prirent sur eux. Les deux gardes du corps n'avaient pas le choix : le commandant avait été clair : "C'est moi qui parle, vous, vous ne dîtes rien, et ne répondez rien". Face aux piques lancées par certains croisés d'argent, "victimes d'argent" dans le jargon gibonien, c'est un don de la Lumière si aucun des trois n'a pas craqué.
Sans oublier les provocations de la Horde. Cet étalage immonde : des orcs, des hommes-vaches, et pire encore, les zombies d'Undercity, horriblement pestiférés, qui pouvaient aller et venir à loisir.
Ce fut une libération lorsque sonna la charge. N'ayant pas de monture, Gibon grimpa sur les épaules d'un de ses deux sbires, sans succès toutefois, et c'est avec irritation qu'il rattrapa les autres, qui se battaient déjà contre des centaines de créatures du Fléau. Le commandant pu se défouler à loisir, et on l'excusera des dommages collatéraux : la mêlée, c'est la mêlée. Enfin, il invectiva deux vétérans de l'Aube d'Argent, ordre où le loisir favori est la dégustation de concombres, comprendra qui voudra. Le gnome et la "petite face de rat de Quel'Thalas", incapables de répondre, préfèrent ne rien dire. A moins que dans le brouhaha de la lutte ils n'aient rien entendu (d'aucun diront que c'est plus probable).
Enfin, ils arrivèrent, à peu près tous, devant la citadelle d'Icecrown. Gibon prit la décision de partir immédiatement après, la dizaine d'orcs près de lui et de ses sbires semblant encore moins civilisés que d'habitude. Ainsi, quelques heures plus tard, trois écarlates, et un chevalier de la mort troll capturé dans un camp vrykul (petit cadeau pour les gens de sous la cathédrale), arrivèrent au port de l'Assaut, en se servant d'étendards du Fléau comme parachutes.
Clairvoyant Llorente
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
*Un officier du Veme Régiment sur L'estrade principale du collisé avec un bigophone gnome*
Amis,Peuple d'azeroth ! Aujourd'hui est un grand jour ! La horde et l'alliance ont combattus mains dans la mains et vaillamment à la Couronne de Glace et jusqu'au pied de la Citadelle ! Ils ont déjoué tout les dangers et éradiqué la vermine fléautique de plus des deux tiers de cette même région !
Pour tout les croisés, ou ceux tombés sur le champs de bataille une minute de silence sera faites ce jour à la douzième heure.
Nous apportons notre soutient aux familles et nous les remercions pour le courage des leurs.
Soldats,merci à vous, nous ne vous oublieront jamais.
Cependant la guerre n'est pas finit,il nous reste encore a tenir nos position et a faire sortir le Roi Liche de sa Citadelle. Soldats,Frères d'armes la guerre n'est bientôt plus. Courage,honneur et discipline sont encore de rigueur.
Pour la Lumière.
Pour tout les croisés, ou ceux tombés sur le champs de bataille une minute de silence sera faites ce jour à la douzième heure.
Nous apportons notre soutient aux familles et nous les remercions pour le courage des leurs.
Soldats,merci à vous, nous ne vous oublieront jamais.
Cependant la guerre n'est pas finit,il nous reste encore a tenir nos position et a faire sortir le Roi Liche de sa Citadelle. Soldats,Frères d'armes la guerre n'est bientôt plus. Courage,honneur et discipline sont encore de rigueur.
Pour la Lumière.
Elenwe- Personnages Joués : Bah...euh normale !
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
Pour l'instant, deux ennemis ; le froid, et l'attente ...
Les plans ne sont toujours pas là. Marcher, parler un peu, aiguiser sa lame, se réchauffer ...
Les plans tardent ... Le froid mord, et l'attente devient insupportable. Marcher, se préparer ...
Soudain, c'est l'appel. On nous apporte les plans. Je lis rapidement le parchemin. Rasseblement à la Cime des Croisés. Les directives claquent, nous sommes en quelques secondes sur nos montures, volants à toute vitesse vers la Cime ... Le froid et le vent nous cinglent la peau, mais qu'importe, nous avançons, l'ardeur du combat nous réchauffant le coeur.
Nous y sommes. La Cime. Le Sénéchal s'approche, et sans un mot, attache à mon armure les galons de Chevalier Vengeur. Mon coeur se remplit de fierté, et de l'excitation du combat prochain.
Les renforts arrivent. Horde, Alliance, Croisade, Mercenaires ... Tous sont venus, pour faire cause commune.
Les ordres retentissent. Nous sommes tous droits, gelés, alignés, et prêts à mourrir.
La Horde s'engage en hurlant sur Fléaulme. Nous prenons nos destriers.
La charge sonne, nous galopons dans la neige. L'ardeur du combat, cette splendide ivresse, gorge nos veines.
Nous dévalons la colline comme mille démons. Je les vois, en bas. Autant d'amis tombés, et asservits.
Le choc. Les cris, les chevaux hénissent et le sang gicle. Je tombe, quelqu'un hurle derrière moi. Frapper, se baisser, frapper, parer, tuer. Courrir ... Nous allons vers le Sud. Les géants chutent, comme d'immondes montagnes.
Je saigne de l'arcade. Je frappe, me baisse, me jette au sol, esquive, et troue, déchiquète, tue. L'ivresse de la Guerre voile mon regard. Mes compagnons, autour de moi, sont de même.
Des bêtes.
Nous remontons vers le Nord, en effectuant cette danse macabre. La première porte est là. Welton tombe à côté de moi. Nous sommes encercler. Frapper, esquiver, appeler à l'aide. Le sang, et la pourriture, incrustent mes cheveux.
L'aide arrive. Frapper, se sortir de là. Les ordres fusent, on enjambe les corps, et nous voilà de l'autre côté de la porte, couverts de sang.
Quelques Hordeux sont là. Nous avançons. Depuis la ville Vrykule, perchée sur la montagne, de sinistres chants de guerre résonnent ... Nous, nous continuons vers le Nord, dans cette vaste plaine désolée. Bientôt, de nouvelles goules, de nouveaux morts. Charger, frapper, le ballet reprend. Nous nous replions dans une corniche. Quelques feux se dressent, quelques uns d'entre nous montent la garde, les autres soignent les blessés.
Nous repartons, laissant un homme derrière nous, trop grièvement blessé. Nous tuons encore quelques goules, puis passons par une étroite corniche, en direction de la seconde porte.
Un mage qui nous suivait créé un portail, où nous nous engouffrons, et nous voilà de l'autre côté, éreintés ...
Nous attendons ...
Les Croisés arrivent. La Horde aussi. nous sommes réunis, en une formidable troupe. Une machine de guerre, au service de la Vie.
Les cors de guerre sonnent. La charge commence, au pas, au trot ... au galop. Le sol tremble sous les sabots de ces montures. Ce grondement sourd se répercute dans la vallée, les morts lèvent la tête ... Nous chargeons.
