Grande Anachorète Mjik
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Grande Anachorète Mjik
Fiche de Personnage
Mjik
Mjik
La finesse de son corps se devine facilement sous ses belles tenues de haute qualité, sa constitution est au diapason de sa destinée en tant que Prêtresse. Ses cornes ne sont pas très longues et courbées vers l'arrière annonçant un âge relativement très jeune pour sa race.
De cours cheveux noirs de jais encadrent son visage aussi fin que son corps par deux longues mèches tombantes, de fines lèvres pourpres dessinent une bouche expressive et souriante; ce visage est surtout remarquable par ses grands yeux lumineux qui vous sondent au plus profond de vous même quand ils croisent votre regard.
La peau de Mjik est semblable à celle d'une enfant, d'un bleu très pâle allant vers le blanc "pur", l'absence de cicatrices et de tatouages démontrent un certain respect pour son enveloppe charnelle.
Elle ne porte que très peu de bijoux, quelques anneaux ornementent ses tentacules ainsi que sa queue, mais ils restent très discret et n'attirent pas le regard. A l'exception d'un pendentif au symbole Naaru qui scintillent sur la naissance de sa poitrine.
Souvent vêtue de la tête aux sabots, elle ne laisse que ses cornes et le bas de son visage aux regards de tous. Par défaut c'est un sourire positif et chaleureux qui orne son visage découvert s'effaçant pour garder une certaine neutralité face à l'irrespect et l'ignorance crasse des autres peuples.
Mjik est une draeneï et fière de l'être, elle aime les siens et n'hésite pas à le montrer en abordant chaleureusement ses homologues qu'elle rencontre, souvent surprise par certains de ses semblables s'étant rapidement déracinés de leur culture en si peu d'années sur Azeroth, elle ne manque pas de tendre les bras à ses frères et soeurs.
Née avec le don de la magie sacrée qui s'est manifesté très tôt, elle fut très vite dirigée vers la philosophie de la Lumière de la Création, se trouvant ainsi d'une grande bonté et gentillesse. Son empathie est très développée, et ne manque pas d'écouter les peines et les tristesses pesant sur les coeurs d'Azeroth et de Draenor.
Ayant connu la guerre, la haine et la barbarie Mjik n'est donc pas pour autant pacifiste, très loin de là et accepte les guerres justifiées par la survie et la défense d'un peuple.
L'anachorète est d'ailleurs un effroyable paradoxe, sous l'influence de la magie de l'Ombre qu'on lui a imposé, a laissé au fil des années enfouir en elle frustrations et regrets qui petit à petit on fait naître un profond mal-être. Des pulsions sadiques et violentes à l'encontre de ses principes l'animent, la poussant à se détester et se méfier d'elle même, Me Ashjrak (la cinglée) du soleil brisé se manifestent en réponse à la douleur et aux visions violentes.
Luttant pour ne jamais se laisser dépasser par sa folie elle est aux yeux de "tous" une prêtresse avenante et chaleureuse n'hésitant pas à jouer de sa beauté simple et rayonnante, bon nombres de draeneïs, humains, nains ont pleuré dans les bras la Grande Anachorète, qui malgré ses démons reste un exemple d'altruisme et de bienveillance.
A savoir que Mjik fait preuve de patience et de compassion avec ceux qui le méritent. Elle est impitoyable et expéditive avec les démons, impies non repentis et autres ennemis du "Bien".
- Spoiler:
- Je vais vulgairement résumer les évènements qu'a connu Mjik. Chronologiquement parlant c'est assez dur de se situer. Blizzard ne s'étant pas vraiment penché sur le JdR ^.^ il faut beaucoup supposer. http://www.wow-europe.com/fr/info/story/timeline.html?rhtml=y
Edition: En cours de refonte totale, plus abouti sur la chronologie !
Dernière édition par Mjik le Lun 04 Oct 2010, 14:35, édité 11 fois
Mjik- Personnages Joués : :')
Re: Grande Anachorète Mjik
Je connaissais déjà ton background sur cdo mais j'ai pris toujours le même plaisir à le relire =)
Therod Aoun'dore
Re: Grande Anachorète Mjik
[hrp]
Je suis très surpris de lire ce genre de commentaire, ça me fait plaisir! D'ailleurs si des gens peuvent m'aider sur la concordance des temps je suis un peu paumé... C'est une fiche de perso c'est un bref résumé de la vie de ma draeneï donc je n'ai pas utilisé le passé simple! Mais si ça brule les yeux des fines fleurs de notre chère langue française n'hésitez pas à me le dire... Je n'ai pas choisi avec certitude :s
Le récit qui va suivre par contre était le background draeneï raconté à la sauce Mjik ( donc d'une bouche d'anachorète pour les oreilles d'une enfant donc il sera légèrement édulcoré ! ) je l'avais abandonné faute de motivations de là ou je viens... Je vais le reprendre! Je suis ouvert à tous types de commentaires !
J'ai appris à écrire le français pour le bien de notre chère science de la vie! Alors c'est assez simpliste quand il est question d'univers fantaisistes!!!
