Les aventures de la Compagnie des Terres Orientales !
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Les aventures de la Compagnie des Terres Orientales !
Retrouvez régulièrement dans les quotidiens de Hurlevent les aventures de la Compagnie des Terres Orientales partie des-dites terres et ayant quitté avec la plus totale abnégation leurs foyers adorés pour partir à la conquête de la terrible et exotique Kalimdor, au nom du Roi, de l'Alliance et de la Lumière !
Pour chaque édition spéciale contenant un récit des aventures des fiers marins de Hurlevent achetée, 30% de votre dépense est versée à la Compagnie pour la soutenir dans ses efforts contre la Horde !
La Compagnie travaille pour vous, citoyens de Hurlevent : Travaillez pour la Compagnie !
...
Edition Spéciale Numéro 1 : Une Traversée piGmentée !
C'était la fin de l'après midi. Le Portvaillant fendait les eaux avec légèreté, survolant presque les vagues... La Compagnie des Terres Orientales avait quittées les-dites terres depuis seulement quatre jours.
Quatre jours qui s'étaient écoulés dans la plus parfaite tranquillité, l'Amiral ayant prit la mouche depuis qu'il avait tenté d'apprendre un jeu à l'équipage et qu'on lui avait dit qu'il n'y avait pas assez de dés à bord pour le mettre en œuvre...
Le vent soufflait bien, et on progressait vite. Depuis la veille au soir, on voyait déjà apparaître au loin le terrifiant halo qui s'élevait des profondeurs du maëlstrom jusque haut dans le ciel... ce gain de temps considérable avait semblé suffire à remettre l'Amiral d'assez bonne humeur pour lui ôter l'idée de coller tout l'équipage à la confection de dés fait mains avec des restes de caisses de nourritures éventrées, sans pour autant suffire à l'empêcher de ruminer dans son coin. L'équipage avait la paix sans pour autant craindre de représailles, et tout le monde s'en réjouissait.
Néanmoins, malgré la météo idéale et la bonne humeur générale, quelque chose clochait. En effet, depuis hier au soir, on pouvait également apercevoir une île à bâbord qui ne semblait être sur aucune carte. Et l'on était pourtant qu'a quatre jour de Hurlevent, et surement guère plus du maëlstrom. Cette île aurait dû être connue et répertoriée, sinon par les humains au moins par les gobelins... mais elle ne l'était pas.
Lord Galwyn toujours friand d'aventures et de découvertes -et sachant ce sentiment partagé par tout l'équipage- avait donné l'ordre qu'on s'approche de cette île en douceur, pour voir si elle était habitée et si on pouvait éventuellement y faire une halte pour re-remplir un baril d'eau douce (Lord Anderson n'étant jamais contrarié par le fait de faire des économies, à défaut d'être friand d'aventures...).
C'était donc la fin d'après midi, et le Portvaillant approchait inexorablement de cette île qui semblait, aux dires de la vigie, n'être peuplée que de centaines et de centaines d'oiseaux qui noircissaient le ciel des environs proche de l'île. Quelques dizaines de minutes plus tard, lorsque la plage fut enfin visible, une nuée d'oiseaux vira brusquement de sens et tout bascula... ce n'étaient pas des oiseaux.
"-Amiral ! Des pygmés ! Des centaines de pygmés à dos de chauves souris !
-Aux armes... pointez les canons dans leur direction, et faites feu sans sommation ! Protégez le navire !"
La paix de l'instant précédent n'est plus qu'un souvenir alors que le tonnerre des canons résonne dans les oreilles des matelots qui s'apprêtent à défendre leur gagne pain et leurs vies... mais les pygmés contrôlent parfaitement leurs montures et vont vite, aussi la canonnade est courte, et bientôt les corps à corps et les bruits de coups de feu éclatent partout sur le pont et dans la cale du navire...
Les pygmés sont beaucoup plus nombreux, et leur petite taille ne joue pas forcément en leur défaveur... beaucoup d'entre eux sont décapités, assommés, jetés à l'eau... mais pour chaque pygmé envoyé rejoindre ses dieux païens, deux autres viennent prendre sa place.
