[A faire vivre] La guerre en Lordaeron
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Elycia Brightsun
Major Einar
Daurel Lirus
Darnat Sombrecoeur
Aronh
Tonerelle/Vorticus
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Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
[Abrégé et conclusion d'une petite campagne rp, sachez qu'une bonne part des éléments ont été joués et que le "mystérieux retour" trouve des explications claires que je ne souhaite pas évoquer dans mon texte tout simplement. Si certains contestent cette prise de position, qu'ils n'hésitent pas à m'en faire part par MP. Cependant j'ajouterais que le but et principalement d'offrir un lieux repaire pour notre guilde. Non pas que nous y ferrions toutes nos séances de rp, mais l'idée est simple : Nous voulons établir un front plus légitime. Merci.]
Le Lord Vorticus était de retour.
Personne ne sût comment ni pourquoi et lui même refusait d'en évoquer les cironstances. Au même moment, à Andhoral, on annonçait la mystérieuse disparition du général Welth.
Evidemment, tout le monde fît le rapprochement évident entre la réaparition de l'un et la subite disparition de l'autre.
Cependant et tout aussi curieusement, les récents mandats d'arrêts qui affectait le Lord pour trahison venait d'être levés, pourtant sans raisons apparentes.
Le lendemain, les annonces officielles stipulaient que le général Welth était un escroc de la pire espèces ainsi qu'un traitre (qui, selon les dires, n'hésitait pas à vendre des informations militaire confidentielles à l'ennemis pour obtenir le gage de n'avoir aucunes attaques sur sa précieuse ville, et ce aux dépend des autres bien entendu).
Personne ne sût si cela était vrais ou pas... mais Fossoyeuse dictait la lois et au bout de quelques jours, plus personne ne remit en question l'édit royal.
Vorticus, pour avoir dénoncé un traitre de haut rang au sein de Fossoyeuse, et selon l'écrit : "Pour récompenser de longs et loyaux services pour le compte de Fossoyeuse", allait obtenir la place de son anciens rival, c'est à dire général aux troupes de soutient mercenaires.
Le front du Nord est toujours en proie à la guerre.
Personne ne sût comment ni pourquoi et lui même refusait d'en évoquer les cironstances. Au même moment, à Andhoral, on annonçait la mystérieuse disparition du général Welth.
Evidemment, tout le monde fît le rapprochement évident entre la réaparition de l'un et la subite disparition de l'autre.
Cependant et tout aussi curieusement, les récents mandats d'arrêts qui affectait le Lord pour trahison venait d'être levés, pourtant sans raisons apparentes.
Le lendemain, les annonces officielles stipulaient que le général Welth était un escroc de la pire espèces ainsi qu'un traitre (qui, selon les dires, n'hésitait pas à vendre des informations militaire confidentielles à l'ennemis pour obtenir le gage de n'avoir aucunes attaques sur sa précieuse ville, et ce aux dépend des autres bien entendu).
Personne ne sût si cela était vrais ou pas... mais Fossoyeuse dictait la lois et au bout de quelques jours, plus personne ne remit en question l'édit royal.
Vorticus, pour avoir dénoncé un traitre de haut rang au sein de Fossoyeuse, et selon l'écrit : "Pour récompenser de longs et loyaux services pour le compte de Fossoyeuse", allait obtenir la place de son anciens rival, c'est à dire général aux troupes de soutient mercenaires.
Le front du Nord est toujours en proie à la guerre.
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
On pouvait dire qu'il était retombé aussi vite que son grade avait vu prendre en proportions.
Un matin sur la forêt des Pins Argentés, un petit groupe de patrouille mort-vivante vînt à longer la bordure du lac de Fenris pour se retrouver face à une présentation morbide singulière. Il étaient arrivés à la fin de leur marche lorsqu'ils trouvèrent une large trainée de sang noirâtre qui s'étendait sur quelques mètres. Le corps était à peine reconnaissable. Sans tête, vêtus de lambeaux noircît et recouvert de cendres par endroits, l'individu mutilé aurait pût être méconnaissable mais les tueurs avait pris soin de nommer leur victime à l'aide d'un panonceau : "Monsieur le Lord".
Le bois mort sur lequel avait écris ce nom implacable avait des allures de moqueries enfantines. Les tueurs avaient en tout cas pris soin de signaler leur enthousiasme en ponctuant leur écris par quelque dessins de phallus et de têtes de loups enragés.
A vrais dire, ces inscriptions eût au meilleur effet que de faire sourire les Gardefrois à leur tour.
Bien entendus, les doutes étaient de mise. Mais les analyses des apothicaires était fiables quelque soit leur méthodes : Le corps retrouvé était celui du prénommé Vorticus, anciens officier du Fléau puis membre de la société royale, avant de devenir héritier d'une fortune familiale considérable de plus de trente mille pièce d'or.
Désormais mort, tous ses rêves de gloires et de puissances se sont bien sûr envolés. Cependant on dit que ses anciens partisans demeurent toujours présents et tentent tant bien que mal à poursuivre les desseins de ses sombres visions.
Un matin sur la forêt des Pins Argentés, un petit groupe de patrouille mort-vivante vînt à longer la bordure du lac de Fenris pour se retrouver face à une présentation morbide singulière. Il étaient arrivés à la fin de leur marche lorsqu'ils trouvèrent une large trainée de sang noirâtre qui s'étendait sur quelques mètres. Le corps était à peine reconnaissable. Sans tête, vêtus de lambeaux noircît et recouvert de cendres par endroits, l'individu mutilé aurait pût être méconnaissable mais les tueurs avait pris soin de nommer leur victime à l'aide d'un panonceau : "Monsieur le Lord".
Le bois mort sur lequel avait écris ce nom implacable avait des allures de moqueries enfantines. Les tueurs avaient en tout cas pris soin de signaler leur enthousiasme en ponctuant leur écris par quelque dessins de phallus et de têtes de loups enragés.
A vrais dire, ces inscriptions eût au meilleur effet que de faire sourire les Gardefrois à leur tour.
Bien entendus, les doutes étaient de mise. Mais les analyses des apothicaires était fiables quelque soit leur méthodes : Le corps retrouvé était celui du prénommé Vorticus, anciens officier du Fléau puis membre de la société royale, avant de devenir héritier d'une fortune familiale considérable de plus de trente mille pièce d'or.
Désormais mort, tous ses rêves de gloires et de puissances se sont bien sûr envolés. Cependant on dit que ses anciens partisans demeurent toujours présents et tentent tant bien que mal à poursuivre les desseins de ses sombres visions.
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Le tonnerre gronde dans la nuit bourdonnante du bruit des grillons de cette petite prairie perdue au beau milieu des Maleterres de l'Ouest. Six silhouettes se détachent devant le feu de camp crépitant. L'une d'elle est à genoux, pieds et poings et liés. Petit et vert, c'est un gobelin aux grandes oreilles et aux cheveux auburn. Il supplie l'une des silhouettes.
"Je vous donne tout ce que j'ai. Laissez-moi partir, je vous en prie ! Je ne savais pas !"
"Tu ne savais pas quoi ? Que tu es sur la terre des Hommes et que nous nous tolérons pas les gens qui commercent avec eux ? Encore moins les peaux-vertes, quelque soit leur taille" lui hurle une des silhouettes. Les flammes du feu éclairent son visage, mate, dur, à la fine moustache noire et au regard halluciné. Il donne une gifle au prisonnier de sa main gantée de métal puis jette au visage du gobelin une liasse de papiers.
