Piégée [Event Shivalah - à faire vivre]
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Piégée [Event Shivalah - à faire vivre]
Piégée dans ce corps immobile, Linienya ne pouvait que penser. Son esprit vagabondait, voyageait parmi ses souvenirs, s'interdisant de revenir sur les évènements récents mais, inlassablement, le visage de son loup se dessinait, elle ressentait son odeur, ses bras autour d'elle et là, elle savait que tout son corps le pleurait.
Heureusement, il lui restait le fil des tisseurs. Sans la présence réconfortante de ses amis elle serait sûrement devenu folle. Finalement, l'Amethyst avait repris de ses pouvoirs plus vite que prévu, il n'y avait que cela pour expliquer que Shivalah n'avait pu user de la totalité de ses pouvoirs sur elle. L'essence divine enfermée dans la pierre avait du la repousser... C'est à cet instant précis que tout ce fit clair dans son esprit: Shivalah craignait la Lumière! Donc tout ce qui est à connotation divine devrait pouvoir l'aider à chasser ce sortilège qui l'emprisonnait!
« Crileloup?! Aénor?! J'ai une idée! »
Son cri d'appel résonnait chez les tisseurs, l'espoir renaissait en elle. Une fois libre, elle irait voir Amelie et puis Tsionhebb. Il l'aidera, il le fallait! Elle récupèrerait Caimbeul!
Heureusement, il lui restait le fil des tisseurs. Sans la présence réconfortante de ses amis elle serait sûrement devenu folle. Finalement, l'Amethyst avait repris de ses pouvoirs plus vite que prévu, il n'y avait que cela pour expliquer que Shivalah n'avait pu user de la totalité de ses pouvoirs sur elle. L'essence divine enfermée dans la pierre avait du la repousser... C'est à cet instant précis que tout ce fit clair dans son esprit: Shivalah craignait la Lumière! Donc tout ce qui est à connotation divine devrait pouvoir l'aider à chasser ce sortilège qui l'emprisonnait!
« Crileloup?! Aénor?! J'ai une idée! »
Son cri d'appel résonnait chez les tisseurs, l'espoir renaissait en elle. Une fois libre, elle irait voir Amelie et puis Tsionhebb. Il l'aidera, il le fallait! Elle récupèrerait Caimbeul!
Linienya
Re: Piégée [Event Shivalah - à faire vivre]
° Une idée Lini ? De quoi tu parles ? Tu sais où trouver Arlequin ? °
° J'ai contacté Terrycia. Le temps de rassembler le nécessaire à sa prophétie et on tentera quelque chose de ce côté si c'est possible. Ne perds pas espoir. On avance un peu plus jour après jour. Tiens bon ma belle. °
Ce faisant le barde alerte son élue qui remet son Fil rapidement et perçoit la fin de la conversation.
- "Lini nous appelle. Il semble qu'elle ait une idée à nous faire connaître."
° J'ai contacté Terrycia. Le temps de rassembler le nécessaire à sa prophétie et on tentera quelque chose de ce côté si c'est possible. Ne perds pas espoir. On avance un peu plus jour après jour. Tiens bon ma belle. °
Ce faisant le barde alerte son élue qui remet son Fil rapidement et perçoit la fin de la conversation.
- "Lini nous appelle. Il semble qu'elle ait une idée à nous faire connaître."
CrileLoup
Re: Piégée [Event Shivalah - à faire vivre]
Arcània a écrit:La fatigue, le froid, l'epuisement la guettait. Elle sentait cette présence. Elle ne rêvait pas..d'ailleurs.. dormir? elle en avait presque oublier ce que cela signifiait. Elle était jeune, elle pouvait se permettre.. du moins le croyait-elle..Elle avait galopé de long en large, le long de cette énorme muraille.. Mais il fallait qu'elle rentre ni sa monture, ni elle ne tiendrai longtemps a ce rythme
Ljd Arcània
Mystiruis Hedson
Re: Piégée [Event Shivalah - à faire vivre]
Le retour à la conscience fut une épreuve longue et douloureuse. Mais il n'y avait pas lieu de s'en étonner, c'était écrit et l'initiative, périlleuse s'il en est, avait été entreprise en connaissance de cause : Shivalah était une entité redoutable et aller la taquiner au coeur du Néant n'était pas une démarche à mettre entre toutes les mains, ce qu'Olympia avait démontré au péril de sa santé mentale.