On entend les hurlements de ceux qui se font arracher des bouts de chair par les dents aiguisés des pygmés. Les odeurs de la poudre et du sang s'entremêlent, et le chaos le plus total règne de la proue à la poupe. Les matelots ont l'impression qu'ils ne repousseront jamais le flot de cannibales miniatures et commencent à fatiguer.
L'Amiral est tombé et la chute l'a assommé, mais les matelots Souvenir et Rickson, dans un élan d'héroïsme, réussissent à protéger leur supérieur et s'emparent de la barre pour éloigner le navire de cette maudite île.
Les pygmés volants continuent à poursuivre un temps le navire, mais bientôt découragés par la disparition de leur île à l'horizon et la reprise des tirs de canons, ils finissent par abandonner, laissant enfin l'équipage souffler.
Les hommes -et femmes- sont épuisés, couverts de sang, et bon pour nettoyer ce fichu rafiot de fond en comble encore une fois... mais pour l'heure, ils viennent d'échapper de peu à une mort qui semblait pourtant certaine. Ils viennent de vaincre -ou tout du moins d'échapper à...- leurs ennemis au nom de Hurlevent, du Roi et de l'Alliance, et à aucun moment jusqu'ici ils n'ont étés aussi fiers de naviguer en portant les couleurs de la Compagnie des Terres Orientales.
A la barre, un pirate qui était prisonnier de la compagnie il y a encore quelques heures vient de voir sa situation s'améliorer grandement par un extraordinaire coup du destin. Et tandis que le navire file vers le soleil couchant, l'ouest, et la merveilleuse Kalimdor, Az'Raen se permet de siffloter avec décontraction pour la première fois depuis quatre jours.
... Voguons mes jolis, yo-ho !
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Edition Spéciale Numéro 1 : Une Traversée piGmentée !
C'était la fin de l'après midi. Le Portvaillant fendait les eaux avec légèreté, survolant presque les vagues... La Compagnie des Terres Orientales avait quittées les-dites terres depuis seulement quatre jours.
Quatre jours qui s'étaient écoulés dans la plus parfaite tranquillité, l'Amiral ayant prit la mouche depuis qu'il avait tenté d'apprendre un jeu à l'équipage et qu'on lui avait dit qu'il n'y avait pas assez de dés à bord pour le mettre en œuvre...
Le vent soufflait bien, et on progressait vite. Depuis la veille au soir, on voyait déjà apparaître au loin le terrifiant halo qui s'élevait des profondeurs du maëlstrom jusque haut dans le ciel... ce gain de temps considérable avait semblé suffire à remettre l'Amiral d'assez bonne humeur pour lui ôter l'idée de coller tout l'équipage à la confection de dés fait mains avec des restes de caisses de nourritures éventrées, sans pour autant suffire à l'empêcher de ruminer dans son coin. L'équipage avait la paix sans pour autant craindre de représailles, et tout le monde s'en réjouissait.
Néanmoins, malgré la météo idéale et la bonne humeur générale, quelque chose clochait. En effet, depuis hier au soir, on pouvait également apercevoir une île à bâbord qui ne semblait être sur aucune carte. Et l'on était pourtant qu'a quatre jour de Hurlevent, et surement guère plus du maëlstrom. Cette île aurait dû être connue et répertoriée, sinon par les humains au moins par les gobelins... mais elle ne l'était pas.
Lord Galwyn toujours friand d'aventures et de découvertes -et sachant ce sentiment partagé par tout l'équipage- avait donné l'ordre qu'on s'approche de cette île en douceur, pour voir si elle était habitée et si on pouvait éventuellement y faire une halte pour re-remplir un baril d'eau douce (Lord Anderson n'étant jamais contrarié par le fait de faire des économies, à défaut d'être friand d'aventures...).
C'était donc la fin d'après midi, et le Portvaillant approchait inexorablement de cette île qui semblait, aux dires de la vigie, n'être peuplée que de centaines et de centaines d'oiseaux qui noircissaient le ciel des environs proche de l'île. Quelques dizaines de minutes plus tard, lorsque la plage fut enfin visible, une nuée d'oiseaux vira brusquement de sens et tout bascula... ce n'étaient pas des oiseaux.
