Victoire pour la Lumière !

*buvant sa choppe de lait à l'auberge après avoir contemplé la tête de Semelys au bout d'une pique devant Austrivage*
"Bien, les voilas prévenus, un pas en avant vers la libération de Lordaeron..."

Le chevalier,perdu dans ses pensées en ai tiré par le crieur.

-Imbéciles,si ils croient que c'est comme ça que l'on va reprendre Lordaeron.<le chevalier marque une pause.>

-le seul moyen de mettre le Fléau en déroute est de frapper son roi ! Un de perdu dix de retrouvés comme on dit,et moi qui pensait qu'ils étaient un temps soit peux intelligents…Le san'Layn est surement déjà remplacer et Arthas encore en train de rigoler…

Il reprit son épée avant de repartir répondre a l'appel de son généralissime,avant de rajouter :

-Les écarlates ont eu le cran de se déplacer,eux au moins…

La vraie fin, paraît-il, ne s'annonce jamais.

La nuit est tombée, et je fais encore bonne figure. La Novice Nelria chevauche à mes côtés, sur mon ordre. Rien de bien compliqué : une mission de reconnaissance. Nous traversons les Maleterres et filons à l'ouest, franchissons la Barricade, puis dévions vers la forêt des Pins Argentés. Il fait frais. L'air est assez pur, j'ai presque envie de l'inspirer à pleins poumons. Mais le moindre geste me fait mal, désormais.

Je fais encore bonne figure.

De fait, la Novice n'a pas l'air de se douter de grand chose. Nous faisons notre travail, et elle prend sûrement mon invitation à m'accompagner comme une marque de faveur ou je ne sais quel signe indiquant, qui sait, une potentielle promotion. Rien à voir. J'ai besoin que quelqu'un m'accompagne au cas où je me sentirais défaillir pour de bon. Il y a des choses à dire, beaucoup, il ne faudrait pas qu'elles se perdent avec moi, comprenez ?

Mais je fais encore bonne figure.

La mission est achevée. Simple. Je congédie la Novice et reste ainsi à respirer l'air empli par la fragrance épicée des pins. L'ombre mouvante des arbres me couvre. J'ai mal à en crier. A en hurler.

Je ne dis rien.

Il y a encore tant de choses à faire ! Tant de plans à construire ! Tant de... Tant de... La toile mentale que j'ai tissée avec amour résonne mais je ne l'écoute pas. La douleur chuchote à mon oreille comme une amante trop possessive, je n'entends rien d'autre. Il faut, pourtant, que je fasse bonne figure.

Ils ne se rendent pas compte du difficile pouvoir qu'un chef tient entre ses mains. Ils ne se rendent pas compte des fils que je tire et des secrets que je détiens, pour notre salut à tous. Rares sont même ceux qui ont eu vent de mon grand projet. La première étape ayant été achevée, il faut lancer la suite. Vite. Vite, avant que le mal ne me rattrape totalement.

Je presse ma monture sans presque m'en apercevoir, et la nuit file au-dessus de ma tête. Je m'accroche à l'encolure. J'ai le vertige. Presque.

Moulin de Tarren. Je fais le tour, j'inspecte sans approcher. Il y a des apothicaires ici. Peut-être des remèdes ou des palliatifs, je ne sais pas, quelque chose qui puisse m'apaiser, au moins un peu. Qui puisse faire taire ce qui me dévore de l'intérieur, toujours. Hélas, les gardes sont trop nombreux pour moi. Si je fais le moindre pas, ils attaqueront. La solution est peut-être là, juste là, dans leurs onguents et dans leurs flacons, plus proche que jamais, mais je ne peux pas l'atteindre.

Courbé sur l'échine de ma monture, je sanglote comme un mortel.

Qu'est-ce que je suis devenu ?

Maleterres. Lac Darrowmere. Devant. Des éclats de voix sur la gauche. On m'a vu et on m'a suivi. Des Rédempteurs : deux.

- Tu es mourant. "

Non !

