[Affiche: Magdaléna][Récit - A faire vivre]

Une affiche posée en divers endroits de la ville de Hurlevent permet de lire le texte suivant:

Recherche toute information concernant Magdaléna. Récompense en cas d'information concluante.
Se présenter à la Fierté du Lion de Comté-de-l'or , commander un jus de betterave à l'aubergiste et laisser une note pour vous contacter, l'aubergiste transmettra.

[HRP]Réponses ici [/HRP]

Une petite brune, harmonieusement ronde, et dont le teint trahit une origine méridionale, entre comme un coup de vent à la Fierté.

"Salut chef ! Sirs-moi donc un jus de bitterave, s'il ti plaît."

Un client pouffe grassement en entendant la phrase à l'accent fleuri.

"Qui-c'qu'iya ? Qu'i-c'qu'y t'fit marrer ? T'i pas jouasse ? lui saute-t-elle à la gorge avant de se retourner : Patron, s'il ti plaît, donne-moi un papier et un crayon."

Elle écrit un petit mot qu'elle tend au barman. "Tiens chef, ti transmittras."

Jamina a écrit:
Je sais où trouver pas mal de renseignements sur la sorcière.

En échange, je veux savoir qui veut ces renseignements, et pourquoi.

Réponses à "Jamina, vieille ville".

"Et fis gaffe à ton derrière, toi, là-bas !" lance-t-elle avant de partir comme elle est venue, en trombe.

La nuit était avancée, il était tant de fermer l'auberge. Les tables furent nettoyées, les chaises posées dessus et l'aubergiste alla se coucher. Avant de tirer les volets, il mit la note dans une petite boite en bois sur le bord d'une des fenêtres à l'étage comme convenu.

Un peu plus tard alors que tout le monde dormait, une ombre furtive vint relever le contenu de la boite et laissa quelques pièces d'argent à la place.

A l'aube, Arlequin prenait un petit déjeuner au Cochon Siffleur et avant de partir demanda au tenancier:
"- Jamina, ça vous dit quelque chose?"

Le patron, comme tous les patrons de bar en dehors des heures de pointe, essuyait un verre.

- "Jamina ? La petite prêtresse ? Ouais, c'est une vraie souris, qui met son nez partout.

J'vous préviens, l'ami, ça peut être risqué de s'renseigner sur elle sans montrer patte blanche... Tout se sait dans l'quartier..." Le ton du tenancier ne contenait pas de menace, juste un honnête avertissement. Il jetta un oeil derrière l'elfe, regardant les quelques silhouettes sombres et pour la plupart encapuchonnées qui prenaient un petit-déjeuner matinal. La faune de la Vieille Ville...

Arlequin baissa la voix, juste assez pour que les curieux ne puissent pas entendre ses mots à moins d'avoir l'ouïe particulièrement fine.
"- patte blanche? Vraiment? Et dans quel genre de farine devrai-je tremper la patte pour pouvoir lui parler? Je souhaite simplement faire affaire avec elle."

- "Dans ce cas, le plus simple est encore de me laisser un mot, je transmettrai, pour sûr."

Le patron, sur ces mots, entreprit de briquer vigoureusement son bar.

- "Sinon, vous pouvez toujours essayer de la trouver : elle bouge pas mal, mais elle est régulièrement entre l'hôtel de ventes et la banque. C'est une gamine, entre quinze et vingt ans, haute comme ça (l'homme lève sa main à hauteur d'1m50 environ), ronde juste ce qu'il faut pour être attirante sans être grosse, bronzée au soleil de Strangleronce, avec un accent à couper à la hallebarde. Elle a souvent des paquets au nom du "Vent de la Mode", et râle pas mal quand elle bosse. Bah, si vous la voyez, pour vouvez pas la rater !" déclare le tavernier en partant dans un grand rire.

(j'ai édité aussi. on supprimera ces deux posts ensuite )