[/hrp]
Vanha/Nesbân a écrit:Je connaissais déjà ton background sur cdo mais j'ai pris toujours le même plaisir à le relire =)
Je suis très surpris de lire ce genre de commentaire, ça me fait plaisir! D'ailleurs si des gens peuvent m'aider sur la concordance des temps je suis un peu paumé... C'est une fiche de perso c'est un bref résumé de la vie de ma draeneï donc je n'ai pas utilisé le passé simple! Mais si ça brule les yeux des fines fleurs de notre chère langue française n'hésitez pas à me le dire... Je n'ai pas choisi avec certitude :s
Le récit qui va suivre par contre était le background draeneï raconté à la sauce Mjik ( donc d'une bouche d'anachorète pour les oreilles d'une enfant donc il sera légèrement édulcoré ! ) je l'avais abandonné faute de motivations de là ou je viens... Je vais le reprendre! Je suis ouvert à tous types de commentaires !
J'ai appris à écrire le français pour le bien de notre chère science de la vie! Alors c'est assez simpliste quand il est question d'univers fantaisistes!!!
[/hrp]
Dernière édition par Mjik le Lun 29 Mar 2010, 22:35, édité 3 fois
Mjik- Personnages Joués : :')
Dit Taty Mjik, pourquoi ne sommes-nous pas rouges?
"Dit Taty Mjik, pourquoi ne sommes-nous pas rouges?"
Shattrath, ruines d'une cité à l'image de son monde dévasté, refuge de tous les êtres vivants luttant contre le véritable mal, laissant leur haine et rancoeur de côté pour s'opposer contre ceux qui provoquent la destruction et de l'anéantissement total. Autrefois capitale draeneï, ce sanctuaire est désormais un lieu cosmopolite, où la misère et la pauvreté sont présentes sur les murs et les visages des gens de la ville basse, cicatrice des guerres et massacres qui ont eu lieu.
Une petite bâtisse se démarque de cette ambiance morose et sordide, apportant un peu de fraicheur aux premiers regards, celle d'enfants chahutant dans les rires et les larmes. L'insouciance semble les habiter et, pourtant, cette maison est un orphelinat. Il offre un toit aux enfants abandonnés par des parents à la funeste destinée. Des sin'doreis, des draeneïs, des orcs tous innocents et malheureux, jouant ensemble malgré la peine et la souffrance qui les rongent.
Les hauteurs de Shattrath sont occupées par deux factions: les clairvoyants sin'doreïs n'ayant pas suivi leur prince déchu dans sa folle addiction au pouvoir de la magie; et l'Aldor, ordre de prêtres vénérant les Naarus, dirigé par la Haute prêtresse Ishanah entourée de Grands Anachorètes et Anachorètes assistant les Sha'tar dans leur combat contre les forces ténébreuses.
Dans le cercle fervent de la Haute prêtresse Ishanah, une très jeune Grande Anachorète du nom de Mjik Tichararchim, vétéran de la campagne du Soleil brisé, se rend souvent à cet orphelinat pour y apporter un peu d'amour à toutes ces petites âmes sans haine, vierges de toute brutalité. Parmi les orphelins, une petite draeneï d'à peine 8 années, avec des grands yeux lumineux et des joues bien rondes ne cesse de sourire et d'écouter attentivement la Grande Anachorète. Cette gamine dynamique et très attachante est la fille d'un compagnon d'arme de Mjik, mort comme beaucoup au combat du plateau du puits de soleil.
Aujourd'hui, l'Anachorète arrivait à l'orphelinat, surprise de voir sa petite protégée en pleure. Elle salue les orphelins et se précipite pour prendre l'enfant dans ses bras et la consoler.
« Et alors ma petite Tavahna, qu'elle est là raison de ce gros chagrin?
- C'est Kael'dera, dit-elle en reniflant, les yeux remplis de larmes. Il a dit que j'étais un démon et que plus tard il se servirait de moi pour être plus fort.
- Allons, allons, lui répartit Mjik. Personne ici n'est un démon, certainement pas toi, adorable petite draeneï que tu es. »
Le petit elfe de sang, Kael'dera, intervient, sûr de lui. « Le Magistère Vaelenal il dit que vous êtes des eredars d'abord, et pas des draeneïs »
La prêtresse pousse un long soupir et répond à Tavahna, tout en la en cajolant.
« Oui, il a raison, nous le sommes. Mais nous n'avons rien à voir avec ces démons des temps anciens et cruels. Ceux que l'on nomme vulgairement « Eredars » sont des Man'ari Eredars. Ils sont corrompus par le pouvoir sombre du Titan Noir Sargeras. Les Eredars, les vrais, n'existent qu'à travers les draeneïs »
La petite Tavahna, ayant retrouvé du réconfort dans les bras et les paroles de Mjik, se retourne et lui demande avec un large sourire attendrissant:
« L'autre jour, tu m'avais dit que tu me raconterais l'histoire des draeneïs! Tu peux la raconter s'il te plait?
- L'histoire des draeneïs? Mais... c'est qu'elle est longue et puis elle n'est pas très gaie...
- S'il te plait Taty Mjik, insistant l'enfant. S'il te plait! »
La grande Prêtresse jette un regard vers l'extérieur, observant le ciel, se donnant une estimation approximative de l'heure. Puis elle fait son plus beau sourire à la gamine qui ne cesse de s'agiter et de la supplier pour qu'elle cède.
« Soit, même si je ne suis pas la mieux placée pour te raconter ce qu'il s'est passé, j'en sais assez pour ne pas te dire de bêtises.»
La draeneï installe alors confortablement Tavahna sur ses genoux et se met à lui conter l'histoire de son peuple...
