Magie et décadence...

60 ans avant la destruction de la légendaire et puissante cité de Dalaran...

"La cité pourpre et ses hautes et fières flèches se dressaient, surplombant le lac Lordamère, brillant de mille feux sous un soleil magnifique...

Le brouhaha ambiant de la ville fut percé par des cris de gamins, d'environ 11 ou 12 ans, courants à travers la foule d'elfes, humains et toutes sortes d'individus.

-Viens Anto' ! Vite ! Le gros Barthold va nous rattraper ! cria l'un des gamins. En tenue d'écolier, comme son camarade.
-J'fais comme je peux, Morgant ! L'aut' gros surveillant va vite ! répondit l'autre, à la traîne derrière.
-Venez que j'vous attrape ! Petits insolents ! Me faire une mauvaise farce comme ça, à moi !

Un gros homme les poursuivait, tenue pourpre tachée de sauce et un tabard du Kirin Tor à moitié déchiré.
Cet homme, c'était Barthold, l'un des surveillants de l'academie de Dalaran.

-Antonidas ! Morgant ! Stoppez ce petit jeu idiot et venez vous faire punir !

L'homme qui hurlait faisait la risée de la foule. Son derrière était plein de liquide visqueux. On aurait dit de la crème patissière.

-On aurait pas dûs lui envoyer un pot de crème sur le derrière ! Cria Morgant, le plus petit des deux.
-T'as raison ! Sur le visage ça l'aurait calmé ! Hurla l'autre.

Le gros homme s'arrêta. Sales voyous ! Insolents ! Vous serez jamais de grands mages ! Z'auriez jamais dûs v'nir dans mon academie !"

40 ans avant la destruction de Dalaran

"-Mage ! Morgant ! Mage Antonidas ! Arrêtez donc de palabrer et copiez donc la formule du bouclier d'arcanes ! scanda un mage-professeur dans une salle de classe de l'Academie de Dalaran, dans la grande Dalaran, qui resiste à la corruption depuis des années et n'a rien perdue de sa grandeur.

-Bien monsieur. répondit un grand jeune homme, en tenue d'etudiant, avec une insigne pourpre de Dalaran, cheveux bruns ebouriffés, yeux verts profonds et visage bien proportionné.
-Vivement qu'on apprenne le sort d'explosion d'arcanes supérieur, hein ! chuchotta son voisin, une jeune homme plus petit, dans la même tenue que son voisin, aux cheveux très blond et au regard etincelant.

Une voix feutrée résonna dans toute l'academie, optimisée par magie.

-Fin des cours ! Bonne journée, apprentis mages et mages !

Les apprentis et les mages sortirent de la salle, laissant chaudrons et tomes magiques derrière eux pour rentrer chez eux.

-Ouf ! Il commençait à m'enerver, ce professeur là ! dit Morgant.
-Il est vrai que le cours de protection magique n'est pas des plus interessants, je prefère les invocations et les sorts de combat ! répondit Antonidas.
-Allez, ça te dis d'aller voir le vieux Barthold ? ça fait 20 ans qu'on ne l'a plus vus !
-Va pour.. quand même, on a la trentaine et on fait toujours des études de magie...
-Tu sais combien de temps ils etudient, les meilleurs mages ? questionna Morgant.
-Non. répondit l'autre.
-30 ans !
-Eh ben... Plus que 10 ans et on aura notre statut de maîtres. dit Antonidas avec un sourire.

Et les deux compères se mirent en route vers une maison en bordure de Dalaran."

10 ans avant la destruction de Dalaran

"-Excellent travail, élève Portvaillant ! Comme toujours vous êtes la meilleure, Jaina. dit un maître-mage, dans l'academie de Dalaran. Ce mage, c'était Morgant. Une robe pourpre décorée par des runes magiques, un tabard du Kirin Tor étincellant, un chapeau de maître-sorcier et un visage experimenté. Morgant était depuis 10 ans, l'un des maîtres-mages de l'academie de Dalaran, l'une des plus prestigieuses au monde.
Une petite fille, en tenue d'écolière, aux cheveux blonds attachés. Elle se nommait Jaina, elle avait 12 ans. Elle était bien meilleure que ses camarades.
-Excellent travail pour tous. Le cours est terminé, vous pouvez sortir.
Et tous les petits apprentis sortirent de la salle. Tout comme Morgant.

