Un vieux grimoire, dans la bibliothéque d'Hurlevent.
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Un vieux grimoire, dans la bibliothéque d'Hurlevent.
<Cet ouvrage semblant ancien et épais n'a pas d'auteur et la couverture est de cuir usé, illustré d'un pommier vert, gravé dans le cuir, il est consultable à la bibliothéque d'Hurlevent, coincé dans le rayon des contes et histoires pour enfants dans lequel le bibliothécaire vous aura diriger en vous disant que c'est un roman fantastique des plus cocasses...>
[J'invite chacun à participer en donnant son avis en hrp (bien/pas bien) dans les commentaires (c'est mon premier BG écrit), ou en rp, décrivant la réaction de son personnage en lisant ce début de récit. Je vous remercie par avance de toute critiques constructives/participations. Je m’excuse pour les fautes, elles seront corrigés à la re-relecture à tête reposée, il est assez tard et je ne suis pas sûr de les avoirs toutes corrigés]
Il était une fois, bien avant l'aube de la lumière sacrée, au sud des bois paisible d'Elwynn, par de-là la rivière des Reflets, dans un bosquet où aucun chemin ne passait : un lieu d'harmonie où 5 familles vécurent ensemble,dans une entente relativement paisible. Chacune des familles avait une maitresse de maison, qui régissait le foyer. Chacune avait une personnalité bien distincte, et des croyances différentes , mais elles étaient d'accord sur une chose qui les rassemblait : l'existence d'une puissance immatérielle régissant l’existence de chaque chose, comme elle le faisait dans leurs propres chaumières. Chaque matriarche était la prêcheuse de sa propre croyance. Il n'était pas rare de voir des villageois de tout le continent venir en pèlerinage dans leur grande ferme, appelé , le Grand Verger, pour des bénédictions et des remèdes divers. Elles furent rapidement appelés Prêtresses de la nature, puis, Sorcières , dans le bon sens du terme. Elles étaient selon la légende, les gardiennes de la paix de la forêt paisible qu'était Elwynn jadis. Tous les villageois leurs vouaient ,à toutes, un respect sans faille. Reconnaissant de ce qu'elles pouvaient leurs donner, ils leurs offrait souvent des présents, tels que des graines pour les plus pauvres, des bêtes pour les plus riches...et parfois même, des enfants, pour les parents déshérités.
Chacune avait des traditions et des principes communs, le tout géré par ses propres lois, comme le mariage, sous le signe du Soleil et de la Lune, avant de s'unir en chair. Le pouvoir matriarcale : les femmes donnaient leurs noms à leurs maris, dans l'enceinte du Grand Verger. C'était la femme qui gérait le foyer, c'était donc à elle, de prendre les décisions. On apprenait aux enfants, dés le plus jeune âge, à être sensibles aux esprits de la nature, selon la famille dans laquelle il se trouve. Plus tard, dés l'age de 16 ans, la majorité , les filles partaient une année entière en pèlerinage dans une région inconnue, au choix de la pèlerine, elle devait se débrouiller seule, avec l'aide des esprits et revenir après 300 aubes. De vieux principes qui aujourd'hui, sont pour la plupart oubliés ou révoqués ; ou tout simplement inexistant en dehors du verger. Les 5 familles ne vécurent pas que de bonnes heures, mais l'amour qu'elles échangeaient était plus forts que tout. Elles réussirent à créer, au fil du temps, un petit village, plus ou moins isolé, dont elles étaient démocratiquement les maitresses : tout se faisait en conseil. Toute les grandes taches, telle que la récolte des champs et des arbres fruitiers se faisaient ensemble. Tout était prétexte à la célébration de la nature: le jour le plus court de l'année, comme le jour le plus long, le jour où la première feuille tombe l'automne, ou le jour où le premier bourgeon éclot au printemps. Les fondatrices étaient des personnes peu communes, mais dont les traits se transmettait étrangement de mère en fille...
Le premier foyer était au toit rouge , maison de la famille de Braise Ardente.
