La Gazette de Hurlevent

Courrier de Pandarie

Lettre à l’équipe de la rédaction de la Gazette.

Cher tous,

Michal et moi sommes partis un peu précipitamment dans la soirée de mardi pour embarquer à titre de reporters sur le Brûle-Ciel. Le risque est grand mais l'occasion offerte par les contacts de Michal à l'Amirauté ne pouvaient pas être mis de côté.

Très vite nous avons été confrontés à un conflit très violent entre la Horde et nos troupes sur une île inconnue aux alentours d’un bateau échoué et il n'est pas simple de faire notre travail sans prendre de risques.

Même si la guerre fait rage, cela ne semble pas troubler outre mesure la quiétude naturelle du peuple pandaren.

Aujourd’hui nous attendons audience auprès de Mâitre Shung, il parait que c’est le meilleur de cette région que nous découvrons.

Nous prenons garde à nous, autant que faire se peut. Michal a déjà réalisé quelques gnomos qui montrent la beauté à couper le souffle de ce nouveau continent à découvrir. Je devrais envoyer quelques articles sur ce peuple et leur histoire, dès que j’en trouverai le temps.


Bien à vous,

Heythe (et Michal)

Un Jinyu de Nageperle, un peuple pisciforme, réservé et méthodique.




Le village Nageperle, au coeur de la Forêt de Jade.



Un repas dans un village Pandaren, Pao'don de la Forêt de Jade : Rouleaux de printemps de Chun Tian, saumon épicé et café d'orge. Les baguettes sont les couverts utilisés par ce peuple, pas une mince affaire la première fois, on termine avec les doigts ![/quote]



Le village Pandaren Fleur-de-l'Aurore, dans la forêt de Jade.

Un jour un seigneur Mogu gagna assez en puissance pour menacer la forêt de Jade.

« Je vais reconstruire l’empire mogu ! « proclama-t-il devant les portes du temple du Serpent de Jade. Et votre race sera remise en esclavage. »

Depuis les remparts la voix d’un moine seul lui répondit : « Combien de mogu amènes tu pour nous défier ? »
. « Je dirige une armée de cent mogu ! » annonça le seigneur fièrement.

« Mais derrière ces murs nous sommes cinq cents » répondit le moine d’un ton confiant.

Les soldats mogu se mirent à hésiter et à remettre en question la décision de leur chef. Le doute s’empara de leurs cœurs et ils s’enfuirent. Le seigneur mogu était furieux ! Il quitta les portes du temple et alla trouver ses alliés. Après maintes négociations, menaces, promesses et cajoleries, il leva à nouveau son armée.

Devant les portes du temple su serpent de jade, il proclama : » J’amène sis cents mogu pour défier vos pitoyables cinq cents défenseurs ! ».

Depuis les remparts, la voix du moine seul lui répondit : « Avions-nous parlé de serpent géant mangeur de mogu qui accompagne chacun de nos moines ? Oh, comme ils ont faim ».

A ces mots l’armée mogu se dispersa à nouveau et, privée de courage, s’éparpilla dans les terres. A nouveau le seigneur mogu était furieux. Il tenta de rallier ses troupes. Il lui fallut des années, mais il revint, cette fois à la tête d’une puissante légion de mogu et de quilen, équipés d’armes pillées dans les tombes de leurs empereurs ancestraux. « A genoux, esclaves ! J’amène mille mogu et cinq cents quillent à vos portes. J’ai des armes magiques et je commande à la puissance des ténèbres. »

Depuis les remparts, la voix d’un moine seul lui répondit : « Mais avez vous démasqué notre espion ? Oh, comme il est habile ».

A ces mots les mogu se tournèrent sauvagement les uns contre les autres. Chacun soupçonnait tous les autres de traîtrise ou d’espionnage. Il n’y a pas de confiance chez les mogu. Il n’y a que la puissance te la force. La guerre fit rage aux portes du temple et les mogu s’anéantirent mutuellement, déchainant tous leurs doutes, rages, peurs et haines, leur violence et leur désespoir. Quand la fumée retomba enfin, le seigneur de guerre restait seul devant les portes. Il avait tué la plupart de ses anciens alliés et n’avait plus personne pour l’aider à conquérir son trône.

Un moine pandaren seul sortit du temple, contempla la scène et se mit à balayer.

« Où est votre armée ? « cria le seigneur de guerre.
« Tu l’as amenée avec toi », répondit le moine avec un sourire. « Mon ami, sache que si tu dois porter le premier coup, alors tu as déjà perdu. »

Les Aigles du Roi en campagne au Bois de la Pénombre.

Cela fait maintenant plusieurs jours que les Aigles du Roi sont en campagne au Bois de la Pénombre. Où en sont-ils, que font-ils ? Nous sommes allés à leur rencontre pour en savoir plus.

La campagne se déroule au mieux, et ce malgré les nombreuses maladies et infections causées par les morts-vivants. Ils avancent très bien en laissant leurs adversaires morts derrière eux. A chaque escarmouche les soldats de l’armée des Aigles ont au moins deux ou trois blessés mais leurs prêtres et paladins sont toujours là pour leur empêcher le pire puisque pour le moment ils ne déplorent aucun mort dans leurs rangs.

« C'est en effet une très bonne chose. Lors de nos précédentes campagnes, les Aigles du Roi ont perdu quelques six soldats. Tous morts au champ d'honneur. » nous a expliqué avec peine le Connétable. « Ici, bien que la campagne soit pénible, les conditions de combat restent abordables. Ce n'est pas notre plus dure campagne mais ce n’est pas non plus la plus aisée ! La campagne en Strangleronce fut bien plus rude que celle-ci. » Comme le dit le Fantassin Duis Rochefoi, l’un des soldats du bataillon, "Les Veilleurs accomplissent déjà un dur travail, un travail de longue haleine, et c'est avec joie que je me porte à leur aide, sur les ordres du Connétable Brûle-Flanc. En général, l'ambiance reste tendue, car l'histoire de Sombre-Comté reste entachée de troubles relationnels avec la cité de Hurlevent mais je suis persuadé que les gens finiront par voir notre bonne volonté, et à nous compter comme les leurs. Quand au front, au combat... Tout est très froid et lugubre... Un peu comme le Norfendre, ou, comme certains nostalgiques pourraient le penser, Lordaeron. Les goules ne font preuve d'aucune retenue, d'aucune pitié, que ce soit en s'attaquant à la population, ou aux forces armées de la Couronne. Par souci de collaboration inter-corps armés, et par respect pour le travail des Veilleurs, nous sommes heureux de contribuer à la pacification, ne fut elle que temporaire, des bois."

Pour le moment les Aigles ne se battent que contre des morts-vivants. Mais d’après le Connétable, ils se retrouveront bientôt face à des ogres et worgens sauvages et espèrent s’en sortir aussi bien que contre les morts-vivants. "Cette campagne en elle même avance à grand pas, nous ne comptons aucune défaite, et des blessures mineures. Si nous continuons de la sorte, la campagne sera couronnée avec succès." complète le Fantassin Thomas dit « Le Brave ».

Les Aigles devraient donc être de retour en ville à la fin de ce onzième mois. Par ailleurs, le Connétable tient à rappeler que les Aigles recrutent toujours !

Tom Odeunay