Sous le soleil de midi
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Sous le soleil de midi
Merika d'Orakis Mar 23 Fév 2010, 18:13
Merika resserra quelques sangles de son paquetage. Elle était partie ce matin après avoir finalisé de ranger ces affaires. Il y avait eu beaucoup de choses à faire, vendre ces possessions avaient été la plus longue étrangement, elle ne pensait pas possédé encore tant de chose.
Elle roula doucement ces épaules, faisant cliqueter sa cotte de maille dans ce bruit si coutumier. Depuis combien de temps portait elle une armure ? Elle réfléchit un instant et la nouvelle lui vouta les épaules, 20 ans, un peu plus de 20 ans même vu qu'elle avait commencé à 16 ans et qu'elle arrivait bientôt à ces 40 ans. Une bien longue vie pour un soldat, elle avait eu de la chance de vivre aussi longtemps vu les événements qui avait secoué Azeroth, ou peut être pas.
Son regard se fit lointain alors qu'elle se rappelait sa jeunesse au côté de son mari. C'était une autre époque où on pouvait dire que son honneur était sa vie. Elle secoua la tête, cela avait bien changé d'après elle, les gens se trahissaient pour un oui ou pour un non, cultivait le côté bandit comme on cultivait avant le sens du devoir. Elle ne s'y retrouvait plus dans cette époque, et c'est pour cela qu'elle partait.
Elle remonta sur sa jument dans un mouvement souple, nés d'une longue habitude, mais teinté de la lenteur de l'âge. Elle était venue ici voir son dernier lien avec ce monde, ce 2ème fils qui avait été une piètre consolation malgré le fait qu'il avait été, comme tout enfant, un don de la Lumière. Elle l'avait porté dans la douleur et il lui en avait apporté d'autres par la suite. Ces sentiments pour lui était bien loin de l'amour aveugle qu'elle avait porté à Alessan, son premier fils, tué à côté d'elle. Elle ferma les yeux un instant avec force afin de refouler les larmes.
Philippe était malgré tout de sa chaire, elle avait donc fait le nécessaire. Elle avait raconté à tous qu'elle l'avait placé dans une ferme. Un rire bref vint ponctuer les souvenirs que la guerrière conservait de son annonce. Quels idiots d'avoir crû qu'elle l'avait fait. Son fils était en sécurité dans un lieu où, elle espérait, il apprendrait les valeurs qu'elle même avait apprise. A sa majorité, si personne ne le retrouvait avant, il recevrait son héritage, pas grand chose certes, mais il restait un d'Orakis.
Elle jeta un dernier coup d'œil à la bâtisse qui protégeait son dernier fils puis talonna doucement sa jument afin de la mettre au pas et de se diriger vers le sud, de la, elle prendrait le bateau pour quelques territoires. Elle serait bien partie vers le nord, mais son pied, durement entamer par le froid naturel et celui des guerriers runiques ne supportait plus vraiment les températures basses et lui causait de vive souffrance, comme certaine de ces articulations.
C'est sous un soleil haut et chaud qu'elle quitta Azeroth, point de couché de soleil pour la fière guerrière, pas encore.
Elle roula doucement ces épaules, faisant cliqueter sa cotte de maille dans ce bruit si coutumier. Depuis combien de temps portait elle une armure ? Elle réfléchit un instant et la nouvelle lui vouta les épaules, 20 ans, un peu plus de 20 ans même vu qu'elle avait commencé à 16 ans et qu'elle arrivait bientôt à ces 40 ans. Une bien longue vie pour un soldat, elle avait eu de la chance de vivre aussi longtemps vu les événements qui avait secoué Azeroth, ou peut être pas.
Son regard se fit lointain alors qu'elle se rappelait sa jeunesse au côté de son mari. C'était une autre époque où on pouvait dire que son honneur était sa vie. Elle secoua la tête, cela avait bien changé d'après elle, les gens se trahissaient pour un oui ou pour un non, cultivait le côté bandit comme on cultivait avant le sens du devoir. Elle ne s'y retrouvait plus dans cette époque, et c'est pour cela qu'elle partait.