C'était de loin, la plus têtue et la plus bornée, avec la rancune tenace . Elle poussait souvent des colères dépassant l'entendement. Mais on ne pouvait pas lui reprocher son courage et sa témérité, c'était à elle, qu'on venait se plaindre pour se sentir en sécurité et soutenue. Sa famille croyait aux esprits du feu et du soleil. Non pas en la flamme de la destruction, mais en la flamme de la protection et du réconfort. Pour elle, les flammes d'un feu était le moyen de se protéger contre tout les maux et les ennemis. "Là où le soleil brillait, nul ne connaitrai la peur". C'était sa famille qui s'occupait de protéger le Grand Verger le jour, arme à la main. Elle partageait avec le reste sa famille une passion pour la peinture. Sa bénédiction était vouée à protéger autrui de la peur et de la nuit contre tout les dangers de leurs périples. Beaucoup de voyageurs venaient lui solliciter sa bénédiction.
La légende raconte, qu'été comme hiver, de nuit comme de jour, la maisonnée brillait constamment de milles feux : soit par les braises du foyer , soit par les flammes des chandelles ,dont la lueur était éternelle.
Le second logis était au toit bleu, celui de Claire Fontaine, la mère la plus jeune,mais la famille la plus nombreuse, c'est elle qui récupérait les enfants abandonnés au Grand Verger.
La plus timide, la plus sensible, et la plus silencieuse : elle était très souvent contrarié, et parfois, pour peu de choses. Son sourire était tellement rare, que personne ne cru qu'elle avait des dents. Bien que souvent anxieuse, elle ne communiquait que par le regard baigné de larme ou par un sourire faible. Son silence était pesant, mais son sourire, par rareté, était le plus radieux des cadeaux. D'une grande compassion et d'une bonté sans égale... elle ne refusait jamais ce qu'on lui demandait, bien que la tâche soit parfois rude. C'était elle qu'on venait voir, lorsque l'on avait besoin de quelqu'un pour les basses besognes. Sa famille croyait aux esprits des rivières et des nuages. Pour chaque membre de la famille l'eau était le moyen de se protéger de la mort et des maladies, symbole éternel de vie. "Là où la pluie se versait, un enfant naitrai". Elle partageait avec ses enfants un goût pour le chant. C'était sa famille qui s'occupait d'arroser les plantations ,donner à boire aux bêtes et de la pêche dans la rivière. Sa bénédiction était vouée à rendre les femmes fertiles, ou protéger autrui des maladies et de la mort. Beaucoup de femmes désolée et de personnes âgées venaient au Grand Verger pour lui solliciter sa bénédiction.
La légende raconte, que l'étang voisinant la maisonnée , donnerait à chacune qui boirait son eau un enfant beau et bon.
La troisième demeure était au toit blanc, celui de Céleste Brise.
Elle n'était ni la plus téméraire, ni la plus peureuse, ni la plus colérique, ni la plus calme. Elle passait constamment d'une émotion à une autre, son changement seul ,était son signe distinctif. Pouvant ressentir joie et mélancolie en même temps, elle riait parfois en pleurant, et pleurait en riant. Elle pouvait être d'une très grande bonté, et les minutes qui s'en suivirent d'une profonde cruauté. En vraie pipelette, elle parlait énormément, il était impossible de l’arrêter lorsqu'elle avait commencé, elle était d'une franchise vraie mais sèche. C'était elle qu'on venait voir, lorsque l'on avait besoin d'un avis sincère et tranché. Sa famille croyait aux esprits du vents et des cieux. Pour chaque membre de la famille , le vent était un moyen de prévoir l'avenir. Une brise chantante était un bon présage , une rafale sifflante était un danger imminent. "Là où le vent se presse, nul ne connaitra la solitude". C'était sa famille qui s'occupait du moulin à farine et du champs de céréale. Sa bénédiction vouait à rendre à quiconque, la personne qui lui manquait, en annulant les discordes. Beaucoup de femmes ayant perdu contactes avec leurs enfants en voyage, ou en conflit avec leurs proches venait solliciter sa bénédiction.
La légende raconte, que le moulin des Brise arrêtait de tourner que lorsque qu'un conflit entre les 5 familles avait lieu.
Le quatrième nid ,était au toit vert, celui de Rose Verger , la propriétaire du Grand Verger et mère d'une famille de quintuplettes.
