Du nouveau à bord de la Calorum...
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Du nouveau à bord de la Calorum...
Chapitre un: Iceberg droit devant...
"- En haut les tribordais. Pare à serrer les perroquets. Et un peu de nerf, tas de larbins..."
La sinistre prédiction de Soprano Strango: Capitaine de la Calorum ne tarda pas à se réaliser. Bientôt, c'est sous des trombes de pluie et de continuelles bourrasques que la Calorum continua à tailler sa route vers le Sud.
"- Oh, capitaine...les gabiers ne peuvent se 'eposer...le 'oulis les jette à bas de leu's hamacs et tout est inondé, en bas..."
Peu à peu, le mauvais temps redouble...épuisés par un service de plus en plus harassant, les gabiers se meuvent plus que comme des somnambules. Le froid est insoutenable et le gel a transformé la Calorum en véritable vaisseau fantôme.
Soprano, qui achève son quart de nuit, porte au journal de bord les dernières mesures topographiques et transmet ses ordres au canonnier: Flolie.
"- Ho...Flolie...Envoie une bordée là-haut...La glace alourdit dangereusement les vergues et déséquilibre le navire...Il faut dégager la mâture, corne de bouc..."
Flolie écoute attentivement le capitaine, tout en restant agrippé au bastingage.
"- Sang et diable, regarde Soprano...Voici le brouillard à présent...Et ces eaux sont pleines de récifs."
"- Corne de bouc....tu as raison, ça s'épaissit, une vraie purée de pois...Ho...Flolie...Poste des guetteurs à chaque bossoir et un aut...
Au même moment,
"- Oh...Ce...Cette ombre sur bâbord...elle vient droit sur nous...ALERTE...A TRIBORD TOUTE..."
Galvanisé par le hurlement de la vigie:Inayas, instinctivement, le timonier a lancé sa barre à fond.
Un formidable mur blanc jaillit du brouillard, se dresse devant le navire. Dans un fracas terrible, le beaupré le heurte et casse net...
"- ICEBERG...ATTENTION."
Mais répondant à la manoeuvre désespéré de l'homme de barre, la Calorum vire enfin en évitant de justesse l'effroyable collision, élonge la gigantesque montagne de glace dont la masse laiteuse émerge soudain de la brume.
"- Dégagez le beaupré...Corne de bouc, nous heurtons des glaçons...vite ...des gaffes."
Des chocs sourd ébranlent la carène, font craquer sa membrure. Pour les gabiers épuisés, une nouvelle lutte commence à coups de gaffes et de barre d'anspect contre des blocs que la mer furieuse projette comme des béliers.
"- Capitaine...Voies d'eau dans la soute aux voiles...le Maît'e Calfat veut des volontai'es pou' calfater ça au plus vite. Il faut aussi 4 hommes aux pompes."
"- En haut les tribordais. Pare à serrer les perroquets. Et un peu de nerf, tas de larbins..."
La sinistre prédiction de Soprano Strango: Capitaine de la Calorum ne tarda pas à se réaliser. Bientôt, c'est sous des trombes de pluie et de continuelles bourrasques que la Calorum continua à tailler sa route vers le Sud.
"- Oh, capitaine...les gabiers ne peuvent se 'eposer...le 'oulis les jette à bas de leu's hamacs et tout est inondé, en bas..."
Peu à peu, le mauvais temps redouble...épuisés par un service de plus en plus harassant, les gabiers se meuvent plus que comme des somnambules. Le froid est insoutenable et le gel a transformé la Calorum en véritable vaisseau fantôme.
Soprano, qui achève son quart de nuit, porte au journal de bord les dernières mesures topographiques et transmet ses ordres au canonnier: Flolie.
"- Ho...Flolie...Envoie une bordée là-haut...La glace alourdit dangereusement les vergues et déséquilibre le navire...Il faut dégager la mâture, corne de bouc..."
Flolie écoute attentivement le capitaine, tout en restant agrippé au bastingage.
"- Sang et diable, regarde Soprano...Voici le brouillard à présent...Et ces eaux sont pleines de récifs."
"- Corne de bouc....tu as raison, ça s'épaissit, une vraie purée de pois...Ho...Flolie...Poste des guetteurs à chaque bossoir et un aut...
Au même moment,
"- Oh...Ce...Cette ombre sur bâbord...elle vient droit sur nous...ALERTE...A TRIBORD TOUTE..."
Galvanisé par le hurlement de la vigie:Inayas, instinctivement, le timonier a lancé sa barre à fond.
Un formidable mur blanc jaillit du brouillard, se dresse devant le navire. Dans un fracas terrible, le beaupré le heurte et casse net...