- Pourquoi ne pas essayer de trouver la paix ? "

Je me redresse, je souris, je réplique. Je crâne. Mes mains tremblent sur les rênes, et ma vision est plus brouillée que jamais. Hier encore, lors de la chasse, j'étais plein de force, réactif et efficace. Mais c'était sans doute l'effort de trop. L'effort qui a consumé les dernières résistances que j'aurais pu offrir au Mal.

Partir. Le danger est confus, noyé sous la souffrance qui m'agresse en continu. Je galope pourtant vers les Maleterres, je vais chercher un refuge dans la ville perdue, Stratholme. Je veux simplement un peu de paix. Un peu de paix. Pourquoi, alors, sont-ils là à m'attendre ?

- Descendez ", ordonne le Sénéchal.

Pas le temps pour ça. Je le lui dis, il réitère son ordre. Ses hommes m'entourent. Leurs yeux sont du feu liquide, de la haine pure.

Je sais que je devrais combattre, mais je fais volter ma monture, je les contourne. Fuir dans la ville. A travers la ville. Ils me suivent ! Pourquoi n'ai-je pas le droit à la paix, au moindre instant de répit ?

L'entrée de service sera ma sortie. Mais ils sont encore là, à m'attendre. Plus nombreux encore. Armes au clair. Je lis le triomphe sur leur visage tandis qu'ils m'acculent contre une paroi. J'ai du mal à saisir ce qui arrive, vraiment ; je n'arrive même pas à paniquer, ni même à poser au bravache. Ni même à repousser la femme qui se rue sur moi.

- Il est temps pour toi de te rendre ! " qu'on hurle.

On me frappe. A l'épaule, au ventre, au visage. Et je ne peux même pas répliquer. Je glisse au sol comme un enfant, comme un vieillard que le Temps vainc plus sûrement que ses tortionnaires. Et je ris. Je ris.

C'est drôle, après tout, non ? Semelys de la Maison Theraldis, renommé Scylence, San'Layn, Ange Rouge, Champion de l'Aile de l'Agonie, Seigneur de la Sombre Aurore. Quelle fière allure ! Quelle attitude digne d'un Chevalier !

Sur cette pensée j'essaie de me redresser, rassemblant le peu de dignité qu'il me reste. Et je les regarde. Dans les yeux. Ca ne peut pas être la fin, bien sûr ; c'est beaucoup trop tôt. Mais il faut, comme toujours, faire bonne figure.

Inconscience. Brève. Je reviens à moi, je suis dehors. La douleur est un feu froid qui me possède tout entier, mais je n'ai même plus le courage de gémir. Il faut supporter, simplement. Et attendre. Tout cela finira bien par passer.

Le Sénéchal m'a pris par le bras pour me relever. Sa poigne est dure. Dur aussi, le tronc contre lequel il m'adosse, sans ménagement. Son visage est calme. Le mien aussi, je crois. Après tout, je suis un guerrier. Un bon soldat au service de mon Roi, prêt à faire honneur jusqu'au bout. Il n'aurait pas été honorable de geindre ou de supplier. Seul le silence est digne.

- Tu vas mourir. Sur tes terres, Scylence. "

Je réponds non, je réponds que mes terres, j'ai depuis longtemps oublié à quoi elles ressemblaient.

Je vois l'arme se lever dans des mains qui ne tremblent pas, elles. J'observe un peu les reflets de l'acier, et me souviens des combats, innombrables, où moi aussi je brandissais mon fer avec autant d'assurance et de précision dans le geste. C'est un peu irréel. C'est ancien. C'était peut-être quelqu'un d'autre, finalement.

J'ai envie du sourire de Lyrée, là, maintenant. Mais je n'ai droit qu'aux hostilités à peine rentrées des Rédempteurs, et au visage froid du Sénéchal. Je ferme brièvement les yeux puis les rouvre pour faire face.