Mjik- Personnages Joués : :')
Re: Grande Anachorète Mjik
« Il y a de cela maintenant déjà quelques milliers d'années, bien avant que je ne sois née, bien avant que nous n'arrivions sur ce monde, nos ancêtres, et quelques anciens comme le Grand prophète Velen lui-même, vivaient sur une magnifique planète: Argus. On raconte que c'était la plus belle des planètes. La magie y était omniprésente. les eaux étaient pures et cristallines, la verdure luxuriante. Et ce monde paradisiaque n'avait pas que son aspect de magnifique. Notre peuple, les Eredars, vivait en paix dans une société merveilleuse et juste, dirigé avec intelligence par les trois plus grands d'entre-nous: Archimonde, Kil'Jaeden et Velen. Par rapport aux peuples d'Azeroth, on pourrait qualifier l'Argus d'autre fois d'Utopique.
- Utopique? Qu'est ce que ça veut dire Mjik? Demande l'enfant en faisant une petite moue d'incompréhension.
- C'est quelque chose qui nous semble imaginaire, inventé et irréalisable, une sorte d'idéale inaccessible, répond alors l'anachorète avec un large sourire.
- Tu veux dire que mon papy et ma mammy vivaient dans un monde si beau qu'on pourrait pas y croire?
- En effet, Tavahna... La société Eredar était vraiment en tous points exemplaire. Elle était dirigée par le tristement célèbre Triumvirat qui ne peut désormais plus être cité sans amertume et écoeurement. Alors que les anciens maitrisaient et jouissaient d'une grande maitrise de la magie et d'une intelligence assez grande pour vivre en harmonie tous ensemble, une entité sombre et maléfique semait la destruction dans l'Univers tout entier: Le Titan Noir Sargeras. Notre véritable planète avait pour capitale Mac'Are. C'était en ce lieu que Velen Le Grand Prophète, Archimonde et Kil'jaedan s'y trouvaient. Avant que nous soyons bénis par la divine Lumière, nos aïeux possédaient un objet sacré que seuls ces trois célèbres personnages pouvaient approcher: Le cristal Ata'mal. Cette relique était l'objet de culte des Eredars. Mais, hélas, des yeux malveillants et ténébreux se sont posés sur nous, découvrant notre race et y trouvant un intérêt malsain. Sargeras le destructeur a vu en les Eredars un atout majeur pour renforcer son funeste dessin. Inconnu de nos ancêtres, le Titan noir s'est présenté comme un bienfaiteur de l'Univers, cherchant à unir toutes les races du cosmos. Il proposa alors d'offrir un pouvoir beaucoup plus grands en échange d'allégeance et obéissance.
L'offre paraissait intéressante aux yeux de Kil'jaedan et Archimonde. Mais notre Grand prophète possédait le Don de la Vérité. D'abord méfiant, il fut ensuite horrifié quand il eut une vision de l'avenir, une vision offerte par une étrange entité qui s'est manifestée dans le cristal Ata'mal lui même!
- Qu'a-t-il vu Mjik?
- Notre présent Tavahna... Il avait prédit cet univers de haine... Il a vu son peuple esclave d'un pouvoir sordide, corrompu par les ténèbres, sans pitié et haineux, meurtrier et destructeur... Il a vu la triste vérité qui se cachait derrière la proposition de Sargeras. Le Prophète Velen tenta de convaincre ses deux homologues mais en vain... Archimonde et Kil'jaedan avaient fait leur choix, ignorant les avertissements, embarquant avec eux beaucoup plus de la moitié des Eredars. Désespéré, le Grand Prophète s'est mis alors à prier et à chercher de l'aide, une aide extérieur inespérée. »
Mjik raconte ce passage avec une telle tristesse, que Tavahna se met à pleurer. Mais la prêtresse sourit, la tête haute, ses yeux lumineux grands ouverts, faisant des grands gestes et dégageant un enthousiasme paradoxale.
« Et puis quelqu'un se présenta à Velen! Une énergie pure, une douce mélodie apaisante. L'entité, que notre Prophète avait aperçu dans le cristal, apparu devant lui. K'ure un divin Naaru, le premier qui fut connu par notre peuple!
- Wooooaaa! S'exclame la petite totalement émerveillée.
- Il se présenta à Velen comme l'occasion pour lui et la poignée d'Eredars n'ayant pas suivie les deux autres chefs, de se sortir de cette douloureuse situation. Il demanda à Velen de se munir du cristal Ata'mal et de s'échapper avec ses fidèles sur la plus haute montagne de la planète, durant la journée la plus longue. Velen retrouva espoir malgré qu'il vit peu à peu son peuple muter. La teinte de leur peau prenait une couleur rougeâtre. Une lueur malsaine brillait dans les yeux. Ils devenaient peu à peu les Man'ari Eredars que l'on connait maintenant. Kil'jaedan et Archimonde, au début, toléraient la volonté de Velen à ne pas accepter ce pouvoir. Mais, petit à petit, ils l'ont écarté de ses fonctions. La tension était palpable et montante. Heureusement, l'espoir tant attendu se concrétisa enfin. Velen s'empara du cristal et s'enfuit avec les siens dans le dos des Man'aris qui le dénoncèrent aussitôt. Kil'jaedan se sentit trahis et ordonna de les rattraper et les exterminer. L'armée Man'ari, désormais complètement différente et hostile des Eredars originels, rattrapa notre Prophète Velen et nos ancêtres qui s'étaient regroupés sur la montagne dont K'ure avait parlé. Mais ils n'y trouvèrent qu'un ciel clair et vide, alors que les forces de Kil'jaedan s'approchaient dangereusement. Est-ce que K'ure les avait attirés dans un piège? Est-ce la fin? »
Mjik observe alors Tavahna toute chamboulée par son histoire. La draeneï embrasse le front de sa petite protégée pour la rassurer et reprend.