C'était la plus âgée et la plus sage. D'un sens maternel hors du commun, elle prenait chacune des familles comme la sienne. C'était celle avec le plus d'expérience et le plus de savoir. Elle s'occupait souvent des nouveaux nés et de l'éducation intellectuelle des enfants. Elle gérait les petits conflits entre les familles. Tout les membres de toute les familles lui vouait le plus grand des respects, et elle n'a jamais fait regretter à personne de lui avoir donner sa confiance. Elle était d'une sérénité déconcertante, même lorsque le danger était grand. Elle avait en confiance en son destin et en l'avenir que peu de personne ne pouvait comprendre, elle savait toujours quoi faire. Sa famille croyait aux esprits de la terre et des bêtes. Pour chaque membre de sa famille , les fleurs ,les plantes et les arbres ainsi que les animaux avait une vie, et était des êtres-vivants qu'il fallait traiter avec un grand respect. Ils croyaient en la justice de la nature, les maux étaient toujours des punitions, les bonnes choses étaient toujours des récompenses, rien n'arrivait par hasard. Il n'était pas question de ne pas chasser, de ne pas cultiver ou de ne pas pécher, il était simplement question de remercier la terre de ce qu'elle nous donne, et de le prendre avec respect et sans abus. "Là où tombe une pomme, remerciez la terre de vous l'avoir donner." Avec ses filles ,elle forment un orchestre de 5 luthières. C'était sa famille qui s'occupait des élevages et des arbres fruitiers. Sa bénédiction vouait à donner aux cultures pauvres une nouvelle richesse. Beaucoup de paysans et d'agriculteurs venaient solliciter sa bénédiction.
La légende raconte, que l'on pouvait écouter les fleurs entourant la maisonnée des Verger chuchoter entre elle la nuit des événements de la journée.
Ia cinquième et la dernière chaumière était au toit noir , celle d'Astre Nuité.
La famille la moins nombreuse et composée uniquement d'une fille, aveugle et muette, gardée dans une chambre depuis sa naissance. Astre était de loin la plus mystérieuse des 5 matriarches. Elle disait voir un autre monde dans ses rêves, un monde noir mais rassurant, ou elle y apercevait les âmes de chacun, même défuntes. Elle était la plus froide de toute , et aussi la moins sensible et la plus sévère. Elle n'avait de pitié qu'envers les âmes aux intentions sincère qu'elle avait vu dans son monde onirique la nuit précédente. Elle n'a jamais pleurer sa fille désolée, la voyant rire ,voir et pleurer dans ses rêves. C'était la seule qui croyait en un univers parallèle, le rêve, où tout les esprits, vivants et défunts se retrouvent. Le rêve était le sommeil, mais également le repos éternel, la communion ultime de chacun des êtres. Sa famille croyait aux esprits immortels et à l'existence d'un autre monde . Elle croyait que les esprits persistaient après la mort,mais dépourvu de corps matériel contrairement aux autres qui croyaient en la résurrection après la mort dans une peau nouvelle. C'était d'ailleurs la cause la plus courante des conflits entre les familles car elles ne prenaient ce qu'elle disait pour de l'imaginaire, crée par la fatigue accumulée dans la journée, manquant de crédibilité. Cette famille est d'ailleurs la seule à ne pas avoir de crédo. Astre et son mari s'occupait de surveiller le Grand Verger la nuit, et des enterrements.
Elle n'avait aucune bénédiction à offrir , elle ne donnait sa confiance qu'a Céleste Brise, dont elle jugeait l'âme réellement sincère bien que lunatique et n'avait qu'un profond respect pour Rose Verger, la seule vraiment désireuse de sa présence au Grand Verger.
La légende raconte, que sa fille maintenue isolée dans sa chambre depuis sa naissance, est morte-née, et que seule sa mère pouvait la voir vivante, dans ses rêves.
Cette entente entre les familles n'était pas sans conflits, mais si petits, qu'ils ne brisaient pas l'amour qu'ils avaient pour chacun; se considérant, à l’exception de la famille Nuité, comme une grande famille. Personne ne savait d'où provenait ces croyances, certains pensent qu'elles datent depuis l'aube de l'humanité, convaincu, à tort, d'êtres des enfants de la nature. Les sorcières et leurs descendantes étaient célèbres dans leurs contrés et ailleurs pour leurs bien-faits et leurs résistances face aux attaques des trolls, de plus en plus nombreuses et puissantes, l'arrivée de nouvelle créatures hostiles et exotique qu'avaient apporter les trolls dans leurs sillages...[les pages suivantes décrivent des situations détaillées, et des querelles entres les matriarches peu intéressante pour l'avancée de l'histoire, que vous lisez en diagonales]
L'union et l'harmonie qu'elles avaient crée avec les villages voisins en apportant une croyance nouvelle avait aidé chacun à rester en vie, donnant foi et courage pour la terre, les cieux, les astres et la nature contre tout, tous ensemble, chacun apportant sa pierre à l'édifice. Cette union parvint à résister aux plus rudes et meurtriers des dangers de l'histoire humaine pendant des siècles. La seule épreuve que cette harmonie n'a pas su surmonter est celle que l’humanité s'est elle-même imposée...