Elle remonta sur sa jument dans un mouvement souple, nés d'une longue habitude, mais teinté de la lenteur de l'âge. Elle était venue ici voir son dernier lien avec ce monde, ce 2ème fils qui avait été une piètre consolation malgré le fait qu'il avait été, comme tout enfant, un don de la Lumière. Elle l'avait porté dans la douleur et il lui en avait apporté d'autres par la suite. Ces sentiments pour lui était bien loin de l'amour aveugle qu'elle avait porté à Alessan, son premier fils, tué à côté d'elle. Elle ferma les yeux un instant avec force afin de refouler les larmes.
Philippe était malgré tout de sa chaire, elle avait donc fait le nécessaire. Elle avait raconté à tous qu'elle l'avait placé dans une ferme. Un rire bref vint ponctuer les souvenirs que la guerrière conservait de son annonce. Quels idiots d'avoir crû qu'elle l'avait fait. Son fils était en sécurité dans un lieu où, elle espérait, il apprendrait les valeurs qu'elle même avait apprise. A sa majorité, si personne ne le retrouvait avant, il recevrait son héritage, pas grand chose certes, mais il restait un d'Orakis.
Elle jeta un dernier coup d'œil à la bâtisse qui protégeait son dernier fils puis talonna doucement sa jument afin de la mettre au pas et de se diriger vers le sud, de la, elle prendrait le bateau pour quelques territoires. Elle serait bien partie vers le nord, mais son pied, durement entamer par le froid naturel et celui des guerriers runiques ne supportait plus vraiment les températures basses et lui causait de vive souffrance, comme certaine de ces articulations.
C'est sous un soleil haut et chaud qu'elle quitta Azeroth, point de couché de soleil pour la fière guerrière, pas encore.
Merika d'Orakis
Re: Sous le soleil de midi
Cymbelîne Mer 24 Fév 2010, 14:53
La rune de Cymbelîne se mit à foncer...comme si les épreuves qu'elle avaient endurés avait ouvert un passage...un de ces passages qui devaient l'aider à retourner dans le passé pour connaitre les secrets des siens...et pourtant, ce n'est pas vers eux qu'elle fut guidée...elle eut un étrange présentiment et revit sa première rencontre avec la seule véritable amie qu'elle ait eu...si seulement elle pouvait être à ses côtés en cette instant.
Teovan lui avait fait remarquer que les amis rendaient faibles et elle était en ce point assez d'accord avec lui...
Merika symbolisait à ses yeux la femme forte...celle avec qui la vie avait été dure...très dure...et pourtant elle était de ces femmes qui redressait toujours la tête, plus forte encore, droite et fière...de celles qu'on pensait que rien ne pouvait ébranler...et pourtant.
Elle avait aimé....elle avait connu le grand amour...il l'avait abandonné en mourant...mais lui avait laissé un fils...tous deux reposaient en paix à présent au cimeterre des Orakis...
Elle avait eu un amant...Cymbelîne se souvenait avec émotion de la superbe robe de chambre épaisse, les longs cheveux épais et ébène qui une fois dénoués lui arrivaient sous les fesses...elle pouvait presque sentir l'odeur des petits déjeuners au porridge...et se surprenait à sourire. L'amant en question lui avait été volée par sa meilleure amie...Cymbelîne ne savait si elle éprouvait du regret...Merika avait simplement su rester digne et avait même fini par lui pardonner.
Une taverne...le rhum et le bourbon coulaient à flots...elle se revoyait à présent auprès de son amie, les éclats de rires, les larmes aussi...tout cela lui apparaissait comme au travers d'un nuage de brume...
Et cet enfant que l'amant lui avait fait, alors qu'il était déjà avec celle qui l'avait trahie...Cymbelîne ne lui avait jamais pardonné...et lui, n'avait jamais pardonné à Merika d'avoir porté en ce monde sa chair.
Philippe...petit être encore innocent....savait il à quel point sa mère était valeureuse et son père lâche? Ce dernier l'avait renié et abandonné...et c'était là, tous en convenaient, le meilleure cadeau qu'un homme comme lui pouvait faire à son enfant.
Cymbelîne revit au travers des brumes sa dernière conversation avec Merika...
"-Et Philippe?