"-Amiral ! Des pygmés ! Des centaines de pygmés à dos de chauves souris !
-Aux armes... pointez les canons dans leur direction, et faites feu sans sommation ! Protégez le navire !"
La paix de l'instant précédent n'est plus qu'un souvenir alors que le tonnerre des canons résonne dans les oreilles des matelots qui s'apprêtent à défendre leur gagne pain et leurs vies... mais les pygmés contrôlent parfaitement leurs montures et vont vite, aussi la canonnade est courte, et bientôt les corps à corps et les bruits de coups de feu éclatent partout sur le pont et dans la cale du navire...
Les pygmés sont beaucoup plus nombreux, et leur petite taille ne joue pas forcément en leur défaveur... beaucoup d'entre eux sont décapités, assommés, jetés à l'eau... mais pour chaque pygmé envoyé rejoindre ses dieux païens, deux autres viennent prendre sa place.
On entend les hurlements de ceux qui se font arracher des bouts de chair par les dents aiguisés des pygmés. Les odeurs de la poudre et du sang s'entremêlent, et le chaos le plus total règne de la proue à la poupe. Les matelots ont l'impression qu'ils ne repousseront jamais le flot de cannibales miniatures et commencent à fatiguer.
L'Amiral est tombé et la chute l'a assommé, mais les matelots Souvenir et Rickson, dans un élan d'héroïsme, réussissent à protéger leur supérieur et s'emparent de la barre pour éloigner le navire de cette maudite île.
Les pygmés volants continuent à poursuivre un temps le navire, mais bientôt découragés par la disparition de leur île à l'horizon et la reprise des tirs de canons, ils finissent par abandonner, laissant enfin l'équipage souffler.
Les hommes -et femmes- sont épuisés, couverts de sang, et bon pour nettoyer ce fichu rafiot de fond en comble encore une fois... mais pour l'heure, ils viennent d'échapper de peu à une mort qui semblait pourtant certaine. Ils viennent de vaincre -ou tout du moins d'échapper à...- leurs ennemis au nom de Hurlevent, du Roi et de l'Alliance, et à aucun moment jusqu'ici ils n'ont étés aussi fiers de naviguer en portant les couleurs de la Compagnie des Terres Orientales.
A la barre, un pirate qui était prisonnier de la compagnie il y a encore quelques heures vient de voir sa situation s'améliorer grandement par un extraordinaire coup du destin. Et tandis que le navire file vers le soleil couchant, l'ouest, et la merveilleuse Kalimdor, Az'Raen se permet de siffloter avec décontraction pour la première fois depuis quatre jours.
... Voguons mes jolis, yo-ho !
Dernière édition par Lord Galwyn le Dim 21 Aoû 2011, 12:39, édité 1 fois
Justarius
Re: Les aventures de la Compagnie des Terres Orientales !
Edition spéciale numéro 2 : Nagas !
La journée était belle, le ciel était bleu, clair, et parfaitement dégagé. Le soleil, déjà haut dans le ciel, frappait les matelots du Portvaillant de ses rayons étourdissants sans faire preuve de la moindre pitié. Heureusement, le vent soufflait fort, et la houle était vive... supporter cette chaleur sur une mer d'huile aurait mis les nerfs de tout le monde à bout, et vu l'ambiance à bord ces derniers jours il n'en aurait sans doute pas fallut plus pour qu'une mutinerie éclate.
''Tout ça à cause de la mauvaise influence de ce maudit pirate...'' pensait l'Amiral.
Le capitaine Landrad se faisait vieux et passait plus de temps à chercher son chemin pour retrouver la sortie de la cale et à dormir dans la-dite cale qu'à naviguer. Le vice-Amiral, lui, souffrait finalement bel et bien du mal de mer... ou du moins, son estomac n'appréciait guère que Galwyn tienne régulièrement la barre. Enfin, le second Leezan était bel et bien quelqu'un de capable, mais il avait l'air constamment blasé, et n'était pas d'un grand secours.
