Histoire de familles
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Histoire de familles
(hrp Voici le vrai bg d'Abbathia. Ne vous attendez pas à des blagues à 1pc comme j'ai l'habitude de faire :p Et je m'excuse d'avance pour le texte pas très littéraire que je vais vous pondre, aux fautes de grammaire, d'orthographe, de syntaxe et tout et tout ^^ Sinon, bonne lecture ^^ /hrp
Hastarte se réveilla en sursaut. Un coup de tonnerre particulièrement violent l'avait tirée de son sommeil. Elle se redressa sur son lit. Plus loin, contre le mur, Abbathia était assise, les jambes repliées sous le menton. Elle fixait le sol. La réprouvée ne dormait pas, ou peu. Quand elle trouvait un semblant de sommeil, c'était pour revivre le passé, durs souvenirs parfois.
Les deux femmes avaient sympathisé depuis leur rencontre, et désormais, la sindorei vivait avec la morte-vivante, dans son caveau. Elles l'avaient agrandit et aménagé pour que la démoniste puisse s'y installer et avoir un minimum de confort. Elle avait beau se plaire parmi les réprouvés, elle ne voulait pas non plus dormir dans un cercueil. Abbathia leva lentement la tête vers Hastarte.
"Gros orage dehors, dit-elle avec un sourire. Tout ce que j'aime..."
C'était même plus qu'un gros orage, c'était une tempête. On pouvait entendre la porte du caveau vibrer en haut, sous les assauts du vent, et les sifflements que celui-ci produisait en s'engouffrant avec violence dans le tuyau du poêle. On entendait aussi, plus ou moins fort, selon les bourrasques, la pluie battre contre le bois de la porte. Après un silence, pendant lequel la réprouvée regardait à nouveau fixement le sol, Hastarte se leva, prit un gros coussin et alla s'installer face à son amie. Celle-ci releva la tête, sortit un petit miroir, regarda un instant son reflet, puis le rangea en poussant un soupir. L'elfe fixa un instant Abbathia puis parla:
"- A quoi penses-tu? Je te vois assez souvent dans cette posture, te regardant dans ce miroir, fixant le sol... Je pense même lire parfois de la tristesse dans tes yeux.
- Des souvenirs, répondit la voleuse après un petit silence. Des souvenirs parfois douloureux, ils datent maintenant, mais c'est encore clair pour moi. Dès que j'essaie de dormir, si seulement c'est possible, je revis le passé comme si j'y étais.
- Le passé... Lorsque tu étais... vivante?"
La réprouvée acquièsa en silence. Puis regardant à nouveau l'elfe, elle dit dans un sourire:
"- Je sens que tu meurs d'envie de le connaître ce passé.
- Je t'avoue que oui, dit Hastarte, gênée"
Abbathia éclata de rire, puis lui dit:
"Ne t'inquiètes pas, ma vie n'est pas un secret, et si tu n'es pas trop fatiguée, je vais te la conter, certains événements sont clairs, d'autres plus obscures."
La démoniste se cala dans son coussin en disant qu'elle ne pourrait pas dormir avec la tempête. Abbathia alla se chercher aussi un coussin et s'assis en tailleur dessus. Puis elle commença.
Hastarte se réveilla en sursaut. Un coup de tonnerre particulièrement violent l'avait tirée de son sommeil. Elle se redressa sur son lit. Plus loin, contre le mur, Abbathia était assise, les jambes repliées sous le menton. Elle fixait le sol. La réprouvée ne dormait pas, ou peu. Quand elle trouvait un semblant de sommeil, c'était pour revivre le passé, durs souvenirs parfois.
Les deux femmes avaient sympathisé depuis leur rencontre, et désormais, la sindorei vivait avec la morte-vivante, dans son caveau. Elles l'avaient agrandit et aménagé pour que la démoniste puisse s'y installer et avoir un minimum de confort. Elle avait beau se plaire parmi les réprouvés, elle ne voulait pas non plus dormir dans un cercueil. Abbathia leva lentement la tête vers Hastarte.
"Gros orage dehors, dit-elle avec un sourire. Tout ce que j'aime..."