Ce fer de lance jeté à toute vitesse enfonce les lignes des morts dans un fracas sinistre. La danse reprend ... se baisser, frapper, parer, sauter de côté, frapper, se retourner, frapper. Les géants morts tombent par dizaine. Des wyrms décendent des cieux, pour ne plus jamais y retourner. Partout, le fer contre le fer, le fer contre l'os et la chair résonne. Les cris, les plaintes, les morts. Le sang et l'ardeur du combat. Ici, il faut lutter, ou périr.
Sang et sang.
Après un moment de lutte acharnée, la garde d'os est défaite ... Par Elune, quelle bataille ...
Nous réunissons nos morts et nos blessés, et nous passons la porte. Victoire, le siège peut être établit.
Victoire ... dans le sang.
Un cliquetit, derrière nous. Je m'approche. Un guerrier squelette isolé, pauvre hère, ne sachant comment réagir devant cette cuisante défaite. Je m'approche, me met à courrir, le charge, bondit. Il se retourne brusquement, son épée vole, la neige se rougit. Je tombe à genou ... je regarde à côté de moi ... à quelques mètres, mon bras droit gît, agité de convulsions, et à moitié déchiqueté. Je vacille ...
J'ai froid.
( Désolé pour ce récit très haché, mais j'ai voulu vraiment jouer sur les sentiments de mon personnage, ses sensations au moment ^^ )
Les plans ne sont toujours pas là. Marcher, parler un peu, aiguiser sa lame, se réchauffer ...
Les plans tardent ... Le froid mord, et l'attente devient insupportable. Marcher, se préparer ...
Soudain, c'est l'appel. On nous apporte les plans. Je lis rapidement le parchemin. Rasseblement à la Cime des Croisés. Les directives claquent, nous sommes en quelques secondes sur nos montures, volants à toute vitesse vers la Cime ... Le froid et le vent nous cinglent la peau, mais qu'importe, nous avançons, l'ardeur du combat nous réchauffant le coeur.
Nous y sommes. La Cime. Le Sénéchal s'approche, et sans un mot, attache à mon armure les galons de Chevalier Vengeur. Mon coeur se remplit de fierté, et de l'excitation du combat prochain.
Les renforts arrivent. Horde, Alliance, Croisade, Mercenaires ... Tous sont venus, pour faire cause commune.
Les ordres retentissent. Nous sommes tous droits, gelés, alignés, et prêts à mourrir.
La Horde s'engage en hurlant sur Fléaulme. Nous prenons nos destriers.
La charge sonne, nous galopons dans la neige. L'ardeur du combat, cette splendide ivresse, gorge nos veines.
Nous dévalons la colline comme mille démons. Je les vois, en bas. Autant d'amis tombés, et asservits.
Le choc. Les cris, les chevaux hénissent et le sang gicle. Je tombe, quelqu'un hurle derrière moi. Frapper, se baisser, frapper, parer, tuer. Courrir ... Nous allons vers le Sud. Les géants chutent, comme d'immondes montagnes.
Je saigne de l'arcade. Je frappe, me baisse, me jette au sol, esquive, et troue, déchiquète, tue. L'ivresse de la Guerre voile mon regard. Mes compagnons, autour de moi, sont de même.
Des bêtes.
Nous remontons vers le Nord, en effectuant cette danse macabre. La première porte est là. Welton tombe à côté de moi. Nous sommes encercler. Frapper, esquiver, appeler à l'aide. Le sang, et la pourriture, incrustent mes cheveux.
L'aide arrive. Frapper, se sortir de là. Les ordres fusent, on enjambe les corps, et nous voilà de l'autre côté de la porte, couverts de sang.
Quelques Hordeux sont là. Nous avançons. Depuis la ville Vrykule, perchée sur la montagne, de sinistres chants de guerre résonnent ... Nous, nous continuons vers le Nord, dans cette vaste plaine désolée. Bientôt, de nouvelles goules, de nouveaux morts. Charger, frapper, le ballet reprend. Nous nous replions dans une corniche. Quelques feux se dressent, quelques uns d'entre nous montent la garde, les autres soignent les blessés.
Nous repartons, laissant un homme derrière nous, trop grièvement blessé. Nous tuons encore quelques goules, puis passons par une étroite corniche, en direction de la seconde porte.
Un mage qui nous suivait créé un portail, où nous nous engouffrons, et nous voilà de l'autre côté, éreintés ...
Nous attendons ...
Les Croisés arrivent. La Horde aussi. nous sommes réunis, en une formidable troupe. Une machine de guerre, au service de la Vie.
Les cors de guerre sonnent. La charge commence, au pas, au trot ... au galop. Le sol tremble sous les sabots de ces montures. Ce grondement sourd se répercute dans la vallée, les morts lèvent la tête ... Nous chargeons.
Ce fer de lance jeté à toute vitesse enfonce les lignes des morts dans un fracas sinistre. La danse reprend ... se baisser, frapper, parer, sauter de côté, frapper, se retourner, frapper. Les géants morts tombent par dizaine. Des wyrms décendent des cieux, pour ne plus jamais y retourner. Partout, le fer contre le fer, le fer contre l'os et la chair résonne. Les cris, les plaintes, les morts. Le sang et l'ardeur du combat. Ici, il faut lutter, ou périr.
Sang et sang.
Après un moment de lutte acharnée, la garde d'os est défaite ... Par Elune, quelle bataille ...
Nous réunissons nos morts et nos blessés, et nous passons la porte. Victoire, le siège peut être établit.
Victoire ... dans le sang.
Un cliquetit, derrière nous. Je m'approche. Un guerrier squelette isolé, pauvre hère, ne sachant comment réagir devant cette cuisante défaite. Je m'approche, me met à courrir, le charge, bondit. Il se retourne brusquement, son épée vole, la neige se rougit. Je tombe à genou ... je regarde à côté de moi ... à quelques mètres, mon bras droit gît, agité de convulsions, et à moitié déchiqueté. Je vacille ...
J'ai froid.
( Désolé pour ce récit très haché, mais j'ai voulu vraiment jouer sur les sentiments de mon personnage, ses sensations au moment ^^ )
Sultanat Amaride
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
Le hérault venait de repartir mais ses mots résonnaient encore entre les vieux murs du manoir Hedson. "Bataille de la Couronne de Glace". Le regard plongé dans les flammes de l'âtre, le démoniste scrutait la danse virevoletante des flammèches en tâchant d'y lire les réponses à ses innombrables questions. Mais en fait d'interrogations, il sentait au fond de ses tripes l'appel du destin. L'armée des forces vives d'Azeroth était en marche et un coup formidable serait délivré contre les hautes murailles de l'imprenable citadelle du Roi Liche. Déclinée en multiples invitations à tous les ordres de l'Alliance, l'offensive prenait de l'ampleur, les rangs grossissaient au fil des acceptations qui signaient un enthousiasme fervent.
La Lumière Aveugle n'y serait pas absente. D'un sourire, les deux maîtres de l'Ordre signèrent les ordres de mise en marche. Ils ne seraient guère nombreux car rares étaient ceux qui pouvaient afficher une expérience suffisante pour s'engager dans un conflit aussi dur, et il n'était pas question de risquer de grossir les rangs ennemis tant leurs nécromanciens étaient à l'affût du moindre soldat tombé pour le retourner contre les siens. Mais la poignée qu'ils seraient, forts de leur foi et des prières de leurs frères restés en arrière, taillerait sa part d'horreurs et d'abominations, pour la Lumière !
