Un murmure dans le noir.
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Re: Un murmure dans le noir.
" Notre vie, ce grand feu...
Le passé, ce bois dur sur lequel se gravent des moments inoubliables, qu'ils soient bons ou mauvais. Ils restent à jamais dans notre mémoire... Et même si parfois ils se perdent, s'effacent avec le temps, il ne tient qu'à nous d'effleurer l'écorce profondément creusée. Du toucher du souvenir...
Ce bois sur lequel le présent se consume, en une flamme de passions de toutes sortes. Parfois elle se fait braise, ou foyer ardent. Tout comme certains feux s'étouffent, il suffit parfois de redonner du souffle pour que l'étincelle ne se perde pas.
Ces flammèches dansantes, se nourrissant des certitudes du passé, réduisant en cendres et sans distinction tous nos souvenirs. Le temps, comme le feu, finit par tout brûler. Créant un avenir de volutes gris sans cesse changeant, une fumée qui ne fait que s'épaissir lorsque des larmes se mêlent à la chaleur. Malgré tout, cette fumée demeure insaisissable, se troublant un peu plus à mesure qu'on tente de la saisir...
Aujourd'hui, j'ai vu mon reflet dans l'eau calme d'un lac, alors que je venais boire... L'eau n'était en rien troublée, lisse, et mon reflet par ce temps clair était presque réel. Il me rendait ce regard vide et terne. J'ai détesté ce visage... Alors j'ai frappé. Alors que mon poing rageur heurtait la surface de l'eau, brouillant pour de bon cette image, ma main a rencontré une résistance douloureuse.
Sous la surface de l'eau, il y avait un rocher... C'est la surprise, puis la souffrance... Mes phalanges écorchées et saignantes ravivent de vieilles douleurs plus profondes.
Je ne suis pas quelqu'un de bien."
Teovan Rhoryn, âme solitaire.
"Tant de gens disparus."
Assis sur un rocher, dominant les vastes savanes des Tarides, Teovan observe le paysage sous la lumière déclinante du soir. Sa silhouette noire se découpe sur la roche d'un rouge orangé qui se confond avec le soleil mourrant, et s'allonge encore et encore...
L'astre semble donner l'éclat qu'il manque à un regard profondément enfoncé par des cernes de fatigue, un visage creusé dont la barbe mal entretenue en dissimule une partie avec peine.
Devant lui, son feu depuis longtemps éteint, dont les cendres laissent échapper encore un peu de chaleur. Lorsque le soleil descend pour de bon derrière l'horizon, privant ainsi le monde de sa lumière, et de ses couleurs, il se lève. Tout semble uni et monocorde dans la nuit... Et la nuit était son domaine.
Il balaye les reliefs du foyer mort d'un revers de botte, étalant ainsi la plupart des cendres sur le sol, où la chaleur achève de disparaître. Mais certaines s'envolent avec la brise nocturne qui se lève.
Le passé, ce bois dur sur lequel se gravent des moments inoubliables, qu'ils soient bons ou mauvais. Ils restent à jamais dans notre mémoire... Et même si parfois ils se perdent, s'effacent avec le temps, il ne tient qu'à nous d'effleurer l'écorce profondément creusée. Du toucher du souvenir...
Ce bois sur lequel le présent se consume, en une flamme de passions de toutes sortes. Parfois elle se fait braise, ou foyer ardent. Tout comme certains feux s'étouffent, il suffit parfois de redonner du souffle pour que l'étincelle ne se perde pas.
Ces flammèches dansantes, se nourrissant des certitudes du passé, réduisant en cendres et sans distinction tous nos souvenirs. Le temps, comme le feu, finit par tout brûler. Créant un avenir de volutes gris sans cesse changeant, une fumée qui ne fait que s'épaissir lorsque des larmes se mêlent à la chaleur. Malgré tout, cette fumée demeure insaisissable, se troublant un peu plus à mesure qu'on tente de la saisir...