En somme, l'Amiral était seul, avec un pirate sournois sur les bras, et peut être bientôt un équipage excédé sur le dos... peut être, ou peut être pas. La clef de la réussite était d'arriver à terre avant que la mutinerie que Galwyn redoutait n'éclate. Une fois à terre, l'équipage pourrait se reposer et ripailler tout son soûl dans la première taverne venue afin de chasser leurs tensions et leurs ressentiments. En attendant, tout ce qu'il fallait, c'était une distraction pour occuper les esprits et créer un peu de solidarité à bord.
Soudain, un éclair rugit dans le ciel toujours bleu et vint frapper violemment le mât avant qui s'effondra sur le pont, brisant plusieurs planches et faisant passer plusieurs caisses mal arrimées par dessus le bord.
''Ah. Et bien voilà.''
Sur ces mots l'amiral bloqua la barre, dégaina son sabre, et commença à chercher le bâtard de sorcier qui venait de se permettre d'attaquer son bâtiment. Galwyn ne savait peut être pas différencier l'est de l'ouest, mais il avait encore assez toute sa tête pour savoir qu'un éclair ne tombait pas naturellement d'un ciel bleu et dégagé. Soudain il les vit.
"Des Nagas ! Aux armes ! Défendez le navire ! Empêchez les de monter à bord de mon bâtiment !"
Un instant plus tard, les canons rugirent. Mais les vils créatures serpentines étaient rapides et se déplaçaient dans l'eau avec une souplesse et une facilité inouïes, aussi, la plupart des boulets finirent à la mer sans atteindre leurs cibles. Le plus rapide et agile de ces monstres était une femelle armée d'un simple bâton à la courbure étrange qui se tenait un peu en retrait de ses congénères. C'était elle, la sorcière ! Elle allait payer pour ce mât !
"La sorcière à l'arrière ! Visez la sorcière ! Abattez la ou nous allons finir par le fond ! Abattez la, nom de nom de foutredieu !"
Les tirs s'étaient alors concentrés sur la sorcière, mais aucun des marins n'avait réussit à atteindre sa cible, et les nagas augmentant l'allure avaient finit par bondir à bord. Une seconde avant qu'elle ne monte à bord à son tour, la sorcière fit rugir un nouvel éclair... un des quatre canons du navire explosa, projetant son utilisateur à l'autre bout du navire avec une violence qui aurait pu être mortelle.
Les canons du Portvaillant avaient déjà prouvés leur utilité avant même que l'on quitte le port de Hurlevent, ils étaient la fierté de ses officiers et de son équipage, le joyaux de la compagnie orientale... il n'en fallait pas plus pour déchaîner les marins plus ou moins honnêtes réunis à bord. Les combats éclatèrent d'un bout à l'autre du navire et s'arrêtèrent aussi rapidement qu'ils avaient commencés... les nagas s'étaient fait massacrés en quelques minutes, leur sorcière y compris, et les rares survivants tenant encore debout finirent par prendre la fuite.
Galwyn, très satisfait par cette victoire rapide et éclatante, regarda ses soldats dégager le pont en se lissant la moustache.
Ils se tiendraient tranquilles jusqu'à Gadzetan.
Justarius
Re: Les aventures de la Compagnie des Terres Orientales !
Edition spéciale numéro 3 : Queen Tiffin's Revenge !
Le pigeon était arrivé en plein milieux d'après midi. Le chantier du Portvaillant avait énormément progressé et serait bientôt terminé. Encore un peu de patience et la Compagnie au complet pourrait enfin quitter ce maudit désert de Tanaris... malheureusement, la patience était ce qui faisait le plus défaut à Galwyn. Et puis, le pigeon était arrivé.
"Pirates se disputent. Mauvaise ambiance à bord. Moral bas. Moment idéal.
Cartner."
Sautant de joie, l'Amiral avait attrapé ses armes, sauté à cheval, et s'était mis à crier si fort que tout Gadgetzan avait cessé un instant ses activités pour regarder passer le marin en se demandant quelle mouche l'avait piqué...
"-LAAAAAANDRAD !!! CAPITAINE LANDRAAAAAAD !!
-Pas la peine de hurler Amiral, je suis juste là...