Les préparatifs augmentèrent fiévreusement pendant les dernières heures. Les créatures volantes avaient déployé leurs ailes dans un nuage de givre tandis que leurs cavaliers, prêts à en découdre, vérifiaient une dernière fois leur harnachement. Vivres, munitions, composantes, chacun était prêt à jouer son rôle. Les Wyrms seraient leur cible principale pour les empêcher d'harceler les troupes au sol. A eux de les attirer autant à l'écart que possible du gros de l'effectif et, alliés de ceux qui s'embarqueraient dans les machines gnomes.
A l'heure dite, chacun était sur place sur les hauteurs, prêts à fondre depuis leurs positions d'altitude sur les redoutables créatures volantes.
Pour la Lumière !
La Lumière Aveugle n'y serait pas absente. D'un sourire, les deux maîtres de l'Ordre signèrent les ordres de mise en marche. Ils ne seraient guère nombreux car rares étaient ceux qui pouvaient afficher une expérience suffisante pour s'engager dans un conflit aussi dur, et il n'était pas question de risquer de grossir les rangs ennemis tant leurs nécromanciens étaient à l'affût du moindre soldat tombé pour le retourner contre les siens. Mais la poignée qu'ils seraient, forts de leur foi et des prières de leurs frères restés en arrière, taillerait sa part d'horreurs et d'abominations, pour la Lumière !
Les préparatifs augmentèrent fiévreusement pendant les dernières heures. Les créatures volantes avaient déployé leurs ailes dans un nuage de givre tandis que leurs cavaliers, prêts à en découdre, vérifiaient une dernière fois leur harnachement. Vivres, munitions, composantes, chacun était prêt à jouer son rôle. Les Wyrms seraient leur cible principale pour les empêcher d'harceler les troupes au sol. A eux de les attirer autant à l'écart que possible du gros de l'effectif et, alliés de ceux qui s'embarqueraient dans les machines gnomes.
A l'heure dite, chacun était sur place sur les hauteurs, prêts à fondre depuis leurs positions d'altitude sur les redoutables créatures volantes.
Pour la Lumière !
Mystiruis Hedson
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
[ HRP : C'est un peu long et y a sûrement des fautes mais voici un résumé-récit de la Bataille telle qu'elle s'est déroulé coté Horde. Tout cela avec le point de vue Gorsh ! Bonne lecture ! ]
Après un dernier voyage sur le dos de sa wyverne, Gorsh arriva dans le nouveau foyer de son clan, Grisegueule. Malgré l'heure tardive et l'épuisement certain du guerrier, il ne trouvait pas sommeil après la grande bataille qui fut mener à la Couronne de Glace. Les bruits de métal, les cris d'agonie, les cris de guerre, l'odeur du sang frais et la puanteur du Fléau étaient toujours présents dans son esprit.
Il rentra dans sa chaumière, se libérant de son barda et s'assit sur son tabouret. Lentement, il desserra les liens de ses différentes pièces d'armures, détachant successivement ces épaulières. En les observant il remarqua quelques restes de boyaux séchés par le froid, entrelacés sur les multiples pics qui ornent ses plaques d'épaules. Sans mots ni émotions, il les arrachait une à une...
"- HORDE !!! C'est une belle nuit pour faire la guerre !"
Tels étaient les premiers mots de Gorsh face à aux soldats de la Horde au point de ralliement. Ils étaient venus en nombre peu importe leur race, leur compétence ou leur croyance. Pendant que les Alliés finissaient d'organiser leur troupe, Gorsh et Anethor galvanisaient leurs combattants. Les acclamations de la Horde brisaient la froideur des lieux et réchauffaient les coeurs. D'autres ajustaient leurs armures, vérifiaient le tranchant de leurs lames, tandis que les chamans, druides, prêtres et paladins lançaient leurs dernières prières et appels aux esprits. Le silence était palpable, le froid pénible. On entendait quelques reniflements, raclements de gorges. Les bannières flottaient au vent. Gorsh observait les généraux de l'Alliance régler les derniers détails de leur plan. Lorsqu'ils se dispersèrent, il croisa le regard d'un paladin humain aux cheveux longs et noirs. Ce dernier fit un léger signe de la tête que Gorsh lui rendit avant de lever sa main et crier :
"- En Monture et en rang derrière moi !!"
Juchée sur des loups, des ours ou des kodos, la puissante Horde se mit en rang face à leur premier objectif : Fléaulme !
Une dernière fois Gorsh et Anethor crièrent à la gloire du Chef de Guerre et pour la première fois de la soirée, les cris de guerre rageur des hordeux résonnèrent dans la Couronne de Glace.
La Horde avait patienté tellement longtemps avant cette première charge que la fureur qui libèrent sur Fléaulme fut sans pitié. Les forces du Fléau en présence furent massacrées. Des escadrilles s'engouffrèrent dans les différents bâtiments qui ne tardèrent pas à s'embrasser. En quelques minutes, Fléaulme n'était plus qu'un immense brasier autour duquel les cris de démence et de victoire de la Horde résonnaient...
Gorsh se crispait alors qu'il tentait d'enlever ces brassards et ces gants. De l'extérieur la plaque semblait maniable et en bon état mais il n'en était rien à l'intérieur. Du poignet jusqu'aux phalanges de sa main gauche, la peau verte de l'orc était fortement bleuie et il avait du mal à l'articuler correctement. Cette nuit la, il faisait froid, les muscles et les os malgré l'ardeur des combats se fragilisaient rapidement. Gorsh avait sûrement quelques os de cassés sur cette main mais elle ne l'avait pas été aussi douloureuse depuis la fin des combats. Le froid avait affaibli son corps et un géant de chair et d'os lui l'avait fait comprendre...
Au rempart de Mord'rethar, la Horde attendait le signal de l'assaut de l'Alliance sur la première porte. Soudain une lueur scintilla dans les cieux juste devant eux. Ils l'avaient attendu depuis de si longues minutes qu'ils se ruèrent sur le rempart, tenu par d'énormes géants du Fléau. Avides de combats et de violence, les guerriers de la Horde se jetèrent sur eux allant parfois à jusqu'à sauter de leurs montures pour s'accrocher aux membres des géants. Agrippés sur leurs bras, leurs jambes et leurs épaules, les combattants plantèrent leurs lames avec fureur dans les géants. Au sol, Gorsh focalisait l'attention des monstres sur lui tentant d'esquiver le maximum de coups de gourdin. Dans sa rage, un géant prit de vitesse le guerrier orc qui n'eut d'autres solutions que de bloquer son attaque. Le choc fut brutal et Gorsh, par sa maîtrise du bouclier, bloqua la puissante frappe dans un craquement de métal et d'os... la douleur fut intense mais sa main semblait intacte. Il prépara sa riposte mais le géant tituba et passa par dessus les remparts. Mord'rethar était à la Horde.