- Puisse la Lumière te pardonner pour les atrocités que tu as commises, Semelys.
- Puisse la Lumière guider ton bras, Idrid de Lordaeron. "

Ah. J'ai vraiment dit ça ? L'amour du bon mot et de la répartie. Jusqu'au bout, il aura fallu faire bonne figure. Enfin... "Jusqu'au bout", c'est beaucoup dire ; après tout, rien n'est terminé.

Je vois le fer se lever.

Je souris. Pourquoi avoir peur ? Ca ne peut pas finir ainsi...

Ca ne peut pas être la...

Être la...

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Hrp : Ceci marque donc la fin de mon histoire et la mort définitive de Scylence. J'ai eu énormément de plaisir à jouer ce personnage et je remercie tous les gens avec qui j'ai pu interagir. Scylence tire sa révérence, vaincu, mais la Sombre Aurore est encore bien vivace. Nous reviendrons !

Frère Cardeur observait Austrivage de loin, souriant...

- Scylence a entrainé sa propre mort, pourtant il avait un point commun avec moi. Le problème est que les gens comme lui sont un peu prétentieux, aveugles, idiots, mais soit, ceci ne fait que confirmer ce que je lui avais dis, ceci prouve ma supériorité face à tous ces êtres. Maintenant aucun obstacle ne peut m'empècher d'accomplir ce que je désire depuis longtemps...

En se baladant dans les rues de Stormwind, Amaramth entendit rapidement la nouvelle de l'exécution du San'Layn, elle sourit et se dit intérieurement :

Un San'Layn ? Pas mal du tout ... pour un humain !

Elle repris la route en s'imaginant ô combien le combat avait pu être épique.

Dans le bureau des officiers de la caserne, Ériane s'approcha du tableau des ennemis publics.

Un de moins.. fit-elle dans un sourire ravi, en barrant la ligne du San'Layn d'un gros trait rouge.

Elle se rendit ensuite au Donjon, et fit écrire ensuite une lettre au Sénéchal par le clerc chargé des courriers officiels.

au Sénéchal Idrid, à Austrivage, commandeur de la Rédemption.

Sénéchal,
ayant appris votre action méritoire quand à la fin de ce triste sire que fût le San'Layn Semelys "Scylence",
Nous tenons, autorités de Hurlevent, à vous féliciter de la meilleure sorte.
Nous vous adressons donc cette médaille que vous trouverez ci-jointe, vous assurant d'un prestige inégalé parmi les terres d'Azeroth et du Lordaeron.
Recevez également l'expression de toute la gratitude des autorités de la ville et des environs.

Pour le Donjon du Hurlevent, Facteur royal Bathrilor
Pour la Maison des Nobles, Comte Remington Ridgewell
Pour les autorités militaires de Hurlevent, Major Ériane Finduiläs

*en annexe, est également dans le pli, une médaille en fer blanc, du plus bel effet*

*En Forgefer, Annira dort paisiblement chez elle. Soudain, elle se réveille en hurlant, comme ayant prit un coup de poignard en plein coeur...*

- Qu'est-ce que...

Elle regardait autour d'elle, tout était calme. Lyrée... Cela ne pouvait être qu'elle, leur lien. Avait-elle entrepris sa folie ? La mort de Lyrée signifiait-elle aussi la sienne ? Autant de réponses dont elle n'en savait encore rien. Elle avait mal au coeur, si mal, elle transpirait, se traînant jusqu'à la bassine d'eau, s'en passant un peu sur le visage. Dans son esprit, elle sentait une haine sans fin, mais pourquoi ? Qui ? La violence des sentiments de sa *soeur* atteignait même son esprit. Que s'était-il passé ? Puis la tristesse et la détresse se firent ressentir...

- Lyrée... Mais qu'est-ce qui se passe...

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*Lentement une ombre s'approchait de Hurlevent, sa haine n'avait que de mesure avec sa détermination. Elle ne laisserait pas la mort de celui qu'elle a aimée depuis toujours impunie.*

Doucement, elle prit une plume. On disait qu'une plume pouvait causer plus de dégâts qu'une épée parfois, thèse a vérifier n'est-ce pas ?