"Les croisés d'argent sont des traîtres à Lordaeron et tu commerce avec eux. La loi de notre pays est très sévère envers les gens comme toi. La sentence est la mort !"
Un des autres humains s'approche du moustachu.
"Commandant Gibbons, un message par pigeon du clairvoyant Llorente" annonce t-il en tendant la lettre.
Sans un mot, Gibbons s'en saisit et la décachète.
Le lordaeronnais sourit en jetant le message au feu. Il s'approche du gobelin et lui passe une corde au cou. Deux silhouettes se saisissent du petit prisonnier et l'installe sous la branche d'un arbre.
"Bien, reprenons. Au nom du royaume de Lordaeron, je vous déclare, Machin Gobelin Trucmuche, coupable des faits suivants : collaboration avec l'occupant, mise en danger des lordaeronnais libres, appartenance à l'organisation de sauvages plus connue sous le nom de "Horde" et, enfin, d'être vert. Vous êtes condamné à la mort par pendaison et à la saisie de vos biens par les autorités compétentes, c'est à dire nous" lance t-il sur un ton bizarre.
Le gobelin se débat, mais un coup de coude dans les côtes lui coupe le souffle. Il est place sur un cheval.
"Bourreau, procédez à l’exécution"ordonne Gibbons.
Un des hommes donnent une tape au cheval. Il part au trot. La corde autour du cou du gobelin se raidit. Celui-ci gigote un moment, puis, plus rien. Tandis que Gibbons reprend le cheval par la bride, ses amis chargent les sacoches sur les selles de leurs propres montures des possessions du petit peau-verte. Enfin l'un d'eux cloue sur le torse du gobelin une pancarte où est simplement inscrit "Nous ne vous laisserons pas prendre Lordaeron. Nous vous détestons".
Les hommes montent en selle.
"Où va t-on commandant ?" demande l'un d'eux.
"A l'Est répond Gibbons, nous en avons d'autres à tuer".
"Je vous donne tout ce que j'ai. Laissez-moi partir, je vous en prie ! Je ne savais pas !"
"Tu ne savais pas quoi ? Que tu es sur la terre des Hommes et que nous nous tolérons pas les gens qui commercent avec eux ? Encore moins les peaux-vertes, quelque soit leur taille" lui hurle une des silhouettes. Les flammes du feu éclairent son visage, mate, dur, à la fine moustache noire et au regard halluciné. Il donne une gifle au prisonnier de sa main gantée de métal puis jette au visage du gobelin une liasse de papiers.
"Les croisés d'argent sont des traîtres à Lordaeron et tu commerce avec eux. La loi de notre pays est très sévère envers les gens comme toi. La sentence est la mort !"
Un des autres humains s'approche du moustachu.
"Commandant Gibbons, un message par pigeon du clairvoyant Llorente" annonce t-il en tendant la lettre.
Sans un mot, Gibbons s'en saisit et la décachète.
Commandant Gibbons,
Bien que vous ayez pris la liberté de partir battre la campagne en Lordaeron, je ne vous en tiens point rigueur. Votre rancoeur à l'égard des croisés d'argent et des pacifistes est compréhensible et j'ai pour vous une mission importante qui, je le pense, vous intéressera. Dans le cadre de la nouvelle stratégie établie par le sénateur Pôelefer et moi-même, je vous demande de voyager avec vos amis vers les Maleterres de l'Est et d'y massacrer n'importe quel petit groupe d'argentés et d'y essaimer des indices pour faire croire à une attaque des morts-vivants du Fléau. Les yeux de la croisade d'argent doivent continuer d'être rivés à l'Est le plus longtemps possible. Je vous fait confiance pour que vous ne laissiez pas trace de mon message. Je mets à votre disposition Hanlon, Lesure et peut-être quelques autres personnes. Vous serez tenu au courant.
Clairvoyant E.Llorente
Post-scriptum : soyez rassuré : la réanimation n'est pas nécessaire, - et elle n'est pas à votre portée - et je sais évidemment que vous détestez cette magie noire. Contentez-vous de laisser quelques indices accusant une bande de guerriers morts-vivants en maraude ou d'assassins du Culte des Damnés.
Le lordaeronnais sourit en jetant le message au feu. Il s'approche du gobelin et lui passe une corde au cou. Deux silhouettes se saisissent du petit prisonnier et l'installe sous la branche d'un arbre.
"Bien, reprenons. Au nom du royaume de Lordaeron, je vous déclare, Machin Gobelin Trucmuche, coupable des faits suivants : collaboration avec l'occupant, mise en danger des lordaeronnais libres, appartenance à l'organisation de sauvages plus connue sous le nom de "Horde" et, enfin, d'être vert. Vous êtes condamné à la mort par pendaison et à la saisie de vos biens par les autorités compétentes, c'est à dire nous" lance t-il sur un ton bizarre.
Le gobelin se débat, mais un coup de coude dans les côtes lui coupe le souffle. Il est place sur un cheval.
"Bourreau, procédez à l’exécution"ordonne Gibbons.
Un des hommes donnent une tape au cheval. Il part au trot. La corde autour du cou du gobelin se raidit. Celui-ci gigote un moment, puis, plus rien. Tandis que Gibbons reprend le cheval par la bride, ses amis chargent les sacoches sur les selles de leurs propres montures des possessions du petit peau-verte. Enfin l'un d'eux cloue sur le torse du gobelin une pancarte où est simplement inscrit "Nous ne vous laisserons pas prendre Lordaeron. Nous vous détestons".
Les hommes montent en selle.
"Où va t-on commandant ?" demande l'un d'eux.
"A l'Est répond Gibbons, nous en avons d'autres à tuer".
Clairvoyant Llorente
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Prendre et tenir ces foutus montagnes d'Alterac, telles étaient les objectifs du Clan Sombrecoeur lorsque ses 146 soldats quittèrent l'île fortifiée de Fenris pour se rendre en Alterac afin de faire de l'Opération Chute du Loup un succès.
Premier jour de l'Opération Chute du Loup (28/08/31) :
C'était d'abord l'avant garde Sombrecoeur qui avait filée vers le petit village de Hill Shire, celle-ci composée des escouades Marris, Mograine et Greymane ainsi que des «Batards» du capitaine Vaanes comme ils s'étaient surnommés, au total une vingtaine de soldat. L'avant garde n'avait eu aucun mal à écraser les forces ogres en présence dans le village avant d'y établir un avant poste fortifié pour tenir tête aux loups-de-givre, servir de point de repli et aussi de point d'exploitation des mines du coin.
Pendant la mise en place du camp fortifié les troupes restées en arrière composées de la troisième Lordaeronnais d'infanterie du lieutenant Henri Nighseeker, le premier Stromgardien de cavalerie du Lieutenant Marc Honorblade, le premier Gilnéen de fusiliers Sombrecoeur de Gregory Blake ainsi que le premier Alteran montagnard Sombreceur du lieutenant Dimitray Trokopov furent déployés depuis Fenris pour rejoindre l'Avant-Garde à Hill Shire.