Aujourd'hui, j'ai vu mon reflet dans l'eau calme d'un lac, alors que je venais boire... L'eau n'était en rien troublée, lisse, et mon reflet par ce temps clair était presque réel. Il me rendait ce regard vide et terne. J'ai détesté ce visage... Alors j'ai frappé. Alors que mon poing rageur heurtait la surface de l'eau, brouillant pour de bon cette image, ma main a rencontré une résistance douloureuse.
Sous la surface de l'eau, il y avait un rocher... C'est la surprise, puis la souffrance... Mes phalanges écorchées et saignantes ravivent de vieilles douleurs plus profondes.
Je ne suis pas quelqu'un de bien."
Teovan Rhoryn, âme solitaire.
"Tant de gens disparus."
Assis sur un rocher, dominant les vastes savanes des Tarides, Teovan observe le paysage sous la lumière déclinante du soir. Sa silhouette noire se découpe sur la roche d'un rouge orangé qui se confond avec le soleil mourrant, et s'allonge encore et encore...
L'astre semble donner l'éclat qu'il manque à un regard profondément enfoncé par des cernes de fatigue, un visage creusé dont la barbe mal entretenue en dissimule une partie avec peine.
Devant lui, son feu depuis longtemps éteint, dont les cendres laissent échapper encore un peu de chaleur. Lorsque le soleil descend pour de bon derrière l'horizon, privant ainsi le monde de sa lumière, et de ses couleurs, il se lève. Tout semble uni et monocorde dans la nuit... Et la nuit était son domaine.
Il balaye les reliefs du foyer mort d'un revers de botte, étalant ainsi la plupart des cendres sur le sol, où la chaleur achève de disparaître. Mais certaines s'envolent avec la brise nocturne qui se lève.
Teovan
Re: Un murmure dans le noir.
"La vie est un tableau dont on est le seul artisan. A chaque jour suffit sa parcelle de toile, et il ne faut guère s'inquiéter du lendemain car il aura soin de lui-même.
Il faut vivre en artiste, et savoir exprimer avec talent ses émotions, à grands coups de pinceaux caressant, de couleurs éclatantes, mais parfois ternes aussi. Un rouge n'en sera que plus beau marié à un noir...
J'espère pour vous que vous peignez vos vies avec savoir-faire et maladresse, pour atteindre cette perfection bourrée d'erreur qui fait son charme de la plus modeste des représentations. Faîtes apparaître des paysages grandioses, des scènes simples, dessinez la vie, esquissez les sourires, tracez les pleurs. Dressez tous les personnages, petits ou grands, qui ont marqué leur passage sur une minute comme sur une décennie.
Un jour peut-être arriverez vous à devoir peindre ce personnage. Vous devrez alors faire son regard, ses yeux qui vous observent. Puissiez-vous trouver les couleurs pour peindre tout l'amour qu'ils déversent, et vous y noyer. Puissiez-vous trouver ces mélanges qui rendront toutes les autres teintes plus belles encore. Car enfin, quand vous atteindrez cette harmonie entre la passion et le trait, encore le coeur et votre main, plus rien ne saurait vous en défaire.
Ne cillez pas, ne perdez pas ce regard. Ne laissez personne entraver cette union, battez-vous sans relâche...
Ou fermez les yeux à jamais pour ne plus subir cette perte."
Teovan Rhoryn, âme solitaire.
Le journal touche à sa fin. Il reste néanmoins un peu de place après les derniers mots, mais pas assez pour continuer le récit. Ce journal a commencé avec une écriture, se termine avec une autre bien différente. Pourtant, même si deux personnages ont composé ce recueil, les émotions sont les mêmes. L'amour comme la haine, la colère comme la joie. En refermant le livre, on remarque que la couverture de cuir est défraîchie, fatiguée, usée. Les pages légèrement jaunies. Pourtant, l'encre noire qui a fait vivre ce recueil parle de toute une palette de couleurs et de vie.
Et tout ce qu'on retiendra, c'est que ce vieux livre renferme des bribes d'existence, venues d'un passé lointain, qui ne changera ni le présent ni le futur.