*Elle releva son visage vers le clair de lune parsemé de nuages noirs.*

- Pardon mère.

La nouvelle était parvenue jusqu'à l'hôpital et fut bien accueillie par le commandeur Carrard et les hospitaliers.
"Enfin une bonne nouvelle, la Lame Sombre Aurore n'est plus une épine dans notre flanc !, dit Nâel, ses yeux, glacés par la mort, scintillants de bonheur.
_Tu es bien naïve, ma très chère soeur.. Ils reviendront aussi surement que nous continuerons notre devoir sacré."
La voix était venue de derrière.. Assis dans l'un des fauteuils, un paladin en armure mate et ornée de pointes, lustrait son arme.
"Mérové.. Le nord a endurci ton cœur. Tu devrais apprendre à te réjouir du peu que nous avons.
_Non. Le nord m'a seulement ouvert les yeux., dit le paladin d'un ton amer."

Elle jeta le verre qu'elle tenait contre le mur.
La tâche que laissait le vin coulait lentement sur le mur, tel une coulée de sang.

L'imbécile! Mais de quoi se mêle-t-il?

Elle était furieuse de voir ainsi ses plans contrecarrés par les ambitions du Sénéchal...mais elle n'avait pas encore dit son dernier mot....

Viktor ronan en pleine discussion avec sa fidele compagne sur oui ou non il devait "massé" ce boulanger car son pain etait trop cher , entendit l'annonce , ce qui eu pour avantage pour ce pauvre boulanger , de le laissé intacte et sans massage diplomatique sur le prix du pain .



ainsi donc , ma belle une victoire pour l'alliance , ha si seulement on pouvait s'entendre et de front mener une attaque contre ces créatures , imagine tu ma douce, une armées composé de tabar de differentes guildes, une armée pret a mourir pour son idéal , la victoire total et complete , pour ensuite se dirigé vers un ennemi plus fourbe encore , oui une armé qui s'entrainerait sur la horde , pour ensuite marché vers le fléau , cet ennemi vil et fourbe .
il faut que je rencontre les supérieures de ces différents ordres , et que l'ont trouvent un terrain d'entente , pour la grandeur de la lumières que nous servont ..
- oui ma belle je sais , les hommes sont divisé
- oui , ma toute douce , se sera dur , mais tu n'en aura que plus de grandeur toi ma masse adoré , ma masse chérie , la seul pour qui mon coeur bat , oui , il faut que je rencontre ces chefs de l'alliance et qu'ensemble, guilde réunis, nous attaquions la ou ça fait mal, il suffit de faire des escarmouches , il faut une victoire, une belle et grande victoire , pour que toi ma douce , tu continues à me donné ta force et me parler au creux de mon oreille .
- tu as raisons ma toute douce, je dois rencontré takéo , idrid, la claymore et les autres ; ce n'est qu'ensemble réuni , que nous pourront venger nos morts et les affront et ainsi assouvir notre soif de combat

D'un pas decidé , Viktor s'en alla se renseigner sur qui pourait etre un allié, qui une épine dans le pied




( hrp) héhéhéhé need une belle bataille épique réunissant plus de 20 pers de chaque coté :p et qui réunirait de la guilde rp combatif à la guilde pacifiste en épine dans le pied , mais avec son mot à dire )

Céline tenta de dissimuler sa peine, prenant une esquille pour se calmer, mais la nouvelle lui avait fait mal.
Elle savait qu'il était mal vu de pleurer un ennemi, elle savait qui il était, ce qu'il servait, elle le savait car elle l'avait servi elle aussi a une époque...

Il aurait pu être libre ! Il aurait pu tout simplement rester avec nous !

Ses poings martelèrent le sol, pleurant toute les larmes de son corps a l'abri de regards indiscret, elle aurait voulu lui montrer... lui montrer ce qu'elle était devenue... Lui montrer comment elle avait été sauvée... Mais non, rien de tout ça, elle ne fut même pas conviée a visiter la sépulture, la tristesse se transforma en colère et elle frappa de nouveau le sol d'un poing rageur.