[J'invite chacun à participer en donnant son avis en hrp (bien/pas bien) dans les commentaires (c'est mon premier BG écrit), ou en rp, décrivant la réaction de son personnage en lisant ce début de récit. Je vous remercie par avance de toute critiques constructives/participations. Je m’excuse pour les fautes, elles seront corrigés à la re-relecture à tête reposée, il est assez tard et je ne suis pas sûr de les avoirs toutes corrigés]
Dernière édition par Hannalia Verger le Mar 11 Sep 2012, 21:01, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Un vieux grimoire, dans la bibliothéque d'Hurlevent.
Aux balbutiements de l'humanité, les humains se regroupaient en tribus, petites , nomades et volatiles. Le clan qu'avait formé les familles Sorcières avec les habitants environnant était unique en son genre à son époque, et surtout ,un des seuls du sud du continent de l'Est. L'avènement de l'empire troll a forcé les humains du Nord à s'organiser de manière plus conséquentes, construisant des villes-états, telles que Strom, ou Lordaeron afin de résister plus efficacement aux raids de ces créatures ancestrales. Les habitants de ses villes-états décendirent au sud, apprenant au fil de la descente qu'un clan de sorcière avaient repoussé les attaques trolls depuis plus de 400 ans. Stupéfait, mais à la fois suspicieux, la curiosité qu'évoquait les sorcières ne laissaient pas ces nouveaux arrivants indifférents.
Ils arrivèrent au sud avec une nouvelle foi, une foi beaucoup plus perceptible, réelle. En effet, les habitants du sud n'avaient jamais pu voir des manifestations magiques directes, et ces humains nordiques démontraient leurs foi avec des invocations de lumière ,pour guérir et protéger. La plupart des villageois ayant prouvés allégeance aux esprits de la nature par le passé furent rapidement convaincu, en voyant cette lumière apparaitre presque sur demande et devinrent également les suivants de la Lumière Sacrée. Les sorcières, elles, étaient déboussolées de voir qu'on les avaient laissés pour compte et qu'on leurs manquait de considération à présent. Ils arrivèrent également avec une chose extraordinaire que les villageois se mirent rapidement à admirer : l'or. Chacun des Elwynniens vivaient de services rendu et de trocs...mais aucun, ni même les sorcières avaient pensé à imposer une monnaie courante avant ce jour. Les dévots de lumière, eux, ne croyaient plus en cette pseudo-suprématie des filles des éléments, elles offraient des bénédictions dont on ne pouvait prouver l'efficacité, et aucune ne pouvait faire apparaitre quoique ce soit au creux de leurs mains.
C'est alors, qu'avec l’apparition de l'Eglise de la lumière, qu'il y eu la création du Culte de l'ombre. De moins en moins paisible et troublée, la forêt vu les meurtres se multiplier , parfois pour de l'argent, parfois par haine ou par exploration du nouveau culte. On mit rapidement ça sur les dos des sorcières, non croyante en la lumière et les seules à ne pas vouloir abandonner les éléments. Les populations grandissantes; l'ombre des arbres se faisaient plus épaisses, les buissons plus bruyants, la nuit plus menaçante.
L’Église de la lumière jouait sur la peur de leurs dévots pour convaincre les derniers septiques que la lumière les protégerait de tout ces dangers. C'est alors que la Famille Ardente se mit à croire en ce qui se rapprochait de leurs premier culte spirituel, une lumière bienfaitrice et protectrice. Elle quitta alors le Grand Verger, malgré les recommandations des autres sorcières, qu'elles ne pourraient pas y revenir. La décision fût prise, et la famille Ardente devint alors une des plus grande famille de paladin, laissant les 4 autres familles sans bras pour les protéger. La seconde famille à quitter le Verger était celle des Nuité, convaincu enfin qu'on croirait en ce don héréditaire que l'ont avait jamais considéré au sein de la ferme. C'est vers le Culte de l'Ombre qu'elle se réfugia , pouvant continuer ses croyances en l'existence d'un monde différent.
