Un entretien avec Numéro Cinq.
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Un entretien avec Numéro Cinq.
C'était, comme le veut la tradition, par une nuit sans lune. Les loups auraient volontiers hurlé pour parachever le tableau, s'il y avait eu des loups, à Stranglethorn. Les criquets assurèrent l'intérim, avec un manque singulier d'enthousiasme.
Un trafiquant d'armes était pendu par un pied à un palmier, au dessus d'une falaise, et négociait sa vie tant bien que mal avec son étrange agresseur.
«Ecoutez...on peut toujours s'arranger, hmmm ? Qu'est-ce que vous voulez ?
-Information : Votre décès.
-Certes, mais, hmmm...-bon sang je sens que ça va être difficile- pour quoi travaillez vous ?
-Information : Le Maître.
-Ce que je voulais dire par là, c'est...qu'est-ce qui vous motive ? L'or ? Je peux vous en offrir beaucoup, vous savez.
-Information : Pas autant que le Maître.
-Vous êtes dur en affaire, n'est-ce pas ?
-Affirmation : Pas autant que le Maître.»
Le colosse devait atteindre les deux mètres de haut. Son visage n'exprimait aucune émotion. La force tranquille. Un peu trop tranquille, en vérité. Lorsqu'il ne parlait pas, il était d'une immobilité à rendre fou un moine Pandaren. C'est probablement le genre de reflexion que ferait le trafiquant, s'il n'était pas occupé à sentir le sang affluer dans sa tête. Il tenta une autre approche.
«Vous êtes quoi, au juste ? Une machine ?
Le colosse chauve se para d'un sourire. Qui sonnait faux, étant donné la rigidité du reste de tout son visage. Son regard glacé, en particulier.
- Encart publicitaire : L'Unité de Protection de la Maison Al-Rakim est plus qu'un prodige de la technologie des Titans. C'est aussi un compagnon fidèle, capable de vous conseiller dans les choix difficiles et de divertir petits et grands. N'hésitez pas, achetez une Unité de Protection dès aujourd'hui !
-Ca...ça veut dire que je peux t'acheter ?
-Observation : Ca ne servirait pas à grand chose. Vous allez mourir.
-Ah. Merci de me le rappeller, je vous avoue que ça m'était sorti de la tête. Hmm...donc...vous êtes une machine. Vous n'avez jamais eu envie...d'une autre vie ? De votre libre arbitre ?
-Affirmation : C'est vrai. Il m'arrive parfois de rêver d'autre choses. D'un monde meilleur.
-Je vois...c'est pour ça que je suis encore en vie, n'est-ce pas ? Vous doutez ?
-Affirmation : C'est possible. »
C'est ce moment que choisit un des gardes du corps de notre ami le trafiquant, pour faire une entrée héroïque :
«Patron ! Vous êtes là ! Il y a des cadavres partout dans notre base..Qu'est-ce que c'est que cette mer...»
Il fut grossièrement interrompu par une décharge de canon scié administrée à bout portant, sous le regard horrifié de son employeur.
«Question réthorique : Qu'est-ce que je disais, déja...S.A.R.C.A.S.M.E : Ah, oui. Un monde meilleur. Courir nu dans un champ de luzerne. Tenir un bébé dans mes bras. Les clapotis d'une fontaine, en été.
Le contrebandier avala sa salive, puis demanda :
-Vous êtes sérieux ?
-Négation : Non.»
Il coupa la corde. Un hurlement bref accompagna la chute d'un des concurrents les plus gênants de la Maison Al-Rakim.
«Observation : "Les clapotis d'une fontaine, en été". Très poétique. Il faudra que je le ressorte, à l'occasion. »
A quelques kilomètres de là, Hichem glissa un baiser dans le cou de son épouse endormie puis se glissa discrètement hors du lit, pour aller sur le balcon de leur phare aménagé. Il l'avait senti.
Le contrebandier était mort.
Son visage se para de son sourire étincelant.
Les affaires reprenaient...
Un trafiquant d'armes était pendu par un pied à un palmier, au dessus d'une falaise, et négociait sa vie tant bien que mal avec son étrange agresseur.
«Ecoutez...on peut toujours s'arranger, hmmm ? Qu'est-ce que vous voulez ?
-Information : Votre décès.
-Certes, mais, hmmm...-bon sang je sens que ça va être difficile- pour quoi travaillez vous ?
-Information : Le Maître.
-Ce que je voulais dire par là, c'est...qu'est-ce qui vous motive ? L'or ? Je peux vous en offrir beaucoup, vous savez.
-Information : Pas autant que le Maître.
-Vous êtes dur en affaire, n'est-ce pas ?
-Affirmation : Pas autant que le Maître.»
Le colosse devait atteindre les deux mètres de haut. Son visage n'exprimait aucune émotion. La force tranquille. Un peu trop tranquille, en vérité. Lorsqu'il ne parlait pas, il était d'une immobilité à rendre fou un moine Pandaren. C'est probablement le genre de reflexion que ferait le trafiquant, s'il n'était pas occupé à sentir le sang affluer dans sa tête. Il tenta une autre approche.
«Vous êtes quoi, au juste ? Une machine ?
Le colosse chauve se para d'un sourire. Qui sonnait faux, étant donné la rigidité du reste de tout son visage. Son regard glacé, en particulier.
- Encart publicitaire : L'Unité de Protection de la Maison Al-Rakim est plus qu'un prodige de la technologie des Titans. C'est aussi un compagnon fidèle, capable de vous conseiller dans les choix difficiles et de divertir petits et grands. N'hésitez pas, achetez une Unité de Protection dès aujourd'hui !
-Ca...ça veut dire que je peux t'acheter ?
-Observation : Ca ne servirait pas à grand chose. Vous allez mourir.
-Ah. Merci de me le rappeller, je vous avoue que ça m'était sorti de la tête. Hmm...donc...vous êtes une machine. Vous n'avez jamais eu envie...d'une autre vie ? De votre libre arbitre ?
-Affirmation : C'est vrai. Il m'arrive parfois de rêver d'autre choses. D'un monde meilleur.
-Je vois...c'est pour ça que je suis encore en vie, n'est-ce pas ? Vous doutez ?
-Affirmation : C'est possible. »
C'est ce moment que choisit un des gardes du corps de notre ami le trafiquant, pour faire une entrée héroïque :
«Patron ! Vous êtes là ! Il y a des cadavres partout dans notre base..Qu'est-ce que c'est que cette mer...»
Il fut grossièrement interrompu par une décharge de canon scié administrée à bout portant, sous le regard horrifié de son employeur.
«Question réthorique : Qu'est-ce que je disais, déja...S.A.R.C.A.S.M.E : Ah, oui. Un monde meilleur. Courir nu dans un champ de luzerne. Tenir un bébé dans mes bras. Les clapotis d'une fontaine, en été.
Le contrebandier avala sa salive, puis demanda :
-Vous êtes sérieux ?
-Négation : Non.»
Il coupa la corde. Un hurlement bref accompagna la chute d'un des concurrents les plus gênants de la Maison Al-Rakim.
«Observation : "Les clapotis d'une fontaine, en été". Très poétique. Il faudra que je le ressorte, à l'occasion. »
A quelques kilomètres de là, Hichem glissa un baiser dans le cou de son épouse endormie puis se glissa discrètement hors du lit, pour aller sur le balcon de leur phare aménagé. Il l'avait senti.
Le contrebandier était mort.
Son visage se para de son sourire étincelant.
Les affaires reprenaient...
Khassim Al-Rakim
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