Pourquoi... Me tiens t-on a l'écart... D'une affaire... qui me concerne...

Dans le fin fond de sa cellule sombre , dans la pénombre , sa seul compagne avec la douleur qui le lacerait de partout , Tokas entendit les réjouissances des hommes d'Austrivage , et quand il entendit le nom de Scylence , mort , il serras le poing qui retenait ses tripes dans son ventre

Idrid...Tu m'a pris ma proie , tu est le chef de la rédemption...
Arkhai...Tronche de balais tu m'a humilié et torturé sans raison...
Redemption...Austrivage....Craignez ma colère quand je sortirais , car elle sera plus terrible que toutes celles que vous avez affronté...

Tokas émit un léger rictus sadique et se mit a rêver éveille ,de la ville en flamme , des corps brisé des civil , des hurlements des guerrier qui supplie la pitié...Bientôt , très bientôt , Il y aurait du sang pour la lame et des âmes pour Porte-sang...
épuisé par ses tortures , son rêve s'éteignit et il s'endormis du sommeil sans rêve , un rayon de lune se posa sur son visage, comme la mêre bénissait l'enfant

Le Maréchal Davian Thule de l'ordre écarlate de Purification avait droit à sa promenade quotidienne dans le quartier de la cathédrale, accompagné de ses fidèles béquilles -qu'il ne quittait plus depuis une semaine, depuis un entrainement avec les rédempteurs- lorsqu'il entendit l'annonce du crieur.


- L'apparence. J'adore, je suis épaté, je m'incline, devant une telle prétention de notre beau et fort sénéchal. dit il en ricanant. Mais mon cher Idrid, vous, il suffit que le monde apprenne que vous avez réussi à nouer vos lacets de bottines pour qu'il vous acclame. J'aime, j'adore, je suis épaté, je m'incline, comme je disais, devant tant de prétention utilisée pour cela. Mais bien sûr, quand quelqu'un portant une flamme rouge sur son torse, et vêtu de rouge, effectue un acte héroïque ... ? *silence* On s'empresse de trouver vite une justification "valable" pour faire passer cet acte en crime. conclu-t-il en s'esclaffant, devant le sourcil relevé d'un passant, qui n'avait rien entendu.
Imposteur, et qu'il n'aille pas crier sur tous les toits que la croisade a subi des pertes à cause de cet hérétique, ce chef d'attroupement d'abrutis du Fléau, et qu'il n'aille pas non plus dire qu'il nous a tous sauvé ... ! murmura-t-il.
Car c'est faux ! qu'il cria.

Le frère-maréchal reprenait son chemin vers la cathédrale, prier puis redescendre, dans les quartiers du seul vrai ordre des élus de la Lumière.

Azryen et Arnhem étaient en patrouille en ville, comme bien souvent lorsque la nouvelle leur parvint, heureusement ils étaient vers le quartier nain, assez peu fréquenté.

Azryen sur le coup de l'émotion, de la colère, ne put réfréner qu'à grande peine ses envies soudaines de meurtre et ce fut en un éclair qu'Arny dut se jeter sur elle pour la désarmer, la faisant tomber de cheval par la même.

Dans les yeux d'Azryen venait de s'éclairer une étincelle de rare violence. Non, ils n'auraient pas du toucher à leur seigneur. Il allaient payer.

Arny promit à Azry que le temps viendrait, qu'il fallait être sage en attendant mais oui que le temps viendrait... Azry serra les poings et Arny l'emmena chasser pour l'aider a se défouler.

Scylence. Ton nom ne basculera pas dans l'oubli!

La nouvelle accrocha l'attention lointaine du Chevalier alors qu'elle se dirigeait vers le Poste de Commandement. D'habitude si indifférente au ballet des mortels autour d'elle, Apathie avait cette fois senti une pointe d'intérêt se profiler en elle en passant prêt de l'affiche.

