Vie et pensée d'une sauvage.
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Vie et pensée d'une sauvage.
Pensées de Kihe, académicienne à l'Académie Maestria.
Une bataille. La première des batailles. Je comprend encore mal le concept de "bataille". Je veux dire... Landris m'a expliqué la théorie de ce truc, et tous les autres instructeurs m'ont expliqué en détail à quoi je devais m'attendre. Mais ils passent tous à coté des choses les plus importantes. Du détail dont j'ai besoin... La "chaleur" des combats.
Quand je chasse, quand je me bat, je ressent toujours cette pointe d'excitation, cette graine de sauvagerie qui me permet de savoir que je suis en vie et que je me bat pour continuer à survivre. Que je tue pour m'assurer qu'on ne me tue pas.
Mais c'est toujours dans ces cas ou je chasse ma proie, ou qu'un prédateur me chasse.
Là je ne sais absolument pas à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais ressentir ? Qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?
Ces questions assaillent mon esprit alors que je me prépare. Observant les combattants plus vétérans suivre un rythme établis depuis des années. je ne peux m'empêcher d'être impressionnée, et intimidée par autant de professionnalisme. Je sais que je ne suis pas prête. Je sais que je suis faible. Mais jamais plus que maintenant je ne me suis sentie aussi... Débutante face à eux tous. Cependant je n'affiche pas ma nervosité. Je sourit. Je plaisante. J'essaye de détendre ce nœud intense s'étant formé dans mon estomac. Mes muscles sont tendues, chaque pas que je fait me semble lourd, dénué de mon habituel souplesse. Je me sent mal.
Et pourtant, il suffit que je regarde le dos de chacun des Maestria présent pour que je me souvienne pourquoi je suis ici. Pourquoi mon corps devra m'obéir. Ces gens m'ont accepté, m'ont aidé. Sauvé de la nature et de moi-même. Ils prennent de leur temps pour m'apprendre ce qu'ils savent. Ils sont patients. Compréhensifs.
Je ne peux pas les laisser tomber. Mon corps se détend.
Enfin. On sonne le départ. Ça commence.
Le trajet se fait en silence. Les wyvernes prêtés par les Taurens volant en formation serré. Chacun d'entre eux semble concentré sur la tâche à venir. Encore une fois je suis abasourdis par la différence avec d'habitude. Là où ils sont détendue, plaisantant, drôle... Ils se transforment en combattant aguerris. Je ne reconnais même pas certains d'entre eux.
Je sourit à pleine dents. Je commence à ressentir cette excitation. Celle qui je ressent pendant les chasse. Peut être que ce sera une bonne bataille finalement... Oui. Sûrement que ce ne sera pas aussi dramatique que je ne le crois. Si l'ambiance reste la même je sais même que je saurais me déplacer comme il faudra.
En fait. C'est assez étrange.
L'arrivé au poste avancé est faite un peu dans la précipitation. Enfin c'est la sensation que j'en ait. Les orcs et trolls de la Horde semblent en effervescences. Prêt à la bataille si j'en crois les cris de joie, et d'insultes, qui s'échappent d'eux. Un sourire amusé dessine mes lèvres alors que j'écoute les propos des forces de la Horde. Ils débordent d'imaginations sur ce qu'ils comptent faire aux forces de l'Alliance en tout cas.
Alors que je ris doucement pour moi je ne peux m’empêcher d'observer les autres forces en présences. Car, malgré le fait que je savait que Liz viendrait avec les membres de sa nouvelles maison, je ne m'attendais pas vraiment à autant de personnes différentes. Tous prêt à combattre. Tous semblant plus qu'expérimenté. Quelque part, cela me rassure de voir autant de vétérans. C'est stupide. Je sais bien qu'en face de nous il y a des combattants possédant autant d'expérience, si ce n'est plus. Des adversaires ayant déjà tué, ayant combattu pour protéger ce qu'ils aiment.
Mais en les regardant, en rang, souriant et se saluant, je me dis que cette bataille se passera sans doute bien mieux que mes nerfs ne le croient.
Et les ordres se font entendre.
Je m'aligne avec les autres. Observant du coin de l'oeil que chaque groupe reste près des siens. Logique. Et Aethyan parle enfin. Sa voix est claire, puissante. Et en l'écoutant, en l'observant, je peux comprendre pourquoi il est le Commandant. Pourquoi il donne les ordres. J'inspire lentement et expire tout aussi lentement. Je suis prête. Je suis presque sûre que je suis prêtre... J'espère être prête.