-Ah ! Parfait ! Nous passons à l'action Capitaine. Aujourd'hui ces chiens vont payer leur affront au Portvaillant et la mort de Foutrache ! Allez chercher votre monture, réveillez Isenrôde au passage, et rejoignez moi hors de la ville où vous savez !
-Bien Amiral... avait répondu le Capitaine, l'air soudainement beaucoup plus réveillé et enthousiaste que ces derniers jours.''
Une vingtaine de minutes plus tard, Galwyn, Landrad, Isenrôde et Cartner étaient réunis dans une petite crique d'où on apercevait parfaitement le blocus formé dans la baie par les deux navires pirates.
"-Messieurs, l'heure de la vengeance est venue. Laissez les chevaux ici, et enlevez tout ce qui pourrait vous gêner pour nager... nous nous infiltrons sur un des deux navires, nous zigouillons l'équipage, et nous coulons l'autre avec leurs propres canons ! C'est clair ?!
-Oui, Amiral !... avaient répondus les marins en tous en cœur avant de commencer à enlever bottes, gants, capes et autres accessoires gênants."
Encore une dizaine de minutes plus tard, le petit groupe de la Compagnie se hissait discrètement le long de la coque d'un des deux navires pirates. On commence à égorger les marins endormis ou guettant la côte le dos tourné, le tout dans le silence le plus parfait... jusqu'à ce qu'Isenrôde ait la bonne idée de l'ouvrir...
"-Coucou !
-ALERTE ! LE NAVIRE EST ATTAQUÉ !"
Le forban ayant donné l'alerte avait était jeté par dessus le bord, bien évidement, mais il était déjà trop tard, l'équipage qui stagnait au frais dans la cale avait prit les armes et commençait à remonter. Fort heureusement pour les soldats de la compagnie, il n'y avait qu'un seul accès au pont, et il était étroit. Quatre hommes pourraient aisément tenir en respect une douzaine d'autres arrivant en file indienne.
Aussi tôt dit, aussi tôt fait, et alors que les cadavres s'amoncèlent à l'entrée du pont, les flibustiers finissent par comprendre leur erreur et filent se réfugier de nouveau à la cale. S'ensuit alors un véritable cache-cache pour le moins dangereux durant lequel Isenrôde payera son idiotie de tantôt et se retrouvera assommé d'un violent coup de botte sur l'arrière du crâne.
Mais quoi qu'il en soit, les pirates prit par surprises sont bientôt tous exterminés. On ne fait pas de prisonnier et on jette les cadavres à la mer sans état d'âme. La Compagnie est victorieuse.
"-Amiral ! Amiral !
-Onze, douze, treize...
-Amiral !
-Quatorze ! Quoi ?!
-Le navire est à nous Amiral !
-Félicitations soldat... ce navire ne compte pas moins de quatorze canons ! QUATORZE CANONS CAPITAINE ! Répète plus fort l'amiral surexcité pour le capitaine encore dans la cale.''
Mais malgré la fierté et l'excitation des soldats, on ne s'attarde pas sur place. Il reste un navire ennemi à couler. On lève l'ancre, on déploie la voile, et tandis que la vigie d'en face est entrain de signaler que quelque chose d'anormal ce passe... les canons de proue commencent à faire feu.
Bientôt, la cabine du capitaine n'est plus qu'un énorme trou ravagé dans la coque du navire ennemi qui essaye vainement de virer de bord alors que son mât principal vient de se fracasser contre le mat avant, empêchant ainsi le vent de souffler dans les voiles.
La Compagnie longe le navire ennemi par bâbord et le pilonne par tribord. Les réserves de poudre explosent, les pirates tentent de fuir en se jetant à la mer, leur navire sombre dans une gerbe de flamme.
"-Monsieur Isenrôde. Une fois au port vous prendrez le premier griffon pour Théramore. Je veux que vous alliez prévenir le Capitaine Leezan... qu'il sera désormais Capitaine de "La Revanche de Tiffin" !"
Justarius
Re: Les aventures de la Compagnie des Terres Orientales !
Edition spéciale numéro 4 : À, à, à la queu-leuleu...