Un san'layn vaincu par un mortel ? Un chevalier de la mort qui plus est ? Elle se sentait insultée. Ces imbéciles du Fleau arrivaient à faire honte à leur genre entier, finalement. De toutes les lames et armes qui cherchaient à le tuer, il avait fallu qu'il se jette sur celles d'un simple humain...Elle cracha un amas de sang et de mucus verdâtre sur l'affiche.

Je crache sur ton nom, san'layn. Puisse-tu rester longtemps à geler dans l'enfer où tu as sûrement déboulé.

L'immense druide écoutait avec calme.
Joli coup, mon vieux. Si tu pouvais passer à Elwynn et nous débarasser des faux-San'layn, ça me ferait des vacances. Le BRNA ne tiendra plus longtemps, à ce rythme là.

Le Commandeur de Purification arpentait les ruelles de la capitale humaine, lorsque les cris lui chatouillèrent les oreilles. Ses jambes s'arrêtèrent un instant, mais, reprirent aussi tôt leur marche après un rire bref.

Les claquants des bottes de maille sur les dalles de la ville couvraient les murmures de l'homme :

"Croyez-vous que tout est fini, Sénéchal ? Croyez-vous qu'un coup d'épée peut tout arranger ? Croyez-vous, réellement, que vous avez tué le Fléau lui-même ? Idrid, vous êtes trop naïf, vous n'avez fait que retarder leur plan, ou peut-être même l'accelerer. Vous avez créé une nouvelle haine qui finira par vous abattre, vous et vos larbins. Avouez donc, que vous ne l'avez tué que pour la gloire, sinon vous auriez réfléchi. A présent, les conséquences risquent d'être pires que tout le reste, de tout ce qui était prévu. Vous avez tué celui qui les guidait, Idrid, et vous pensez peut-être qu'ils vont se laisser faire ? Qu'ils ne vont pas riposter ? Qu'ils vont abandonner leur Roi car leur dirigeant a péri ? Vous êtes fou, stupide et inconscient. Eveillez donc la colère du Fléau, de la Lame de Sombre Aurore, du Roi Liche, Sénéchal, faites en donc qu'à votre tête, votre gloire vaut bien plus que les serviteurs de la Lumière, oui, oui.. Vous avez tout à fait raison Sénéchal, belle preuve de réflexion de votre part, sincèrement, bravo, votre égo a enfin pu se nourir.

"La Lame de Sombre Aurore a perdu son chef, ses membres seront décimés", oui laissez-moi rire, Idrid. La Lame de Sombre Aurore n'en sortira que plus forte, blessée un certain temps peut-être, mais que plus forte. Et ce laps de temps qui vous sera donné, ne vous servira à rien. Vous finirez dans une impasse, et mort comme un chien.. Tout comme vos hommes, mais ce n'est qu'un détail.

Un chef n'est jamais seul, un chef a toujours quelqu'un derrière lui pour prendre la succession. Vous auriez du réfléchir."

( Scylence, bravo sincèrement, ton personnage était une petite merveille. Déçue de le voir mourir, mais une très belle fin pour le chef de LSA. )

Hurlevent, comme tout le monde, Eorn était là, assis sur le rebord de la fontaine, sa hache à deux mains lui servant d'appuis, le regard s'était élevé à l'entente de la nouvelle. Les yeux plissés, il ne bougea pas plus que ça, préférant se muer dans un mutisme presque religieux. Ni colère, ni rage, ni doutes, Eorn ne connaissait pas toutes ces émotions. Le regard passait sur les différentes personnes qui allaient de leur commentaire, qui crachaient sur le nom de Scylence. Les muscles se raidirent un bref instant avant qu'il ne se relève en portant sa hache à deux mains sur son épaule.

Le Chevalier tourna les talons, si seulement son armure pouvait être aussi silencieuse que lui. C'est une fois à l'écart, loin de ces hypocrites, loin de ces fanatiques, qu'il marmonna pour lui seul.