-Morgant ! Mon ami ! Comment vas-tu ? dit un maître-mage en la même tenue que Morgant.
-Bien, Antonidas ! Alors, comment ça se passe, pour toi ? répondit Morgant.
-Très très bien ! Tu te rends compte qu'il y a 20 ans, on étudiait toujours ?
-Bien sûr ! Mais maintenant, nous sommes des mages réputés ! scanda Morgant.
-Evidemment, on a la cinquantaine, on est des maîtres-mages et Dalaran se porte pour le mieux ! dit Antonidas.
-Haha ! Allons faire un tour dans Dalaran.

Les deux amis se mettèrent en marche, se promènant dans Dalaran. Parmis la foule, tout en se parlant et rigoler. Tout à coup, l'un dit :
-Hé ?
-Oui ? dit Morgant.
-Tu te rappelles de Khagdar ?
-Ah oui.. il est parti en expedition à Draenor.. t'as des nouvelles ? demanda Morgant.
-Justement... je voulais te le demander. répondit Antonidas.

Les deux amis se regardèrent longuement, puis baissèrent la tête.
-J'imagine que... essaya de dire Antonidas.
-Il paraît que.. répondit Morgant.
-Que ?
-Hurlevent l'ont présumé mort.... dit Morgant.
-Oh.. paix à son âme...

Les deux hommes ressentirent une sensation de vide.
Puis ils se remirent en marche.
Avec l'impression d'avoir perdu une chose qui comptait beaucoup."

[HRP] : Voilà pour "l'intro", la partie la plus interessante de l'histoire étant le siège de Dalaran, la mort d'Antonidas et la corruption de Morgant, si vous voulez, postez des commentaires, mais constructifs, hein !

Dalaran assiègée par le Fléau

"La grande et legendaire cité de Dalaran. Une armée se masse à ses portes. Une armée impie. Un prince fêlon.
Tous les villages en bordure de Dalaran brûlaient. Des armées de goules et de squelettes affluaient vers la base d'assaut du Prince fêlon. Arthas Menethil. Champion du Roi-Liche. D'énormes géants de chair accompagnaient Arthas et Kel'Thuzad, tandis que de puissants et terrifiants Wyrm de givre les survolaient. Ils étaient juste devant les portes de Dalaran. Sur les remparts de Dalaran, des troupes se massaient par centaines pour protèger la ville contre le choc que sera l'attaque.
Soudain, un mage en tenue de combat magique, sur un cheval cuirassé, alla à l'entrée de la ville, accompagné par un autre, sur un cheval tout aussi cuirassé, en robe de combat, on aurait reconnu Antonidas et Morgant.

-Antonidas ! hurla le Prince Fêlon, donnez le Livre de Medivh à votre Roi ou subissez-en les consèquences !
-Jamais ! Tu n'es pas mon Roi, Arthas ! Tu n'es même plus mon Prince ! Tu n'es qu'un monstre impie ! répondit sèchement Antonidas.
-Et tes troupes impie moureront si tu oses penètrer en ces lieux ! rencherit Morgant.
-Ah oui ? dit Arthas d'une voix pleine de dedain et de mépris, nous verrons cela ! Avancez les chariots à viande !

Des machines de guerre impie se mettèrent à bombarder les murs de Dalaran et la grande porte.

-Tu as signé ton arrêt de mort, Arthas... dit Antonidas.
-Actionnez le bouclier ! hurla Morgant.

Un grand champ de force magique s'éleva autour de la cité.

-Vous ne passerez... pas ! cria Antonidas avant de rentrer dans Dalaran accompagné de Morgant.