-Il est en sécurité, je l'ai confié à un couple qui saura s'occuper de lui. Tu sais, si tu étais restée avec Jackham je te l'aurais sans doute confié. Mais là il sera mieux et toi tu n'as pas à élever un enfant qui n'est pas tiens...pas avec la vie que tu mène.
-Sans doute as tu raison...une fois de plus...mais si jamais il y a un soucis, tu sais que tu pourras compter sur moi.
-S'il y a un soucis, alors oui, sans hésiter je te dirais où il se trouve...mais là, c'est mieux que cela reste secret."
Les ombres du passés commençaient à se rapprocher dangeureusement...elle serra le kata qu'on lui avait remise...l'heure était au combat pour revenir au présent...
Teovan lui avait fait remarquer que les amis rendaient faibles et elle était en ce point assez d'accord avec lui...
Merika symbolisait à ses yeux la femme forte...celle avec qui la vie avait été dure...très dure...et pourtant elle était de ces femmes qui redressait toujours la tête, plus forte encore, droite et fière...de celles qu'on pensait que rien ne pouvait ébranler...et pourtant.
Elle avait aimé....elle avait connu le grand amour...il l'avait abandonné en mourant...mais lui avait laissé un fils...tous deux reposaient en paix à présent au cimeterre des Orakis...
Elle avait eu un amant...Cymbelîne se souvenait avec émotion de la superbe robe de chambre épaisse, les longs cheveux épais et ébène qui une fois dénoués lui arrivaient sous les fesses...elle pouvait presque sentir l'odeur des petits déjeuners au porridge...et se surprenait à sourire. L'amant en question lui avait été volée par sa meilleure amie...Cymbelîne ne savait si elle éprouvait du regret...Merika avait simplement su rester digne et avait même fini par lui pardonner.
Une taverne...le rhum et le bourbon coulaient à flots...elle se revoyait à présent auprès de son amie, les éclats de rires, les larmes aussi...tout cela lui apparaissait comme au travers d'un nuage de brume...
Et cet enfant que l'amant lui avait fait, alors qu'il était déjà avec celle qui l'avait trahie...Cymbelîne ne lui avait jamais pardonné...et lui, n'avait jamais pardonné à Merika d'avoir porté en ce monde sa chair.
Philippe...petit être encore innocent....savait il à quel point sa mère était valeureuse et son père lâche? Ce dernier l'avait renié et abandonné...et c'était là, tous en convenaient, le meilleure cadeau qu'un homme comme lui pouvait faire à son enfant.
Cymbelîne revit au travers des brumes sa dernière conversation avec Merika...
"-Et Philippe?
-Il est en sécurité, je l'ai confié à un couple qui saura s'occuper de lui. Tu sais, si tu étais restée avec Jackham je te l'aurais sans doute confié. Mais là il sera mieux et toi tu n'as pas à élever un enfant qui n'est pas tiens...pas avec la vie que tu mène.
-Sans doute as tu raison...une fois de plus...mais si jamais il y a un soucis, tu sais que tu pourras compter sur moi.
-S'il y a un soucis, alors oui, sans hésiter je te dirais où il se trouve...mais là, c'est mieux que cela reste secret."
Les ombres du passés commençaient à se rapprocher dangeureusement...elle serra le kata qu'on lui avait remise...l'heure était au combat pour revenir au présent...
Cymbelîne
Re: Sous le soleil de midi
Cymbelîne Mer 03 Mar 2010, 08:17
Le retour à Hurlevent après l'épisode de la citadelle noire avait été étrange. Il restait nombre de zones d'ombres...
Ses pas la menèrent à Forgefer dans une demeure qui lui avait été léguée...une demeure qu'elle avait toujours refusé d'habiter...
La présence de Merika en cette endroit était encore présente...alors que lentement la poussière recouvrait telle la givre, des scènes d'une vie devenue austère.
Cymbelîne alla de pièce en pièce comme si elle retraçait ceux de Merika tel un écho d'un passé pas si lointain...
Les quelques meubles étaient recouverts de draps blancs qui lentement se mettraient à jaunir.