Ça y est, ils allaient enfin partir... à cause de leurs effectifs réduit, il avait été obligé de laisser cette lavette d'Anderson seule à Théramore pour un jour ou deux et de rapatrier le Capitaine Leezan sur son navire tout neuf -ou du moins tout récemment acquis- pour pouvoir appareiller. Peu importe, l'important c'était qu'ils allaient enfin quitter ce maudit port gobelin, et cesser de se faire racketter par ces idiots de nabots à la peau-verte. Les petits rapaces étaient aussi doués pour arnaquer les gens avec des tarifs horriblement expansifs... que lorsqu'ils participaient à des jeux de hasard.
La compagnie avait de l'argent. Le pillage de la caravane orque dans le marais des chagrins, ainsi que le vol d'un coffre aux défias dans ce même marais, avaient largement permit à la Compagnie d'être à l'aise côté monnaie sonnante et trébuchante pour un moment... et il leur restait encore au moins de quoi acheter un nouveau bateau. Ce n'était pas peu dire. Mais le problème n'était pas l'argent. Le problème était les méthodes ignobles de ces infâmes nabots verts. Battre l'Amiral Galwyn aux cartes ou aux dés NE SE FAISAIT PAS, tout simplement... ce n'était pas des manières de traiter un héros que de ne pas le laisser gagner.
Un héros... si tout Gadgetzan c'était réjouit de la suppression du blocus pirate à la sortie de leur baie, et si après cet exploit on avait cessé de regarder les soldats de la compagnie avec méfiance et de se moquer de Galwyn -quelques heures du moins, concernant cette dernière affirmation...- au final, les "héros" n'avaient pas réussit à obtenir plus que quelques caisses de marchandises à bas prix. Le fait était que les gobelins, qui malheureusement étaient la principale population du port en terme de nombre, n'étaient pas complètement stupide. En fait ils étaient même assez perspicace. Aussi savaient-ils que le blocus avait été ordonné par la communauté pirate cachée plus loin dans les montagnes... et cette ''victoire'' les rendaient sceptiques et les poussaient à craindre des représailles.
Qu'a cela ne tienne... La Compagnie avait fait son devoir en traquant les pirates locaux et en s'emparant de façon efficace d'une marchandise exotique locale pour sa cargaison. Ils n'avaient plus rien à faire ici et n'attendraient pas que les pirates viennent chercher leur vengeance. Mieux encore : ils partiraient en pleine nuit, histoire de ne pas payer les frais de remise à l'eau du Portvaillant de nouveau beau comme un sous neuf.
Réveillant discrètement les hommes arrivés plus tôt dans la soirée pour le départ, Galwyn les invita à s'habiller, à prendre toutes leurs affaires, et à se glisser avec lui hors de cette maudite ville avec autant de discrétion qu'il était possible. Les cogneurs gobelins ayant la même tendance à l'arnaque que tous les autres membres de leur abject race... ils n'éprouvaient aucun remord à dormir profondément pendant leurs gardes nocturnes, aussi, il ne fut pas dur de leur passer sous le nez sans se faire prendre.
La cargaison et la Revanche de Tiffin les attendaient sur le minuscule quai juste à l'est de la ville. Là, le capitaine Leezan qui n'avait pas encore eu l'occasion de noter à quel point son navire était beau se tint en arrête pendant une seconde, les yeux brillants de fierté en constatant qu'il était Capitaine d'un véritable petit bijoux. La Revanche de Tiffin, ancien bateau pirate réquisitionné par la Compagnie au nom de la couronne de Hurlevent, était un navire de combat. Long, fin, élancé, et beaucoup plus léger que le Portvaillant et ses trois mât, il était taillé pour la vitesse. Le faible nombre de mât ainsi que la coque basse limitaient les chances de lui infliger de trop gros dégât à moins de le canarder à l'arrêt (comme son malheureux homologue dans la baie en avait fait la démonstration quelques jours plus tôt). Enfin, la chose la plus lourde à bord n'était ni les armatures métalliques visant à renforcer l'avant et l'arrière du navire, ni la cargaison qui serait chargé dans quelques instants... la chose la plus lourde à bord se trouvait être les quatorze merveilleux canons disposés à babord, à tribord et à la proue du navire. Ce poids faisait perdre un peu de sa vitesse au navire, mais en faisait également une véritable forteresse flottante parfaitement impossible à approcher.