« Notre bien aimé dirigeant, dans un acte désespéré brandit le cristal, les bras tendus au dessus de sa tête. C'est alors que...
- Quoi, demande l'enfant? Qu'est ce qu'il s'est passé?
- Un rayon de Lumière aussi aveuglant que les soleils traversa le cristal, crie presque la grande draenei en ajoutant des gestes à ses paroles. Quelque chose que l'on peut qualifier de miracle. c'était si beau! jamais la Lumière n'avait été aussi forte. Le rayon réfracté par le cristal forma un bouclier protecteur qui permis de protéger les Eredars non corrompu. L'énergie fut si violente que le cristal se scinda en sept parties de couleurs différentes. Puis, comme un diamant gigantesque, un vaisseau de toute beauté s'approcha de la montagne, récupérant le peuple en fuite. A son bord était K'ure. Il avait tenu sa promesse... Louée soit la Lumière loués soient les Naarus !
- C'est donc la Lumière qui nous a sauvé, Mjik?
- Oui! C'est depuis ce jour que nous, les véritables eredars, avons pu assister au pouvoir bienfaiteur de la Lumière et la bienveillance des Naarus. C'est en ce jour que la vie des exilés prit un tournant radicale. "Draeneï" signifie les "Exilés" en Eredun.
- Donc, si nous nous appelons maintenant "draenei" c'est pour dire que nous sommes les gentils eredars?
- En effet ma chérie, nous sommes les descendants d'un peuple magnifique, et nous avons quelque chose de plus, la foi et le don des Naarus. Nous sommes l'opposé des démons... »
Mjik coiffe une mèche de l'orpheline en lui souriant. Celle-ci ne peut retirer ses yeux admiratifs de la Grande Anachorète et sa bouche souriante se tord peu à peu avant de poser une question:
« Mais alors Taty, qu'est ce qu'il s'est passé ensuite? Si ça fait si longtemps pourquoi sommes nous ici sur cette planète? »
- Utopique? Qu'est ce que ça veut dire Mjik? Demande l'enfant en faisant une petite moue d'incompréhension.
- C'est quelque chose qui nous semble imaginaire, inventé et irréalisable, une sorte d'idéale inaccessible, répond alors l'anachorète avec un large sourire.
- Tu veux dire que mon papy et ma mammy vivaient dans un monde si beau qu'on pourrait pas y croire?
- En effet, Tavahna... La société Eredar était vraiment en tous points exemplaire. Elle était dirigée par le tristement célèbre Triumvirat qui ne peut désormais plus être cité sans amertume et écoeurement. Alors que les anciens maitrisaient et jouissaient d'une grande maitrise de la magie et d'une intelligence assez grande pour vivre en harmonie tous ensemble, une entité sombre et maléfique semait la destruction dans l'Univers tout entier: Le Titan Noir Sargeras. Notre véritable planète avait pour capitale Mac'Are. C'était en ce lieu que Velen Le Grand Prophète, Archimonde et Kil'jaedan s'y trouvaient. Avant que nous soyons bénis par la divine Lumière, nos aïeux possédaient un objet sacré que seuls ces trois célèbres personnages pouvaient approcher: Le cristal Ata'mal. Cette relique était l'objet de culte des Eredars. Mais, hélas, des yeux malveillants et ténébreux se sont posés sur nous, découvrant notre race et y trouvant un intérêt malsain. Sargeras le destructeur a vu en les Eredars un atout majeur pour renforcer son funeste dessin. Inconnu de nos ancêtres, le Titan noir s'est présenté comme un bienfaiteur de l'Univers, cherchant à unir toutes les races du cosmos. Il proposa alors d'offrir un pouvoir beaucoup plus grands en échange d'allégeance et obéissance.
L'offre paraissait intéressante aux yeux de Kil'jaedan et Archimonde. Mais notre Grand prophète possédait le Don de la Vérité. D'abord méfiant, il fut ensuite horrifié quand il eut une vision de l'avenir, une vision offerte par une étrange entité qui s'est manifestée dans le cristal Ata'mal lui même!
- Qu'a-t-il vu Mjik?
- Notre présent Tavahna... Il avait prédit cet univers de haine... Il a vu son peuple esclave d'un pouvoir sordide, corrompu par les ténèbres, sans pitié et haineux, meurtrier et destructeur... Il a vu la triste vérité qui se cachait derrière la proposition de Sargeras. Le Prophète Velen tenta de convaincre ses deux homologues mais en vain... Archimonde et Kil'jaedan avaient fait leur choix, ignorant les avertissements, embarquant avec eux beaucoup plus de la moitié des Eredars. Désespéré, le Grand Prophète s'est mis alors à prier et à chercher de l'aide, une aide extérieur inespérée. »
Mjik raconte ce passage avec une telle tristesse, que Tavahna se met à pleurer. Mais la prêtresse sourit, la tête haute, ses yeux lumineux grands ouverts, faisant des grands gestes et dégageant un enthousiasme paradoxale.