Heureusement que j'arrive à retenir mon rire. Sinon j'ose à peine imaginer ce qui me serait arrivé. Mais cette indécision sur mes propres capacités est une grande première. D'habitude je sent si je fait le poids face à une proie ou non. Si non, je fuis et si l'affrontement est inévitable j'essaye de prendre l'avantage. Si oui, j'attaque directement. Mais là je suis incertaine sur ce que je peux, dois et vais faire.
Heureusement Aethyan et Marà sont là pour m'aider et rapidement tout entre en place.
Et je découvre une nouvelle angoisse. L'attente.
Je suis en position sur une tour. A gauche en arrivant. Marà, Thaleras, Linrielle et une que je connais, pas Leah, sont là. Nos ordres sont simples : mitraillé les attaquants de flèches et de bombes à Leah. Je l'aime bien elle, elle est drôle et son coté détendue m'a permis de me calmée encore un peu plus.
Et elle semble légèrement effrayante avec toutes ces bombes.
Avec les autres je prend ma position. J'observe la forêt de Orneval. Observant les ombres dansant avec le feuillage des arbres. Il se dégage une énergie mystique de cet endroit, je saurais pas bien l'expliquer mais il y a quelque chose qui se dégage de cet endroit. C'est à la fois effrayant et excitant.
L'attente est longue, et ce silence, à peine brisé par les bruits des armes et des cris orcs, commence à me peser. Marà le remarque et semble en profiter pour me donner un cours. Je l'observe un petit moment après ses conseils. Essayant de les appliquer et y arrivant avec un succès limité. inspirer, expirer, laisser son corps se détendre... Merci Marà.
La bataille !
Je... C'est... Je ne m'attendais pas à cela. Tout mes actes. toutes mes actions. Tout cela était inutiles. Si les bombes que je jetait ne ratait pas, nos adversaires semblaient habitués à combattre contre ce genre de menaces. Et ils les encaissaient, ou les déviaient avec facilité. Cela me frustre. Et bientôt ma frustration se transforme en panique, en confusion.
Je dois descendre de la tour. Les ennemis ont réussit à percer nos défenses et ils envahissent rapidement nos positions. J'arrive en bas, dagues en mains et mon regard se perd dans la fumée épaisse qui se dégage de l'entrée des fortifications.
Et la douleur.
Je crie faiblement alors que je regarde mon bas ventre. Une flèche se trouve logé ici. Rageusement je l'arrache avant de sortir ma seule et unique fiole de soins. Prise au début. C'est faible, probablement inutile mais c'est tout ce que je peux faire pour continuer.
Simplement faire cela à semble t-il avoir pris plus de temps que prévus car, quand je relève le regard, les troupes de l'Alliance ont déjà envahis l'intérieur de nos positions. Et les combats deviennent alors un chaos de sang, de poussières et de fer.
Trois odeur qui me font fuir en temps normal.
Réprimé mes instincts semble plus difficile que prévus. Mon corps se fige un instant, près à s'enfuir, près à se cacher pour échapper à la folie des combats des savanes. Mais je ne suis plus dans ma vie de sauvage. Je suis une Maestria. Je ne peux fuir. Je dois combattre.
Sélectionnant un premier ennemi je combat comme l'on m'apprend. Rapidement, faisant attention à ma défense, à mes pas. C'est dur. Je ne suis pas habituée à ce genre de mouvements. Et pourtant je fait de mon mieux, essayant d'éviter de reculer mais n'y parvenant pas.
Mes oreilles sont obstrués par la poussière et les cris de combats. Tout cela se mélange dans une cacophonie de bruits obscènes, me faisant mal aux oreilles.
Je gagne de nombreuses blessures. Essayant de les ignorer alors que je continue à plus échapper aux adversaires qu'a véritablement les combattre. Et, sortant de nul part, Marà élimine mon adversaire avant de me regarder avec colère. Je n'arrive pas à bien tout comprendre à cause des bruits ambiants mais... Je comprend l'essentiel. J'ai fauté. Mon attention était trop dispersé. Je comprend les mot "prévenir", "Canker", "Soutien" et je vois Elindora commencer à s'éloigner vers la direction ou le fantassin rieur à pris position. je hoche la tête vers Marà, essayant de ne pas trop analyser mes fautes. Plus tard. Quand cette bataille sera finit.
Le Chaos. je ne croyait jamais vraiment le rencontrer. J'avais tort.
Je reviens avec les troupes orcs demander à Canker. Les regardant. Ils prennent plaisir à ces combats. Malgré leur morts. Malgré leur blessures. Je peux comprendre ce plaisir. Mais pas ce chaos. Je secoue la tête. Pas maintenant. Pas durant cette bataille. Cela pourrait coûté ma vie et celle de mes camarades et je ne peux pas me le permettre.