Deuxième, troisième jours de l'Opération Chute du Loup ( Du 29/08 au 30/08 de l'an 31) :
Les diverses patrouilles du Clan avaient finit par repérer des convois des orcs Loups de Givre venant du Trépas d'Orgrim pour ravitailler la Vallée d'Alterac. Le capitaine Lucius Vaanes prit l'initiative de rassembler les hommes afin d'organiser nombres d'embuscades sur ces caravanes visant à bloquer les lignes de ravitaillement de ces saletés de peau verte. Ce fut un véritable carnage, 1 convoi sur 2 fut massacré, les marchandises volées et les survivants exécutés, excepté un peon, pour chaque attaque ce fut cette exception, une pourriture de péon était toujours laissé pour vivre afin qu'il aille raconter à ses maudits confrères ce qu'il avait vécu. Les hommes d'armes du clan regardaient ces vers de terre fuir à chaque fois en se gaussant tout en écorchant les cadavres de leurs camarades sous leurs yeux.
Les embuscades sont pour l'instant un franc succès jusque la et une seule perte fut à déplorer parmi les soldats du clan lors de la prise d'une mine environnante. Mine arrachée aux mains des Loups-de-Givre dans le sang, l'attaque ne laissa aucuns survivants orcs, même un Maître Lame tomba sous les coups des hommes d'armes Sombrecoeurs. Kreshford fut le nom donné à cette mine en l'honneur du fantassin tombé au combat.
Le Clan Sombrecoeur accentue toujours ses efforts dans les montagnes enneigés tandis que le jour de la bataille de la Vallée d'Alterac qui s'avèrera cruciale approche ...
Hector Sombrecoeur
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Quatrième jour de l'Opération Chute du Loup ( 31/08/31 ) :
A l'aube du quatrième jour un groupe d'éclaireur Sombrecoeur repéra un site chamanique sacré appartenant aux Loup-de-Givre. Suite à cela le Chevalier-Capitaine Lucius Vaanes regroupa ses « Bâtards » ainsi que les escouades Mograine, Marris et Greymane, au total quatre escouades composées de quatre ou cinq hommes. Le groupe d'arme prit finalement rapidement la route en direction du sanctuaire chamanique avec trois chariots contenant une dizaine de cages. Les objectifs étaient très clair : profaner un site sacré chamanique pour briser le moral adverse et capturer des orcs pour une utilisation ultérieur.
Une fois sur place les hommes d'armes du clan dénombrèrent la présence d'une quarantaine de jeunes orcs ainsi que de trois chamans. L'attaque fut rapide et brève, ces païens d'orcs luttèrent avec l'énergie du désespoir mais cela fut vain. Les chamans tombèrent un par un et les jeunes vermines finirent acculés au fond de la caverne. Les peaux vertes furent finalement parqués dans les cages, leurs fortes têtes ainsi que ceux restant une fois les cages pleines finirent sommairement exécutés, leurs cadavres laissés à l'abandon bien en évidence devant la grotte. Les totems, grigri et autres joyeuseté chamanique du genre furent renversés, brisés et souillés
Les corps mutilés des vieux chamans, eux, furent jetés dans les bassins sacrés de la caverne orques souillant ces eaux purs, avec tout cela la bannière du clan trônant fièrement devant ce spectacle funèbre tandis que les Sombrecoeurs reprirent la route vers Hill Shire avec leurs prises en cage, soit une trentaine de jeunes orcs.
Pendant l'attaque du site sacré chamanique un spécialiste du Clan Sombrecoeur connu sous le nom de Lame-Fantôme empoisonna une source de la Vallée d'Alterac, source servant de point d'eau pour certains worgs des chevaucheurs orcs des Loups-de-Givre. Le poison utilisé est communément nommé « Angoisse de la Vierge » et aurait pour but de rendre fou les worgs ayant bu l'eau empoisonnée.
Cinquième jour de l'Opération Chute du Loup (01/09/31) :
Ordre fut donné à tous les hommes mobilisés en Alterac de se reposer avant le jour de la bataille qui se déroulera le lendemain. Les soldats du Clan Sombrecoeur restèrent tranquillement à Hill Shire profitant de leur dernier jour sur ce monde peut-être, une poignée rejoignit Fenris pour recevoir une livraison de fournitures et de vivres du Serment de Theramore.
A l'aube du quatrième jour un groupe d'éclaireur Sombrecoeur repéra un site chamanique sacré appartenant aux Loup-de-Givre. Suite à cela le Chevalier-Capitaine Lucius Vaanes regroupa ses « Bâtards » ainsi que les escouades Mograine, Marris et Greymane, au total quatre escouades composées de quatre ou cinq hommes. Le groupe d'arme prit finalement rapidement la route en direction du sanctuaire chamanique avec trois chariots contenant une dizaine de cages. Les objectifs étaient très clair : profaner un site sacré chamanique pour briser le moral adverse et capturer des orcs pour une utilisation ultérieur.
Une fois sur place les hommes d'armes du clan dénombrèrent la présence d'une quarantaine de jeunes orcs ainsi que de trois chamans. L'attaque fut rapide et brève, ces païens d'orcs luttèrent avec l'énergie du désespoir mais cela fut vain. Les chamans tombèrent un par un et les jeunes vermines finirent acculés au fond de la caverne. Les peaux vertes furent finalement parqués dans les cages, leurs fortes têtes ainsi que ceux restant une fois les cages pleines finirent sommairement exécutés, leurs cadavres laissés à l'abandon bien en évidence devant la grotte. Les totems, grigri et autres joyeuseté chamanique du genre furent renversés, brisés et souillés
Les corps mutilés des vieux chamans, eux, furent jetés dans les bassins sacrés de la caverne orques souillant ces eaux purs, avec tout cela la bannière du clan trônant fièrement devant ce spectacle funèbre tandis que les Sombrecoeurs reprirent la route vers Hill Shire avec leurs prises en cage, soit une trentaine de jeunes orcs.
Pendant l'attaque du site sacré chamanique un spécialiste du Clan Sombrecoeur connu sous le nom de Lame-Fantôme empoisonna une source de la Vallée d'Alterac, source servant de point d'eau pour certains worgs des chevaucheurs orcs des Loups-de-Givre. Le poison utilisé est communément nommé « Angoisse de la Vierge » et aurait pour but de rendre fou les worgs ayant bu l'eau empoisonnée.
Cinquième jour de l'Opération Chute du Loup (01/09/31) :
Ordre fut donné à tous les hommes mobilisés en Alterac de se reposer avant le jour de la bataille qui se déroulera le lendemain. Les soldats du Clan Sombrecoeur restèrent tranquillement à Hill Shire profitant de leur dernier jour sur ce monde peut-être, une poignée rejoignit Fenris pour recevoir une livraison de fournitures et de vivres du Serment de Theramore.
Hector Sombrecoeur
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Le monde change.
Tout se passe très vite. Hernan Llorente, aristocrate déchu d'Alterac, et naturellement membre du Syndicat, a mis un pied dans la grande aventure de l'Alliance en garantissant à son oncle, Esteban Llorente, assistance et abri dans les montagnes d'Alterac. A Strahnbrad, la nouvelle de la réunification de cette vieille famille s'est répandue en peu de temps. L'Enclave, à l'abri dans les vallées montagneuses de l'ancien royaume de Perenolde, a donc signée en une poignée de mois des accords avec plusieurs chefs locaux afin de bénéficier des brigands locaux et de leurs repaires, comme Strahnbrade par exemple, grâce aux affinités familiales du clairvoyant. Le sénateur Pôelefer et son compère Llorente sont bien décidés à faire d'Alterac leur petit monde. Ce pays enclavé semble en effet oublié par rapport au reste du sous-continent de Lordaeron et représente une bonne cachette pour l'organisation radicale du vieil Esteban. Soucieux de conserver pour l'instant le secret sur leurs tractations avec les bandits au masque orange, le sénateur et le clairvoyant se contentent d'évoquer à demi-mots, dans les cercles autorisés des acteurs pro-Alliance de Lordaeron, leur solide pied-à-terre d'Alterac, assuré grâce à de mystérieux alliés. Esteban voudrait trouver une issue pacifique afin d'unir les habitants humains de sa terre natale à l'Alliance, mais des individus comme Falconcrest rendent la tâche dangereuse, et la vindicte des bandits du Syndicat est très forte envers cette Alliance responsable selon eux de la ruine de leurs terres. Il gardera le silence dans le grand public pour l'instant sur le "pacte de Strahnbrad".