« Et puis quelqu'un se présenta à Velen! Une énergie pure, une douce mélodie apaisante. L'entité, que notre Prophète avait aperçu dans le cristal, apparu devant lui. K'ure un divin Naaru, le premier qui fut connu par notre peuple!
- Wooooaaa! S'exclame la petite totalement émerveillée.
- Il se présenta à Velen comme l'occasion pour lui et la poignée d'Eredars n'ayant pas suivie les deux autres chefs, de se sortir de cette douloureuse situation. Il demanda à Velen de se munir du cristal Ata'mal et de s'échapper avec ses fidèles sur la plus haute montagne de la planète, durant la journée la plus longue. Velen retrouva espoir malgré qu'il vit peu à peu son peuple muter. La teinte de leur peau prenait une couleur rougeâtre. Une lueur malsaine brillait dans les yeux. Ils devenaient peu à peu les Man'ari Eredars que l'on connait maintenant. Kil'jaedan et Archimonde, au début, toléraient la volonté de Velen à ne pas accepter ce pouvoir. Mais, petit à petit, ils l'ont écarté de ses fonctions. La tension était palpable et montante. Heureusement, l'espoir tant attendu se concrétisa enfin. Velen s'empara du cristal et s'enfuit avec les siens dans le dos des Man'aris qui le dénoncèrent aussitôt. Kil'jaedan se sentit trahis et ordonna de les rattraper et les exterminer. L'armée Man'ari, désormais complètement différente et hostile des Eredars originels, rattrapa notre Prophète Velen et nos ancêtres qui s'étaient regroupés sur la montagne dont K'ure avait parlé. Mais ils n'y trouvèrent qu'un ciel clair et vide, alors que les forces de Kil'jaedan s'approchaient dangereusement. Est-ce que K'ure les avait attirés dans un piège? Est-ce la fin? »
Mjik observe alors Tavahna toute chamboulée par son histoire. La draeneï embrasse le front de sa petite protégée pour la rassurer et reprend.
« Notre bien aimé dirigeant, dans un acte désespéré brandit le cristal, les bras tendus au dessus de sa tête. C'est alors que...
- Quoi, demande l'enfant? Qu'est ce qu'il s'est passé?
- Un rayon de Lumière aussi aveuglant que les soleils traversa le cristal, crie presque la grande draenei en ajoutant des gestes à ses paroles. Quelque chose que l'on peut qualifier de miracle. c'était si beau! jamais la Lumière n'avait été aussi forte. Le rayon réfracté par le cristal forma un bouclier protecteur qui permis de protéger les Eredars non corrompu. L'énergie fut si violente que le cristal se scinda en sept parties de couleurs différentes. Puis, comme un diamant gigantesque, un vaisseau de toute beauté s'approcha de la montagne, récupérant le peuple en fuite. A son bord était K'ure. Il avait tenu sa promesse... Louée soit la Lumière loués soient les Naarus !
- C'est donc la Lumière qui nous a sauvé, Mjik?
- Oui! C'est depuis ce jour que nous, les véritables eredars, avons pu assister au pouvoir bienfaiteur de la Lumière et la bienveillance des Naarus. C'est en ce jour que la vie des exilés prit un tournant radicale. "Draeneï" signifie les "Exilés" en Eredun.
- Donc, si nous nous appelons maintenant "draenei" c'est pour dire que nous sommes les gentils eredars?
- En effet ma chérie, nous sommes les descendants d'un peuple magnifique, et nous avons quelque chose de plus, la foi et le don des Naarus. Nous sommes l'opposé des démons... »
Mjik coiffe une mèche de l'orpheline en lui souriant. Celle-ci ne peut retirer ses yeux admiratifs de la Grande Anachorète et sa bouche souriante se tord peu à peu avant de poser une question:
« Mais alors Taty, qu'est ce qu'il s'est passé ensuite? Si ça fait si longtemps pourquoi sommes nous ici sur cette planète? »
Mjik- Personnages Joués : :')
Re: Grande Anachorète Mjik
« Par la luminescence de M'ori, ce que tu peux être curieuse! Tu le sauras bien assez tôt, notre histoire nous soude et tisse des liens entre chacun de nous. Il n'est pas dans mon intérêt de te cacher quoi que ce soit, mais Il faut que tu grandisses un peu, profite donc encore de ces temps où ta candeur peut-être épargnée et chamaille toi avec ce petit sin'doreï. »
Mjik ponctue sa phrase d'une petite tape sur la pointe du nez de l'enfant joufflue qui se renfrogne à l'idée de jouer avec le petit elfe espiègle. Quittant les bras de l'Anachorète, l'enfant draeneï au moral remonté rejoint ses camarades en de grandes foulées sous le regard lumineux de la prêtresse, attendrit.
Celle ci se relève et réajuste sa robe qui avait pris un petit plie propre aux fainéants, bien qu'elle puisse ressentir la profonde tristesse en chacun de ses enfants s'efforçant d'ignorer le besoin du réconfort maternel c'est un sourire plein d'espoir qui s'esquisse sur son visage.
C'est avec un pincement au coeur, propre à l'instant où elle quitte l'orphelinat laissant derrière elle la petite Tavanah qu'elle retrouve l'ambiance maussade de la Ville basse. Elle se retourne une dernière fois pour bénir sa petite protégée avant d'être surprise par sa protectrice qui l'attend patiemment, droite et fière, mains dans le dos.
Ses mains glissent depuis son cou pour aller chercher vers sa nuque le chaperon de sa tenue qu'elle rabat, ne laissant que le bas de son visage exprimant sa satisfaction à voir le Commandant Nësa toujours aussi zélée dans sa tâche.