Sur la grande table de bois, une bouteille vide et un verre ayant contenu du bourbon...une autre bouteille encore bien remplit d'hydromel...elle aurait du venir la voir plus souvent...mais la honte qu'elle éprouvait en présence de Merika avait été d'autant plus intense suite à son pardon et difficile à porter. A aucun moment elle n'avait mérité son amitié...et pourtant...
Elle faillit trébucher sur un petit chien de bois à laquelle on avait attaché un fil rouge...un jouet ayant sans doute appartenu à Philippe...elle ouvrit quelques tiroirs et sortit un dessin d'enfant...une maison avec une cheminée, des fleurs, et des bonhommes bâtons...le nom de l'artiste était écrit en lettres malhabiles au dos de l'ouvrage: ALEssAn.
Elle ressentit un pincement au coeur en repensant à l'enfant qui avait été sauvagement assassiné. Elle était heureuse en cet instant de n'avoir jamais eu d'enfants...elle ne pouvait qu'imaginer la douleur qu'un parent pouvait éprouver à voir son enfant disparaitre...une douleur proche de la folie...
L'assassin courait toujours...la garde avait été incapable de retrouver le criminel...ah ça mettre de petits délinquants en geoles pendant des jours, voir des semaines les soumettant à toutes sortes d'humiliations, pour ça ils étaient fort....mais pour ce qui était des vrais criminels...ils étaient des incapables...pire, ils les les relâchaient lorsqu'un d'entre eux leur tombait tout cuit dans leurs filets...
Elle regarda à nouveau dans le tiroir...là sous les autres dessins du même genre, une enveloppe...elle s'en empara...le seau des Orakis le fermait...elle le retourna et reconnut l'écriture de Merika et lut le nom du destinataire. C'est la seule chose qu'elle emporta...
Elle referma la porte derrière elle comme celle d'un sanctuaire...
L'heure était venu de diriger ses pas vers sombre comté...et de mettre en pratique les enseignements de bronze qu'elle avait reçue, munie pour seule arme d'un kata émoussé...
Ses pas la menèrent à Forgefer dans une demeure qui lui avait été léguée...une demeure qu'elle avait toujours refusé d'habiter...
La présence de Merika en cette endroit était encore présente...alors que lentement la poussière recouvrait telle la givre, des scènes d'une vie devenue austère.
Cymbelîne alla de pièce en pièce comme si elle retraçait ceux de Merika tel un écho d'un passé pas si lointain...
Les quelques meubles étaient recouverts de draps blancs qui lentement se mettraient à jaunir.
Sur la grande table de bois, une bouteille vide et un verre ayant contenu du bourbon...une autre bouteille encore bien remplit d'hydromel...elle aurait du venir la voir plus souvent...mais la honte qu'elle éprouvait en présence de Merika avait été d'autant plus intense suite à son pardon et difficile à porter. A aucun moment elle n'avait mérité son amitié...et pourtant...
Elle faillit trébucher sur un petit chien de bois à laquelle on avait attaché un fil rouge...un jouet ayant sans doute appartenu à Philippe...elle ouvrit quelques tiroirs et sortit un dessin d'enfant...une maison avec une cheminée, des fleurs, et des bonhommes bâtons...le nom de l'artiste était écrit en lettres malhabiles au dos de l'ouvrage: ALEssAn.
Elle ressentit un pincement au coeur en repensant à l'enfant qui avait été sauvagement assassiné. Elle était heureuse en cet instant de n'avoir jamais eu d'enfants...elle ne pouvait qu'imaginer la douleur qu'un parent pouvait éprouver à voir son enfant disparaitre...une douleur proche de la folie...
L'assassin courait toujours...la garde avait été incapable de retrouver le criminel...ah ça mettre de petits délinquants en geoles pendant des jours, voir des semaines les soumettant à toutes sortes d'humiliations, pour ça ils étaient fort....mais pour ce qui était des vrais criminels...ils étaient des incapables...pire, ils les les relâchaient lorsqu'un d'entre eux leur tombait tout cuit dans leurs filets...
Elle regarda à nouveau dans le tiroir...là sous les autres dessins du même genre, une enveloppe...elle s'en empara...le seau des Orakis le fermait...elle le retourna et reconnut l'écriture de Merika et lut le nom du destinataire. C'est la seule chose qu'elle emporta...