C'était du moins ce que Terrycia, la prophétesse des Tisseurs de Paix, avait laissé à entendre. Mais elle n'avait pas permis d'en apprendre plus et s'était réfugiée dans les jupons de la prêtresse pacifiste Aénor auprès des druides, si bien qu'il fut impossible d'obtenir le moindre début d'indice sur les circonstances et les détails de ce qu'il avait pu advenir d'Olympia. La jeune mage avait été volontaire enthousiaste pour enquêter sur l'entité Shivalah et en était ressortie fatiguée, certes, mais en bonne santé. Si bien que les propos de Terrycia avaient semblé tenir de la provocation gratuite et diffamante plus que de l'accusation étayée. Néanmoins le démoniste et sa prêtresse avaient été suffisamment inquiétés pour prendre sur eux d'en savoir plus et avaient trouvé là une motivation supplémentaire pour se lancer dans l'aventure.
La préparation du rituel avait été minutieuse. Plus que jamais il convenait de prendre toutes les précautions pour que rien n'échoue, que rien ne soit laissé au hasard. Jubbis lui-même, à son grand dam, fut écarté des préparatifs auxquels il prêtait habituellement main forte pour de menus détails toujours contrôlés ; la petite créature sans âge restait un diablotin susceptible d'être le jouet d'influences insoupçonnées.
Enfin tout fut prêt. Au secret dans le calme de leur habitation de Tanaris, Tsion'hebb, Mystiruis et Nayâh se retirèrent du monde pour les quelques jours qu'était censée durer l'expérience et, au milieu de la nuit, à l'heure où les énergies baignant le monde s'inversent en laissant ouvertes moult portes vers des mondes indicibles, le démoniste s'élança dans l'inconnu, laissant son corps physique aux soins de celles qui partageaient sa vie. Jehanne avait pris en main la direction des petites troupes de la Lumière Aveugle avec l'aide d'Endherion et Aldanne. Ralek, lui, saurait quoi faire sans avoir besoin d'être dirigé en quoi que ce soit.
Trouver Shivalah était chose aisée à ceux qui savent lire les lignes de forces qui déchirent comme des plaies béantes le vide absolu aux yeux de qui sait percevoir ces transcendances et se faire sensible aux invisibles radiations qui balaient sporadiquement de lueurs fantomatiques les substrats insondables du mouvant infini. L'entité était comme une gangrène qui rongeait inéluctablement l'âme du Néant, semant derrière elle des résidus sans substance, autant de graines de Cauchemar, ultime trace des univers broyés dont elle se repaissait au coeur du silence. Elle se mouvait lentement, irradiant de Mal le magma néantique qui, sous l'effet de son aura maléfique, se distordait en vagues difformes et volutes innommables et se dissolvait ou se déformait encore et encore, fractales de douleur dans les affres d'une souffrance indicible.
A peine le point de conscience du démoniste avait-il repéré la présence de Shivalah qu'il fut l'objet d'agressions violentes. D'infimes particules de terreur pure cherchèrent à s'insinuer dans son être, tâchant d'exploiter la moindre faille, la moindre ligne de faiblesse au sein de sa psychée. Puis la terreur se fit corruption puis tentation. Des myriades de sensations et de concepts déferlèrent en désordre sur la muraille de volonté pure que le démoniste avait érigée tout autour de lui, suintant de leurs prières malsaines, de leurs offres délétères pour mieux le broyer, le distraire, vaincre sa détermination. Des images à la réalité quasi-parfaite le faisaient tour à tour roi, saint, dominateur ou sage ermite à la renommée sans égale, maître de mondes insoupçonnables, souverains de terres les plus fertiles, amant sublimé des femmes les plus belles et les plus cultivées. Mais rien n'y fit.