Revenant aux combats je ne peux qu'être horrifiée devant la situation. Une tour prise. Des corps jonchant le sol. Cette marre rouge arrivant à mes pieds. Et pourtant je m'élance dans la mêlée, dans cette folie. Mes dagues sifflent dans l'air. Mon corps est secoué de chocs.
Un humain. Énorme. En armure de métal. Mes sens sont en alerte alors que je le vois me charger avec sa lame à deux mains. Faiblement j'essaye de me défendre mais sans succès. Mes dagues finissent par voler alors que sa lourde lame descend vers ma tête. Je ne peux que reculer prestement mais n'arrive pas à éviter la lame qui me fend le visage en deux. Je sent une chaleur brûlante m'envahir mais je retiens mon cri de douleur alors que j'échappe au nouveau coup de lame.
Celui ci non plus je n'arrive pas à l'éviter.
Je ne sais pas trop ce qui se passe mais je sent une douleur fulgurante à mon oreille droite et un bout de chair qui tombe devant moi. Du sang coule. Mon sang. Il m'a coupé l'oreille. Je l'observe alors qu'il lève sa lame une ultime fois. Pour me tuer. J'affronte la mort en face. Je ne crierais pas. Je ne fuirais pas !
Mais je n'en ait pas eut besoin.
Un orc charge contre l'humain. Attirant son attention et sa lame. Cela me permet de fuir, d'essayer de me rassembler. Je n'ai pas le temps de rejoindre les soigneurs quand je sent une flèche s'attachant contre ma cuisse droite. Cela m'arrache un nouveau cri de douleur. Haletante je l'arrache, fatiguée. Ensanglantée. Les flèches viennent de l'écran de fumée. De l'extérieur des fortifications. Ils nous canardent. Comment ? Je n'ai pas à savoir ça. Il y a un moyen. Les bombes laisser dans la tour. Si je peux les atteindre je pourrais peut être essayer de les bombarder, de les déstabiliser ? je dois essayer. Je dois traverser cette cour de la folie.
Urg ! Cette... Douleur ?
Mon corps est rejeté en arrière. Je ne vois plus que le ciel. J'ai du mal à respirer et, étrangement, je n'entends plus rien. La bataille est finit ? Je n'en sais rien. Je suis simplement fatiguée, et j'ai froid. je crois que je vais me reposer un peu. Oui c'est une bonne idée. Dormir.
Tout deviens noir.
Quand je chasse, quand je me bat, je ressent toujours cette pointe d'excitation, cette graine de sauvagerie qui me permet de savoir que je suis en vie et que je me bat pour continuer à survivre. Que je tue pour m'assurer qu'on ne me tue pas.
Mais c'est toujours dans ces cas ou je chasse ma proie, ou qu'un prédateur me chasse.
Là je ne sais absolument pas à quoi m'attendre. Qu'est-ce que je vais ressentir ? Qu'est-ce que je vais pouvoir faire ?
Ces questions assaillent mon esprit alors que je me prépare. Observant les combattants plus vétérans suivre un rythme établis depuis des années. je ne peux m'empêcher d'être impressionnée, et intimidée par autant de professionnalisme. Je sais que je ne suis pas prête. Je sais que je suis faible. Mais jamais plus que maintenant je ne me suis sentie aussi... Débutante face à eux tous. Cependant je n'affiche pas ma nervosité. Je sourit. Je plaisante. J'essaye de détendre ce nœud intense s'étant formé dans mon estomac. Mes muscles sont tendues, chaque pas que je fait me semble lourd, dénué de mon habituel souplesse. Je me sent mal.
Et pourtant, il suffit que je regarde le dos de chacun des Maestria présent pour que je me souvienne pourquoi je suis ici. Pourquoi mon corps devra m'obéir. Ces gens m'ont accepté, m'ont aidé. Sauvé de la nature et de moi-même. Ils prennent de leur temps pour m'apprendre ce qu'ils savent. Ils sont patients. Compréhensifs.
Je ne peux pas les laisser tomber. Mon corps se détend.
Enfin. On sonne le départ. Ça commence.
Le trajet se fait en silence. Les wyvernes prêtés par les Taurens volant en formation serré. Chacun d'entre eux semble concentré sur la tâche à venir. Encore une fois je suis abasourdis par la différence avec d'habitude. Là où ils sont détendue, plaisantant, drôle... Ils se transforment en combattant aguerris. Je ne reconnais même pas certains d'entre eux.