" Ton nom sera lavé dans le sang. "

On ne s'attaque pas à la Lame de Sombre Aurore impunément et surtout sans craindre des représailles. Vous n'êtes pas prêt.. Disait Illidan ? Reprenons cette phrase en changeant d'interlocuteur.

Gerhart et Arkhai marchaient dans le quartier commerçant alors que ces ... cries résonnaient partout en ville.

- Ils l'ont eu ... *Gerhart Soupira*
- Oui ... oui ... le sénéchal aura sans doutes une jolie médaille, de belles paroles ... mais nous, nous aurons la paix ..*Arkhai sourit en coin*
- Des médailles ... il va ramasser la gloire .. pour changer ... je me demande ce que tu fait avec eux ... *Gerhart pris une mine renfrognée puis continua* Le clan marchera sous peu aux cotés de la Ligue des Justes cousin ... je veut y aller ...

Arkhai lacha pour seule et unique réponse, un franc sourire et continua son chemin, son tabard de la rédemption de Lordaeron caché sous une cape noire.

Hedwe se balancais sur sa chaise machouillant un vieux cigare éteint jouant aux echecs avec Yerrick aucun des deux ne semblant genés par le brouhaha qui regnait dans la cour et les beuglements provenant des cellules

un garde s'approcha et lui murmura a l'oreille

"Major ,c'est confirmé , le nommé Semelys dit Scylence est mort mais aucune nouvelle de sa seconde ..la fouine du SI7 n'a rien dit a son sujet "

"Le Senechal ?"

le garde hocha simplement la tete tandis que le garde s'éloignait

elle tendit la main pour faire tomber le Roi noir d'une chiquenaude

"le Fleau ne respecte aucune règle " lacha Yerrick

"Oui ...un de perdu ...dix à buter....la partie ne s'arrete pas à la mort du Roi ..à supposer que c'etait vraiment lui et pas juste une vitrine... Bonne chose de faite quand meme "

A l'écoute de l'annonce, Tomäs ne ressentie rien ... où peut être un moment d'apaisement dans sa poitrine.
Il semblait donc que ce curieux cavalier qu'il avait aperçu dans les Contreforts de Hautebrande, celui qui lui avait inspiré une nette sensation de Ténèbres et de Malveillance, celui sur lequel il s'informait et qu'il tentait de retrouver depuis des semaines; ce curieux cavalier était donc bien un San'layn.

Il se rendit à Austrivage pour en être sûr. Ce frottant la barbe, il observa la tête au bout du pic : oui, c'était bien lui. Idrid et ses rédempteurs avaient donc bel et bien fait le travail à sa place. Dommage ...

La nuit... Ah ! La belle nuit où s'étendent les ombres et où le moindre son, déformé par la Ténèbre, s'amuse à s'assourdir ou à s'amplifier.

Profitant d'un répit entre deux rondes effectuées par la Milice d'Austrivage, une silhouette haute et mince s'approcha de la ville. Aux portes de celle-ci veillaient les restes de Scylence, comme un sinistre guetteur. Aucun charognard n'avait encore osé s'attaquer à la chair morte, tant l'aura nécrotique était encore forte et glacée ; mais cela ne durerait pas éternellement.

Deux mains aux ongles noirs et effilés s'emparèrent de la tête, la décrochèrent délicatement, avant de l'envelopper dans le pan d'un manteau couleur de nuit. Sitôt son forfait accompli, l'inconnu glissa en arrière. Retourna vers les ombres et vers le Nord.

L'âme du mort était encore présente, tournoyant comme un oiseau perdu qui refuserait de s'envoler.

Ca ne peut pas être la fin... Ca ne peut pas finir comme ça, c'est trop tôt... Trop tôt...

" Chhht, calme-toi, mon vieil ami, murmura l'autre dans sa chevauchée. Tu as bien travaillé. Va et repose-toi. Nous laverons ton honneur et ton nom, je te le promets. "

Au coeur des Maleterres, la relève s'annonçait déjà.