Malgré tout, mieux vaut retenir ce qu'on a accompli plutôt que raté, ce qu'on a construit plutôt que détruit, ce qui nous a fait sourire plutôt que pleurer. C'est libéré de ce fardeau que l'avenir devient possible, il faut se rappeler d'où l'on vient pour savoir où l'on va.
Il faut vivre en artiste, et savoir exprimer avec talent ses émotions, à grands coups de pinceaux caressant, de couleurs éclatantes, mais parfois ternes aussi. Un rouge n'en sera que plus beau marié à un noir...
J'espère pour vous que vous peignez vos vies avec savoir-faire et maladresse, pour atteindre cette perfection bourrée d'erreur qui fait son charme de la plus modeste des représentations. Faîtes apparaître des paysages grandioses, des scènes simples, dessinez la vie, esquissez les sourires, tracez les pleurs. Dressez tous les personnages, petits ou grands, qui ont marqué leur passage sur une minute comme sur une décennie.
Un jour peut-être arriverez vous à devoir peindre ce personnage. Vous devrez alors faire son regard, ses yeux qui vous observent. Puissiez-vous trouver les couleurs pour peindre tout l'amour qu'ils déversent, et vous y noyer. Puissiez-vous trouver ces mélanges qui rendront toutes les autres teintes plus belles encore. Car enfin, quand vous atteindrez cette harmonie entre la passion et le trait, encore le coeur et votre main, plus rien ne saurait vous en défaire.
Ne cillez pas, ne perdez pas ce regard. Ne laissez personne entraver cette union, battez-vous sans relâche...
Ou fermez les yeux à jamais pour ne plus subir cette perte."
Teovan Rhoryn, âme solitaire.
Le journal touche à sa fin. Il reste néanmoins un peu de place après les derniers mots, mais pas assez pour continuer le récit. Ce journal a commencé avec une écriture, se termine avec une autre bien différente. Pourtant, même si deux personnages ont composé ce recueil, les émotions sont les mêmes. L'amour comme la haine, la colère comme la joie. En refermant le livre, on remarque que la couverture de cuir est défraîchie, fatiguée, usée. Les pages légèrement jaunies. Pourtant, l'encre noire qui a fait vivre ce recueil parle de toute une palette de couleurs et de vie.
Et tout ce qu'on retiendra, c'est que ce vieux livre renferme des bribes d'existence, venues d'un passé lointain, qui ne changera ni le présent ni le futur.
Malgré tout, mieux vaut retenir ce qu'on a accompli plutôt que raté, ce qu'on a construit plutôt que détruit, ce qui nous a fait sourire plutôt que pleurer. C'est libéré de ce fardeau que l'avenir devient possible, il faut se rappeler d'où l'on vient pour savoir où l'on va.
Teovan
Re: Un murmure dans le noir.
--- Une page blanche, puis l'écriture reprend. ---
"La morale. Un terme simple pour une notion des plus complexe. Un mot qui détermine à lui seul la frontière entre le bien et le mal, et la part qu'on accorde à chacun. Cette limite est parfois si mince, ou si décalée de celle d'autrui, qu'un homme peut être convaincu de faire le bien tandis qu'un autre verrait ces actes comme le pire qui puisse être accompli... Ainsi va ce monde de division. Si seulement il n'était toujours question que d'une simple séparation entre deux parties, opposées par une seule limite qui déterminerait un camp à choisir... Mais il existe tant de limites bien plus dangereuses qu'une vision manichéenne du monde qui ne donnerait qu'à choisir entre le bien et le mal. Aussi fluctuante soit cette vision qui ferait naître son comptant de conflits, notre monde est rempli de frontières opposant toutes les créatures douées de raison : pouvoir, devoir, intérêt, loyauté, vengeance...