Rentrés dans la cité, Morgant et Antonidas chevauchèrent jusqu'au poste de commandement.
-Il faut cacher le livre de Medivh ! dit Antonidas.
-Il y a une Liche avec eux, elle peux ressentir les energies magiques, si on le cache, ils le trouveront. répondit Morgant, calmement.
-Mmh...
Antonidas reflechit un instant puis declara :
-On va réunir nos meilleurs mages et guerriers, et je protègerai le Tome avec eux, dans le Fort Pourpre.
-C'est peut-être une bonne idée, répondit Morgant, bon, d'accord.. j'organiserai la defense de la cité, moi.
-Très bien, maintenant, au combat ! dit Antonidas.

Un quart d'heure plus tard.

Une masse de guerriers étaient rassemblés, au fond de la cité, devant le Fort Pourpre, surplombant Dalaran.
Et une armée encore plus grande était sur les remparts de Dalaran et derrière la porte, sans compter tous ceux qui étaients dans la cité.
Mais il y avait encore plus de mort-vivants. A l'exterieur.

-Chaos. Destruction. Terreur. chuchota Arthas.
Et une masse de mort-vivants sortit de terre, en plus de ceux dejà presents.
Cette enorme armée charga, défonca la porte et fonça vers le baraquement où était le mage du premier bouclier.
Devant ce baraquement, Morgant et ses hommes étaient là, et voyaient une masse de goules et squelettes leur foncer dessus.
-Tenez vos positions ! Formez les rangs et tuez tout ! hurla Morgant.

-Détruisez-tout !"

Siège de Dalaran, suite

"Le choc des deux armées fut terrifiant, violent et evidemment mortel. Ce qui allait à l'avantage du Fléau.
Chaque mage ou chaque guerrier qui tombait se relevait en mort-vivant. Mais la victoire semblait aller côté Kirin Tor. Pourquoi ? Car le champ de force magique affaiblissait puis tuait chaque mort-vivant qui entrait à l'interieur, de ce fait, les troupes du Fléau defaillaient. Jusqu'a ce qu'un éclair impie surgisse du ciel, un wyrm de glace géant fonca sur le mage qui entretenait le premier champ de force, et le déchiqueta.
Le champ de force anti mort-vivant s'abaissa, et tomba.