Elle referma la porte derrière elle comme celle d'un sanctuaire...
L'heure était venu de diriger ses pas vers sombre comté...et de mettre en pratique les enseignements de bronze qu'elle avait reçue, munie pour seule arme d'un kata émoussé...
Cymbelîne
Re: Sous le soleil de midi
Cymbelîne Jeu 25 Mar 2010, 14:53
Elle sortit de son bain aux huiles parfumées et se saisit d'une serviette. L'eau chaud et ses essences avaient suffit à chasser le froid et l'odeur du sang. Elle s'asseya sur le bord du lit et commença à se secher les cheveux qui avaient presque atteint à nouveau leur longueur première, avant l'épisode de la citadelle. Elle commença à se repasser en mémoire tout ce qui avait été lié à la mise à mort de celle responsable du sort d'Alessan.
Elle s'était rendu dans la petite maison de Merika à sombre comté en compagnie de celui qu'on appelle Porte-Flamme. C'était le fils de celui qui lui avait fait le "don"...un don qu'elle était encore loin de maitriser. Mais c'était la seule solution pour essayer d'obtenir un début de piste.
Le voyage dans le passé commença...
Le soleil défilait dans le ciel d'ouest en est, les passants et les cavaliers marchaient à l'envers et l'araignée qu'elle avait choisie de fixer pour entrer en transe défaisait sa toile, fil par fil...
Lentement le temps cessa de défiler à l'envers pour repartir dans l'autre sens.
Elle se vit...un soir où elle était passé rendre visite à Merika. C'était cette nuit là qu'elle était venue observer...et la scène dépourvu de couleurs se mit à se dérouler devant ses yeux.
Elle se revit en train d'apprendre en cachette à Alessan comment crocheter...ils furent interrompu par le retour de Mérika qui revenait de la cuisine. Tous deux lui souriaient, complices...
Elle se vit en train de prendre congé...consiente de ce qui allait se passer elle ne pouvait s'empêcher d'essayer de crier à la Cymbelîne passée de ne pas partir...mais Porte-Flamme lui rappela que le passé ne peut entendre ce qui ne lui appartient pas...
Merika monta dans les chambres avec ses fils pour les coucher. C'est alors que la porte s'ouvrit. Cymbelîne aperçut une elfe au visage dissimulé par un foulard, elle avait un oeil rouge...et chantonnait quelque chose d'inaudible. Elle fit expres de renverser une chaise et se positionna près de l'escalier. Merika descendit après avoir dit à alessan de rester en haut avec son frère...elle ne vit pas l'elfe qui n'eut aucun soucis à l'assomer. Ce fut au tour d'Alessan de descendre...
Il se jeta sur sa mère tentant de la réveiller en criant "maman! maman!" le jeune garçon de 8 ans était paniqué...il ne se rendit pas compte que l'elfe était là à l'observer...jusqu'à ce que...il vit une pair de bottes avancer pres de du visage de sa mère qu'il tenait...alors lentement il leva la tête et croisa le regard de l'elfe.
Sa jeunesse le rendait vif et il se leva d'un bond en direction de l'arme avec lequel sa mère l'apprenait à s'entrainer et fit face à l'elfe...reproduction miniature de l'homme courageux qu'il serait sans doute devenu.
L'elfe le regardait et se mit à rire...un rire fou de ceux qui ont perdu la raison...le genre de rire qui vous glace les sangs...elle s'avança, amusée...elle n'eut aucun mal à le désarmer et à l'immobiliser....plaçant son arme sous la gorge de l'enfant. Alessan s'était mis à pleurer...à la supplier de pas le tuer...Cymbelîne vit dans le regard de l'elfe cette dernière se délecter des supplications de l'enfant...elle lui sussura de se taire...de se calmer...."chut...ça va bien se passer...détend toi..." puis elle fit glisser sa lame d'un coup sec, égorgeant Alessan avant de le relâcher...ce dernier tombant sur ses genoux, avant de s'écrouler près du corps encore inconscient de sa mère.