Mais il n'y a pas que ça. Radicalement anti-Horde, les chefs de l'Enclave ont en commun avec Hernan Llorente et le Syndicat un sentiment de mépris assez fort envers les orcs. Et les péons fait prisonniers d'abord dans le marais des chagrins, et bientôt ceux actuellement emprisonnés en Kalimdor, travaillent en tant qu'ouvriers asservis dans le domaine ancestrale des Llorente, sous la houlette du brutal Hernan et de ses hommes. Un vieux puit de mine sera réouverte et, déjà, des baranquements de bois serviront à loger la main d’œuvre peau-verte, encadrés par des gardiens armés des mêmes gourdins que les contre-maîtres de la Horde. La réouverture de camps d'internement doit être discutée, selon Esteban et Yorégar. Les prisonniers orcs doivent servir à l'effort de guerre. Présentant moins de craintes que pour l'alliance avec le Syndicat et l'utilisation d'Alterac, le vieux clairvoyant annoncera ses intentions concernant les prisonniers dans un livre.
/HRP De l'utilisation d'une réputation Vanilla oubliée et sous-utilisée. Prochainement : un livre sur le traitement des prisonniers de guerre.
Clairvoyant Llorente
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
La Citadelle de Katr. Ses taudis. Son architecture. Sa tour. Toute l’installation suintait d’une intelligence malsaine. Tout cela lui rappelait les paroles d’un prisonnier réprouvé à l’intérieur de Katr…
« Vous savez pourquoi nos esclaves restent aussi docile, humain ? Car nous nous attachons à bien placer les collier sur leur gorge pour laisser un bourrelet de chair au dessus et en dessous. Pourquoi ? Pour qu’à chaque mouvement, à chaque fois qu’il ingurgite de la nourriture ou qu’ils avalent leur salive, ils sentent le collier entailler leur cou. Pour qu’ils n’oublient JAMAIS qu’ils ne sont que des esclaves, des jouets, faciles à tuer et à briser. »
Katr avait été son collier. Il avait été l’esclave. Sa gorge s’était entaillé tant de fois qu’une longue cicatrice resterait à jamais sur sa gorge. Beau paradoxe dirons nous, la vérité étant que son âme ne pourrait jamais oublier l’intelligence malsaine du Maître de Katr. Aetius Plaguespreader. Il vouait un respect profond à ce Réprouvé. Non pas qu’il glorifiait son nom ou qu’il rêvait de discuter avec lui, il aurait préféré s’entailler la gorge que de parler avec cet immonde bâtard, mais il lui vouait un respect qu’a un esclave pour son maître. Car c’est-ce qu’il avait été. Le jouet du bon plaisir de Plaguespreader. Dommage pour Plaguespreader, il était bon aux échecs. Le Fou.. Avait prit le Roi.
Darnat se déplaçait maintenant dans les Ruines de Fenris. Ce Donjon. Son Donjon. Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’il était revenu de Draenor ? Combien de temps depuis tous ces morts à l’aube du Cataclysme, le Crépuscule d’un chapitre de l’histoire Sombrecoeur, l’Aube d’un nouvel ouvrage pour la sienne. Depuis quand avait-il investis Fenris, habitée par des réfugiés de Southshore amenés ici par les Rédempteurs de Lordaeron, et l’avait-il reconstruit et fortifiée ? Cela faisait maintenant presque un an. Un an, et ils étaient aussi proches de récupérer Lordaeron City que dix années auparavant.
Il avait très exactement perdu 312 soldats. 312 sur environ 750 soldats. Presque la moitié des effectifs totaux des restes de l’armée de Lordaeron que constituaient les Sombrecoeurs. Et pour quoi ? Pour pouvoir avoir Katr comme tampon pour une énorme base aux Tirisfal Glades. Une base complète de l’Alliance de Lordaeron. La Vieille Alliance. La Véritable Alliance. L’Alliance de Lothar.
Le vieillard posa une main sur une pierre qui composait une semaine plus tôt la Garnison de Fenris. Il soupira, il avait failli tout perdre. Son fils, sa guerre, son quartier général…
Les images de cette campagne lui revenaient au fur et à mesure. Le débarquement à la Ferme des Solliden. L’attaque des Taudis. La traversée de la porte au milieu de la Grande Muraille de Katr. L’assaut du quartier de la Cathédrale de la ville. Il se souvenait de la Cathédrale. Les pierres du portail détruit poussées et détruites d’un coup de mitrailleuse gros calibre. Les balles de fusils se logeant dans les corps, les cœurs…
Il n’oubliait pas la contre-attaque réprouvée. Ces chiens qui revenaient. Encore. Encore. Encore. Ces béhémoths qui déambulaient dans les rues tels d’énormes géants de pierre, bloquant les rues de leurs cadavres. Ils tuaient, tuaient et tuaient. L’image de ce soldat aux jambes écrasées par la masse du géant qui l’implorait de le sauver. Encore, encore. Il revoyait les larmes coulant sur son visage et séchant à la chaleur des coups de canons. Ils revoyait le sang couler de ses plaies, se mêlant aux multiples gouttes de pluie et de fluides bien différents les uns des autres. Il avait vérifié par la suite. Il était le Fantassin Liam Melgin du Premier Lordaeronnais. Un gamin. Il n’avait pas survécu à ses blessures.
Il avait été limite fusiller, au bord de la mort, au milieu d’un quartier aux mains des Réprouvés. Il aurait pu ne jamais en revenir. Mais, par la plus grande des chances. Par la Grâce de la Sainte Lumière, ils avaient réussi. Ils étaient partis perdant à environ 780 contre presque dix fois plus. Comment avaient-ils gagnés ? La réponse était on ne peut plus simple. Il n’aurait PAS du gagner selon la logique militaire standard. Alors comment avaient-ils fait ?
L’armée Sombrecoeur dehors, soit 600 hommes environ, avaient du tuer… Allez, en toute honnêteté un millier et demi. Aetius Plaguespreader avait joué avec eux. Il s’amusait. Et quand il avait enfin envoyé de quoi balayer complètement les troupes dehors, il était trop tard. Il avait été tué et la peste de Katr avait été déversée. Tuant tous les réprouvés et les sombrecoeurs qui n’avaient pu se cacher à temps. Qu’Elle guide l’âme des malheureux. Les survivants avaient fuit. Un certain Belmont, un haut-nécrotraqueur réprouvé… non pardon, pas un, LE haut-nécrotraqueur , était venu faire le ménage. Pour éviter que nous puissions… Comment dire. Les discréditer aux yeux de la Horde ?