J'ai exploré beaucoup chemins durant cette vie. Des voies de lumière, puis d'autres plus sombres. Aujourd'hui, ce n'est plus la dualité qui m'anime, ni même d'autres objectifs plus nombreux encore, non. Il semble qu'en bon élève, j'ai appris une leçon de chacune de ces expériences, bonne ou mauvaise. Ainsi, toutes ces leçons se sont mélangées en moi. Je ne vois ni lumière, ni ténèbres, ni pouvoir, ni argent, ni justice, ni vengeance... Et tout cela à la fois. J'ai accepté ce chaos et je l'ai fait mien.
Je crois que les hommes font fausse route lorsqu'ils tentent d'ordonner le monde qui les entoure, de l'enfermer dans leurs principes, de le considérer avec leur jugement. J'étais comme cela autrefois, et je me trouve désormais bien prétentieux. Je vois ces héros ou ces ennemis comme autant de grains de sables sur une plage qui auraient dans l'idée de retenir les vagues... Ces mêmes vagues qui ont broyé des pierres autrement plus imposantes pour les réduire poussière somme toute bien plus présomptueuse mais inoffensive.
Que suis-je alors ? Parce que je fais moi-même toujours partie de ces hommes malgré tout. Je ne suis qu'un grain de sable qui ne se voit pas plus gros qu'un autre... Mais je sais que nous étions autrefois pierre... Roche... Falaise... Terre. C'est l'unité qui rend fort, la division qui rend faible. Aussi, plutôt que de diviser aussi mon esprit en plusieurs buts ou valeurs... Appelez cela comme vous voulez... Je le régis par une seule pensée consciente du chaos qui règne et que je ne maîtrise pas... Non, je ne fais que suivre le monde.
Au royaume des aveugles, le borgne est Roi, mais le visionnaire est un fou."
Teovan Rhoryn, âme solitaire.
Le vent gémissant, la neige crissante sous les bottes, et le froid perçant chaque parcelle du visage... Ils étaient de retour du Norfendre. La nuit était déjà tombée à leur arrivée au Donjon de Garde d'Hiver. Une nouvelle recrue prenait ses quartiers, Kali' quant à elle était partie... Teovan restait sur le balcon de l'auberge en proie à la morsure glacée de l'obscurité et de la bise. Après un tel voyage, son corps réclamait du repos de toutes les manières possibles. La blessure de sa cuisse se refermait lentement mais les chaires tiraient encore douloureusement. Son dos était raide, ses membres courbaturés... Seul son esprit était vif. Toujours. Et même trop... Encore une fois, un sucroit de réflexion tardive le mettait en ébullition et l'empêchait de trouver le sommeil dont il avait besoin.
Teovan passait en revue ces derniers jours. La lettre, la mission au Bastion, le voyage jusqu'aux Tarides... Puis cette bataille imprévue. Il s'était d'abord retrouvé figé devant une situation qui ne lui était plus familière. Les bataillées rangées, il n'en avait plus connu depuis des longtemps. Il ne désirait pas participer à cette escarmouche, et n'avait pas non plus deviné qu'il allait tomber sur Cymbelîne... Puisque le destin en avait décidé autrement, il fallait le suivre. Il s'était tout d'abord contenté de suivre le mouvements des forces de l'Alliance, et de rester en retrait pour éliminer les ennemis plus téméraires qui perçaient les lignes ou s'efforçaient de les contourner. Il ne s'aventura que peu au plus fort des combats, là où ses talents ne pouvaient guère s'exprimer avec efficacité... Mais ce n'était pas assez. Lorsque les forces adverses furent repoussées dans leurs retranchements, il resta stupidement en terrain découvert pour observer l'ennemi se replier. Autour de lui, beaucoup faisaient de même, mais beaucoup étaient protégés pas d'imposantes armures de plaques...
Cela lui rappela le passé... Les rudes combats avec son mentor.
"Attaque moi" ordonnait l'elfe aux cheveux bleus.