L'elfe essuya son arme puis se baissa pour tremper ses doigts dans le sang qui lentement noircissait le plancher...elle alla écrire sur le mur tout en chantonnant:
"Capitaine, capitaine....tu auras de la peine"
Puis elle prit un vase emplit de fleurs et en déversa le contenu sur la tête de Merika....qui au travers de la brume voyait son fils rendre son dernier soupir.
L'elfe quitta la maison en riant....alors, la Cymbelîne et le Khassim du temps présent se mirent en route pour la suivre, Khassim lui apprit à se battre contre celui qu'il appelait les "Sombres" sortes de gardiens du passé, dont la fonction est de garder ce qui appartient au passé, au passé...ainsi que tous les secrets qu'on pouvait y trouver...ils suivirent l'elfe jusqu'à un portail devant laquelle elle déclina son identité...et la secte à laquelle elle appartenait...une secte qui prônait le chaos.
De retour au présent, Cymbelîne en avait apprit assez sur l'assassin d'Alessan pour commencer une enquête...une rencontre fortuite avec une dénommée claire lui fit d'un grand secours.
Cymbelîne laissa tomber la serviette sur le sol et s'allongea sur le lit laissant ainsi sa peau encore humide du bain finir de se secher à l'air libre...Il avait fait un temps de chien à sombre Comté ce soir...il aurait été dommage de la perdre à cause de la météo...mais ce qui semblait être un handicap tout bien réfléchit, s'était révélé être un avantage.
Clair servait d'appât....elle fit mine de tomber de cheval et d'être blessée....il n'avait pas fallu attendre longtemps...
C'était bien elle....elle avait un oeil rouge et s'était mis à chantonner "Clair, Clair, tu auras les tripes à l'air"...mais cette fois elle n'avait pas en face d'elle un enfant ...ni même malgré les apparences une femme blessée suite à une chute de cheval...elle avait face à elle ceux qui étaient venu la mettre à mort...sans jugement, sans défence...le combat s'engagea...telle une danse entre les trois femmes...jusqu'au sifflement d'un carreau d'arbalète venant de nul part....l'elfe à l'oeil rouge tituba vers l'arrière...profitant de la surprise, Cymbelîne lui lança une hache légère...qui n'eut aucune difficulté à trancher le cuir de l'armure et se figer dans la poitrine. Le reste était allé vite...trop vite....elle aurait mérité une mort plus lente...plus douleureuse....mais les faits étaient là et il ne fallait pas trainer...Cymbelîne enfonça dans la gorge de l'elfe un dessin d'Allessan représantant sa mère combattant un taurens...en bonhommes bâtons. Le cadavre fut fouillé par celui qui avait par son carreau fait pencher le combat en faveur des deux bourreaux...
La pluie battante couvrit les traces des trois cavaliers...et le corps laissé sur place serait sans nul doute dévoré dans la nuit par les worgens des environs.
Alessan pouvait enfin dormir en paix...Cymbelîne aussi.
Elle s'était rendu dans la petite maison de Merika à sombre comté en compagnie de celui qu'on appelle Porte-Flamme. C'était le fils de celui qui lui avait fait le "don"...un don qu'elle était encore loin de maitriser. Mais c'était la seule solution pour essayer d'obtenir un début de piste.
Le voyage dans le passé commença...
Le soleil défilait dans le ciel d'ouest en est, les passants et les cavaliers marchaient à l'envers et l'araignée qu'elle avait choisie de fixer pour entrer en transe défaisait sa toile, fil par fil...
Lentement le temps cessa de défiler à l'envers pour repartir dans l'autre sens.
Elle se vit...un soir où elle était passé rendre visite à Merika. C'était cette nuit là qu'elle était venue observer...et la scène dépourvu de couleurs se mit à se dérouler devant ses yeux.
Elle se revit en train d'apprendre en cachette à Alessan comment crocheter...ils furent interrompu par le retour de Mérika qui revenait de la cuisine. Tous deux lui souriaient, complices...
Elle se vit en train de prendre congé...consiente de ce qui allait se passer elle ne pouvait s'empêcher d'essayer de crier à la Cymbelîne passée de ne pas partir...mais Porte-Flamme lui rappela que le passé ne peut entendre ce qui ne lui appartient pas...