Avec le temps, la famille Nuité, qui avait toujours été malheureuse dans ses procréations, se mirent à vouloir créer leurs descendances dans des corps déjà conçus. Voulant influer les esprits familiaux dans des corps morts, elles commencèrent les expériences en grand nombres... On su rapidement que l'une des ancienne famille du Grand Verger était à l'origine de ses horreurs et meurtres nécrotiques; sans plus attendre, ce fût la faute de tout le reste du Verger.
Les villageois n'aimaient pas beaucoup qu'on touche au corps de leurs aimés dans leurs tombes... et très vite, il se révoltèrent contre celles en qui elle devait leurs survie.
Un soir d'automne, pendant les moissons, une horde entière de villageois en colère avait pris torche, pioche, pelle et broche et se mirent à marcher en criant leurs courroux contre les sorcières innocentes. La famille Brise, Verger et Fontaine se mirent très vite à paniquer : les responsables de leurs colères n'étaient pas là, et aucun des villageois ne voulait l'entendre. La famille Ardente était là, elle aussi, mais de l'autre coté de la barrière, prête également à en découdre avec leurs anciennes consœurs... Plus personne ne protégeait le Grand Verger des attaquent extérieurs, et elles savaient que les Ardente étaient des combattant puissants. Elles se mirent alors à prier pendant le peu de temps de répits qu'elles avaient pour demander aux esprits des eaux, des vents et de la nature de leurs venir en aide. Elles se réunirent dans la maison au toit vert et se mirent à implorer les esprits ensemble, pendant que les villageois avait déjà mis la ferme à feu et frappaient à la porte avec leurs armes de fortunes en hurlant à la haine.
Pour la première fois, les esprits des éléments se mirent à se manifester directement. Les éléments furent surement reconnaissant envers celle qui avaient été toujours là pour les respecter. C'est alors qu'une tempête se créa autour de la maison, poussant les braises du Grand Verger à se rassembler , une énorme tornade de flamme repoussa les villageois en dehors de l'enceinte de la ferme. Une pluie s'en suivra, se chargeant d'éteindre les flammes. Une brume opaque et épaisse tomba à l’orée du Verger. Le brouillard de naissance magique empêcha de pénétrer dans la ferme des sorcières... mais empêchait également d'en sortir. En effet, quiconque essayer de continuer dans la brume, se retrouvait selon la légende, à l'entrée du chemin qu'il avait pris : on appela cela, l'Illusion des brumes. Les sorcières protégées ,elle purent continuer leurs vies autonomes, dans leurs prison dorée. Les villageois ne purent jamais les menacer de nouveaux. Enfin, les plantes et arbres se mirent à renaitre aussi vite qu'ils avaient été plantés. Les sorcières stupéfaites... ne crurent plus : elles étaient certaines de ce qu'elles avançaient.
C'est depuis ce jour, que les sorcières devinrent de réelles magiciennes, pouvant assurer la survie du verger avec plus de facilité. Et avec le temps, elles gagnèrent en puissance , remerciant chaque jour les éléments de leurs fournir ces dons, conservant les traditions ancestrales et familiales.
Les filles des Verger devinrent les Sorcières des Saisons, pouvant faire tomber la pluie, éclater la foudre , faire pousser des bourgeons et à communiquer de maniére spirituelle avec les animaux qui étaient resté prisonnier dans la prison de brume. C'était elles, les plus polyvalentes.
Les filles des Brises devinrent les Sorcières des Brumes, entretenant la barrière opaque qu'ils les maintenaient isolé du danger extérieur, elles continuèrent à écouter le vent ,qui lui seul parvenait à savoir ce qu'il se passait dehors. Elle avait appris à manipuler la foudre et à la faire se charger entre leurs mains.
Les filles des Fontaine devinrent les Sorcières des Rives, pouvant puiser dans les ressources du ciel et de la terre pour guérir et protéger des maladies avec l'aide d'une eau pure et purificatrice. Elles avait appris à manipuler l'eau sous toute ses formes, y compris celle du gel.