Gorsh plaça une attelle sur son poignet puis l'enroula d'un bandage épais. Il se déchaussa, enlevant les uns après les autres ses bandages en laines qui entouraient ses pieds. Malgré les couches de vêtements chauds, ces pieds étaient gelés. L'un deux avait même été transpercé par un bouffon d'acolyte du culte des damnés...
La Horde avait porté soutien à l'infanterie de l'Alliance pour dégager la zone derrière la porte afin qu'ils puissent bénéficier d'un bref repos avant de repartir. Quelques minutes plus tard, l'Alliance s'engagea dans la vallée vers la prochaine porte. Voir l'Alliance repartir si vite gonfla l'esprit de compétition de Gorsh qui élança ces troupes vers la chute de Sindragosa. Sans même un briefing, la Horde décapita sauvagement chaque non-vivant ou cultiste qui tentèrent en vain de réanimer des wyrms de givre. Gorsh était au prise avec un vrykul pas très habile lorsqu'il ressentit une vive douleur lui transperçant le pied. Un acolyte se mit à ricaner grassement derrière lui fier d'avoir réussi à blesser un adversaire. Pris de frénésie, Gorsh se débarrassa de son premier adversaire d'un revers de bouclier, décrocha la mâchoire du second d'un violent coup de coude, retira le bâton de son pied qu'il planta violemment dans la gorge de l'acolyte.
La zone était nettoyée et l'ordre fut donné de détruire chaque oeuf, chaque reste et chaque ossement qui s'y trouvait avant de reprendre la route pour Aldur'thar. Mais une montagne se dressait devant eux. Ils durent marcher dans la neige, le froid et le vent à travers les cols. Au sommet, les contours de la deuxième porte se dessinait au loin et une magnifique pente pour une charge farouche s'étalait devant eux...
La douleur passait lentement et Gorsh prenait son temps pour souffler et panser ses blessures. Il contemplait sa hache, Porteguerre, qui scintillait à la lueur de la bougie. Elle portait si bien son nom que Gorsh ne l'a sortait que pour les grandes occasions. Une hache a double tranchant très efficace dans les grandes mêlées lorsque les ennemis affluent par dizaines...
Sur les plateaux d'Aldur'thar, les serviteurs du roi-liche s'affairaient à leurs expériences. Quelque chose ne tournait pas rond dans leurs chaudrons qui avaient viré au jaune pâle et sentait la pâquerette, au lieu d'un vert visqueux et puant. Les serviteurs se demandaient bien quelles boulettes ils avaient pu commettre mais ils étaient certains qu'il fallait le réparer au plus vite avant que le Maître ne l'apprenne. De leur coté Atia et Kaelthiras continuaient leur sabotage en se faufilant discrètement milieu des ennemis.
Soudain le sol des remparts se mit à trembler. Les serviteurs alertés jetèrent un regard vers les montagnes et virent un épais nuage blanc déferler sur leurs positions dans un bruit sourd.
- Avalanche !
L'agitation était à son comble et les lanceurs de sorts mirent en place un bouclier magique qui devait empêcher la nature de venir les submerger. La neige, la poussière et la rocaille furent retenues mais la surprise fut totale lorsque des dizaines de hordeux enragés traversèrent leur protection anti-avalanche, déchaînant leur fureur sur tout ce qui tenait sur deux pattes.
En un éclair, la Horde ravagea la place forte et s'engagea sur le rempart depuis lequel était lancé des projectiles de chancres. Gorsh beugla à sa troupe de détruire tous les lanceurs, toutes les munitions et de décorer le rempart des bannières de la Horde. A son tour Aldur'thar tombait...
C'était toujours la pièce d'armure la plus chiante et la plus douloureuse. Elle était lourde, grande et bien sanglée pour protéger tout le torse. Dans un cri de douleur, Gorsh laissa tomber au sol sa cuirasse en plaques. Il observa sa plus belle blessure de la soirée, une épée d'os brisée, plantée dans sa chair entre son épaule et son cou.
- Pas mal bande de chiens ! grogna t il en souriant avant de se l'arracher dans un cri de rage
La danse de mort était parfaite, les enchaînements vifs et rigoureux. Blocage, riposte, une squelette à terre. Rugissement et charge d'un second, esquive à droite, revers de bouclier, l'ennemi tituba et 3 alliés se jetèrent sur lui pour lui porter le coup de grâce. Gorsh progresse, continue dans la mêlée, parade, enchaîne deux adversaires. L'art de la bataille, Gorsh ne l'avait plus senti aussi bien depuis 6 mois. Une bataille au pied de la dernière porte Corp'rethar comme celle d'Angrathar. Il était dans son élément armé de sa hache et de son bouclier, il se laissait prendre à coeur joie dans l'exercice de ce qu'il savait le mieux faire, se battre sans relâche. Une bataille comme celle la lui rappelait les grands jours de "Rempart-d'Acier". Il n'avait presque plus d'ennemis sur le flanc gauche qu'il fonça vers la droite se délecter de quelques squelettes serviles. A quelques mètres, Gorsh aperçu Idrid, le général des forces de l'Alliance au prise avec 3 squelettes. Dans un sourire railleur, Gorsh intervint auprès du paladin en détruisant la hanche d'un squelette d'un puissant heurt de bouclier. Il détourna le regard vers le paladin en criant :
- Vous comptiez vous amusez sans moi ?!
Mais le seul réflexe de l'humain fut de se baisser. Gorsh eut à peine le temps de se retourner qu'une lame d'os acérée se planta dans son épaule, et qu'un violent coup de masse en pleine figure l'envoya valser quelques mètres plus loin, brisant la lame qui resta coincé dans sa chair. L'orc déchaîné se révéla brusquement et chargea de plein fouet, tête la première et épaules en avant, son adversaire qui se brisa en deux sous la puissance de l'attaque. Le second fut battu par le paladin humain. Gorsh et Idrid se lancèrent des acclamations et finirent la bataille en un duo insolite.
Le sang ruisselait encore sur son corps, des taches parsemaient le plancher. Il était épuisé mais avec ses dernières forces, il rangea délicatement dans sa malle, son plus beau trophée de la Bataille de Trois Portes comme il l'aimait l'appeler : son nouveau tabard de la Rédemption de Lordaeron.
Après un dernier voyage sur le dos de sa wyverne, Gorsh arriva dans le nouveau foyer de son clan, Grisegueule. Malgré l'heure tardive et l'épuisement certain du guerrier, il ne trouvait pas sommeil après la grande bataille qui fut mener à la Couronne de Glace. Les bruits de métal, les cris d'agonie, les cris de guerre, l'odeur du sang frais et la puanteur du Fléau étaient toujours présents dans son esprit.
Il rentra dans sa chaumière, se libérant de son barda et s'assit sur son tabouret. Lentement, il desserra les liens de ses différentes pièces d'armures, détachant successivement ces épaulières. En les observant il remarqua quelques restes de boyaux séchés par le froid, entrelacés sur les multiples pics qui ornent ses plaques d'épaules. Sans mots ni émotions, il les arrachait une à une...