Voyant que leur seule chance de gagner ce premier choc etait tombée, Morgant hurla :
-Retraite ! Repliez-vous ! Tous derrière le deuxième champ de force !
Les deux cents guerriers et mages de Dalaran que Morgant avait sous son commandement courèrent à travers la ville, en repli vers les fortifications et le deuxième champ de force. Une masse violette qui se deplaçait, poursuivie par une enorme armée de mort-vivants, des goules, des geists et des squelettes, parfois des géants de chair.
Les defenseurs arrivèrent aux fortifications interieures et au deuxième champ de force.
Une centaine d'hommes les attendaient.
-Vite ! Rejoignez les defenseurs dejà là et tenez les fortifications !
Au loin, les flèches pourpres tombaient sous le bombardement des chariots à viande, les cris des civils impregnaient l'air. La nuée impie faisait son chemin vers la deuxième champ de force et les fortifications interieures.
-Tenez vos positions ! hurla Morgant.
Le choc fut comme le premier. Terrifiant, violent et mortel. Sauf que le premier choc a fait tellement de morts que le Fléau est encore plus nombreux, et les troupes mort-vivantes entrent et mettent à sac la ville par milliers.
Les fortifications furent vite balayées et les géants de chair et wyrm de glaces détruisaient les défenseurs pourpres !
-Tout... est fini... chuchota Morgant.
Morgant tira sur la bride de son cheval et chevaucha jusqu'au Fort Pourpre, où les meilleurs guerriers du Kirin Tor attendaient l'attaque iminente de la forteresse. Soudain, un cri perçant transperça le brouhaha de la bataille :
-Balayez les fortifications ! Chariots à viande, visez le Fort Pourpre ! Wyrm de glace et Gargouilles, allez faire s'effondrer cette forteresse ! Et enfin, immense armée de goules et squelettes, foncez sur le Livre de Medivh et ses gardiens !
Le flot de mort-vivant balaya les fortifications et troupes pourpres ensuite vers le Fort.
-Protègez le Livre de Medivh et defendez le Fort à tout prix ! Cria Antonidas à l'armée des gardiens Pourpres, les meilleurs guerriers du Kirin Tor.
-Antonidas ! Je t'avais prevenu ! Scanda une voix froide et vindicative.
-Arthas ? cria Antonidas
-Oui ! Et la mort incarnée ! Dalaran n'est plus ! Le Fléau fonce sur toi ! Meurs et abandonnes tout espoir !
Le choc fut terrible. Le mur de boucliers pourpres faisait comme l'effet d'un brise-vagues contre l'armée morte-vivante, le Fléau se fracassait contre les boucliers puis brûlait par les sorts des maîtres-mages.
-Antonidas ! dit Morgant, en train de faire tomber une pluie de givre.
-Oui ?
-Ordonne aux survivants de s'enfuir.
-Quoi ? demanda Antonidas, la fuite ?
-C'est un ordre. dit Morgant, même s'il savait qu'il n'avait pas d'ordres à donner à Antonidas.
-Bien... bon... d'accord. répondit Antonidas. Repli général pour les survivants ! Tous à vos griffons dans le Fort Pourpre !
Des centaines de soldats Pourpres affluèrent en courant dans la tour de griffons du fort, et s'enfuyaient à griffon.
Soudain, un wyrm géant fondit sur Morgant.
-Mooooorgaaaant ! hurla Antonidas.
Morgant se retourna et découvrit avec horreur le yrm géant qui lui fonçait dessus.
Antonidas courut et poussa Morgant. Il s'est sacrifié pour son ami. Pour son camarade qu'il considerait comme un frère.

L'acte d'amour ultime.
Morgant, les larmes aux yeux, s'enfuit à griffon pour rejoindre les restes de l'armée de Dalaran, laissant la bataille s'ettoufer et les derniers gardes mourir en héros.

Mourir en héros.

C'est ce qu'a fait Antonidas."

Dalaran est rayée de la carte.

"Non loin des ruines de Dalaran, sur une colline entourée de Zigourats et surplombée d'une nécropôle.
Arthas, le Prince Fêlon, accompagné de l'immense armée de mort-vivant, rentrent de l'attaque de Dalaran, au loin, on voit les flèches tombées, la cité en proie aux flammes et l'on entend encore les cris des victimes.
-Avvvvvez-vous retrrrrrouvé le Livrrrre de Medivvvvh ? dit le puissant Kel'Thuzad, lieutenant du Roi-Liche.
-Bien entendu, Liche. dit Arthas, d'une voix pleine de dedain.
-Excccccellent travvvvvail, jeune princcccce. dit la Liche en prennant le Tome de Medivh.

La Liche alla sur le haut de la colline et se placa au milieu d'un pentacle et posa le tome sur un chevalet. Il commença une incantation en Eredun.

De l'autre côté de la valée, dans le fort de Lordamère ( actuel camp délabré aux alentours de Dalaran ), étaient réunis toutes les forces des survivants.
Un éclaireur accoura.
-Sire ! La Liche essaye d'invoquer des démons ! dit l'éclaireur, appeuré, voir traumatisé.
-Des.. des.. des démons ?!
-Oui, sire ! assûra l'éclaireur.
-Alors que toute l'armée se prépare ! Attaquez ! Maintenant ! La masse énorme de mort-vivants n'est peut-être pas encore revenue ! C'est le moment ! cria Morgant.
-Pour Dalaran, et pour Antonidas ! hurla en choeur l'armée, puis charga vers la colline.