« Il est temps pour nous de retourner sur les terrasses, Commandant. Cette petite bouffée de fraicheur serait plus agréable si je ne vous savais pas plantée comme un piquet à veiller à ma protection. La prochaine fois je vous ordonnerai de m'accompagner. »
C'est en un petit sourire que la protectrice répond, suivant les pas de Mjik vers un retour à un quotidien bien moins léger.
[hrp] Oui, des mois pour 3 lignes, mais bon! Hein! Au moins c'est fini ![/hrp]
Mjik ponctue sa phrase d'une petite tape sur la pointe du nez de l'enfant joufflue qui se renfrogne à l'idée de jouer avec le petit elfe espiègle. Quittant les bras de l'Anachorète, l'enfant draeneï au moral remonté rejoint ses camarades en de grandes foulées sous le regard lumineux de la prêtresse, attendrit.
Celle ci se relève et réajuste sa robe qui avait pris un petit plie propre aux fainéants, bien qu'elle puisse ressentir la profonde tristesse en chacun de ses enfants s'efforçant d'ignorer le besoin du réconfort maternel c'est un sourire plein d'espoir qui s'esquisse sur son visage.
C'est avec un pincement au coeur, propre à l'instant où elle quitte l'orphelinat laissant derrière elle la petite Tavanah qu'elle retrouve l'ambiance maussade de la Ville basse. Elle se retourne une dernière fois pour bénir sa petite protégée avant d'être surprise par sa protectrice qui l'attend patiemment, droite et fière, mains dans le dos.
Ses mains glissent depuis son cou pour aller chercher vers sa nuque le chaperon de sa tenue qu'elle rabat, ne laissant que le bas de son visage exprimant sa satisfaction à voir le Commandant Nësa toujours aussi zélée dans sa tâche.
« Il est temps pour nous de retourner sur les terrasses, Commandant. Cette petite bouffée de fraicheur serait plus agréable si je ne vous savais pas plantée comme un piquet à veiller à ma protection. La prochaine fois je vous ordonnerai de m'accompagner. »
C'est en un petit sourire que la protectrice répond, suivant les pas de Mjik vers un retour à un quotidien bien moins léger.
[hrp] Oui, des mois pour 3 lignes, mais bon! Hein! Au moins c'est fini ![/hrp]
Dernière édition par Mjik le Jeu 17 Juin 2010, 18:52, édité 4 fois
Mjik- Personnages Joués : :')
Mesures nécessaires!
Voilà maintenant plusieurs semaines que l'une de mes guerrières se complait dans les duels armés avec des impies... Hurlevent, cité maudite et sans saveur, de mes brèves visites je ne vois qu'une aberrante foire où la vitrine des peuples n'expose que ce qu'il y' a de plus méprisable et abjecte. Pas étonnant lorsque l'on sait qu'un Roi tolère les non-vivants sans se pencher sur leurs réelles motivations dans le simple but de renforcer une armée qui n'a qu'une utilité... attiser la flamme des conflits.
Je ne nie pas la volonté de bien faire de certains malheureux qui, justifient leur faiblesse ou celle de leurs frères à ne pas mettre un terme à cette "seconde chance" en s'efforçant de se racheter. Il y' à des chevaliers de la mort qui font preuve de courage pour endurer cette image ternit et agissent avec justesse... Cela mérite réflexion, mais leur rareté ne rend que bien plus amer le constat de l'omniprésence des impies arrogants et provocateurs.
Par X'iri... Pourquoi donc certains des nôtres, en revenant de la mort maudissent et haïssent nos vénérés Naaru qu'ils ont probablement respecté de leur vivant? C'est innommable d'agir avec pareille lâcheté, comme si leur sort n'était qu'une injustice... Comme si cet univers n'avait pas connu des innombrables morts atroces et gratuites. Savoir que des "soeurs" pourrissantes crachent en toute impunité sur leur propre passé m'affecte au plus haut point.
Et cette Amaramth qui revient balafrée et presque mutilée en avouant qu'elle s'adonne à des combats avec ces êtres abjectes dans Hurlevent... Il suffit, j'en ai assez!
Ils pourront se protéger dans Hurlevent tant qu'ils le désirent, tôt ou tard l'un d'eux sera expié... Soulager une âme tourmentée et aigrie qui ternit et blesse ses proches à chaque instant n'est pas un exemple extrême mais bien ce que nous devons faire pour la mémoire de l'âme qui n'a laissé qu'un corps flétrit et haineux.
Je ne nie pas la volonté de bien faire de certains malheureux qui, justifient leur faiblesse ou celle de leurs frères à ne pas mettre un terme à cette "seconde chance" en s'efforçant de se racheter. Il y' à des chevaliers de la mort qui font preuve de courage pour endurer cette image ternit et agissent avec justesse... Cela mérite réflexion, mais leur rareté ne rend que bien plus amer le constat de l'omniprésence des impies arrogants et provocateurs.
Par X'iri... Pourquoi donc certains des nôtres, en revenant de la mort maudissent et haïssent nos vénérés Naaru qu'ils ont probablement respecté de leur vivant? C'est innommable d'agir avec pareille lâcheté, comme si leur sort n'était qu'une injustice... Comme si cet univers n'avait pas connu des innombrables morts atroces et gratuites. Savoir que des "soeurs" pourrissantes crachent en toute impunité sur leur propre passé m'affecte au plus haut point.