"- HORDE !!! C'est une belle nuit pour faire la guerre !"
Tels étaient les premiers mots de Gorsh face à aux soldats de la Horde au point de ralliement. Ils étaient venus en nombre peu importe leur race, leur compétence ou leur croyance. Pendant que les Alliés finissaient d'organiser leur troupe, Gorsh et Anethor galvanisaient leurs combattants. Les acclamations de la Horde brisaient la froideur des lieux et réchauffaient les coeurs. D'autres ajustaient leurs armures, vérifiaient le tranchant de leurs lames, tandis que les chamans, druides, prêtres et paladins lançaient leurs dernières prières et appels aux esprits. Le silence était palpable, le froid pénible. On entendait quelques reniflements, raclements de gorges. Les bannières flottaient au vent. Gorsh observait les généraux de l'Alliance régler les derniers détails de leur plan. Lorsqu'ils se dispersèrent, il croisa le regard d'un paladin humain aux cheveux longs et noirs. Ce dernier fit un léger signe de la tête que Gorsh lui rendit avant de lever sa main et crier :
"- En Monture et en rang derrière moi !!"
Juchée sur des loups, des ours ou des kodos, la puissante Horde se mit en rang face à leur premier objectif : Fléaulme !
Une dernière fois Gorsh et Anethor crièrent à la gloire du Chef de Guerre et pour la première fois de la soirée, les cris de guerre rageur des hordeux résonnèrent dans la Couronne de Glace.
La Horde avait patienté tellement longtemps avant cette première charge que la fureur qui libèrent sur Fléaulme fut sans pitié. Les forces du Fléau en présence furent massacrées. Des escadrilles s'engouffrèrent dans les différents bâtiments qui ne tardèrent pas à s'embrasser. En quelques minutes, Fléaulme n'était plus qu'un immense brasier autour duquel les cris de démence et de victoire de la Horde résonnaient...
Gorsh se crispait alors qu'il tentait d'enlever ces brassards et ces gants. De l'extérieur la plaque semblait maniable et en bon état mais il n'en était rien à l'intérieur. Du poignet jusqu'aux phalanges de sa main gauche, la peau verte de l'orc était fortement bleuie et il avait du mal à l'articuler correctement. Cette nuit la, il faisait froid, les muscles et les os malgré l'ardeur des combats se fragilisaient rapidement. Gorsh avait sûrement quelques os de cassés sur cette main mais elle ne l'avait pas été aussi douloureuse depuis la fin des combats. Le froid avait affaibli son corps et un géant de chair et d'os lui l'avait fait comprendre...
Au rempart de Mord'rethar, la Horde attendait le signal de l'assaut de l'Alliance sur la première porte. Soudain une lueur scintilla dans les cieux juste devant eux. Ils l'avaient attendu depuis de si longues minutes qu'ils se ruèrent sur le rempart, tenu par d'énormes géants du Fléau. Avides de combats et de violence, les guerriers de la Horde se jetèrent sur eux allant parfois à jusqu'à sauter de leurs montures pour s'accrocher aux membres des géants. Agrippés sur leurs bras, leurs jambes et leurs épaules, les combattants plantèrent leurs lames avec fureur dans les géants. Au sol, Gorsh focalisait l'attention des monstres sur lui tentant d'esquiver le maximum de coups de gourdin. Dans sa rage, un géant prit de vitesse le guerrier orc qui n'eut d'autres solutions que de bloquer son attaque. Le choc fut brutal et Gorsh, par sa maîtrise du bouclier, bloqua la puissante frappe dans un craquement de métal et d'os... la douleur fut intense mais sa main semblait intacte. Il prépara sa riposte mais le géant tituba et passa par dessus les remparts. Mord'rethar était à la Horde.
Gorsh plaça une attelle sur son poignet puis l'enroula d'un bandage épais. Il se déchaussa, enlevant les uns après les autres ses bandages en laines qui entouraient ses pieds. Malgré les couches de vêtements chauds, ces pieds étaient gelés. L'un deux avait même été transpercé par un bouffon d'acolyte du culte des damnés...
La Horde avait porté soutien à l'infanterie de l'Alliance pour dégager la zone derrière la porte afin qu'ils puissent bénéficier d'un bref repos avant de repartir. Quelques minutes plus tard, l'Alliance s'engagea dans la vallée vers la prochaine porte. Voir l'Alliance repartir si vite gonfla l'esprit de compétition de Gorsh qui élança ces troupes vers la chute de Sindragosa. Sans même un briefing, la Horde décapita sauvagement chaque non-vivant ou cultiste qui tentèrent en vain de réanimer des wyrms de givre. Gorsh était au prise avec un vrykul pas très habile lorsqu'il ressentit une vive douleur lui transperçant le pied. Un acolyte se mit à ricaner grassement derrière lui fier d'avoir réussi à blesser un adversaire. Pris de frénésie, Gorsh se débarrassa de son premier adversaire d'un revers de bouclier, décrocha la mâchoire du second d'un violent coup de coude, retira le bâton de son pied qu'il planta violemment dans la gorge de l'acolyte.
La zone était nettoyée et l'ordre fut donné de détruire chaque oeuf, chaque reste et chaque ossement qui s'y trouvait avant de reprendre la route pour Aldur'thar. Mais une montagne se dressait devant eux. Ils durent marcher dans la neige, le froid et le vent à travers les cols. Au sommet, les contours de la deuxième porte se dessinait au loin et une magnifique pente pour une charge farouche s'étalait devant eux...
La douleur passait lentement et Gorsh prenait son temps pour souffler et panser ses blessures. Il contemplait sa hache, Porteguerre, qui scintillait à la lueur de la bougie. Elle portait si bien son nom que Gorsh ne l'a sortait que pour les grandes occasions. Une hache a double tranchant très efficace dans les grandes mêlées lorsque les ennemis affluent par dizaines...
Sur les plateaux d'Aldur'thar, les serviteurs du roi-liche s'affairaient à leurs expériences. Quelque chose ne tournait pas rond dans leurs chaudrons qui avaient viré au jaune pâle et sentait la pâquerette, au lieu d'un vert visqueux et puant. Les serviteurs se demandaient bien quelles boulettes ils avaient pu commettre mais ils étaient certains qu'il fallait le réparer au plus vite avant que le Maître ne l'apprenne. De leur coté Atia et Kaelthiras continuaient leur sabotage en se faufilant discrètement milieu des ennemis.
Soudain le sol des remparts se mit à trembler. Les serviteurs alertés jetèrent un regard vers les montagnes et virent un épais nuage blanc déferler sur leurs positions dans un bruit sourd.
- Avalanche !
L'agitation était à son comble et les lanceurs de sorts mirent en place un bouclier magique qui devait empêcher la nature de venir les submerger. La neige, la poussière et la rocaille furent retenues mais la surprise fut totale lorsque des dizaines de hordeux enragés traversèrent leur protection anti-avalanche, déchaînant leur fureur sur tout ce qui tenait sur deux pattes.