"- ICEBERG...ATTENTION."
Mais répondant à la manoeuvre désespéré de l'homme de barre, la Calorum vire enfin en évitant de justesse l'effroyable collision, élonge la gigantesque montagne de glace dont la masse laiteuse émerge soudain de la brume.
"- Dégagez le beaupré...Corne de bouc, nous heurtons des glaçons...vite ...des gaffes."
Des chocs sourd ébranlent la carène, font craquer sa membrure. Pour les gabiers épuisés, une nouvelle lutte commence à coups de gaffes et de barre d'anspect contre des blocs que la mer furieuse projette comme des béliers.
"- Capitaine...Voies d'eau dans la soute aux voiles...le Maît'e Calfat veut des volontai'es pou' calfater ça au plus vite. Il faut aussi 4 hommes aux pompes."
Dernière édition par soprano strango le Lun 09 Juin 2008, 18:00, édité 2 fois
soprano strango
Re: Du nouveau à bord de la Calorum...
Chapitre deux: En route pour Hurlevent...
Alors commence pour la Calorum, une hallucinante partie de cache-cache contre les éléments déchaînés gagnant péniblement mètre par mètre vers le Sud au prix d'interminables louvoyements. Soprano se voit à plusieurs reprises contraint de revenir très loin en arrière, essuyant d'effroyables coups de tabac.
Cette nuit là, Soprano Strango a du mal à trouver le sommeil. Elle vient de finir le journal de bord de Marcus Théoriel et tourne en rond dans sa cabine en pensant tout haut.
"- Quelle fin horrible. Même si je m'y attendais, une part de mon esprit refusait cette lente agonie au fond des abysses. Impossible de trouver le sommeil avec cette tempête, ça va faire maintenant plus de deux semaines. J'ai de plus en plus de mal à tenir mes quarts de nuit. Corne de bouc, et ces satanés images qui me reviennent sans cesse comme le roulis des vagues sur la Calorum."
Soprano s'assied et se servit un verre de rhum explosif.
"- Le coquillage sculpté...Le rire démoniaque de Klenze...Le murloc, jeté par dessus bord et s'enfuyant à la nage alors que son coeur ne battait plus...Et Marcus Théoriel, enfilant son scaphandre et progressant tel un zombie vers le temple engloutie."
Le capitaine de la Calorum voulait des réponses à ses multiples interrogations. Sans quoi, le reste de l'équipage ne tarderais pas à se mutiner face à un capitaine déboussolé, plus maître de sa santé mentale.
"- Comment un simple coquillage sculpté a t-il pu à ce point influencer le destin de tout un équipage?"
"- Comment Marcus Théoriel, pourtant pragmatique, a t-il pu sombrer dans cette folie au point de se suicider?"
Soprano rangea le journal de bord dans un lieu sûr et pris soin de ne pas ébruiter cette histoire aux oreilles de son équipage. Elle avait trop peur des répercussions. Le capitaine mis tout de même une personne de confiance dans la confidence. Le canonnier: Flolie.
"- Maintenant, tu sais tout à propos de ce journal de bord et de ce fameux temple engloutie. Tu sais, Flolie, j'ai de plus en plus la sensation que le spectre de Marcus hante mes nuits. Comme s'il voulait que je le libère d'une quelconque emprise."
"- Tu as sans doute raison. Mais je me fait du souci pour toi. Tu as l'air fatiguée, affaiblie, à bout de souffle. Les gabiers ne vont pas tarder à se poser des questions à ton sujet."
"- Oui, mais que faire...Corne de bouc?...Il faut absolument que j'en apprenne plus sur ce Marcus Théoriel."
Flolie restait songeuse quand soudain:
"- J'ai une idée, elle vaut ce qu'elle vaut bien entendu... Comme une sorte de jeu de piste, nous devrions remonter le fil directeur du parcours de Marcus Théoriel. De sa mort à son enfance."
Soprano se mit à penser tout haut:
"- Mais par où commencer?...Corne de bouc, c'est un véritable puzzle qui se dresse devant moi. Ma mission consisterait à reconstituer ce puzzle, morceaux par morceaux, pièce par pièce, afin de libérer l'âme engloutie de Marcus."
Soprano se tourne alors vers Flolie:
"- Nous savons pour l'instant deux éléments sur Marcus Théoriel.
Il a tété intendant à la cour du roi de Hurlevent.
C'était un historien de renommé au sein de la guilde des explorateurs.
Et si Marcus a bien été intendant à la cour du roi de Hurlevent, ça serais un comble de ne pas retrouver sa trace dans les archives municipales de la bibliothèque de la capitale."