Darnat secoua la tête avant de poser genoux à terre du centre de Fenris. Encore une manœuvre de Plaguespreader, attaquer Fenris et sa garnison réduite. Heureusement, les civils n’avaient subis que deux pertes, la plupart étant dans la ville en construction de New Haven. La garnison, elle… Les murs étaient « debout », même si passer dessus était du suicide sauf pour la partie ouest. Il ne restait qu’une tour en état. Le donjon derrière lui ne disposait ni de première étage, ni de flanc est. Le village en bas avait… Brûlé. Il remercia intérieurement que les civils aient été sortis à temps du village, et aussi que ses alliés du Corbeau avaient envoyé 400 soldats aider à la défense de Fenris par la suite.
Le fils de Lothar baissa les yeux sur une flaque d’eau à ses pieds. Il se rendit, finalement, compte que l’eau tombait en trombe sur ses épaulières et sa nuque. Il regarda son reflet dans l’eau. Ce qu’il vit lui rappela la dur réalité de la guerre. Le Sacrifice.
Son visage était couvert de cicatrices. Nombre d’entre-elles assez épaisse ornait son visage, en oubliant les plus petites et fines à peine remarquables sur ce labyrinthe de coups de lames. D’épaisses cernes trônaient sous ses yeux, il n’avait pas pu avoir une véritable nuit de sommeil depuis longtemps, et ses cheveux étaient maintenant très longs, en bataille, et avaient besoin d’un bon nettoyage. Tout comme sa barbe, qui avait pris du volume en quelques mois de campagne.
Il se redressa, levant les yeux vers le ciel pluvieux. Si ce ciel devait représenter l’humeur de Lordaeron, alors il voyait juste : La Tristesse. Le Deuil. Un jour, le soleil se lèvera. Ce jour-ci, Lordaeron sera reprise au nom de la Sainte Alliance de Lordaeron. La VERITABLE Alliance. Et non la pitoyable Alliance des elfes de la nuit, cause de la non-présence des elfes de sang dans l’Alliance, et des intrigues politiques méprisables, tel les Défias et les Sombrefers. On croirait parler d’Alterac.
Pendant un instant, il repensa au discours du Chevalier-Capitaine… Non, pardon, Colonel Lucius Vaanes.
La guerre n'est pas étrangère à nos races.
Après tout, nous nous battons depuis aussi longtemps que nous pouvons nous en souvenir.
La guerre est tout ce que nous connaissons
Dans le passé, nous nous battions pour les ressources. Nous nous battions pour nos terres. Nous nous battions pour la liberté.
Mais tout cela a changé depuis le jour où la peste à frappée nos terres.
Depuis onze ans, nous combattons pour notre survie contre des monstres sanguinaires non-vivants avides de génocides.
Mais c'est un combat que nous ne pouvons plus continuer. L'Humanité est condamnée à l'extinction...
A moins que nous ne terminions cette guerre... Maintenant.
Nous avions espéré que la chute du roi-liche aurait détruit les hordes mort-vivantes, mais elles ont survécues... et sont revenues plus puissante que jamais.
Les réprouvés ont ramenés avec eux une arme capable de noyer des citées entières sous la peste
Même Fenris, notre dernier rayon d'espoir dans tous les ténèbres qui entourent nos royaumes est maintenant menacée.
Bientôt nous n'aurons plus rien à défendre, et cela signifie qu'il ne nous reste plus qu'une seule option...
... L'attaque.
Soldats, ce que je vous demande aujourd'hui n'est pas une chose aisée, mais c'est absolument nécessaire.
Si nous voulons survivre...
Si nous voulons vivre suffisamment longtemps pour voir les saisons passer, nos enfants grandir et vivre un temps de paix que nous n'avons jamais connu...
... Nous devons maintenant porter le combat chez les réprouvés.
Nous allons aller là où ils vivent, là où ils se relèvent de la mort... Et nous allons les détruire !
Ceci est le jour où nous portons le combat au cœur des réprouvés.
Ceci est le jour où nous corrigeons le cours de l'histoire de l'Humanité.
Ceci est le jour où nous assurons notre survie en tant qu'espèce.
Soldats Sombrecoeurs, mes valeureux combattants, partez la tête haute, et rapportez l'espoir à l'Humanité !
Dans le fond, il n’avait pas tort. Mais cela valait-il la mort de tant de soldats ? Le risque que Fenris soit conquise ? Possible. Ce campement derrière Katr laisserait libre l’ensemble de l’armée de Lordaeron de mener des opérations en Tirisfal. D’amener du matériel en vue d’une reconquête massive, d’un assaut de grande envergure. Les Sombrecoeurs, les Courtetailles et l’Enclave auront bien sûr les infrastructures dont-ils ont besoin les premiers, et surtout ses Soldats. C’était injuste, mais Darnat préférait mettre à profit le terrain dont-ils disposaient pour des gens sûr et pour ceux qui avaient combattu pour cette ville. Enfin, c’était autre chose encore.
Il regarda tout autour de lui, son regard se porta sur les troupes encore présentes. Elles comptaient tenir aussi longtemps que possible. Il avait fait énormément ces deux derniers mois. A présent, son seul désir était… un peu de répit. Une femme l’attendait plus loin, et un manoir sûr le garderait quelques jours loin de la menace réprouvée. Enfin, en espérant qu’ils n’agissent pas pendant ce laps de temps.
Le vieux loup de Draenor partit en avant, ses bottes frappant la boue, les gravats et les flaques d’eau. Il était allé en enfer et en était revenu vivant. Il comptait bien en profiter.
« Vous savez pourquoi nos esclaves restent aussi docile, humain ? Car nous nous attachons à bien placer les collier sur leur gorge pour laisser un bourrelet de chair au dessus et en dessous. Pourquoi ? Pour qu’à chaque mouvement, à chaque fois qu’il ingurgite de la nourriture ou qu’ils avalent leur salive, ils sentent le collier entailler leur cou. Pour qu’ils n’oublient JAMAIS qu’ils ne sont que des esclaves, des jouets, faciles à tuer et à briser. »
Katr avait été son collier. Il avait été l’esclave. Sa gorge s’était entaillé tant de fois qu’une longue cicatrice resterait à jamais sur sa gorge. Beau paradoxe dirons nous, la vérité étant que son âme ne pourrait jamais oublier l’intelligence malsaine du Maître de Katr. Aetius Plaguespreader. Il vouait un respect profond à ce Réprouvé. Non pas qu’il glorifiait son nom ou qu’il rêvait de discuter avec lui, il aurait préféré s’entailler la gorge que de parler avec cet immonde bâtard, mais il lui vouait un respect qu’a un esclave pour son maître. Car c’est-ce qu’il avait été. Le jouet du bon plaisir de Plaguespreader. Dommage pour Plaguespreader, il était bon aux échecs. Le Fou.. Avait prit le Roi.
Darnat se déplaçait maintenant dans les Ruines de Fenris. Ce Donjon. Son Donjon. Combien de temps s’était-il écoulé depuis qu’il était revenu de Draenor ? Combien de temps depuis tous ces morts à l’aube du Cataclysme, le Crépuscule d’un chapitre de l’histoire Sombrecoeur, l’Aube d’un nouvel ouvrage pour la sienne. Depuis quand avait-il investis Fenris, habitée par des réfugiés de Southshore amenés ici par les Rédempteurs de Lordaeron, et l’avait-il reconstruit et fortifiée ? Cela faisait maintenant presque un an. Un an, et ils étaient aussi proches de récupérer Lordaeron City que dix années auparavant.