Alors Shivalah, lassée ou amusée par l'échec de ses émissaires à l'existence éphémère qui mourraient en vagues immondes sur cette bulle dont l'éclat résonnait comme une blessure au cœur du Néant, tourna lentement son attention sans âge vers la présence qui l'examinait tant bien que mal et sondait sa terrible soif de mana. Tout entier elle l'absorba, le priva de toute lumière et entama une lente et douloureuse digestion qui broyait inéluctablement la volonté de l'être enfermé dans son incorruptibilité. La mort, l'attente, l'ennui et l'abandon assaillirent avec une violence terriblement insidieuse qui se niait toute existence. Pour l'intrus, l'heure de la retraite avait sonné, mais le chemin du retour se perdait dans les ténèbres d'un isolement toujours plus profond. Tendu à l'extrême derrière les hautes murailles de son âme chancelante, il trouvait dans la Foi une source de force intérieure qu'il voulait croire inépuisable envers et contre les outrages psychiques dont Shivalah le submergeait sans fin.
Le Temps et l'Espace avaient perdu toute réalité. Plus de repères, plus d'origine et plus de fin... Etait-il mort ou vivant ? Était-il dissous dans ce Néant qu'il brûlait de sa simple présence, de son identité qui sonnait comme une singularité blessante et offensante ? Il sombrait, s'effilochait, perdait lentement la conscience de lui-même. Seule sa Foi le maintenait dans une forme de réalité de plus en plus chancelante à laquelle il se raccrochait comme un naufragé. Rongée par la lassitude, par l'ennui, par le dégoût de cette lutte dont il n'entrevoyait plus l'issue ni le but, il dérivait comme une bulle irisée au milieu de ces résidus de mana à l'énergie épuisée que Shivalah abandonnait derrière elle dans sa lente évolution.
Sans doute aurait-il erré ainsi à l'infini, l'égo déchiré, l'esprit émietté, si des voix très douces, sans cesse répétées, n'avaient pas fini par traverser enfin les scories qui obstruaient ses sens émiettés et résonner avec des parcelles d'une mémoire fracturée. Vers elle il se laissa dériver... avant de renaître dans leur maison de Cabestan.
C'était du moins ce que Terrycia, la prophétesse des Tisseurs de Paix, avait laissé à entendre. Mais elle n'avait pas permis d'en apprendre plus et s'était réfugiée dans les jupons de la prêtresse pacifiste Aénor auprès des druides, si bien qu'il fut impossible d'obtenir le moindre début d'indice sur les circonstances et les détails de ce qu'il avait pu advenir d'Olympia. La jeune mage avait été volontaire enthousiaste pour enquêter sur l'entité Shivalah et en était ressortie fatiguée, certes, mais en bonne santé. Si bien que les propos de Terrycia avaient semblé tenir de la provocation gratuite et diffamante plus que de l'accusation étayée. Néanmoins le démoniste et sa prêtresse avaient été suffisamment inquiétés pour prendre sur eux d'en savoir plus et avaient trouvé là une motivation supplémentaire pour se lancer dans l'aventure.
La préparation du rituel avait été minutieuse. Plus que jamais il convenait de prendre toutes les précautions pour que rien n'échoue, que rien ne soit laissé au hasard. Jubbis lui-même, à son grand dam, fut écarté des préparatifs auxquels il prêtait habituellement main forte pour de menus détails toujours contrôlés ; la petite créature sans âge restait un diablotin susceptible d'être le jouet d'influences insoupçonnées.
Enfin tout fut prêt. Au secret dans le calme de leur habitation de Tanaris, Tsion'hebb, Mystiruis et Nayâh se retirèrent du monde pour les quelques jours qu'était censée durer l'expérience et, au milieu de la nuit, à l'heure où les énergies baignant le monde s'inversent en laissant ouvertes moult portes vers des mondes indicibles, le démoniste s'élança dans l'inconnu, laissant son corps physique aux soins de celles qui partageaient sa vie. Jehanne avait pris en main la direction des petites troupes de la Lumière Aveugle avec l'aide d'Endherion et Aldanne. Ralek, lui, saurait quoi faire sans avoir besoin d'être dirigé en quoi que ce soit.
