La Gazette de Hurlevent

Marlyss, une artiste danseuse de qualité !

Vêtue d’un bustier et d’un short où étaient artistiquement cousus de longs voiles de mousseline de couleur pastel, la jeune Marlyss, artiste de rue installée sur Hurlevent mais susceptible de se déplacer, nous a présenté un spectacle de qualité dans le petit kiosque derrière la Cathédrale, un après midi de la semaine passée.

Dans une tenue ravissante qui laissait deviner ses courbes féminines qui ne pouvaient laisser imperturbables les spectateurs, la jeune femme avait installé sur le porche devant le kiosque un trapèze fait de longues étoffes d’une blancheur immaculée et d’un petit rondin de bois fixé à mi hauteur.

Commençant son spectacle debout, les bras en l’air se maintenant aux anses du trapèze, l’artiste s’est tout d’abord baissée sur ses jambes tout en se déhanchant langoureusement, ses hanches joueuses aguichant l’œil des spectateurs avant de se cacher vivement derrière sa tenue. Tandis qu’une une douce musique semblant venir de derrière le kiosque s’élevait dans les airs, Marlyss, accroupie face aux bancs, se tourna de profil, posa ses deux mains l’une au dessus de l’autre et remonta lentement tout en se cambrant, la tête penchée en arrière. S’appuyant debout contre la mousseline dans son dos, elle déplaça une à une ses mains pour les poser au dessus de sa tête et encadrer son visage. Puis elle releva une jambe, la pointe du pied en extension, les voilages de sa tenue glissant le long de sa peau dévoilant ainsi le galbe de ses jambes. La jambe tendue prit appui sur la liane libre alors qu’elle s’asseyait sur le bout de bois toujours de profil et c’est ainsi qu’elle regarda un moment son public, charmeuse et se balançant doucement.

Puis le rythme de la musique s’accéléra sensiblement et la jeune femme passa rapidement assise face à nous, jetant ses jambes en avant afin de prendre un peu plus de vitesse en se balançant. Alors qu’elle semblait être suspendue dans les airs, elle se laissa alors tomber en arrière, se maintenant juste à l’aide de ses jambes repliées sur le bout de bois, la tête en bas. Ses bras vinrent saisir les piliers en mousseline afin de les faire virevolter, décrivant des courbes généreuses avec ses mains. Le trapèze perdit de son élan, s’immobilisant presque, et l’artiste redressa vivement son buste, attrapa le morceau de bois de ses deux mains, libéra ses jambes et exécuta un grand écart tête en bas parallèle au rondin de bois. Elle laissa ensuite retomber son corps dans le vide. Et c’est quelques pirouettes plus tard qu’elle se retrouva assise fixant l’assemblée.

Gracieusement elle remonta alors ses mains le long des voilages, les serra fermement et souleva légèrement ses fesses du bois, s’allongea lentement en se cambrant, posant ainsi le bas de son dos en équilibre. Les jambes croisées, son corps décrivit un arc de cercle, elle lâcha lentement ses mains et les laissa suspendre également dans le vide. Ses mains dessinèrent des arabesques alors que ses pieds se décroisaient, passaient à l’extérieur des voilages, glissaient jusqu’à ce que la jeune femme se retrouve suspendue tête en bas par les pieds. Marlyss enroula alors les voilages traînant au sol à ses poignets, libéra ses pieds et virevolta jusqu’au sol ou elle retrouva la terre ferme.

Une fois le spectacle terminé, la jeune femme s’avança vers le kiosque tout en se déhanchant et laissant ses mains dans les voilages du trapèze afin de les laisser flotter dans les airs. Une fois devant les spectateurs, elle les laissa échapper de ses doigts, ils retombèrent lentement en ondulant tandis qu’elle s’inclinait gracieusement. Se mettant à genou bras ouverts vers les spectateurs elle pencha la tête vers le sol clôturant ainsi son spectacle.

Un spectacle merveilleux de charme et de fantaisie, que l’artiste propose de temps en temps en ville mais aussi pour des fêtes, à la demande, comme lors du Bal de Theramore quelques jours plus tard. A voir absolument.

H.N

Marlyss, une jeune danseuse trapéziste de grande qualité, en représentation dans notre ville.

Rislon Milloin a écrit:

Theramore en fête

A peine arrivé à Theramore que les invités se préparent aux festivités, ils sont nombreux à être venus des quatre recoins de l'Alliance pour participer au bal donné par le Serment de Theramore: La Comtesse Amélie de Bayle, Ivalia Runetouche, Hedwe Marteau Hardi, Laurelinn Hellenlich ... Le monde avait commencé à s'attrouper aux portes de la caserne longtemps avant l'ouverture officielle du bal par Idrid et Fanélia Cathules, à 21 heures.

La foule s'était amassée et s'organisa lorsque les Sénéchaux ouvrirent le bal. Après avoir déposé ses armes à l'entrée et les couvres-chef, les invités pouvaient enfin pénétrer dans le caserne spécialement réservée et décorée pour l'occasion. Dans le hall d'accueil des tables décorées présentaient un banquet. La salle principale au second étage avait été démeublée pour acceuillir la piste de danse, des musiciens et un trapèze au plafond...

Alors qu'on annonça qu'un spectacle allait commencer, une musique perça l'air et Marlyss, chiromancienne et danseuse acrobate apparut au plafond sur le trapèze. Elle laissa son corps virevolter sous les rythmes d'une musique symbolique de la vie. Sa danse magnifique, allant de la naissance, à l'amour jusqu'à la mort, prit fin en même temps que la musique, laissant sur le visage de la danseuse une empreinte de tristesse. Il vint ainsi le moment pour Idrid d'inviter sa femme Fanélia sur la piste de danse, tous les regards tournés vers eux.

Nous fumes appelés quelques minutes avant minuit à nous rassembler devant la Tour de Jaina en regardant l'entrée de la cité. On pouvait distinguer au loin des silhouettes sombres dissimulées sur les pierres des remparts et des portes, avec des lanceurs avec elles. Le feu d'artifice commença à minuit pour éclairer la nuit d'une multitude de couleurs, d'éclats et de formes allant dans toutes les directions. Un feu d'artifice exceptionnel aussi long que magnifique puisqu'il dura une demi-heure sous laquelle les applaudissements se faisaient entendre !
C'est ainsi que le bal se termina, sous les applaudissements et sous les explosions du feu d'artifice.