Il avait très exactement perdu 312 soldats. 312 sur environ 750 soldats. Presque la moitié des effectifs totaux des restes de l’armée de Lordaeron que constituaient les Sombrecoeurs. Et pour quoi ? Pour pouvoir avoir Katr comme tampon pour une énorme base aux Tirisfal Glades. Une base complète de l’Alliance de Lordaeron. La Vieille Alliance. La Véritable Alliance. L’Alliance de Lothar.
Le vieillard posa une main sur une pierre qui composait une semaine plus tôt la Garnison de Fenris. Il soupira, il avait failli tout perdre. Son fils, sa guerre, son quartier général…
Les images de cette campagne lui revenaient au fur et à mesure. Le débarquement à la Ferme des Solliden. L’attaque des Taudis. La traversée de la porte au milieu de la Grande Muraille de Katr. L’assaut du quartier de la Cathédrale de la ville. Il se souvenait de la Cathédrale. Les pierres du portail détruit poussées et détruites d’un coup de mitrailleuse gros calibre. Les balles de fusils se logeant dans les corps, les cœurs…
Il n’oubliait pas la contre-attaque réprouvée. Ces chiens qui revenaient. Encore. Encore. Encore. Ces béhémoths qui déambulaient dans les rues tels d’énormes géants de pierre, bloquant les rues de leurs cadavres. Ils tuaient, tuaient et tuaient. L’image de ce soldat aux jambes écrasées par la masse du géant qui l’implorait de le sauver. Encore, encore. Il revoyait les larmes coulant sur son visage et séchant à la chaleur des coups de canons. Ils revoyait le sang couler de ses plaies, se mêlant aux multiples gouttes de pluie et de fluides bien différents les uns des autres. Il avait vérifié par la suite. Il était le Fantassin Liam Melgin du Premier Lordaeronnais. Un gamin. Il n’avait pas survécu à ses blessures.
Il avait été limite fusiller, au bord de la mort, au milieu d’un quartier aux mains des Réprouvés. Il aurait pu ne jamais en revenir. Mais, par la plus grande des chances. Par la Grâce de la Sainte Lumière, ils avaient réussi. Ils étaient partis perdant à environ 780 contre presque dix fois plus. Comment avaient-ils gagnés ? La réponse était on ne peut plus simple. Il n’aurait PAS du gagner selon la logique militaire standard. Alors comment avaient-ils fait ?
L’armée Sombrecoeur dehors, soit 600 hommes environ, avaient du tuer… Allez, en toute honnêteté un millier et demi. Aetius Plaguespreader avait joué avec eux. Il s’amusait. Et quand il avait enfin envoyé de quoi balayer complètement les troupes dehors, il était trop tard. Il avait été tué et la peste de Katr avait été déversée. Tuant tous les réprouvés et les sombrecoeurs qui n’avaient pu se cacher à temps. Qu’Elle guide l’âme des malheureux. Les survivants avaient fuit. Un certain Belmont, un haut-nécrotraqueur réprouvé… non pardon, pas un, LE haut-nécrotraqueur , était venu faire le ménage. Pour éviter que nous puissions… Comment dire. Les discréditer aux yeux de la Horde ?
Darnat secoua la tête avant de poser genoux à terre du centre de Fenris. Encore une manœuvre de Plaguespreader, attaquer Fenris et sa garnison réduite. Heureusement, les civils n’avaient subis que deux pertes, la plupart étant dans la ville en construction de New Haven. La garnison, elle… Les murs étaient « debout », même si passer dessus était du suicide sauf pour la partie ouest. Il ne restait qu’une tour en état. Le donjon derrière lui ne disposait ni de première étage, ni de flanc est. Le village en bas avait… Brûlé. Il remercia intérieurement que les civils aient été sortis à temps du village, et aussi que ses alliés du Corbeau avaient envoyé 400 soldats aider à la défense de Fenris par la suite.
Le fils de Lothar baissa les yeux sur une flaque d’eau à ses pieds. Il se rendit, finalement, compte que l’eau tombait en trombe sur ses épaulières et sa nuque. Il regarda son reflet dans l’eau. Ce qu’il vit lui rappela la dur réalité de la guerre. Le Sacrifice.
Son visage était couvert de cicatrices. Nombre d’entre-elles assez épaisse ornait son visage, en oubliant les plus petites et fines à peine remarquables sur ce labyrinthe de coups de lames. D’épaisses cernes trônaient sous ses yeux, il n’avait pas pu avoir une véritable nuit de sommeil depuis longtemps, et ses cheveux étaient maintenant très longs, en bataille, et avaient besoin d’un bon nettoyage. Tout comme sa barbe, qui avait pris du volume en quelques mois de campagne.
Il se redressa, levant les yeux vers le ciel pluvieux. Si ce ciel devait représenter l’humeur de Lordaeron, alors il voyait juste : La Tristesse. Le Deuil. Un jour, le soleil se lèvera. Ce jour-ci, Lordaeron sera reprise au nom de la Sainte Alliance de Lordaeron. La VERITABLE Alliance. Et non la pitoyable Alliance des elfes de la nuit, cause de la non-présence des elfes de sang dans l’Alliance, et des intrigues politiques méprisables, tel les Défias et les Sombrefers. On croirait parler d’Alterac.
Pendant un instant, il repensa au discours du Chevalier-Capitaine… Non, pardon, Colonel Lucius Vaanes.
---------------
La guerre n'est pas étrangère à nos races.
Après tout, nous nous battons depuis aussi longtemps que nous pouvons nous en souvenir.
La guerre est tout ce que nous connaissons
Dans le passé, nous nous battions pour les ressources. Nous nous battions pour nos terres. Nous nous battions pour la liberté.
Mais tout cela a changé depuis le jour où la peste à frappée nos terres.
Depuis onze ans, nous combattons pour notre survie contre des monstres sanguinaires non-vivants avides de génocides.
Mais c'est un combat que nous ne pouvons plus continuer. L'Humanité est condamnée à l'extinction...
A moins que nous ne terminions cette guerre... Maintenant.
Nous avions espéré que la chute du roi-liche aurait détruit les hordes mort-vivantes, mais elles ont survécues... et sont revenues plus puissante que jamais.
Les réprouvés ont ramenés avec eux une arme capable de noyer des citées entières sous la peste
Même Fenris, notre dernier rayon d'espoir dans tous les ténèbres qui entourent nos royaumes est maintenant menacée.
Bientôt nous n'aurons plus rien à défendre, et cela signifie qu'il ne nous reste plus qu'une seule option...
... L'attaque.
Soldats, ce que je vous demande aujourd'hui n'est pas une chose aisée, mais c'est absolument nécessaire.
Si nous voulons survivre...
Si nous voulons vivre suffisamment longtemps pour voir les saisons passer, nos enfants grandir et vivre un temps de paix que nous n'avons jamais connu...
... Nous devons maintenant porter le combat chez les réprouvés.
Nous allons aller là où ils vivent, là où ils se relèvent de la mort... Et nous allons les détruire !
Ceci est le jour où nous portons le combat au cœur des réprouvés.
Ceci est le jour où nous corrigeons le cours de l'histoire de l'Humanité.
Ceci est le jour où nous assurons notre survie en tant qu'espèce.
Soldats Sombrecoeurs, mes valeureux combattants, partez la tête haute, et rapportez l'espoir à l'Humanité !