Trouver Shivalah était chose aisée à ceux qui savent lire les lignes de forces qui déchirent comme des plaies béantes le vide absolu aux yeux de qui sait percevoir ces transcendances et se faire sensible aux invisibles radiations qui balaient sporadiquement de lueurs fantomatiques les substrats insondables du mouvant infini. L'entité était comme une gangrène qui rongeait inéluctablement l'âme du Néant, semant derrière elle des résidus sans substance, autant de graines de Cauchemar, ultime trace des univers broyés dont elle se repaissait au coeur du silence. Elle se mouvait lentement, irradiant de Mal le magma néantique qui, sous l'effet de son aura maléfique, se distordait en vagues difformes et volutes innommables et se dissolvait ou se déformait encore et encore, fractales de douleur dans les affres d'une souffrance indicible.
A peine le point de conscience du démoniste avait-il repéré la présence de Shivalah qu'il fut l'objet d'agressions violentes. D'infimes particules de terreur pure cherchèrent à s'insinuer dans son être, tâchant d'exploiter la moindre faille, la moindre ligne de faiblesse au sein de sa psychée. Puis la terreur se fit corruption puis tentation. Des myriades de sensations et de concepts déferlèrent en désordre sur la muraille de volonté pure que le démoniste avait érigée tout autour de lui, suintant de leurs prières malsaines, de leurs offres délétères pour mieux le broyer, le distraire, vaincre sa détermination. Des images à la réalité quasi-parfaite le faisaient tour à tour roi, saint, dominateur ou sage ermite à la renommée sans égale, maître de mondes insoupçonnables, souverains de terres les plus fertiles, amant sublimé des femmes les plus belles et les plus cultivées. Mais rien n'y fit.
Alors Shivalah, lassée ou amusée par l'échec de ses émissaires à l'existence éphémère qui mourraient en vagues immondes sur cette bulle dont l'éclat résonnait comme une blessure au cœur du Néant, tourna lentement son attention sans âge vers la présence qui l'examinait tant bien que mal et sondait sa terrible soif de mana. Tout entier elle l'absorba, le priva de toute lumière et entama une lente et douloureuse digestion qui broyait inéluctablement la volonté de l'être enfermé dans son incorruptibilité. La mort, l'attente, l'ennui et l'abandon assaillirent avec une violence terriblement insidieuse qui se niait toute existence. Pour l'intrus, l'heure de la retraite avait sonné, mais le chemin du retour se perdait dans les ténèbres d'un isolement toujours plus profond. Tendu à l'extrême derrière les hautes murailles de son âme chancelante, il trouvait dans la Foi une source de force intérieure qu'il voulait croire inépuisable envers et contre les outrages psychiques dont Shivalah le submergeait sans fin.
Le Temps et l'Espace avaient perdu toute réalité. Plus de repères, plus d'origine et plus de fin... Etait-il mort ou vivant ? Était-il dissous dans ce Néant qu'il brûlait de sa simple présence, de son identité qui sonnait comme une singularité blessante et offensante ? Il sombrait, s'effilochait, perdait lentement la conscience de lui-même. Seule sa Foi le maintenait dans une forme de réalité de plus en plus chancelante à laquelle il se raccrochait comme un naufragé. Rongée par la lassitude, par l'ennui, par le dégoût de cette lutte dont il n'entrevoyait plus l'issue ni le but, il dérivait comme une bulle irisée au milieu de ces résidus de mana à l'énergie épuisée que Shivalah abandonnait derrière elle dans sa lente évolution.
Sans doute aurait-il erré ainsi à l'infini, l'égo déchiré, l'esprit émietté, si des voix très douces, sans cesse répétées, n'avaient pas fini par traverser enfin les scories qui obstruaient ses sens émiettés et résonner avec des parcelles d'une mémoire fracturée. Vers elle il se laissa dériver... avant de renaître dans leur maison de Cabestan.
Endherion
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