Le choc fut rapide, les zigourats brûlaient, les mort-vivants tombaient.
Tout semblait être du côté des soldats Pourpres. Sauf que soudain... une pluie d'inferno. Des infernaux, brûlants de feu ardent apparaîssèrent, suivis d'un portail d'où sortit une nuée de chiens maléfiques.
La puissance des démons était telle qu'en une vingtaine de minutes, le sort des derniers soldats de Dalaran était scellé.
Morgant dût s'enfuir avec plusieurs de ses hommes, à cheval, vers Austrivage.
Soudain, un choc lumineux se fit ressentir, puis un cri :
-Ce monde... va s'ebranler !
Le Seigneur-Démon était invoqué."

11 ans plus tard, Morgant a 71 ans, Antonidas est mort depuis maintenant 10 ans

"Aux terres foudroyés.

Morgant était à cheval, trottant tranquillement vers Rempart du Néant pour prendre des nouvelles de la grande garnison du Kirin Tor laissée là par Khagdar. Il arriva à une intersection, puis tourna vers la forteresse de Rempart-du-Néant, surplombant les Terres Foudroyées.
Soudain, un portail démoniaque apparut.
Il en sortit un démon, un Nathrezim, plus précisement, de grande taille, à l'air malfaisant. Morgant sauta pied-à-terre, puis regarda le Nathrezim.
-Qui es-tu ? dit Morgant.
-Je suis plus puissant que tu ne le seras jamais. Je suis l'apôcalypse de ce monde. Je suis Tel'Zanar le maléficieur.
-Que viens tu faire ici ? Tu n'es pas la bienvenue en Azeroth, réponda Morgant, sèchement.
-Je viens, comme je te l'ai dis, faire s'ébranler l'equilibre du monde, la légion a été defaite il y a 10 ans, et Ilidan a trahit le Maître. Je viens annoncer la nouvelle invasion. Et pour se faire, je ferai s'ebranler de l'interieur le gouvernement des grandes nations de ce monde !
-Jamais, vil démon !

Mais le Nathrezim ne laissa guère le temps à Morgant, et le posseda, avec un sort maléfique et diabolique.
-Ce monde... va... s'ébranler ! hurla Morgant, d'une voix de démon.

Hurlevent, quelques jours après, période actuelle

"La grande et blanche cité de Hurlevent semblait imprenable. Morgant, toujours possedé par Tel'Zanar le Nathrezim, s'était introduit à Hurlevent et cherchait à tuer le plus possible de chefs et politiciens. Il continua son chemin dans la cité magnifique, et passa dans une ruelle étroite de la vieille ville, quand soudain, il aperçut un homme, grand et fort, en armure de guerre, avec un tabard Sombrecoeur. Morgant se dit que cet homme était un des chefs Sombrecoeur et, par reflexe, voulût ponctionner son énergie.
-Grumph ? lacha alors le chef Sombrecoeur, appelé Arkhai.
-Tais-toi. dit Morgant, et il le ponctionna.
-Aarh ! hurla Arkhai, puis, mécontent d'avoir été ponctionné de son énergie, prit sa forme de Worgen. Un worgen géant, poilu et dangereux.
-Tiens, un worgen. dit Morgant en le regardant, un sourire narquois au visage. Jouons ensemble.
Le Worgen, énervé par l'insolence de vieux mage, bondit pour le déchiqueter. Morgant incanta un trait d'ombre qui envoya voler le Worgen. Le Worgen, se relèvant et voyant que ce mage n'était pas n'importe qui, s'enerva et chargea. Morgant, voyant que la charge était trop rapide, se transforma en Nathrezim, tout en tuant les quelques gardes qui étaient arrivés.
-Tu vas... mourir !
Le Nathrezim balaya le Worgen, le frappe d'un puissant revers de main puis envoya un trait d'ombre. Le Nathrezim faisait bien 3 mètres de haut, et était vêtu comme les autres Nathrezims, Varimathras, Balnazzar et compagnie. Croyant le Worgen mort, Tel'Zanar, le Nathrezim qui possedait Morgant, reprit sa forme d'humain et se volatilisa, pensant avoir dejà fait une première victime de marque."