L'alliance des pouvoirs de la nature et de l'eau pure, avaient permis aux femmes de se reproduire sans époux, rendant chaque femme exposé au rituel de fertilité, fécondée. Chaque sorcière purent alors vivre entre sœurs...sans avoir besoin d'un homme dont l'unique présence était justifié par le passé pour son rôle dans la reproduction. Elles ne formaient alors, qu'une seule, réelle et grande famille.
Les sorcières , dans leur nouvelle ère, étudièrent chaque propriété de chaque chose, de chaque plante capable de les aider dans leurs Grand Verger immense.
On raconte qu'elles auraient inscrit leurs sorts, leurs recettes de potion et leurs biens faits dans un énorme grimoire familial et puissant pulsant sous la force de la terre, des cieux, et des eaux. Ce grimoire se transmettrai de mère en fille, de génération en génération... Avec le temps ,les humains à l'extérieur, convaincu que la famille s’éteindrait avec le temps, oublièrent la cage de brouillard et ses occupants. Les années passèrent et plus personne ne soupçonnait l'existence des sorcières dans cette nouvelle harmonie, cette fois complète et maintenue dans l'enceinte du havre verdoyant. La forêt se peupla, avec la création de Grand Hamltet et d'Hurlevent. L’illusion des Brumes étaient si puissante qu'elles leurs permettaient d'être oublier de n'importe qu'elle ennemi en dehors.
Elles restèrent dans cette cage pendant 100 ans. Jusqu’à ce que l'harmonie maintenue du Grand Verger ne se brise : une disgrâce contre laquelle personne ne pouvait résister.
Dernière édition par Gueniévre Valadilene le Sam 29 Sep 2012, 16:15, édité 2 fois
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Re: Un vieux grimoire, dans la bibliothéque d'Hurlevent.
[Les Chapitres 3 et 4 vous parlent de la vie quotidienne des sorcières et décrivent l'harmonie parfaite du havre, poursuivie pendant 100 années en autarcie.]
La 31eme année fut celle du déchirement total d'Azeroth , la discorde dévastatrice du plan Élémentaire, provoqué par le Garde-Terre lui même avait disloqué l'Illusion des brumes. Maintenue avant cela par les Sorcières des Brumes, le sort puissant se retourna contre elle, subitement; faisant imploser le Grand Verger , tuant la dernière parcelle d'harmonie du Bois de la Pénombre, autrefois le sud de la forêt d'Elwynn. Dans l'implosion, les sorcières brumeuses parvinrent à sauvegarder la vie des autres sorcières, sacrifiant la leurs afin de canaliser le contre coup du sort. L'ouverture du Verger fût hélas la fin de l'ordre des Sorcières des Brumes, toute décédées.
Il ne restait alors que les descendantes de la famille Fontaine, les sorcières des rives, au chapeau bleu; et les descendantes des Verger, les sorcières des saisons, au chapeau vert.
Trés vite , le verger verdoyant se mêla au reste de la sombre forêt et perdit ses couleurs vives... les fleurs pleurèrent le soleil, les arbres criaient à la peine et les animaux du verger furent décimé pendant l'implosion. Devant ce désastre : cette mort omniprésente, cette tristesse latente et ce soleil absent, beaucoup de sorcières décidèrent de quitter le foyer, la forêt hantée. Aucune n'avait connu le reste du monde -toute née dans le hameaux cloitré- et partir en exploration du reste du monde. Les Sorcières des Rives, au nombre de 9, mères et filles, se dispersèrent dans les marais d'Aprefange, ceux des Chagrins, ou dans les Paluns. La plupart des Verger, au nombre de 7, mères et filles, se cachèrent dans les Hinterland, dans les Malterres, qu'elles voulaient soigner, ou en Hautebrande.
Seule la Matriarche des Verger ,Pétunia ,ses deux premières filles, Églantine et Rafflésia, restèrent au Verger, en vœu de le reconstruire et faire perdurer l'ordre des sorcières d’antan.
Pétunia était de loin, la plus puissante des sorcières du clan. C'était elle qui gardait le Codex des Génération et c'était elle qui régissait l'ordre pendant l'autarcie.
De ses filles Eglantine était la plus belle et la plus douce, la meilleure en ce qui concerne les plantes et les animaux. Rafflésia, non nommé sans raison, était la plus laide, viruleuse et opulente, son miroir ne lui rendait pas grâce. Elle était très jalouse de sa sœur, étant moins douée en magie, moins jolie et aussi plus farouche. Elle accusait souvent sa mére de favoritisme envers sa sœur ainée.