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Dans le fond, il n’avait pas tort. Mais cela valait-il la mort de tant de soldats ? Le risque que Fenris soit conquise ? Possible. Ce campement derrière Katr laisserait libre l’ensemble de l’armée de Lordaeron de mener des opérations en Tirisfal. D’amener du matériel en vue d’une reconquête massive, d’un assaut de grande envergure. Les Sombrecoeurs, les Courtetailles et l’Enclave auront bien sûr les infrastructures dont-ils ont besoin les premiers, et surtout ses Soldats. C’était injuste, mais Darnat préférait mettre à profit le terrain dont-ils disposaient pour des gens sûr et pour ceux qui avaient combattu pour cette ville. Enfin, c’était autre chose encore.
Il regarda tout autour de lui, son regard se porta sur les troupes encore présentes. Elles comptaient tenir aussi longtemps que possible. Il avait fait énormément ces deux derniers mois. A présent, son seul désir était… un peu de répit. Une femme l’attendait plus loin, et un manoir sûr le garderait quelques jours loin de la menace réprouvée. Enfin, en espérant qu’ils n’agissent pas pendant ce laps de temps.
Le vieux loup de Draenor partit en avant, ses bottes frappant la boue, les gravats et les flaques d’eau. Il était allé en enfer et en était revenu vivant. Il comptait bien en profiter.
Darnat Sombrecoeur
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Le sort s'était encore acharné sur ces petits villages. Ces quelques hameaux paisibles dont le seul tort est d'avoir été sous l'appartenance du royaume d'Alterac. La guerre, les trahisons, l'abandon, la pauvreté, la faim ... Et puis la solitude, au milieu des ruines du royaume, qui ne fut brisée que par l'arrivée des hommes au foulard orange. Des années durant, ceux qu'on assimile vulgairement à du banditisme dans d'autres contrées, ont bravé le froid et les chemins sinueux pour aider les isolés d'Alterac, leur fournissant matière première et l'espoir qu'un jour, la nation renaisse.
Cette semaine encore, Jools Tenpenny et sa petite troupe d'hommes de mains avaient tenus parole. Comme souvent, ils avaient du négocier et donner quelques pièces sur la place centrale de Strahnbrande pour qu'on économise les vivres et les quelques butins acquis illégalement le mois passé, afin que ces villages soient aussi approvisionnés. Pour sur, chaque ressource distribuée aux recoins d'Alterac était un moyen propagande pour le Syndicat, mais c'était surtout un devoir à accomplir, un devoir de patriote.
Le sort s'était encore acharné sur ces petits villages. Ces quelques hameaux paisibles dont le seul tort est d'avoir voulu survivre. La guerre, les trahisons, l'abandon, la pauvreté, la faim ... Et puis la mort, quelques heures à peine avant le passage de la caravane. Et la cargaison resta dans le chariot ce jour là contemplée par les corps sans vie des villageois lâchement exécutés. Un massacre des plus odieux, signé par la main d'un enfant du pays.
L'histoire se répète en Alterac, cette petite nation qui a toujours tenu tête tant bien que mal au monde entier, mais qui meurt inexorablement de l'intérieur. Syndicat et Coeur-de-Lion se préparent à l'affrontement au milieu des ruines, sous le drapeau d'un ancien royaume.
Cette semaine encore, Jools Tenpenny et sa petite troupe d'hommes de mains avaient tenus parole. Comme souvent, ils avaient du négocier et donner quelques pièces sur la place centrale de Strahnbrande pour qu'on économise les vivres et les quelques butins acquis illégalement le mois passé, afin que ces villages soient aussi approvisionnés. Pour sur, chaque ressource distribuée aux recoins d'Alterac était un moyen propagande pour le Syndicat, mais c'était surtout un devoir à accomplir, un devoir de patriote.
Le sort s'était encore acharné sur ces petits villages. Ces quelques hameaux paisibles dont le seul tort est d'avoir voulu survivre. La guerre, les trahisons, l'abandon, la pauvreté, la faim ... Et puis la mort, quelques heures à peine avant le passage de la caravane. Et la cargaison resta dans le chariot ce jour là contemplée par les corps sans vie des villageois lâchement exécutés. Un massacre des plus odieux, signé par la main d'un enfant du pays.
L'histoire se répète en Alterac, cette petite nation qui a toujours tenu tête tant bien que mal au monde entier, mais qui meurt inexorablement de l'intérieur. Syndicat et Coeur-de-Lion se préparent à l'affrontement au milieu des ruines, sous le drapeau d'un ancien royaume.
Gudmundur Brisenclume
Re: [A faire vivre] La guerre en Lordaeron
Tout était calme. Affreusement calme. Ce silence si profond qu'aucun vivant ne pourrait éternellement y être insensible. Si froid, si irréel. Et pourtant, il était bien souvent le seul ami des soldats du Nord. Combien étaient-ils déjà, de soldats de l'Alliance, à combattre là haut ? Même pas six milliers en comptant soldats et civils, non ? Et combien de non-morts ? Ha... Des milliers. Des dizaines de milliers. Peut-être même centaines. Dire que la population de Stratholme se comptait en dizaines de milliers, autrefois. Quel gâchis.
Le soldat en armure couleur ébène et au tabard aux couleurs sombres, parfaitement adapté au terrain de Lordaeron secouait la tête à cette pensée. Il était là, assis sur une pierre au milieu de l'ancien est de Lordaeron, alors qu'ils voyaient, de là, de nombreuses petites villes depuis longtemps vides de tout être n'étant pas associé au Fléau. Attendre en plein territoire mort-vivant ne lui plaisait guère, mais avait-il le choix ? Pas réellement, les hordes de goules se déplaçaient, déambulant à deux, trois ou quatre pattes, tout autour. Il attendait. Il avait du s'y habituer depuis le temps.
Il se pencha en avant, avant-bras, et ainsi gantelets, sur les cuissardes, le mouvement émettant plusieurs tintements qui lui arrachèrent une grimace. Douce Lordaeron. Cela faisait déjà deux décennies qu'il se considérait tout autant Lordaeronnais que quelqu'un y étant né. Il avait mérité cette appellation, après tout. Douce Lordaeron. Ils étaient là, la Nouvelle Alliance, les Restes de l'Alliance de Lordaeron, à se battre. Comme Magroth l'avait fait. Comme Dagren l'avait fait... Comme Nathanos, Dathrohan, Abbendis, Renthar, Alexandros, Garithos... Ah, Garithos. Autant n'aimait-il pas cet homme et sa personnalité, autant lui devait-il un minimum de respect. C'était un sacré coup. Il avait le choix entre mourir et tenter de reprendre la Capitale. Cette alliance avec les Réprouvés est bien triste. Bien que, en y pensant, l'alliance avec la Lame d'Ebène n'est pas beaucoup plus louables dans le fond. Il était le seul à avoir repris Capital city. Enfin ! C'était ainsi.
Et maintenant, qu'était-il ? Les restes de restes reformés une fois encore, le même objectif en tête : Lordaeron. Plus qu'un royaume. Un idéal. Un idéal de justice, d'honneur, de paix. Des idéaux qu'il avait du abandonner depuis quelques temps pour espérer un jour voir ses enfants en paix. Lui-même ? La Lumière en décidera. C'était ça qui le rendait si impopulaire. Il n'avait pas le choix, prendre des décisions extrêmes pour vaincre. Utiliser la peste réprouvée en était une. Il ne le faisait qu'en dernier recours, pour épargner la vie de ses hommes. Hé, à peine cinq cent soldats et chevaliers confondus, sans compter les troupes dissidentes et la ridicule marine plus digne du Royaume d'Alterac que de Lordaeron. Après tout, cette peste était une arme bactériologique, et non une arme de résurrection massive comme le Fléau. Etait-ce réellement plus noble d'utiliser un bombardement aux canons ou les radiation comme à Gnomeregan ? Il en doutait très franchement. Avaient-on hurlé à l'utilisation de la peste à Angra'thar. A bien y réfléchir, oui. Mais c'était surtout l'acte de traîtrise qui avait gêné. Ils l'expérimentaient depuis longtemps, il suffit de voir ce qu'ils faisaient aux survivants qui s'aventuraient trop loin des villes sûres...
