Le début de la fin

Il sortait par la petite porte, voyageant a travers la lave, la lave ne lui faisait rien si ce n'est une sensation de fourmillement le long du corps il l'acceptait comme si toute son essence était sulfureuse.
Il avait sauté dans le cœur du magma, il traversait les plans invoquant tout son savoir anciennement acquit auprès des sorciers sombrefers de l'époque de la magnificence de Ragnaros.
Il avait tout laissé derrière lui ou presque, chacune des choses dont il avait fait l'acquisition avait été remit aux mains des gens qu'il avait rencontré, le monde était paisible, il allait pouvoir dormir en paix.

Il avait eu bien des rumeurs a son égard, celle dernièrement évoqué dans le journal avait été la plus adaptée. Le Dragon bleu l'avait lancé dans la lave, le dragon rouge héritait de ses plus grandes trouvailles, et le fils prodige héritait de ses prodigieuses armes. Tout finissait bien.
Tant était-il que la fin durerait.

Fàldin arrivait dans la prison de Sulfuron de son maître.
La grande flamme a droite la grande flamme a gauche, tout était fusion, une petite chambre rien que pour lui et son repos, tant était-il qu'il croisa le regard de l'hôte de la maison :
"-C'est fait maître, j'ai pris les marques !"

Puis il s'endormit pour que plus personne ne le revit fouler cette terre avant bien des décennies.

Il la sentait, des mois qu'il s'était enfermé, et il commençait a réellement sentir la puissance grimper en lui, ce qui lui autrefois demandait un peu d'effort pour produire une flamme venait naturellement, il était sur de pouvoir sortir de là, mais plus il goutait a cette puissance moins il voulait partir, et il perdait de plus en plus ce qui avait fait de lui un être "a peu près civilisé".

Fàldin Feldunost n'en revenait pas, il avait réussit a venir jusqu'ici pour devenir plus puissant pourtant il ne trouvait pas la porte de sortie, il était maitre de l'évasion, un vrai passe muraille pourtant là c'était son propre enchantement qu'il avait pensé si bien conçu pour s'isoler d'une quelconque menace qui le retenait prisonnier dans ce plan de l'univers. Peut-être son sortilège le définissait-il dans le subconscient du nain être une menace pour lui même et pour tout ce qu'il avait aimé et fait de lui ! Ses propres valeurs, il les perdait, et c'était a l'époque ses valeurs qui l'avaient mené a construire cet enchantement. Il était prisonnier de lui même ce qui le rendait fou, et ce qui augmentait la puissance de son enchantement qui le gardait ici car plus il devenait fou et plus son enchantement prenait de l'ampleur et le cercle ne se refermait pas.

A trop jouer avec le feu on finit par se bruler les mains, mais a ses dépend il avait apprit lorsque sa chaire avait brulé au visage lui obligeant a mettre un masque qu'inflammable n'était pas le contraire de flammable, et qu'être un passe muraille ne lui servait rien ici. Il été peut-être un être a part dans l'autre monde a espionner ci et là ! Mais ici il n'était qu'une boule de feu qui bouillonnait de l'intérieur : A trop écouter par la serrure on finit par se prendre la porte dans la gueule !

Il était parfait, il n’avait aucune conscience... pourtant une voix s'éleva dans son esprit qui n'avait pas entendu le moindre son depuis des semaines, une voix qui était a peine audible malgré le silence qui régnait dans la chambre. elle semblait pourtant provenir de son subconscient... Et plus il se forçait a l'écouter, plus elle s'éloignait se faisait inaudible, il se rappela cet homme qui l'avait piégé, et cet homme n'avait pas vu le coup venir il s'était retrouvé avec le fusil du nain dans la bouche, Il lui avait dit ces mots : "Quand tu as un canon de mon fusil dans la bouche, il n’y a que les voyelles que tu peux prononcer". Et il avait alors comprit que l'homme n'essayait pas de parler, car il s'était tu. Non il fallait se concentrer sur autre chose qu'un cri, un hululement, un cri non pas humains avec des voyelles et consones, mais un cri animal, un ours, un félin, et un faucon, ses repaires. Le bruit d'un batement d'ailes, sa conscience lui revenait petit a petit ses souvenirs dont certains avait été brulé commençait a renaitre d'entre les flammes, les flammes toujours les flammes du plan de Sulfuron qu'il commençait réellement apprivoiser.

Il était arrivé ici il y avait plusieurs mois et un créature tel Lucifron ou gehenas qu'il avait pu voir dans sa vie antérieur de Sombrefer lui avait barré le passage :

- Mais mais ... SORTEZ ! vous êtes dans la maison du seigneur !
- Ah ouais ... Ben je tâcherais de partir avant son retour.

Et il l'avait annihiler sans plus de cérémonie, et s'était enrobé en papillote, quand le solstice d'été avait pointé son nez, plus rien, les sentiments avaient commencé a partir depuis, tout ce temps réduit a l'état de branloman végétatif lobotomisé, il commençait a revoir clair. Sacrefeu l'attendait.


Il s'était transformé en bête, et s'était libéré de la faiblesse d'être un être morale. a son retour, il y aurait trois manteaux, dans ces trois manteaux, il y aurait ses trois ennemis, et dans ses trois ennemis il y aurait un trou causé par un acier enflammé.