Le jeune homme se fendait en faisant un pas en avant pour percer son adversaire, mais ce dernier s'esquivait avec rapidité et nonchalance. Teovan ramenait son bras pour frapper d'estoc, et cette fois l'elfe virevolta pour éviter la lame et passer sous la garde de son élève. Le coup du maître frappa ce dernier au plexus, lui coupant toute respiration dans un halètement surpris. Il sentit la main ferme de l'elfe lui empoigner son bras d'épée et le tordre pour lui faire lâcher son arme tandis qu'un pied venait balayer sa cheville d'appui. Il chuta lourdement au sol, accompagné par le tintement métallique de l'épée.
"Encore." dit son maître d'une voix rude.
Teovan prit quelques instant pour se remettre, mais il savait que chaque seconde perdue à récupérer serait payée à la prochaine passe par une leçon plus douloureuse. Il ne tarda pas à se mettre sur pieds. Quelques longues minutes plus tard, et plusieurs échecs en plus, il se tenait pantelant à quatre pattes, le souffle court..
"Tu ne comprends pas, asséna l'elfe, tu te bats comme un soldat. Tu n'es pas un soldat. Tu es bien plus que ça, comporte-toi comme une arme. Ce que tu as dans la main est inoffensif sans la main pour la guider. Bouge comme une arme. Lève-toi."
L'élève obtempéra avec difficulté, étape par étape, il se remit d'aplomb. Quand enfin il fut debout, son maître tenait une longue dague dans la main. Un filet de sueur glacée glissa dans son dos et chassa une partie de la fatigue.
"Attaque."
Le conditionnement prit le pas sur la crainte. Il chargea l'elfe. Malgré les protestations de ses muscles mis à rude épreuve, il laissa toute la colère née de la douleur se décharger pour soutenir son assaut... Il frappa d'estocs, de fente... Chaque fois que la dague miroitait, il contenait les assauts avec sa garde... Le jeune homme sourit intérieurement en songeant que cette passe se déroulait... Trop tard. Il réalisa trop tard que c'était impossible...
"Tu te bats comme un soldat..."
Il fendit l'air devant lui, mais l'elfe semblait s'être volatilisé. Un coup vint le heurter à mi-jambe avant qu'il puisse se reprendre, et il tomba douloureusement sur un genou non sans faucher l'espace où semblait se trouver son adversaire, sans rencontrer de résistance...
"Tu portes tes coups en réfléchissant au suivant..."
Teovan se releva en boitant, et se tournait dans toutes les directions, l'épée en avant pour attendre le prochain assaut... En sueur, il soufflait bruyamment... Autour de lui il n'y avait que le vide.
"Tu te redoutes des coups qui ne se sont même pas encore produits..."
Il se retourna vers la source de la voix, prêt à contrer un assaut d'une direction différente... Son regard croisa celui de l'elfe. Il se tenait bien là d'où provenait la réplique... Le coup de l'élève fut trop lent et trop prvisible, le métal rencontra le métal, et le temps d'une estafilade à l'avant-bras, son maître avait de nouveau disparut de son champ de vision.
"Tu dois toujours mener le combat... Laisse ton adversaire réfléchir, toi tu agis. Ni arabesques..."
Là ! Une parade désespérée dévia le coup de dague suivant sur le côté. L'elfe bougeait sans cesse, et trop vite pour son regard...
"Ni fioritures... Pas de danse... Juste la mort."
Dans une vrille bleutée et un éclat métallique, il vit la fin du combat proche... Teovan s'immobilisa. Presque invisible, la pointe d'une lame se trouvait à un cheveux de son oeil. L'elfe était lui aussi d'une immobilité totale.
"Tu ne te bats pas. Tu es là pour tuer. Laisse ton adversaire croire qu'il se bat. Ne lui donne pas la réplique. Frappe."
Ce fut une leçon marquante...
Les clameurs du présent étaient revenues à ses oreilles... Devant lui, les soldats de la Horde remontaient vers l'abri de leur camp. Il ne vit la flèche qu'au dernier moment, trait sifflant un air sinistre avant de s'abattre droit sur lui. Une cible facile. Il réagit promptement, mais trop tard. Une douleur cuisante lui vrilla la cuisse tandis que la pointe s'enfonçait profondément dans le muscle...
Teovan
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