"- Et bien capitaine, qu'attendons-nous???...Cap sur Hurlevent, je vais immédiatement prévenir le Quartier-Maître ainsi que la bordée de manoeuvre."
Alors commence pour la Calorum, une hallucinante partie de cache-cache contre les éléments déchaînés gagnant péniblement mètre par mètre vers le Sud au prix d'interminables louvoyements. Soprano se voit à plusieurs reprises contraint de revenir très loin en arrière, essuyant d'effroyables coups de tabac.
Cette nuit là, Soprano Strango a du mal à trouver le sommeil. Elle vient de finir le journal de bord de Marcus Théoriel et tourne en rond dans sa cabine en pensant tout haut.
"- Quelle fin horrible. Même si je m'y attendais, une part de mon esprit refusait cette lente agonie au fond des abysses. Impossible de trouver le sommeil avec cette tempête, ça va faire maintenant plus de deux semaines. J'ai de plus en plus de mal à tenir mes quarts de nuit. Corne de bouc, et ces satanés images qui me reviennent sans cesse comme le roulis des vagues sur la Calorum."
Soprano s'assied et se servit un verre de rhum explosif.
"- Le coquillage sculpté...Le rire démoniaque de Klenze...Le murloc, jeté par dessus bord et s'enfuyant à la nage alors que son coeur ne battait plus...Et Marcus Théoriel, enfilant son scaphandre et progressant tel un zombie vers le temple engloutie."
Le capitaine de la Calorum voulait des réponses à ses multiples interrogations. Sans quoi, le reste de l'équipage ne tarderais pas à se mutiner face à un capitaine déboussolé, plus maître de sa santé mentale.
"- Comment un simple coquillage sculpté a t-il pu à ce point influencer le destin de tout un équipage?"
"- Comment Marcus Théoriel, pourtant pragmatique, a t-il pu sombrer dans cette folie au point de se suicider?"
Soprano rangea le journal de bord dans un lieu sûr et pris soin de ne pas ébruiter cette histoire aux oreilles de son équipage. Elle avait trop peur des répercussions. Le capitaine mis tout de même une personne de confiance dans la confidence. Le canonnier: Flolie.
"- Maintenant, tu sais tout à propos de ce journal de bord et de ce fameux temple engloutie. Tu sais, Flolie, j'ai de plus en plus la sensation que le spectre de Marcus hante mes nuits. Comme s'il voulait que je le libère d'une quelconque emprise."
"- Tu as sans doute raison. Mais je me fait du souci pour toi. Tu as l'air fatiguée, affaiblie, à bout de souffle. Les gabiers ne vont pas tarder à se poser des questions à ton sujet."
"- Oui, mais que faire...Corne de bouc?...Il faut absolument que j'en apprenne plus sur ce Marcus Théoriel."
Flolie restait songeuse quand soudain:
"- J'ai une idée, elle vaut ce qu'elle vaut bien entendu... Comme une sorte de jeu de piste, nous devrions remonter le fil directeur du parcours de Marcus Théoriel. De sa mort à son enfance."
Soprano se mit à penser tout haut:
"- Mais par où commencer?...Corne de bouc, c'est un véritable puzzle qui se dresse devant moi. Ma mission consisterait à reconstituer ce puzzle, morceaux par morceaux, pièce par pièce, afin de libérer l'âme engloutie de Marcus."
Soprano se tourne alors vers Flolie:
"- Nous savons pour l'instant deux éléments sur Marcus Théoriel.
Il a tété intendant à la cour du roi de Hurlevent.
C'était un historien de renommé au sein de la guilde des explorateurs.
Et si Marcus a bien été intendant à la cour du roi de Hurlevent, ça serais un comble de ne pas retrouver sa trace dans les archives municipales de la bibliothèque de la capitale."
"- Et bien capitaine, qu'attendons-nous???...Cap sur Hurlevent, je vais immédiatement prévenir le Quartier-Maître ainsi que la bordée de manoeuvre."
soprano strango
Re: Du nouveau à bord de la Calorum...
Chapitre trois: La bibliothèque de Hurlevent...
Le capitaine Soprano Strango parcourait de long en large les longues allées de la bibliothèque de Hurlevent.
Il y avait des milliers de livres et de manuscrits. Certains avec une belle reliure en cuir épais, d'autres avec un système de charnières en cuivre et une serrure.
Enfin, en hauteur, se situaient de grands tubes en cuivre contenant sans doute des cartes ou des plans de toute sorte.
« Corne de bouc, où se situent les archives municipales de Hurlevent? »
Soprano ne découragea pas et finalement sa détermination fût couronnée de succès.