Le soir tombait, une couleur sombre emplissait le ciel de Hurlevent.

"Morgant passa sur le pont devant le palais de Hurlevent, quand il remarqua une mage, qui degageait une forte aura de mana. Morgant ne put s'en empêcher, il s'approcha de la mag et sa servante. Cette mage, c'était Amelie Bayle, une personnalité de Hurlevent. Elle se tourna vers Morgant lorsqu'il approcha, par reflexe, il posa sa main sur la tête de la servante, visiblement mage, et la ponctionna de son énergie. La Baronne Amelie se téléporta à l'autre boût du pont. La servante tomba dans les pommes, tandis qu'un garde passant vu la scène et alla interpeller Morgant :
-Hey ! Vous ! Arrêtez cela ! hurla le garde.
-Abruti. répondit Morgant, sèchement, puis li lanca un trait d'ombre.
Le garde eut juste le temps d'appeller du renfort par son communicateur.
La Baronne Amelie, forte de son experience, envoya un nuée de tirs arcaniques puissants, qui forcèrent Morgant à invoquer un bouclier d'énergie démoniaque.
-Insolents ! Vous allez payer ! dit Morgant, plein de rage.
Une dizaine de gardes arrivèrent en courant. Morgant les vus, et eut le reflexe de se transformer en Nathrezim au moment où ls chargèrent.
-Vous allez payer. dit-il, calmement, un sourire narquois à ses lèvres de Nathrezim, tout en soulevant ses ailes pour faire un effet terrifiant.
Morgant balaya la dizaine de gardes d'un puissant revers de main, quand soudain, juste après, il entendit un hurlement et un Worgen, énorme, lui sauta dessus, enragé.
-Arrh !! hurla Morgant, le chef Sombrecoeur, vivant ?!"

Hurlevent, deuxième partie et fin du combat impressionant s'étant déroulé devant le donjon.

"Mourrez ! Tous ! hurla Morgant, tout en repoussant les gardes qui attaquaient par vagues de 5 ( il y avait, je vous le rappelle, une quinzaine de gardes ).
-Chargez ! A l'assaut ! cria un homme, chef des gardes, visiblement.
-Meurs, démon ! criaient d'autres personnes venues soutenir les gardes.
La bataille faisait rage, le Nathrezim repoussait les gardes et les attaquants qui venaient à lui, mais devait supporter les tirs et les projectiles d'arcanes lancés sur lui par dizaines par la Baronne Amelie, Techno-Mage de renom, et sa servante, mage aussi.
-Aaaarh ! hurla Morgant en invoquant un bouclier démoniaque autour de lui, qui repoussa Arkhai Sombrecoeur qui le chargeait et les gardes. Il balaya les projectiles et fonca vers le chef des gardes, puissament et le frappa d'un grand revers de sa main surplantée de griffes.
Mais soudain, le Nathrezim se prit de plein fouet un sort annulateur de bouclier, et toute une masse de projectiles, magiques ou mécaniques, c'est-à-dire des grenades. En plus de cela, Arkhai bondit et attaqua le Nathrezim de toute sa masse lourde. Dans un sursaut de desespoir, Tel'Zanar -le Nathrezim qui possedait Morgant- incanta une enorme explosion d'énergie arcanique qui repoussa tous les attaquants, mais tomba ensuite à terre, épuisé.
5 minutes plus tard, il était attaché par des chaînes, porté dans un chariots et escorté par une quinzaine de gardes vers la prison haute-sécurité de la caserne.

Etait-il perdu ?"

actuellement, Morgant est emprisonné dans une prison de haute-sécurité, et les exorcistes n'ont toujours pas réussis à exorciser le Nathrezim qui possède Morgant.

Son destin est scellé.

[HRP] : Voilà. Merci de votre lecture de cette histoire intitulée "Magie et Decadence".

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