En un éclair, la Horde ravagea la place forte et s'engagea sur le rempart depuis lequel était lancé des projectiles de chancres. Gorsh beugla à sa troupe de détruire tous les lanceurs, toutes les munitions et de décorer le rempart des bannières de la Horde. A son tour Aldur'thar tombait...
C'était toujours la pièce d'armure la plus chiante et la plus douloureuse. Elle était lourde, grande et bien sanglée pour protéger tout le torse. Dans un cri de douleur, Gorsh laissa tomber au sol sa cuirasse en plaques. Il observa sa plus belle blessure de la soirée, une épée d'os brisée, plantée dans sa chair entre son épaule et son cou.
- Pas mal bande de chiens ! grogna t il en souriant avant de se l'arracher dans un cri de rage
La danse de mort était parfaite, les enchaînements vifs et rigoureux. Blocage, riposte, une squelette à terre. Rugissement et charge d'un second, esquive à droite, revers de bouclier, l'ennemi tituba et 3 alliés se jetèrent sur lui pour lui porter le coup de grâce. Gorsh progresse, continue dans la mêlée, parade, enchaîne deux adversaires. L'art de la bataille, Gorsh ne l'avait plus senti aussi bien depuis 6 mois. Une bataille au pied de la dernière porte Corp'rethar comme celle d'Angrathar. Il était dans son élément armé de sa hache et de son bouclier, il se laissait prendre à coeur joie dans l'exercice de ce qu'il savait le mieux faire, se battre sans relâche. Une bataille comme celle la lui rappelait les grands jours de "Rempart-d'Acier". Il n'avait presque plus d'ennemis sur le flanc gauche qu'il fonça vers la droite se délecter de quelques squelettes serviles. A quelques mètres, Gorsh aperçu Idrid, le général des forces de l'Alliance au prise avec 3 squelettes. Dans un sourire railleur, Gorsh intervint auprès du paladin en détruisant la hanche d'un squelette d'un puissant heurt de bouclier. Il détourna le regard vers le paladin en criant :
- Vous comptiez vous amusez sans moi ?!
Mais le seul réflexe de l'humain fut de se baisser. Gorsh eut à peine le temps de se retourner qu'une lame d'os acérée se planta dans son épaule, et qu'un violent coup de masse en pleine figure l'envoya valser quelques mètres plus loin, brisant la lame qui resta coincé dans sa chair. L'orc déchaîné se révéla brusquement et chargea de plein fouet, tête la première et épaules en avant, son adversaire qui se brisa en deux sous la puissance de l'attaque. Le second fut battu par le paladin humain. Gorsh et Idrid se lancèrent des acclamations et finirent la bataille en un duo insolite.
Le sang ruisselait encore sur son corps, des taches parsemaient le plancher. Il était épuisé mais avec ses dernières forces, il rangea délicatement dans sa malle, son plus beau trophée de la Bataille de Trois Portes comme il l'aimait l'appeler : son nouveau tabard de la Rédemption de Lordaeron.
Dernière édition par Gorsh le Mar 20 Oct 2009, 12:08, édité 1 fois
Gorsh
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
Et pendant ce temps, un pauvre vieux fou errait au fond de sa cellule, déprimant de ne pouvoir suivre un tel événement pour son journal.
Orshan Sang d'Ours
Re: Bataille à la Couronne de Glace [Récit à compléter]
[Hrp = voici le récit de la journée et de la bataille vu par Mon personnage]
Le jour se lève sur le bastion de la conquête, et Maedrhoss, Champion Chevalier de sang et l'un des nombreux maîtres de l'Ordre, commence les préparatifs en vu de la bataille qui aura lieu ce soir à la Couronne de Glace. En grande concentration, aucune expression sur son visage ne trahit ses pensée, il arbore ce qu'il appelle lui même son masque de Noble, car il n'a pas oublié ce qu'il était, les lettres régulières de son Intendant en Quel'thalas ne manquaient jamais de le lui rappeler. Mais il était plus habille à mener ses troupes à la bataille, qu'à diriger, c'est pour cela qu'il à confié les rênes des Citius à son Ancien Aide de camp, le Mage Troll Zuljen.
Le Champion préparait ses affaires et ses armes pour la bataille de ce soir, les officiers de la Croisade avaient suffisamment battus le rappel des troupes pour que nul n'ignore que cette bataille aurait lieu.
De plus, les meneurs de la Horde ce soir comptaient des légendes, Comme le Chef des ours noirs, le vénérable Gorsh dit Rempart D'acier et le démonologue Anethor, l'un rencontré dans un assaut sur des troupes de l'alliance et l'autre aperçu des années auparavant à Lune d'argent.
Le Chevalier Champion assista d'autres Citius qui viendraient le soir même puis à l'heure du repas alla s'installer aux pieds d'une des plus belles cascade d'Azeroth et de draenor, non loin du Bastion, là, il commença à réciter les prières de ses libram afin d'entrer en méditation.
Le soir venu, tous étaient là, réunis en une grande armée de la Croisade d'Argent, malgré sa haine de l'alliance héritée de ses combats en norfendre, le Champion n'en montra rien.
A près un temps de préparation exagérément long de l'alliance, prouvant par là la supériorité martiale de la Horde, l'armée de la Croisade était enfin prête. Sous les invectives du Seigneur des ours et d'Anethor, le horde s'élança au travers de Fléaulme, réduisant cette ville en un amas de cendres fumante en peu de temps, la fureur de la Horde montrait sa puissance...durant la bataille, le Chevalier resta constamment dans les premières lignes de combat pour montrer à tous sa valeur et abattre le plus d'ennemis possible avant que d'autres ne le fasse pour lui, après un bref coup d'œil à la mêlée il vit que les soldats de la horde se battaient avec au moins autant de ferveur que lui et il repris le combat.
La bataille dura encore un peu le temps que els dernière poches de résistances du Fléau soient éradiquées...
Gorsh sonna alors le rassemblement des troupes pour préparer l'assaut suivant au dessus de la porte de Mord'rethar protégée par d'immenses assemblages de chairs. L'ordre de la charge tardait à venir, tous attendaient le signal de progression de l'alliance avant de lancer l'assaut sur notre prochain objectif. Récitant quelques prières de protection et de force, le Champion fit un bref état des lieux de son Armure, les sceaux de protections et les huiles faisaient leur office correctement le protégeant des coups et du Froid.
Puis, l'ordre vint, la charge de la horde fut terrible, les fondations de la Porte tremblaient sous le coup de cette charge, du moins ce fut l'impression du Champion...
Le premier géant s'interposa à la charge, certains soldats se jetant à même le sol entreprirent de l'escalader afin de le taillader de coups, le Champion jugea de toute sa puissance le géant quand il vit rempart d'Acier projeté sous un coup particulièrement violent du Géant qui finit par s'écrouler de tout son poids dégageant des miasmes fétides de chairs en décompositions.
La bataille se poursuivit âprement et vit la chute d'autres assemblages monstrueux.