Je sourit à pleine dents. Je commence à ressentir cette excitation. Celle qui je ressent pendant les chasse. Peut être que ce sera une bonne bataille finalement... Oui. Sûrement que ce ne sera pas aussi dramatique que je ne le crois. Si l'ambiance reste la même je sais même que je saurais me déplacer comme il faudra.
En fait. C'est assez étrange.
L'arrivé au poste avancé est faite un peu dans la précipitation. Enfin c'est la sensation que j'en ait. Les orcs et trolls de la Horde semblent en effervescences. Prêt à la bataille si j'en crois les cris de joie, et d'insultes, qui s'échappent d'eux. Un sourire amusé dessine mes lèvres alors que j'écoute les propos des forces de la Horde. Ils débordent d'imaginations sur ce qu'ils comptent faire aux forces de l'Alliance en tout cas.
Alors que je ris doucement pour moi je ne peux m’empêcher d'observer les autres forces en présences. Car, malgré le fait que je savait que Liz viendrait avec les membres de sa nouvelles maison, je ne m'attendais pas vraiment à autant de personnes différentes. Tous prêt à combattre. Tous semblant plus qu'expérimenté. Quelque part, cela me rassure de voir autant de vétérans. C'est stupide. Je sais bien qu'en face de nous il y a des combattants possédant autant d'expérience, si ce n'est plus. Des adversaires ayant déjà tué, ayant combattu pour protéger ce qu'ils aiment.
Mais en les regardant, en rang, souriant et se saluant, je me dis que cette bataille se passera sans doute bien mieux que mes nerfs ne le croient.
Et les ordres se font entendre.
Je m'aligne avec les autres. Observant du coin de l'oeil que chaque groupe reste près des siens. Logique. Et Aethyan parle enfin. Sa voix est claire, puissante. Et en l'écoutant, en l'observant, je peux comprendre pourquoi il est le Commandant. Pourquoi il donne les ordres. J'inspire lentement et expire tout aussi lentement. Je suis prête. Je suis presque sûre que je suis prêtre... J'espère être prête.
Heureusement que j'arrive à retenir mon rire. Sinon j'ose à peine imaginer ce qui me serait arrivé. Mais cette indécision sur mes propres capacités est une grande première. D'habitude je sent si je fait le poids face à une proie ou non. Si non, je fuis et si l'affrontement est inévitable j'essaye de prendre l'avantage. Si oui, j'attaque directement. Mais là je suis incertaine sur ce que je peux, dois et vais faire.
Heureusement Aethyan et Marà sont là pour m'aider et rapidement tout entre en place.
Et je découvre une nouvelle angoisse. L'attente.
Je suis en position sur une tour. A gauche en arrivant. Marà, Thaleras, Linrielle et une que je connais, pas Leah, sont là. Nos ordres sont simples : mitraillé les attaquants de flèches et de bombes à Leah. Je l'aime bien elle, elle est drôle et son coté détendue m'a permis de me calmée encore un peu plus.
Et elle semble légèrement effrayante avec toutes ces bombes.
Avec les autres je prend ma position. J'observe la forêt de Orneval. Observant les ombres dansant avec le feuillage des arbres. Il se dégage une énergie mystique de cet endroit, je saurais pas bien l'expliquer mais il y a quelque chose qui se dégage de cet endroit. C'est à la fois effrayant et excitant.
L'attente est longue, et ce silence, à peine brisé par les bruits des armes et des cris orcs, commence à me peser. Marà le remarque et semble en profiter pour me donner un cours. Je l'observe un petit moment après ses conseils. Essayant de les appliquer et y arrivant avec un succès limité. inspirer, expirer, laisser son corps se détendre... Merci Marà.
La bataille !
Je... C'est... Je ne m'attendais pas à cela. Tout mes actes. toutes mes actions. Tout cela était inutiles. Si les bombes que je jetait ne ratait pas, nos adversaires semblaient habitués à combattre contre ce genre de menaces. Et ils les encaissaient, ou les déviaient avec facilité. Cela me frustre. Et bientôt ma frustration se transforme en panique, en confusion.
Je dois descendre de la tour. Les ennemis ont réussit à percer nos défenses et ils envahissent rapidement nos positions. J'arrive en bas, dagues en mains et mon regard se perd dans la fumée épaisse qui se dégage de l'entrée des fortifications.
Et la douleur.
Je crie faiblement alors que je regarde mon bas ventre. Une flèche se trouve logé ici. Rageusement je l'arrache avant de sortir ma seule et unique fiole de soins. Prise au début. C'est faible, probablement inutile mais c'est tout ce que je peux faire pour continuer.