Devant elle, une longue étagère contenant les archives municipales. Certains documents transcrits sur des peaux de porcs devaient datés de plusieurs siècles.
Soprano cherchait du doigt en longeant l'étagère les archives commençants par la lettre « T ».
« Ta.......Tam.....Teod....ahhhh voilà....Th....Théoriel Marcus: grand intendant de la cour du roi de Hurlevent....corne de bouc... »
Le Capitaine se saisit alors d'un épais paquet contenant des notes, des cartes, des croquis ou des livres complets.
Soprano s'installe alors confortablement sur la table la plus proche et commença à feuilleter les archives.
Soprano au hasard avait prit le texte suivant:
Sur les traces de Nordfendre...
De Nordfendre vient le vent sauvage
Le vent froid
Le vent glacé
Arbres dénudés, champs désolés
La terre aride, assombrie
Comme les doigts glacés de l'hiver cherchent
A mettre fin à la vie, à faire vivre la mort glacée
De Nordfendre vient le vent de la mort
L'hiver profond
L'hiver infini
Les vagues des montagnes
La mer grise, la mer martelante
Sur les rivages, se fracassent
Comme de lourds poings d'eau glacée
De Nordfendre vient le vent du blizzard
La rafale chargée de neige
La blanche eau
Chaque hiver, chaque solstice assombri
Le vent de Nordfendre apporte son message
Jusqu'à l'éveil du printemps
La longue nuit tient son esclave
De Nordfendre vient le vent sauvage
Le vent froid
Le vent de glace
De Nordfendre vient le vent de la mort
L'hiver profond
Et les rêves de retour du soleil brisé
Soprano Strango semblait interloquée par la lecture de ce poème.
Ainsi donc, déjà à son époque, Marcus Théoriel s'intéressait de près aux lointaines terres glacées de Nordfendre.
Pour une nouvelle, c'en était une et de taille.
Mais cela n'était qu'un morceau de puzzle de plus à rassembler pour reconstruire le parcours de Marcus Théoriel.
Mais que d'excitation cela suscitait.
Le capitaine Soprano Strango parcourait de long en large les longues allées de la bibliothèque de Hurlevent.
Il y avait des milliers de livres et de manuscrits. Certains avec une belle reliure en cuir épais, d'autres avec un système de charnières en cuivre et une serrure.
Enfin, en hauteur, se situaient de grands tubes en cuivre contenant sans doute des cartes ou des plans de toute sorte.
« Corne de bouc, où se situent les archives municipales de Hurlevent? »
Soprano ne découragea pas et finalement sa détermination fût couronnée de succès.
Devant elle, une longue étagère contenant les archives municipales. Certains documents transcrits sur des peaux de porcs devaient datés de plusieurs siècles.
Soprano cherchait du doigt en longeant l'étagère les archives commençants par la lettre « T ».
« Ta.......Tam.....Teod....ahhhh voilà....Th....Théoriel Marcus: grand intendant de la cour du roi de Hurlevent....corne de bouc... »
Le Capitaine se saisit alors d'un épais paquet contenant des notes, des cartes, des croquis ou des livres complets.
Soprano s'installe alors confortablement sur la table la plus proche et commença à feuilleter les archives.
Soprano au hasard avait prit le texte suivant:
Sur les traces de Nordfendre...
De Nordfendre vient le vent sauvage
Le vent froid
Le vent glacé
Arbres dénudés, champs désolés
La terre aride, assombrie
Comme les doigts glacés de l'hiver cherchent
A mettre fin à la vie, à faire vivre la mort glacée
De Nordfendre vient le vent de la mort
L'hiver profond
L'hiver infini
Les vagues des montagnes
La mer grise, la mer martelante
Sur les rivages, se fracassent
Comme de lourds poings d'eau glacée
De Nordfendre vient le vent du blizzard
La rafale chargée de neige
La blanche eau
Chaque hiver, chaque solstice assombri
Le vent de Nordfendre apporte son message
Jusqu'à l'éveil du printemps
La longue nuit tient son esclave
De Nordfendre vient le vent sauvage
Le vent froid
Le vent de glace
De Nordfendre vient le vent de la mort
L'hiver profond
Et les rêves de retour du soleil brisé
Soprano Strango semblait interloquée par la lecture de ce poème.
Ainsi donc, déjà à son époque, Marcus Théoriel s'intéressait de près aux lointaines terres glacées de Nordfendre.
Pour une nouvelle, c'en était une et de taille.
Mais cela n'était qu'un morceau de puzzle de plus à rassembler pour reconstruire le parcours de Marcus Théoriel.
Mais que d'excitation cela suscitait.
soprano strango
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