Une rumeur vint de l’arrière des lignes, des croisées écarlates avaient chargés des troupes isolées de la Horde mais avaient été repoussées vaillamment. Bande d'imbéciles, pensa le champion, nous luttons ce soir pour l'avenir du monde, ils ne comprennent rien.
Un cri de guerre retentit, la victoire était notre, les troupes retournèrent au centre de la porte, et se regroupèrent autour de Gorsh et Anethor.
Le Chevalier Champion Maedrhoss fut alors mandé par le Seigneur des ours pour effectuer une reconnaissance aérienne et voir où en était l'alliance. Le Champion s'exécuta et revint peu après vers gorsh lui indiquant que l'alliance peinait à traverser la porte, il ne cacha pas non plus son mépris à l'égard de l'incompétence des l'alliance ce qui fit sourire nombres des soldats proches dont le chef des ours.
Anethor et gorsh prirent alors la décision de soutenir l'alliance. Et c'est sous les cris de guerre de la Horde que la victoire au pied de la porte finie par être gagnée par la Croisade d'Argent.
Après une légère pause où le chevalier put voir que certains sceaux commençaient à faiblir, la Horde reprit sa route vers son prochain objectif : le " Chute de Sindragosa".
Dès le premier ennemi en vue Maedrhoss chargea avec quelques soldats proches, mais le cri de ralliement du Meneur de la Horde interrompit la poursuite de la charge, les quelques soldats soufflées par cette interruption commencèrent à râler, et le Champion prit sur lui, sa soif de combat commençait à prendre le dessus sur ses actes.
L'assaut sur la chute put enfin commencer, le Champion s'élança alors de son destrier en "volant" littéralement vers le fond du gouffre de la chute, auréolé d'ailes lumineuses et protégé par une puissante protection magique amortissant sa réception qui autrement aurait été mortelle pour d'autres. Les troupes finirent par le rejoindre quand retentit l'appel à la destruction des œufs de dragons, ce qui fut un long et répugnant travail ....
Le Chevalier finit par sortir de la crevasse, juste à temps pour voir non loin de lui qu'un danger menaçait un groupe de combattants en lutte contre des cultistes, en effet, une terrible wyrm de givre était en train de se dégager de la glace et allait en finir avec ces soldats, prenant alors son élan malgré sa fatigue, le Champion se lança sur la Wyrm en hurlant un cri de guerre, il lanca un terrible jugement, mais la wyrm fut plus rapide et lui décocha un coup de griffe qu'il eut du mal à éviter, le champion ne put en revanche éviter le souffle gelé qui suivit, le froid qu'il ressentit alors, lui fit comprendre que les huiles sacrées qui le protégeait venaient de perdre toute leur puissance.
Le répit accordé aux soldats, leur permit d'en finir avec les cultistes et de prêter main forte au chevalier, et, sous la puissance combinée de ces héros de la Horde, la wyrm fut détruite ne laissant derrière elle que des ossement impurs.
Pendant que des chevaliers et autres prêtres entamaient un rituel de purification sous les yeux effarés d'un magus réprouvé, le Champion fit le tour de ses blessures et s'aperçu que la wyrm l'avait touché emportant avec sa griffe une partie des plaques protégeant son bras droit qui heureusement ne semblaient rien avoir;
Avec la perte de sa protection, le chevalier ressentit le froid environnant comme un millier de griffures l'entaillant de toutes parts. Le temps qu'il reprenne ses esprits, le reste de la troupe était remonté sur leurs montures, il les rejoignit et tous entreprirent alors de traverser la chaine de montagne qui leur faisait face. Durant cette rude traversée, le destrier de Maedrhoss se blessa à la patte, à cause d'une crevasse dissimulée par une congère.
Il finit malgré tout par rejoindre le point de ralliement de la Horde à temps pour lancer l'assaut.
La place forte fut promptement balayée, mais lors d'un combat contre un des démons présents, Maedrhoss fut blessé au bras sous l'épaulière gauche, il banda la plaie et lança une prière de guérison accélérée pour lui permettre de poursuivre le combat.
Une fois l'autre coté de la porte atteint et la place nettoyée, le champion dont la blessure s'était rouverte et saignait entendit des rumeurs de collaboration entre les écarlates qui les avaient attaqués tantôt et l'alliance.
Hurlant à la trahison, le champion comme beaucoup d'autres demanda un éclaircissement aux généraux de la Horde, qui se rendirent sur place pour savoir ce qu'il en était.
Un peu plus tard, la fusée verte indiqua que tout allait bien et toute la Horde présente se rassemble dans la vallée et se prépara à l'assaut final contre Corp/rethar.
Durant la préparation, maedrhoss incanta diverse prières et tenta de soigner à nouveau sa plaie, celle ci finit par se refermer temporairement.
Concernant la bataille en elle même après le début de la charge, les souvenir du Chevalier Champion sont un peu flous, tant les combats étaient intenses et violent, sa soif de combat l'ayant à ce moment là submergé, il se souvient néanmoins d'avoir porté assistance à des troupes de l'alliance en difficulté qui doivent encore se demander qui était cet Elfe fou furieux auréolé de magie qui les aidait à décimer nombre de géants squelettes.
Maedrhoss reprit pleinement conscience lors des cris de victoire de la Croisade contre le fléau...
Il espère que sa soif ne se soit pas trop vue....
Le jour se lève sur le bastion de la conquête, et Maedrhoss, Champion Chevalier de sang et l'un des nombreux maîtres de l'Ordre, commence les préparatifs en vu de la bataille qui aura lieu ce soir à la Couronne de Glace. En grande concentration, aucune expression sur son visage ne trahit ses pensée, il arbore ce qu'il appelle lui même son masque de Noble, car il n'a pas oublié ce qu'il était, les lettres régulières de son Intendant en Quel'thalas ne manquaient jamais de le lui rappeler. Mais il était plus habille à mener ses troupes à la bataille, qu'à diriger, c'est pour cela qu'il à confié les rênes des Citius à son Ancien Aide de camp, le Mage Troll Zuljen.
Le Champion préparait ses affaires et ses armes pour la bataille de ce soir, les officiers de la Croisade avaient suffisamment battus le rappel des troupes pour que nul n'ignore que cette bataille aurait lieu.
De plus, les meneurs de la Horde ce soir comptaient des légendes, Comme le Chef des ours noirs, le vénérable Gorsh dit Rempart D'acier et le démonologue Anethor, l'un rencontré dans un assaut sur des troupes de l'alliance et l'autre aperçu des années auparavant à Lune d'argent.
Le Chevalier Champion assista d'autres Citius qui viendraient le soir même puis à l'heure du repas alla s'installer aux pieds d'une des plus belles cascade d'Azeroth et de draenor, non loin du Bastion, là, il commença à réciter les prières de ses libram afin d'entrer en méditation.
Le soir venu, tous étaient là, réunis en une grande armée de la Croisade d'Argent, malgré sa haine de l'alliance héritée de ses combats en norfendre, le Champion n'en montra rien.