Merika monta dans les chambres avec ses fils pour les coucher. C'est alors que la porte s'ouvrit. Cymbelîne aperçut une elfe au visage dissimulé par un foulard, elle avait un oeil rouge...et chantonnait quelque chose d'inaudible. Elle fit expres de renverser une chaise et se positionna près de l'escalier. Merika descendit après avoir dit à alessan de rester en haut avec son frère...elle ne vit pas l'elfe qui n'eut aucun soucis à l'assomer. Ce fut au tour d'Alessan de descendre...
Il se jeta sur sa mère tentant de la réveiller en criant "maman! maman!" le jeune garçon de 8 ans était paniqué...il ne se rendit pas compte que l'elfe était là à l'observer...jusqu'à ce que...il vit une pair de bottes avancer pres de du visage de sa mère qu'il tenait...alors lentement il leva la tête et croisa le regard de l'elfe.
Sa jeunesse le rendait vif et il se leva d'un bond en direction de l'arme avec lequel sa mère l'apprenait à s'entrainer et fit face à l'elfe...reproduction miniature de l'homme courageux qu'il serait sans doute devenu.
L'elfe le regardait et se mit à rire...un rire fou de ceux qui ont perdu la raison...le genre de rire qui vous glace les sangs...elle s'avança, amusée...elle n'eut aucun mal à le désarmer et à l'immobiliser....plaçant son arme sous la gorge de l'enfant. Alessan s'était mis à pleurer...à la supplier de pas le tuer...Cymbelîne vit dans le regard de l'elfe cette dernière se délecter des supplications de l'enfant...elle lui sussura de se taire...de se calmer...."chut...ça va bien se passer...détend toi..." puis elle fit glisser sa lame d'un coup sec, égorgeant Alessan avant de le relâcher...ce dernier tombant sur ses genoux, avant de s'écrouler près du corps encore inconscient de sa mère.
L'elfe essuya son arme puis se baissa pour tremper ses doigts dans le sang qui lentement noircissait le plancher...elle alla écrire sur le mur tout en chantonnant:
"Capitaine, capitaine....tu auras de la peine"
Puis elle prit un vase emplit de fleurs et en déversa le contenu sur la tête de Merika....qui au travers de la brume voyait son fils rendre son dernier soupir.
L'elfe quitta la maison en riant....alors, la Cymbelîne et le Khassim du temps présent se mirent en route pour la suivre, Khassim lui apprit à se battre contre celui qu'il appelait les "Sombres" sortes de gardiens du passé, dont la fonction est de garder ce qui appartient au passé, au passé...ainsi que tous les secrets qu'on pouvait y trouver...ils suivirent l'elfe jusqu'à un portail devant laquelle elle déclina son identité...et la secte à laquelle elle appartenait...une secte qui prônait le chaos.
De retour au présent, Cymbelîne en avait apprit assez sur l'assassin d'Alessan pour commencer une enquête...une rencontre fortuite avec une dénommée claire lui fit d'un grand secours.
Cymbelîne laissa tomber la serviette sur le sol et s'allongea sur le lit laissant ainsi sa peau encore humide du bain finir de se secher à l'air libre...Il avait fait un temps de chien à sombre Comté ce soir...il aurait été dommage de la perdre à cause de la météo...mais ce qui semblait être un handicap tout bien réfléchit, s'était révélé être un avantage.
Clair servait d'appât....elle fit mine de tomber de cheval et d'être blessée....il n'avait pas fallu attendre longtemps...
C'était bien elle....elle avait un oeil rouge et s'était mis à chantonner "Clair, Clair, tu auras les tripes à l'air"...mais cette fois elle n'avait pas en face d'elle un enfant ...ni même malgré les apparences une femme blessée suite à une chute de cheval...elle avait face à elle ceux qui étaient venu la mettre à mort...sans jugement, sans défence...le combat s'engagea...telle une danse entre les trois femmes...jusqu'au sifflement d'un carreau d'arbalète venant de nul part....l'elfe à l'oeil rouge tituba vers l'arrière...profitant de la surprise, Cymbelîne lui lança une hache légère...qui n'eut aucune difficulté à trancher le cuir de l'armure et se figer dans la poitrine. Le reste était allé vite...trop vite....elle aurait mérité une mort plus lente...plus douleureuse....mais les faits étaient là et il ne fallait pas trainer...Cymbelîne enfonça dans la gorge de l'elfe un dessin d'Allessan représantant sa mère combattant un taurens...en bonhommes bâtons. Le cadavre fut fouillé par celui qui avait par son carreau fait pencher le combat en faveur des deux bourreaux...