Par le rituel de fécondation, Églantine eut deux filles, fausse-jumelles : une rousse potelée , qu'elle nomma Hannalia et une petite brune chétive, qu'elle nomma Liahanna. Rafflésia eut elle, deux garçon, faux jumeaux, qu'elle dut abandonner, les hommes étant interdit dans l'enceinte du Verger -dans le cas ou elles parviendraient à le reconstruire.
Éplorée et haineuse... elle jeta une sombre malédiction sur les enfants de sa sœur : Hannalia gardera la mentalité de ses 16 ans une fois atteint ,à jamais; Liahanna, elle , s'endormira éternellement dans un sommeil profond lorsqu'on lui donnera son premier baiser. Bien-sûr, Rafflésia s'arrangea pour que tout cela ne se sache pas.
Vint le jour des 50 ans d’Églantine, le jour où elle devra recevoir le Codex des Générations, et reprendre le flambeau à sa mère. Elle le reçu donc, Pétunia, sa mère, la félicitant pour ses dons en magie. Rafflésia avait encore été laissée pour compte... désolée une fois encore, elle fuît à la Colline aux Corbeaux, là où elle fit une rencontre des plus mystérieuses.
Elle y retrouva la descendance de la famille Nuitée, au nombre de 3, qui avait quitté le verger avant qu'il ne s'enferme sur lui même, il y a 100 ans. Rafflésia avait entendu parlée de cette famille déserteuse et maudite, qui avait abandonnée la ferme jadis. C'est alors que dans la haine, elles s'unirent pour nuire. Mêlant l'ombre à la nature, la benjamine des Verger devint alors la première à asservir la nature sous son joug, gagnant en puissance, décuplée par sa jalousie.
Une fois l'apogée de ses pouvoirs accomplie, elle se rendit au verger pourrissant...et sépara l'âme de sa sœur de son corps, et l'enferma dans une pierre d'âme, ou elle connut le tourment éternel. Pétunia, la grande matriarche, resta au Verger et protégea ses petites filles jumelles, mais l'âge faisant, elle ne réussit pas à garder la fameuse relique. La Sorcière maudite parvînt à gagner le Codex des Générations, la toute puissance des Verger canalisé en un grimoire et repartis à la Colline en compagnie des Nuitée afin de préparer un plan que nul ne pourrai controverser.
Pendant ce temps, Lihanna Verger connu son premier amour à Sombre-Comté, un fils d'agriculteur , et s’endormit pour l'éternité. Hannalia ,elle, ne pouvant pas supporter d'avoir perdu et sa mére, et sa soeur jumelle entra dans une colère noire, et rechercha sa Tante avec acharnement. Ce n'est que 4 ans plus tard, qu'elle parvint à la retrouver à la Marche de l'Ouest, dans les caves d'une maison abandonnée en train de préparer une armée de Tréants corrompus.
Hannalia invoqua à elle seule, la rage des cieux et la colère de la terre, décimant l'armée de tréant sous les pierres et découpant sa tante en petit bout de parmentier grâce à la cisaille des vents. Elle récupéra son héritage, et devint la nouvelle matriarche des Vergers, dans l'admiration de la grand-mère et de ses consœurs, dispersées dans Azeroth. Elle avait accompli le dessein dont elle était affublée.
C'est alors qu'elle quitta elle aussi le Verger , afin de découvrir le monde, vivre sa vie, trouver l'amour, enfanter, et faire perdurer la famille.
Pétunia resta au Verger,et le protégera jusqu’à sa mort, serment qu'elle ne voudrait jamais briser, en compagnie de la jumelle d'Hannalia, maintenue dans une chambre sécrète, à l’abri des dangers et endormie.
Les Nuitées continuèrent à se cacher, vivant dans l'ombre des ombres, silencieux et discret.Un jour, Lihanna Verger se réveillera, et les deux sœurs ressusciterons le cercle des Sorcières qui gardera paix,et tranquillité d'Elwynn , et ralliera les autres sorcières éparpillées pour protéger Azeroth de ses prochains dangers... mais ça, c'est une autre histoire.
En attendant, le destin s'accomplira comme il se doit.
Invité- Invité
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