A près un temps de préparation exagérément long de l'alliance, prouvant par là la supériorité martiale de la Horde, l'armée de la Croisade était enfin prête. Sous les invectives du Seigneur des ours et d'Anethor, le horde s'élança au travers de Fléaulme, réduisant cette ville en un amas de cendres fumante en peu de temps, la fureur de la Horde montrait sa puissance...durant la bataille, le Chevalier resta constamment dans les premières lignes de combat pour montrer à tous sa valeur et abattre le plus d'ennemis possible avant que d'autres ne le fasse pour lui, après un bref coup d'œil à la mêlée il vit que les soldats de la horde se battaient avec au moins autant de ferveur que lui et il repris le combat.
La bataille dura encore un peu le temps que els dernière poches de résistances du Fléau soient éradiquées...
Gorsh sonna alors le rassemblement des troupes pour préparer l'assaut suivant au dessus de la porte de Mord'rethar protégée par d'immenses assemblages de chairs. L'ordre de la charge tardait à venir, tous attendaient le signal de progression de l'alliance avant de lancer l'assaut sur notre prochain objectif. Récitant quelques prières de protection et de force, le Champion fit un bref état des lieux de son Armure, les sceaux de protections et les huiles faisaient leur office correctement le protégeant des coups et du Froid.
Puis, l'ordre vint, la charge de la horde fut terrible, les fondations de la Porte tremblaient sous le coup de cette charge, du moins ce fut l'impression du Champion...
Le premier géant s'interposa à la charge, certains soldats se jetant à même le sol entreprirent de l'escalader afin de le taillader de coups, le Champion jugea de toute sa puissance le géant quand il vit rempart d'Acier projeté sous un coup particulièrement violent du Géant qui finit par s'écrouler de tout son poids dégageant des miasmes fétides de chairs en décompositions.
La bataille se poursuivit âprement et vit la chute d'autres assemblages monstrueux.
Une rumeur vint de l’arrière des lignes, des croisées écarlates avaient chargés des troupes isolées de la Horde mais avaient été repoussées vaillamment. Bande d'imbéciles, pensa le champion, nous luttons ce soir pour l'avenir du monde, ils ne comprennent rien.
Un cri de guerre retentit, la victoire était notre, les troupes retournèrent au centre de la porte, et se regroupèrent autour de Gorsh et Anethor.
Le Chevalier Champion Maedrhoss fut alors mandé par le Seigneur des ours pour effectuer une reconnaissance aérienne et voir où en était l'alliance. Le Champion s'exécuta et revint peu après vers gorsh lui indiquant que l'alliance peinait à traverser la porte, il ne cacha pas non plus son mépris à l'égard de l'incompétence des l'alliance ce qui fit sourire nombres des soldats proches dont le chef des ours.
Anethor et gorsh prirent alors la décision de soutenir l'alliance. Et c'est sous les cris de guerre de la Horde que la victoire au pied de la porte finie par être gagnée par la Croisade d'Argent.
Après une légère pause où le chevalier put voir que certains sceaux commençaient à faiblir, la Horde reprit sa route vers son prochain objectif : le " Chute de Sindragosa".
Dès le premier ennemi en vue Maedrhoss chargea avec quelques soldats proches, mais le cri de ralliement du Meneur de la Horde interrompit la poursuite de la charge, les quelques soldats soufflées par cette interruption commencèrent à râler, et le Champion prit sur lui, sa soif de combat commençait à prendre le dessus sur ses actes.
L'assaut sur la chute put enfin commencer, le Champion s'élança alors de son destrier en "volant" littéralement vers le fond du gouffre de la chute, auréolé d'ailes lumineuses et protégé par une puissante protection magique amortissant sa réception qui autrement aurait été mortelle pour d'autres. Les troupes finirent par le rejoindre quand retentit l'appel à la destruction des œufs de dragons, ce qui fut un long et répugnant travail ....
Le Chevalier finit par sortir de la crevasse, juste à temps pour voir non loin de lui qu'un danger menaçait un groupe de combattants en lutte contre des cultistes, en effet, une terrible wyrm de givre était en train de se dégager de la glace et allait en finir avec ces soldats, prenant alors son élan malgré sa fatigue, le Champion se lança sur la Wyrm en hurlant un cri de guerre, il lanca un terrible jugement, mais la wyrm fut plus rapide et lui décocha un coup de griffe qu'il eut du mal à éviter, le champion ne put en revanche éviter le souffle gelé qui suivit, le froid qu'il ressentit alors, lui fit comprendre que les huiles sacrées qui le protégeait venaient de perdre toute leur puissance.
Le répit accordé aux soldats, leur permit d'en finir avec les cultistes et de prêter main forte au chevalier, et, sous la puissance combinée de ces héros de la Horde, la wyrm fut détruite ne laissant derrière elle que des ossement impurs.
Pendant que des chevaliers et autres prêtres entamaient un rituel de purification sous les yeux effarés d'un magus réprouvé, le Champion fit le tour de ses blessures et s'aperçu que la wyrm l'avait touché emportant avec sa griffe une partie des plaques protégeant son bras droit qui heureusement ne semblaient rien avoir;
Avec la perte de sa protection, le chevalier ressentit le froid environnant comme un millier de griffures l'entaillant de toutes parts. Le temps qu'il reprenne ses esprits, le reste de la troupe était remonté sur leurs montures, il les rejoignit et tous entreprirent alors de traverser la chaine de montagne qui leur faisait face. Durant cette rude traversée, le destrier de Maedrhoss se blessa à la patte, à cause d'une crevasse dissimulée par une congère.
Il finit malgré tout par rejoindre le point de ralliement de la Horde à temps pour lancer l'assaut.
La place forte fut promptement balayée, mais lors d'un combat contre un des démons présents, Maedrhoss fut blessé au bras sous l'épaulière gauche, il banda la plaie et lança une prière de guérison accélérée pour lui permettre de poursuivre le combat.
Une fois l'autre coté de la porte atteint et la place nettoyée, le champion dont la blessure s'était rouverte et saignait entendit des rumeurs de collaboration entre les écarlates qui les avaient attaqués tantôt et l'alliance.
Hurlant à la trahison, le champion comme beaucoup d'autres demanda un éclaircissement aux généraux de la Horde, qui se rendirent sur place pour savoir ce qu'il en était.
Un peu plus tard, la fusée verte indiqua que tout allait bien et toute la Horde présente se rassemble dans la vallée et se prépara à l'assaut final contre Corp/rethar.
Durant la préparation, maedrhoss incanta diverse prières et tenta de soigner à nouveau sa plaie, celle ci finit par se refermer temporairement.
Concernant la bataille en elle même après le début de la charge, les souvenir du Chevalier Champion sont un peu flous, tant les combats étaient intenses et violent, sa soif de combat l'ayant à ce moment là submergé, il se souvient néanmoins d'avoir porté assistance à des troupes de l'alliance en difficulté qui doivent encore se demander qui était cet Elfe fou furieux auréolé de magie qui les aidait à décimer nombre de géants squelettes.
Maedrhoss reprit pleinement conscience lors des cris de victoire de la Croisade contre le fléau...
Il espère que sa soif ne se soit pas trop vue....
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