Mais il avait ses limites. Sa principale, souvent vue comme une faiblesse, était de toujours trouvé une alternative à la plus évidente des solutions. Exemple typique. Quand cette ville aux murs épais a été infesté par le Culte des damnés, les goules, et aux céréales contaminés. Aurait-il osé tirer dessus à l'obusier comme le fit l'actuel Colonel Vaanes, son « élève » (si ce n'est, justement, en stratégie) ? Il en doutait franchement, il n'était pas habitué à ce genre de situations. D'habitude, il se battait loin de son territoire et ses alliés ne se relevaient pas en morts décérébrés. Hormis les Chevaliers de la mort du Clan Ombrelune.
Darnat soupirait. Et il était là, au milieu de terres pestiférés au silence intenable et au sol corrompu par la présence du Fléau. Il était l'un des généraux de la Nouvelle Alliance, des vestiges de Lordaeron. Il menait aussi bien des humains que des barbes-de-bronze, des Marteaux-hardis, des hauts-elfes ou même des elfes de sang. C'était ainsi. Il avait un devoir envers Lordaeron pour avoir échoué quand, en Draenor, Ner'zhul est parvenu à s'échapper. C'était leur faute et, du coup, sa faute. Des dizaines de milliers d'êtres avaient perdu la vie pour cet échec. Damnés orcs... Damnés démons... Tous les malheurs de cette planète semblaient venir de ces envahisseurs d'outre-monde, à ses yeux. Il aurait sa vengeance contre ces deux peuples. Un jour, ou l'autre.
Le vieux Loup se redressa finalement, faisant signe au Chevalier-Prétorien qui l'accompagnait avant de remonter en selle. Ils devraient faire vite pour rejoindre la seule région en recolonisation proche. L'une des deux seules reprises en plusieurs années par ses hommes. Elle ne dépasserait jamais quelques milliers de personne... Mais que peut-on espérer dans le Royaume de ceux qui sont morts ?
Le soldat en armure couleur ébène et au tabard aux couleurs sombres, parfaitement adapté au terrain de Lordaeron secouait la tête à cette pensée. Il était là, assis sur une pierre au milieu de l'ancien est de Lordaeron, alors qu'ils voyaient, de là, de nombreuses petites villes depuis longtemps vides de tout être n'étant pas associé au Fléau. Attendre en plein territoire mort-vivant ne lui plaisait guère, mais avait-il le choix ? Pas réellement, les hordes de goules se déplaçaient, déambulant à deux, trois ou quatre pattes, tout autour. Il attendait. Il avait du s'y habituer depuis le temps.
Il se pencha en avant, avant-bras, et ainsi gantelets, sur les cuissardes, le mouvement émettant plusieurs tintements qui lui arrachèrent une grimace. Douce Lordaeron. Cela faisait déjà deux décennies qu'il se considérait tout autant Lordaeronnais que quelqu'un y étant né. Il avait mérité cette appellation, après tout. Douce Lordaeron. Ils étaient là, la Nouvelle Alliance, les Restes de l'Alliance de Lordaeron, à se battre. Comme Magroth l'avait fait. Comme Dagren l'avait fait... Comme Nathanos, Dathrohan, Abbendis, Renthar, Alexandros, Garithos... Ah, Garithos. Autant n'aimait-il pas cet homme et sa personnalité, autant lui devait-il un minimum de respect. C'était un sacré coup. Il avait le choix entre mourir et tenter de reprendre la Capitale. Cette alliance avec les Réprouvés est bien triste. Bien que, en y pensant, l'alliance avec la Lame d'Ebène n'est pas beaucoup plus louables dans le fond. Il était le seul à avoir repris Capital city. Enfin ! C'était ainsi.
Et maintenant, qu'était-il ? Les restes de restes reformés une fois encore, le même objectif en tête : Lordaeron. Plus qu'un royaume. Un idéal. Un idéal de justice, d'honneur, de paix. Des idéaux qu'il avait du abandonner depuis quelques temps pour espérer un jour voir ses enfants en paix. Lui-même ? La Lumière en décidera. C'était ça qui le rendait si impopulaire. Il n'avait pas le choix, prendre des décisions extrêmes pour vaincre. Utiliser la peste réprouvée en était une. Il ne le faisait qu'en dernier recours, pour épargner la vie de ses hommes. Hé, à peine cinq cent soldats et chevaliers confondus, sans compter les troupes dissidentes et la ridicule marine plus digne du Royaume d'Alterac que de Lordaeron. Après tout, cette peste était une arme bactériologique, et non une arme de résurrection massive comme le Fléau. Etait-ce réellement plus noble d'utiliser un bombardement aux canons ou les radiation comme à Gnomeregan ? Il en doutait très franchement. Avaient-on hurlé à l'utilisation de la peste à Angra'thar. A bien y réfléchir, oui. Mais c'était surtout l'acte de traîtrise qui avait gêné. Ils l'expérimentaient depuis longtemps, il suffit de voir ce qu'ils faisaient aux survivants qui s'aventuraient trop loin des villes sûres...
Mais il avait ses limites. Sa principale, souvent vue comme une faiblesse, était de toujours trouvé une alternative à la plus évidente des solutions. Exemple typique. Quand cette ville aux murs épais a été infesté par le Culte des damnés, les goules, et aux céréales contaminés. Aurait-il osé tirer dessus à l'obusier comme le fit l'actuel Colonel Vaanes, son « élève » (si ce n'est, justement, en stratégie) ? Il en doutait franchement, il n'était pas habitué à ce genre de situations. D'habitude, il se battait loin de son territoire et ses alliés ne se relevaient pas en morts décérébrés. Hormis les Chevaliers de la mort du Clan Ombrelune.
Darnat soupirait. Et il était là, au milieu de terres pestiférés au silence intenable et au sol corrompu par la présence du Fléau. Il était l'un des généraux de la Nouvelle Alliance, des vestiges de Lordaeron. Il menait aussi bien des humains que des barbes-de-bronze, des Marteaux-hardis, des hauts-elfes ou même des elfes de sang. C'était ainsi. Il avait un devoir envers Lordaeron pour avoir échoué quand, en Draenor, Ner'zhul est parvenu à s'échapper. C'était leur faute et, du coup, sa faute. Des dizaines de milliers d'êtres avaient perdu la vie pour cet échec. Damnés orcs... Damnés démons... Tous les malheurs de cette planète semblaient venir de ces envahisseurs d'outre-monde, à ses yeux. Il aurait sa vengeance contre ces deux peuples. Un jour, ou l'autre.
Le vieux Loup se redressa finalement, faisant signe au Chevalier-Prétorien qui l'accompagnait avant de remonter en selle. Ils devraient faire vite pour rejoindre la seule région en recolonisation proche. L'une des deux seules reprises en plusieurs années par ses hommes. Elle ne dépasserait jamais quelques milliers de personne... Mais que peut-on espérer dans le Royaume de ceux qui sont morts ?
Darnat Sombrecoeur
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