Simplement faire cela à semble t-il avoir pris plus de temps que prévus car, quand je relève le regard, les troupes de l'Alliance ont déjà envahis l'intérieur de nos positions. Et les combats deviennent alors un chaos de sang, de poussières et de fer.
Trois odeur qui me font fuir en temps normal.
Réprimé mes instincts semble plus difficile que prévus. Mon corps se fige un instant, près à s'enfuir, près à se cacher pour échapper à la folie des combats des savanes. Mais je ne suis plus dans ma vie de sauvage. Je suis une Maestria. Je ne peux fuir. Je dois combattre.
Sélectionnant un premier ennemi je combat comme l'on m'apprend. Rapidement, faisant attention à ma défense, à mes pas. C'est dur. Je ne suis pas habituée à ce genre de mouvements. Et pourtant je fait de mon mieux, essayant d'éviter de reculer mais n'y parvenant pas.
Mes oreilles sont obstrués par la poussière et les cris de combats. Tout cela se mélange dans une cacophonie de bruits obscènes, me faisant mal aux oreilles.
Je gagne de nombreuses blessures. Essayant de les ignorer alors que je continue à plus échapper aux adversaires qu'a véritablement les combattre. Et, sortant de nul part, Marà élimine mon adversaire avant de me regarder avec colère. Je n'arrive pas à bien tout comprendre à cause des bruits ambiants mais... Je comprend l'essentiel. J'ai fauté. Mon attention était trop dispersé. Je comprend les mot "prévenir", "Canker", "Soutien" et je vois Elindora commencer à s'éloigner vers la direction ou le fantassin rieur à pris position. je hoche la tête vers Marà, essayant de ne pas trop analyser mes fautes. Plus tard. Quand cette bataille sera finit.
Le Chaos. je ne croyait jamais vraiment le rencontrer. J'avais tort.
Je reviens avec les troupes orcs demander à Canker. Les regardant. Ils prennent plaisir à ces combats. Malgré leur morts. Malgré leur blessures. Je peux comprendre ce plaisir. Mais pas ce chaos. Je secoue la tête. Pas maintenant. Pas durant cette bataille. Cela pourrait coûté ma vie et celle de mes camarades et je ne peux pas me le permettre.
Revenant aux combats je ne peux qu'être horrifiée devant la situation. Une tour prise. Des corps jonchant le sol. Cette marre rouge arrivant à mes pieds. Et pourtant je m'élance dans la mêlée, dans cette folie. Mes dagues sifflent dans l'air. Mon corps est secoué de chocs.
Un humain. Énorme. En armure de métal. Mes sens sont en alerte alors que je le vois me charger avec sa lame à deux mains. Faiblement j'essaye de me défendre mais sans succès. Mes dagues finissent par voler alors que sa lourde lame descend vers ma tête. Je ne peux que reculer prestement mais n'arrive pas à éviter la lame qui me fend le visage en deux. Je sent une chaleur brûlante m'envahir mais je retiens mon cri de douleur alors que j'échappe au nouveau coup de lame.
Celui ci non plus je n'arrive pas à l'éviter.
Je ne sais pas trop ce qui se passe mais je sent une douleur fulgurante à mon oreille droite et un bout de chair qui tombe devant moi. Du sang coule. Mon sang. Il m'a coupé l'oreille. Je l'observe alors qu'il lève sa lame une ultime fois. Pour me tuer. J'affronte la mort en face. Je ne crierais pas. Je ne fuirais pas !
Mais je n'en ait pas eut besoin.
Un orc charge contre l'humain. Attirant son attention et sa lame. Cela me permet de fuir, d'essayer de me rassembler. Je n'ai pas le temps de rejoindre les soigneurs quand je sent une flèche s'attachant contre ma cuisse droite. Cela m'arrache un nouveau cri de douleur. Haletante je l'arrache, fatiguée. Ensanglantée. Les flèches viennent de l'écran de fumée. De l'extérieur des fortifications. Ils nous canardent. Comment ? Je n'ai pas à savoir ça. Il y a un moyen. Les bombes laisser dans la tour. Si je peux les atteindre je pourrais peut être essayer de les bombarder, de les déstabiliser ? je dois essayer. Je dois traverser cette cour de la folie.
Urg ! Cette... Douleur ?
Mon corps est rejeté en arrière. Je ne vois plus que le ciel. J'ai du mal à respirer et, étrangement, je n'entends plus rien. La bataille est finit ? Je n'en sais rien. Je suis simplement fatiguée, et j'ai froid. je crois que je vais me reposer un peu. Oui c'est une bonne idée. Dormir.
Tout deviens noir.
Veloce Visrin
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