C'était même plus qu'un gros orage, c'était une tempête. On pouvait entendre la porte du caveau vibrer en haut, sous les assauts du vent, et les sifflements que celui-ci produisait en s'engouffrant avec violence dans le tuyau du poêle. On entendait aussi, plus ou moins fort, selon les bourrasques, la pluie battre contre le bois de la porte. Après un silence, pendant lequel la réprouvée regardait à nouveau fixement le sol, Hastarte se leva, prit un gros coussin et alla s'installer face à son amie. Celle-ci releva la tête, sortit un petit miroir, regarda un instant son reflet, puis le rangea en poussant un soupir. L'elfe fixa un instant Abbathia puis parla:
"- A quoi penses-tu? Je te vois assez souvent dans cette posture, te regardant dans ce miroir, fixant le sol... Je pense même lire parfois de la tristesse dans tes yeux.
- Des souvenirs, répondit la voleuse après un petit silence. Des souvenirs parfois douloureux, ils datent maintenant, mais c'est encore clair pour moi. Dès que j'essaie de dormir, si seulement c'est possible, je revis le passé comme si j'y étais.
- Le passé... Lorsque tu étais... vivante?"
La réprouvée acquièsa en silence. Puis regardant à nouveau l'elfe, elle dit dans un sourire:
"- Je sens que tu meurs d'envie de le connaître ce passé.
- Je t'avoue que oui, dit Hastarte, gênée"
Abbathia éclata de rire, puis lui dit:
"Ne t'inquiètes pas, ma vie n'est pas un secret, et si tu n'es pas trop fatiguée, je vais te la conter, certains événements sont clairs, d'autres plus obscures."
La démoniste se cala dans son coussin en disant qu'elle ne pourrait pas dormir avec la tempête. Abbathia alla se chercher aussi un coussin et s'assis en tailleur dessus. Puis elle commença.
Zagethia- Personnages Joués : La Terre Mère est mon guide.
Re: Histoire de familles
Comme tu le sais certainement, j'étais une vicomtesse lors de mon vivant. Depuis bien des générations, nous vivions dans notre petit comté dans les Terres du Nord. Je ne me souviens plus où exactement, les paysages ont bien changé en quelques années. Nos terres n'étaient certes pas bien grandes mais nous vivions quand même dans un château. J'avais un frère aîné, Edwards, et moi même, je m'appelais Kathlyn...
Nos parents nous aimaient sans avoir de favoris. Mon frère ne m'aimait pas lui, il aurait voulu avoir un petit frère, pour pouvoir se battre avec lui, et être sûr de gagner. Malheureusement pour lui, j'étais seulement une soeur, et il voulait me le faire regretter. Il me poursuivait dans le château pour me taper, j'avais peur de lui étant petite, et j'appris de moi-même à utiliser les ombres pour me camoufler, à devenir quasi invisible. Au fur et à mesure que l'on grandissait, son mépris envers moi grandissait aussi, mais il lui était de plus en plus difficile de m'attraper. Il développait une force brute tandis que je devenais de plus en plus agile. Toute notre vie a été le théâtre de ses poursuites, de mes fuites et de mon passage à tabac lorsqu'il arrivait à m'avoir. Plusieurs fois, nos parents ont voulu le punir, mais c'était peine perdue, il lui fallait seulement faire son regard de lutjan frit, et c'était pardonné.
A côté de notre comté, il y avait des terres, encore plus petites que les notres, un marquisat. Une famille y vivait aussi depuis plusieurs générations, dans un manoir. On avait un lien de parenté avec eux. Près de cent ans auparavant, le jeune frère du comte de l'époque s'était marié avec la fille du marquis. Ils avaient eu une fille ensemble mais les deux parents ont disparus tragiquement. Je n'ai appris que bien plus tard les circonstances de leurs morts, et à l'époque, ça m'avait fait froid dans le dos.