Et cette Amaramth qui revient balafrée et presque mutilée en avouant qu'elle s'adonne à des combats avec ces êtres abjectes dans Hurlevent... Il suffit, j'en ai assez!
Ils pourront se protéger dans Hurlevent tant qu'ils le désirent, tôt ou tard l'un d'eux sera expié... Soulager une âme tourmentée et aigrie qui ternit et blesse ses proches à chaque instant n'est pas un exemple extrême mais bien ce que nous devons faire pour la mémoire de l'âme qui n'a laissé qu'un corps flétrit et haineux.
Mjik- Personnages Joués : :')
Re: Grande Anachorète Mjik
Depuis l'heureux dénouement de l'île de Quel'danas, Shattrath retrouva son calme et sa sérénité. Prières, entretiens et visites ponctuelles devinrent le quotidien d'une jeune Anachorète qui vécu ses dernières années dans les tourments des escarmouches, massacres et autres atrocités qui rattrapèrent son peuple bien aimé. Cette nouvelle position gratifiante et merveilleuse n'en demeura pas moins un changement brutal pour celle qui fut surnommée La Cinglée. Prières ferventes, longues et passionnées ne purent remplir entièrement les interminables journées sur ce qui reste de Draenor. Avec discrétion et irrégularité, Mjik se mit à rédiger un petit journal qui très vite devint un outil salvateur lui permettant de laisser Me Ashjrak s'exprimer.
Les lignes qui suivent ne furent pas rédigées dans l'intention d'être lu. Pensées et sentiments d'une jeune draeneï. Voici des passages que l'on peut lire en survolant les pages qui visiblement sont remplies de façon bien chaotiques.
Il persiste en mon être un immense sentiment
Clair et raisonnable naissant de mon esprit
Inspiré par le rêve d'une lumineuse enfant
Faire briller les valeurs de mon peuple béni.
Trop souvent difficile d'agir avec justesse
La rudesse des conflits parait bien plus aisée
Pour écourter toutes ces lourdes impolitesses
Ombre terrible amie je songe à t'invoquer !
Répugnantes pulsions, éprouvant quotidien
Puisant ma force sacrée dans le regard des miens
Ma flamme s'intensifie, amour pour ma tenue.
Faiblesse et utopie, souviens toi de ton vécu
Le crime et la violence furent tes seules défenses
Pour propager le Bien embrasse mon essence.
Cet étrange poème figure dans les dernières pages, l'épaisseur des lettres semblent plus prononcée sur le second quatrain et le second tercet. En feuilletant ce petit journal, on y trouve poèmes, réflexions et pamphlets sur un monde qu'elle ne voit qu'avec distance, Azeroth.
Les lignes qui suivent ne furent pas rédigées dans l'intention d'être lu. Pensées et sentiments d'une jeune draeneï. Voici des passages que l'on peut lire en survolant les pages qui visiblement sont remplies de façon bien chaotiques.
Il persiste en mon être un immense sentiment
Clair et raisonnable naissant de mon esprit
Inspiré par le rêve d'une lumineuse enfant
Faire briller les valeurs de mon peuple béni.
Trop souvent difficile d'agir avec justesse
La rudesse des conflits parait bien plus aisée
Pour écourter toutes ces lourdes impolitesses
Ombre terrible amie je songe à t'invoquer !
Répugnantes pulsions, éprouvant quotidien
Puisant ma force sacrée dans le regard des miens
Ma flamme s'intensifie, amour pour ma tenue.
Faiblesse et utopie, souviens toi de ton vécu
Le crime et la violence furent tes seules défenses
Pour propager le Bien embrasse mon essence.
Cet étrange poème figure dans les dernières pages, l'épaisseur des lettres semblent plus prononcée sur le second quatrain et le second tercet. En feuilletant ce petit journal, on y trouve poèmes, réflexions et pamphlets sur un monde qu'elle ne voit qu'avec distance, Azeroth.
A suivre...
Mjik- Personnages Joués : :')
Re: Grande Anachorète Mjik
En continuant de jeter un oeil curieux sur ce petit recueil personnel on peut y lire dans les dernières pages un texte absurde raturé.
Fantaisies irritantes voilà que vous prenez votre envole chez les nains... Mes sabots capricieux s'accrochèrent au sol dallé trainant le pas, mon inconscient me rappelant que même la corne se lasse des surprises prévisibles. Folle que je suis, je continue, l'optimisme surement! A moins que cela ne soit masochisme. La chaleur qui se dégage de cette coulée rougeoyante me donne des hallucinations, sur son balcon un moustachume montre son cul que je connais bien me fait un signe de main... Marud?! Non ça serait encore plus désagréable que je ne le pensais, il n'avait pas sa porte dans le dos qui plus est. Cet homme est horriblement laid mais attachant. A moins qu'il ne soit plus attachant que laid. En tout cas il est laid !
Mais j'aurai préféré passer la soirée à loucher sur son armure pour ne pas être dérangée par sa pilosité hypnotique que de me jeter dans l'inconnu pour une nouvelle fois être déçue.
Une grande assemblée et un courageux au milieu qui se met à narrer. J'aime, partager aventures pour faire rêver ou frémir son prochain, dommage que l'humaine qui piaille nous raconte la vie de son lapin... Je ne dois pas saisir toutes les subtilités du commun pour pleinement apprécier cette histoire.
