[Récit] Cours, petit lièvre (Nylie)
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[Récit] Cours, petit lièvre (Nylie)
« Cours, petit lièvre, cours vers la lumière,
Sauve-toi vite, car la Meute approche.
Fuis, petit lièvre, fuis entre les pierres,
Vif et agile, ou ta fin est proche. »
Ils sont tout proche, elle le sait, et cette simple pensée décuple ses efforts désespérés tandis qu’elle fuit aussi vite que ses jambes le lui permettent sur l’étroit sentier qui serpente dans les bois de la Pénombre.
Un hurlement bestial retentit derrière elle, beaucoup plus près cette fois, et seul un intense effort de volonté lui permet de ne pas se retourner et de perdre ainsi le peu d’avance qu’il lui reste, mais cela ne changera plus grand chose, elle en est consciente.
Soudain, un choc qui la déséquilibre et la jette à terre avec un cri de terreur tandis qu'une silhouette sombre la plaque au sol, le clair de lune dévoilant des crocs et un faciès de loup, mais des yeux indubitablement humains.
Cette dernière pensée trouble un instant la jeune femme, vite balayée par un océan de douleur et le seul son de ses propres hurlements quand les crocs de la bête déchirent sa chair.
Nylie se réveille en sursaut, couverte de sueur, et il lui faut plusieurs secondes avant de réaliser qu’elle se trouve bien dans le dortoir des novices, à la Capitale, et non dans les Bois de la Pénombre qu’elle a quitté depuis déjà presque une lune.
Avec un intense soupir de soulagement, elle remonte la couverture de laine sur ses épaules et sombre dans un profond sommeil tandis qu’au loin résonnent les hurlements des loups de la forêt d’Elwyn.
(Une petite anecdote plutôt qu'un vrai récit, mais j'ai plus tendance à écrire ce genre de courtes tranches de vies qu'une vraie biographie )
Sauve-toi vite, car la Meute approche.
Fuis, petit lièvre, fuis entre les pierres,
Vif et agile, ou ta fin est proche. »
Ils sont tout proche, elle le sait, et cette simple pensée décuple ses efforts désespérés tandis qu’elle fuit aussi vite que ses jambes le lui permettent sur l’étroit sentier qui serpente dans les bois de la Pénombre.
Un hurlement bestial retentit derrière elle, beaucoup plus près cette fois, et seul un intense effort de volonté lui permet de ne pas se retourner et de perdre ainsi le peu d’avance qu’il lui reste, mais cela ne changera plus grand chose, elle en est consciente.
Soudain, un choc qui la déséquilibre et la jette à terre avec un cri de terreur tandis qu'une silhouette sombre la plaque au sol, le clair de lune dévoilant des crocs et un faciès de loup, mais des yeux indubitablement humains.
Cette dernière pensée trouble un instant la jeune femme, vite balayée par un océan de douleur et le seul son de ses propres hurlements quand les crocs de la bête déchirent sa chair.
Nylie se réveille en sursaut, couverte de sueur, et il lui faut plusieurs secondes avant de réaliser qu’elle se trouve bien dans le dortoir des novices, à la Capitale, et non dans les Bois de la Pénombre qu’elle a quitté depuis déjà presque une lune.
Avec un intense soupir de soulagement, elle remonte la couverture de laine sur ses épaules et sombre dans un profond sommeil tandis qu’au loin résonnent les hurlements des loups de la forêt d’Elwyn.
(Une petite anecdote plutôt qu'un vrai récit, mais j'ai plus tendance à écrire ce genre de courtes tranches de vies qu'une vraie biographie )
Nylie
Re: [Récit] Cours, petit lièvre (Nylie)
« La Croisade est interdite à ville, ou plutôt, chassée à vue.»
De la bouche de certains, Nylie aurait pris ces paroles pour une plaisanterie grossière, et aurait sourit par politesse avant de reprendre sa route, mais la réalité s’était imposée à elle sous une forme bien moins plaisante.
Des avis de recherche, des pamphlets blasphémateurs et humiliants, des édits proclamant l’arrestation voire l’exécution pure et simple des « criminels » de l’ordre Écarlate, grâce aux efforts des glorieux soldats de la capitale.
Gloire…et ils semblaient tous si fiers…quelle grandeur que de s’adonner à des chasses fratricides, bien à l’abri des hauts murs de Hurlevent, tandis que la province souffrait chaque jour un peu plus des ravages du fléau et de milles autres menaces.
A Sombre-Comté, jamais une telle situation n’aurait pu se produire, les habitants avaient mieux à faire que de déclarer hors la loi ceux qui se battaient aux côtés des Veilleurs pour les défendre contre les non-morts et les worgens attaquant sans relâche.
Malheureusement, elle n’était plus dans les Bois de la Pénombre. Point de murs et de salles tranquilles propre à la méditation comme au couvent, seulement le bruit, l’agitation, une folie permanente ou même les lieux saints comme la Cathédrale n’étaient pas surs.
Réprimant le sentiment de colère impuissante mêlée de désespoir qu’elle sentait grandir en elle, la jeune initiée resserra son manteau et reprit son chemin vers la Cathédrale.
Il lui fallait trouver les réponses qu’attendait la Révérende Mère, cachées dans les ouvrages innombrables des frères archivistes, une explication aux attaques de plus en plus fréquentes des worgens, ou mieux, un moyen de s’en prévenir.
Le reste n’était qu’accessoire.
(Encore une petite tranche de vie la vie de Nylie, même si celle là risque de lui attirer des ennuis hé hé.
Pour la musique d'ambiance qui va avec, c'est ici: https://royaumes-rp.1fr1.net/arts-f10/musiqueune-petite-composition-t3837.htm )
De la bouche de certains, Nylie aurait pris ces paroles pour une plaisanterie grossière, et aurait sourit par politesse avant de reprendre sa route, mais la réalité s’était imposée à elle sous une forme bien moins plaisante.
Des avis de recherche, des pamphlets blasphémateurs et humiliants, des édits proclamant l’arrestation voire l’exécution pure et simple des « criminels » de l’ordre Écarlate, grâce aux efforts des glorieux soldats de la capitale.
Gloire…et ils semblaient tous si fiers…quelle grandeur que de s’adonner à des chasses fratricides, bien à l’abri des hauts murs de Hurlevent, tandis que la province souffrait chaque jour un peu plus des ravages du fléau et de milles autres menaces.
A Sombre-Comté, jamais une telle situation n’aurait pu se produire, les habitants avaient mieux à faire que de déclarer hors la loi ceux qui se battaient aux côtés des Veilleurs pour les défendre contre les non-morts et les worgens attaquant sans relâche.
Malheureusement, elle n’était plus dans les Bois de la Pénombre. Point de murs et de salles tranquilles propre à la méditation comme au couvent, seulement le bruit, l’agitation, une folie permanente ou même les lieux saints comme la Cathédrale n’étaient pas surs.
Réprimant le sentiment de colère impuissante mêlée de désespoir qu’elle sentait grandir en elle, la jeune initiée resserra son manteau et reprit son chemin vers la Cathédrale.
Il lui fallait trouver les réponses qu’attendait la Révérende Mère, cachées dans les ouvrages innombrables des frères archivistes, une explication aux attaques de plus en plus fréquentes des worgens, ou mieux, un moyen de s’en prévenir.
Le reste n’était qu’accessoire.
(Encore une petite tranche de vie la vie de Nylie, même si celle là risque de lui attirer des ennuis hé hé.
Pour la musique d'ambiance qui va avec, c'est ici: https://royaumes-rp.1fr1.net/arts-f10/musiqueune-petite-composition-t3837.htm )
Nylie
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