La pluie battante couvrit les traces des trois cavaliers...et le corps laissé sur place serait sans nul doute dévoré dans la nuit par les worgens des environs.
Alessan pouvait enfin dormir en paix...Cymbelîne aussi.
Cymbelîne
Re: Sous le soleil de midi
Cymbelîne Ven 26 Mar 2010, 12:36
Le soleil était déjà haut dans le ciel lorsqu'elle se réveilla. Elle resta là à contempler le visage de celui qui était allongé à ses côtés. Elle réprima l'envie irrésistible de le réveiller et de reprendre là où l'épuisement les avaient laissé...mais il avait le visage serein et elle se décida à le gracier de quelques minutes supplémentaires.
Elle se leva et s'habilla de la chemise longue de son amant...comme pour garder sur elle son odeur...un mélange de cèdre, de sous bois, de miel...ainsi qu'un sueur léger et du cuir. Elle se fit une infusion et alla devant la fenêtre...savourant la chaleur de la tasse sur ses mains et se surprenant à se réjouir de revoir le couple de perdrix qui continuaient de courir dans tous les sens sous le vieux saule pleureur.
Alessan avait été vengé...et qu'en serait il de Philippe à présent? Il y a quelques jours à peine, elle avait déjà décidé du destin du petit garçon. C'est lui qui aurait du mourir et non Alessan. Tout le monde aimait Alessan...quand à Philippe...il semblait ne susciter aucune sympathie...même sa mère l'avait abandonné...mais Cymbelîne voyait à présent les choses différemment...l'homme endormi y était il pour quelque chose? Elle ne pouvait s'empêcher de le penser...mais quoiqu'il en soit, elle savait qu'elle n'était pas femme à pouvoir prendre soin d'un enfant en bas âge et il était hors de question de sacrifier son amour naissant au nom d'un sale bâtard.
Elle posa sa main sur l'avant bras qui venait d'enlacer sa taille, et elle inclina la tête fermant les yeux pour savourer ce baiser dans le cou que son amant lui offrait.
Elle retrouverait Philippe et veillerait sur lui à sa manière...pour Merika...quand à savoir comment...elle y réfléchirait sans doute plus tard....pour l'instant, elle s'abandonna à savourer le plaisir simple de simplement être avec Lui...
Elle se leva et s'habilla de la chemise longue de son amant...comme pour garder sur elle son odeur...un mélange de cèdre, de sous bois, de miel...ainsi qu'un sueur léger et du cuir. Elle se fit une infusion et alla devant la fenêtre...savourant la chaleur de la tasse sur ses mains et se surprenant à se réjouir de revoir le couple de perdrix qui continuaient de courir dans tous les sens sous le vieux saule pleureur.
Alessan avait été vengé...et qu'en serait il de Philippe à présent? Il y a quelques jours à peine, elle avait déjà décidé du destin du petit garçon. C'est lui qui aurait du mourir et non Alessan. Tout le monde aimait Alessan...quand à Philippe...il semblait ne susciter aucune sympathie...même sa mère l'avait abandonné...mais Cymbelîne voyait à présent les choses différemment...l'homme endormi y était il pour quelque chose? Elle ne pouvait s'empêcher de le penser...mais quoiqu'il en soit, elle savait qu'elle n'était pas femme à pouvoir prendre soin d'un enfant en bas âge et il était hors de question de sacrifier son amour naissant au nom d'un sale bâtard.
Elle posa sa main sur l'avant bras qui venait d'enlacer sa taille, et elle inclina la tête fermant les yeux pour savourer ce baiser dans le cou que son amant lui offrait.
Elle retrouverait Philippe et veillerait sur lui à sa manière...pour Merika...quand à savoir comment...elle y réfléchirait sans doute plus tard....pour l'instant, elle s'abandonna à savourer le plaisir simple de simplement être avec Lui...
Cymbelîne
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