Mes deux yeux me brulant après avoir été si longtemps exposés au physique de Marud, je décide de jeter un oeil à l'assemblée pour me soulager. Balayant des mes phares la masse à la peau rosée je me sens bien seule...Ces deux immondices aux tristes ressemblances draeniques devaient y être pour quelque chose. Peut-être sur la route un Man'ari a fait son apparition, occupant tous mes frères et soeurs curieux dans un glorieux affrontement qui se soldera par un heureux dénouement!
Une soudaine envie de rire me prend, mon esprit taquin me donne la vision d'un Elekk se camouflant tristement dans la masse en portant une armure de plaques! Luttant tant bien que mal pour ne rire de cette amusante surprise que dans mon fort intérieur, je me contente de garder un masque impassible pour ne pas offusquer les conteurs!
Au teint draenique, cette pauvre bête qui semblait faire semblant de comprendre tout ce qui l'entourait devait mesurer dans les 3 mètres, avec quelques bouts d'armures d'acier posés par ci par là sur son corps de pachyderme! Me retournant pour m'assurer qu'aucuns gnomes des sables n'arrivent à vive allure sagaie à la main pour venir percer la pauvre bête je décide de prendre l'air avant que tout ceci ne m'arrache un rire inexplicable !
Solona une des mes rares amies humaines me rejoint et me fait redescendre sur terre, dommage... D'autant plus que la suite me fit bouillonner de colère...
Abjecte aberration qui n' à que faire de son temps pour transcender le n'importe quoi, voilà que tu te permets ouvertement de te faire passer pour une draeneï, dans ton discours insipide sur la Lumière, sous les regards vides décérébrés. Visiblement la seule à être dérangée par cette vulgarité je m'imagine l'expier de toutes les façons imaginables mais cela ne change rien à la gêne que me procure cette inertie générale.
Serait-ce un rassemblement de rêveurs qui n'ont pas les pieds sur terre, vivant dans un monde imaginaire? Non si c'était le cas, ils auraient tous vu mon Elekk...
Je préfère me retirer le grand n'importe quoi collectif est trop malsain, ce n'est en rien un travail de l'esprit mais de l'auto-persuasion déviante. Et puisque l'ambiance s'y prêtre je vais finir ma soirée à sombrer dans la cécité en espionnant Marud se dénuder avant de se coucher. Moi au moins je sais m'intégrer !
Fantaisies irritantes voilà que vous prenez votre envole chez les nains... Mes sabots capricieux s'accrochèrent au sol dallé trainant le pas, mon inconscient me rappelant que même la corne se lasse des surprises prévisibles. Folle que je suis, je continue, l'optimisme surement! A moins que cela ne soit masochisme. La chaleur qui se dégage de cette coulée rougeoyante me donne des hallucinations, sur son balcon un moustachu
Mais j'aurai préféré passer la soirée à loucher sur son armure pour ne pas être dérangée par sa pilosité hypnotique que de me jeter dans l'inconnu pour une nouvelle fois être déçue.
Une grande assemblée et un courageux au milieu qui se met à narrer. J'aime, partager aventures pour faire rêver ou frémir son prochain, dommage que l'humaine qui piaille nous raconte la vie de son lapin... Je ne dois pas saisir toutes les subtilités du commun pour pleinement apprécier cette histoire.
Mes deux yeux me brulant après avoir été si longtemps exposés au physique de Marud, je décide de jeter un oeil à l'assemblée pour me soulager. Balayant des mes phares la masse à la peau rosée je me sens bien seule...
Une soudaine envie de rire me prend, mon esprit taquin me donne la vision d'un Elekk se camouflant tristement dans la masse en portant une armure de plaques! Luttant tant bien que mal pour ne rire de cette amusante surprise que dans mon fort intérieur, je me contente de garder un masque impassible pour ne pas offusquer les conteurs!
Au teint draenique, cette pauvre bête qui semblait faire semblant de comprendre tout ce qui l'entourait devait mesurer dans les 3 mètres, avec quelques bouts d'armures d'acier posés par ci par là sur son corps de pachyderme! Me retournant pour m'assurer qu'aucuns gnomes des sables n'arrivent à vive allure sagaie à la main pour venir percer la pauvre bête je décide de prendre l'air avant que tout ceci ne m'arrache un rire inexplicable !
Solona une des mes rares amies humaines me rejoint et me fait redescendre sur terre, dommage... D'autant plus que la suite me fit bouillonner de colère...
Abjecte aberration qui n' à que faire de son temps pour transcender le n'importe quoi, voilà que tu te permets ouvertement de te faire passer pour une draeneï, dans ton discours insipide sur la Lumière, sous les regards vides décérébrés. Visiblement la seule à être dérangée par cette vulgarité je m'imagine l'expier de toutes les façons imaginables mais cela ne change rien à la gêne que me procure cette inertie générale.
Serait-ce un rassemblement de rêveurs qui n'ont pas les pieds sur terre, vivant dans un monde imaginaire? Non si c'était le cas, ils auraient tous vu mon Elekk...
Je préfère me retirer le grand n'importe quoi collectif est trop malsain, ce n'est en rien un travail de l'esprit mais de l'auto-persuasion déviante. Et puisque l'ambiance s'y prêtre je vais finir ma soirée à sombrer dans la cécité en espionnant Marud se dénuder avant de se coucher. Moi au moins je sais m'intégrer !
A suivre
Mjik- Personnages Joués : :')
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