Dans ce marquisat, ne vivait plus que la mère et sa fille, qui avait seulement deux jours de moins que moi. C'est avec elle que je grandis, c'est avec elle que je passai mes plus beaux moments, c'est avec elle que je partageai mes secrets. On s'entendait très bien toutes les deux, nous étions comme deux soeurs et à l'adolescence, nous avons même fait un pacte, nous sommes devenues soeurs de sang. Elle s'appelait Mathilde.
Nos parents nous aimaient sans avoir de favoris. Mon frère ne m'aimait pas lui, il aurait voulu avoir un petit frère, pour pouvoir se battre avec lui, et être sûr de gagner. Malheureusement pour lui, j'étais seulement une soeur, et il voulait me le faire regretter. Il me poursuivait dans le château pour me taper, j'avais peur de lui étant petite, et j'appris de moi-même à utiliser les ombres pour me camoufler, à devenir quasi invisible. Au fur et à mesure que l'on grandissait, son mépris envers moi grandissait aussi, mais il lui était de plus en plus difficile de m'attraper. Il développait une force brute tandis que je devenais de plus en plus agile. Toute notre vie a été le théâtre de ses poursuites, de mes fuites et de mon passage à tabac lorsqu'il arrivait à m'avoir. Plusieurs fois, nos parents ont voulu le punir, mais c'était peine perdue, il lui fallait seulement faire son regard de lutjan frit, et c'était pardonné.
A côté de notre comté, il y avait des terres, encore plus petites que les notres, un marquisat. Une famille y vivait aussi depuis plusieurs générations, dans un manoir. On avait un lien de parenté avec eux. Près de cent ans auparavant, le jeune frère du comte de l'époque s'était marié avec la fille du marquis. Ils avaient eu une fille ensemble mais les deux parents ont disparus tragiquement. Je n'ai appris que bien plus tard les circonstances de leurs morts, et à l'époque, ça m'avait fait froid dans le dos.
Dans ce marquisat, ne vivait plus que la mère et sa fille, qui avait seulement deux jours de moins que moi. C'est avec elle que je grandis, c'est avec elle que je passai mes plus beaux moments, c'est avec elle que je partageai mes secrets. On s'entendait très bien toutes les deux, nous étions comme deux soeurs et à l'adolescence, nous avons même fait un pacte, nous sommes devenues soeurs de sang. Elle s'appelait Mathilde.
Zagethia- Personnages Joués : La Terre Mère est mon guide.
Re: Histoire de familles
Quelques temps plus tard, une petite fille nous rejoignit: Alystera. Elle était la cousine naturelle de Mathilde, mais sa famille avait été exterminée par des bandits, devant ses yeux. Elle ne paraissait pas traumatisée. Une lettre l'accompagnait, elle disait qu'elle avait essayé de réanimer ses parents, sans succès. Et nous vîmes dans les années durant lesquelles elle était là, qu'elle essayait toujours de faire revivre un animal. Elle était persuadée qu'un jour, elle y arriverait: Redonner la vie, c'était son but.
Cette fascination pour la mort la rendait étrange, c'est ce qui fit que nous nous sentîmes proches d'elles et qu'on devint un trio de très bonnes amies. Elle était un peu plus jeune que nous, mais ça nous était complètement égal. Pour l'étrangeté, je te dirai après pourquoi ça nous a rapproché.
Elle ressemblait beaucoup à sa tante et à sa cousine. La même peau mate, alors que les gens étaient plutôt pâles, les mêmes cheveux noirs, mais Alystera avait les yeux bleus, souvent un regard triste, et au parfois une lueur malsaine.
Cette fascination pour la mort la rendait étrange, c'est ce qui fit que nous nous sentîmes proches d'elles et qu'on devint un trio de très bonnes amies. Elle était un peu plus jeune que nous, mais ça nous était complètement égal. Pour l'étrangeté, je te dirai après pourquoi ça nous a rapproché.
Elle ressemblait beaucoup à sa tante et à sa cousine. La même peau mate, alors que les gens étaient plutôt pâles, les mêmes cheveux noirs, mais Alystera avait les yeux bleus, souvent un regard triste, et au parfois une lueur malsaine.
Zagethia- Personnages Joués : La Terre Mère est mon guide.
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