Les hommes étaient légèrement sceptique quant à l'émotion du Capitaine Leezan, mais l'Amiral comprenait parfaitement la fierté de son subordonné : il ressentait exactement la même chose. La mer, les navires, la marine, les uniformes, et les canons... ce n'était pas juste un bon moyen de s'en mettre plein les fouilles, c'était avant tout une passion. Ceux qui ne vivaient pas leur passage dans la Compagnie comme une passion ne comprenaient pas et ne comprendraient peut être jamais l'état d'esprit de personnages comme Galwyn et Leezan. Peut être était-ce une des raisons qui en poussait certains à déserter... le manque de passion.
Tandis qu'il y réfléchissait, les hommes chargeaient la cargaison. Galwyn n'entendit pas immédiatement la question que lui posait Isenrôde.
"-Amiral ? Vous m'entendez ?
-Hein ? Quoi ? Comment ?
-Je vous demandais l'autorisation d'aller chercher un peu d'eau Amiral... c'est qu'on crève de chaud même la nuit dans ce foutu désert.
-Oui oui, faites. Mais soyez discrets.
-Bien sur Amiral. J'ai repéré un puits à l'extérieur de la ville, pas besoin de réveiller les cogneurs..."
Galwyn hoche la tête et reporte son attention sur les hommes chargeant le navire.
... Une vingtaine de minutes plus tard, après avoir brisé tous les pieux qui cerclaient le Portvaillant et avoir amarré solidement le navire à de lourdes cordes, Galwyn se retrouvait à ramer dans un canot en direction de la Revanche de Tiffin qui patientait à quelques mètres de la plage. Les cordes furent rapidement attachées à la poupe, tout en restant assez lâche pour que le Portvaillant soit tracté par la Revanche sans venir s'écraser contre elle. C'était malheureux, mais pour l'heure, l'Amiral n'avait pas assez d'hommes disponibles pour manœuvrer les deux navires en même temps... Aussi, autant habituer le Capitaine Leezan à son vaisseaux et tracter le Portvaillant remit à neuf... de toute façon, Galwyn ne faisait pas confiance aux ingénieurs et ouvriers gobelins -il ne faisait même confiance à aucun gobelin tout court en fait- qui avaient réparé son précieux galion à trois mâts. Il n'aurait pas été étonné outre-mesure que le navire coule à pic une fois remit à l'eau... mais tant pis : il était plus que temps de quitter Tanaris, ils y avaient perdu assez de temps comme ça.
Les voiles furent déployées au maximum, l'ancre complètement levée, les canons sortis et tenus prêts au cas où, le capitaine était prêt à virer de bord... et l'on partit. Galwyn observait le Portvaillant avec anxiété. L'énorme galion glissa lentement sur les quelques mètres de sable qui le séparaient de l'eau sans apparemment subir de dégâts... et il continua de glisser sur l'eau calme de la baie plongée dans la nuit !
Le vacarme avait été monstrueux et toute la ville était déjà entrain de s'amasser sur le quai, les armes à la main, craignant une attaque des pirates... et tout ce qu'ils firent furent deux vaisseaux attachés l'un à l'autre qui s'éloignaient lentement. Reconnaissant les vaisseaux de la Compagnie des Terres Orientales, la majorité des habitants repartirent simplement se coucher avec une profonde exaspération. Seuls restèrent sur le port quelques gobelins qui hurlaient qu'ils exigeaient des remboursement pour les échafaudages effondrés, des taxes de départ pour avoir quitté le port, des dédommagement pour les avoir réveillés en pleine nuit... Galwyn les entendait mais ne les écoutait ni ne les regardait plus depuis un moment déjà, souriant avec satisfaction.
Dans la nuit, on put entendre quelqu'un siffloter une vieille contine populaire sur un des deux navires qui se suivaient de prêt...
"À, à, à la queu-leuleu... "
Justarius
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