Questions aux Rolistes...

Il y a fort longtemps, Velen déclina l'offre de Sargeras, car il avait eu une vision. Dans celle-ci, il avait vu son peuple transformé en abominations démoniaques rallier les rangs de la Légion ardente de Sargeras : une armée animée par un mal indicible, qui ne cesserait d’enfler, partant anéantir toute vie sur d’innombrables mondes. Avec l’aide des naaru, créatures bienveillantes faites d’énergie pure et résolues à faire barrage à la croisade dévastatrice du titan déchu, Velen rassembla d’autres érédars partageant son point de vue. Ensemble, ils parvinrent de justesse à quitter Argus. Désormais, ces renégats allaient porter le nom de draeneï ou « exilés ». Ils trouvèrent refuge sur un monde éloigné qu’ils baptisèrent Draenor, le « sanctuaire des exilés ».
Hélas, la trêve ne dura pas. Lorsqu’il découvrit où les renégats avaient trouvé refuge, Kil’jaeden s’employa à corrompre les nobles orcs, les transformant en une armée assoiffée de sang et de destruction : la Horde. Aveuglés par la rage, les orcs semèrent la désolation chez les draeneï, qu’ils exterminèrent presque totalement. Velen et les autres survivants furent contraints de se cacher. Pour échapper au chaos grandissant, Velen et plusieurs de ses disciples réquisitionnèrent l’Exodar, un immense satellite de l’époustouflante forteresse dimensionnelle des naaru. Partant en quête de nouveaux alliés à bord de l’Exodar, les draeneï quittèrent l’Outreterre pour finir par s’écraser sur le monde d’Azeroth.

Récemment, Velen a été frappé par la vision effrayante d’une guerre sans merci entre les forces de la lumière et des ténèbres, censée se dérouler en Azeroth. Aussi les draeneï et leur chef avisé se préparent-ils courageusement à faire face à l’ombre qu’ils sont convaincus de voir s’étendre d’ici peu.


Je suis la descendance de l'une de ces familles d'exilés, née 30 ans après leur arrivée en Draenor. Nous étions dans l'Exodar et après le crash, mon père, Vidrok, prêtre de la Lumière.. aida à soigner et a remettre sur pied les blesser. Ma mère, Midra, elle aussi prêtresse préféra l'art de la couture au sein de la capitale d'Exodar. Ma mère, fascinée par la force de l'ombre, pense que l'on pourrait détruire les forces maléfiques grâce à leurs propre armes... Elle devin une Prêtresse de l'Ombre... Comment ? Je ne l'ai jamais su et personne d'autre que moi étaient au courant.
A mon adolescence, elle m’entraina en cachette, m'apprenant mes premiers sort d'ombres... Mon père m'apporta la croyance en la lumière. Cette dernière me fascine et m'attire bien plus que l'ombre, pourtant mère na pas tord... L'ombre ou la lumière... Tel une fleur, je n’arrivai pas à m’épanouir, manquant d’air… Je rêvais de liberté, de voyages et d‘aventures.

Et puis un jour, j’eus fait mon choix et il fut tant pour moi de partir, je ne m’enfuis pas !… je vole ! Je les aime…mais je pars… Ils n’eurent plus d’enfant ce soir là.
Ne voulant pas réveiller mes parents, je pris mes précautions afin qu’ils ne se rendirent compte de rien. En passant à côté de la porte de leurs chambre, je sentis mon cœur pleurer…. D’une main ferme, je pris mon petit paquetage et le jetai par-dessus mon épaule droite… Sur la petite table de bois lourdement sculptée, régnant devant la grosse cheminé où les braises furent encore bien chaudes, je laissai là un mot… ma main resta posé sur cette vulgaire enveloppe, j’eus une impression de lâcheté mais j’espère qu’ils me comprendront. Les yeux fermés j’avalai une bouffé d’air… Retirai ma main… me dirigeai vers la porte d’entrée que j’ouvris. La brise fraîche de la nuit effleura mon visage, j’en frissonnai… Tout fut si calme et le ciel laissa paraître un tapis d‘étoiles. Je refermai la porte, pris le chemin… Un dernier regard sur cette petite maisonnette qui me vit grandir, gardant en elle tous ces souvenirs d’enfance et mes tendre parents. Je senti un poids me bloquer la poitrine, m’empêchant presque de respirer…. Surtout ne plus se retourner… Jamais !