[Nòlmë]Pensées perdues
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[Nòlmë]Pensées perdues
Feralas, quel endroit détestable. Pas tant que ça pour l'endroit en lui-même mais plutôt pour les souvenirs qui s'éveillent en moi lorsque mon esprit s'égare. Nòlmë Salossë, l'apatride, bien née rejetée par la société kaldorei et ayant rejeté le royaume d'Eldre'thalas. Loin de zélotes nourrissant la folie du Prince. Le Prince, lui qui a été choisi par Azshara, il a réussi à obtenir une puissance supérieure à celle de la Reine, du moins par le passé. Le Prince déchu règne d'une main de fer sur les ruines d'Eldre'thalas. Sa puissance incommensurable protège les restes de son royaume décadent. Toutefois, son lien avec ce démon l'empêche de s'en éloigner.
Au fond, je suis sûre qu'il ne me tient aucunement rigueur de ma désertion, bien au contraire. Un shen'dralar de moins à nourrir avec Immol'thar signifiait plus de puissance pour lui. C'est le genre de choses qui m'ont poussé à les quitter. Je me sentais mieux seule, à étudier pour moi-même plutôt que pour un royaume qui subirait le même sort que l'empire d'Azshara. Pendant 1000 ans, j'ai étudié pour moi-même, au sein de ce regroupement de mage humain qu'est le Kirin Tor. Voyageant où je le désirais. Me tenant informées des différentes guerres menées par les miens. Y intervenant lorsque je le pouvais. Je l'ai toujours fait. Mais aujourd'hui, je ne suis plus seule, je fais partie d'un groupe militaire que l'on peut qualifier "d'élite" sans la moindre arrogance. Nous, le Croissant d'Elune, sommes une force de frappe implacable.
Et pourtant, je n'arrive toujours pas à m'adapter à cela. Bien que je tisse quelques affinités, bien que j'aie été jugée digne de porter les marques propres aux sentinelles. Je me sens toujours terriblement distante vis-à-vis de mes collègues. Je n'arrive pas à voir le monde avec leurs yeux et ils ne le voient pas par les miens. Comment le pourrai-je ? Je n'ai jamais reçu la bénédiction de Nordrassil, je n'ai jamais eu ce lien étroit qu'ils ont avec la Nature, avec le rêve. Je n'ai jamais développé d'affinité autre qu'avec l'arcane. L'arcane qui, au final, n'est qu'une énergie, une énergie pouvant causer la corruption de son utilisateur, mais en dehors de la Lumière d'Elune, toute énergie peut corrompre. Et encore, l'incident de la faux d'Elune me laisse penser que même la déesse n'est pas infaillible. Mais surtout... Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que je me pose toutes ces questions ? Pourquoi est-ce que j'accorde tant d'importance à l'avis d'autrui ? Je passe de nouveau ma main sur les marques de mon visage, puis sur la rune de mon front, continuant ainsi à redessiner les quelques runes sur mon corps. Mon regard se perd alors que je fixe mon reflet dans l'eau. Je me laisse glisser dans l'eau, fermant les yeux pour profiter du contact, pour essayer de trouver une réponse. Je me cherche des excuses pour me convaincre moi-même. Je me dis que notre peuple doit être unis pour combattre ses ennemis. Que si Azshara revenait, il faudrait mettre nos différents de coté. L'idée que je m'attache à mes semblables pour une raison autre que pragmatique m'est insupportable. Et pourtant, aujourd'hui, pour la première fois depuis dix millénaires, je commence à douter de ce que j'ai pu accomplir et de mes propres desseins.
La pluie vient vite me sortir de mes rêveries pour me ramener à une réalité toute autre. Je me prélasse nue dans une eau se situant dans un lieu non sécurisé, une proie facile à un éventuel groupe d'ennemis. Je sors de l'eau, ma magie faisant le nécessaire à mon essorage, je remets ma robe de combat et je me prépare à rentrer à Pennelune.
Un sourire fugace se dessine un bref instant sur mon visage tandis que je repense à ce moment où je voulais apprendre le druidisme pour m'intégrer. Puis, une idée germe dans mon esprit. Peut-être que même dans un esprit aussi rationnel que les miens, il y a une place pour un peu de mysticisme. Mon hippogriffe prend son envol, en direction de Pennelune tandis que je réfléchis à étoffer ma révélation.
Au fond, je suis sûre qu'il ne me tient aucunement rigueur de ma désertion, bien au contraire. Un shen'dralar de moins à nourrir avec Immol'thar signifiait plus de puissance pour lui. C'est le genre de choses qui m'ont poussé à les quitter. Je me sentais mieux seule, à étudier pour moi-même plutôt que pour un royaume qui subirait le même sort que l'empire d'Azshara. Pendant 1000 ans, j'ai étudié pour moi-même, au sein de ce regroupement de mage humain qu'est le Kirin Tor. Voyageant où je le désirais. Me tenant informées des différentes guerres menées par les miens. Y intervenant lorsque je le pouvais. Je l'ai toujours fait. Mais aujourd'hui, je ne suis plus seule, je fais partie d'un groupe militaire que l'on peut qualifier "d'élite" sans la moindre arrogance. Nous, le Croissant d'Elune, sommes une force de frappe implacable.
Et pourtant, je n'arrive toujours pas à m'adapter à cela. Bien que je tisse quelques affinités, bien que j'aie été jugée digne de porter les marques propres aux sentinelles. Je me sens toujours terriblement distante vis-à-vis de mes collègues. Je n'arrive pas à voir le monde avec leurs yeux et ils ne le voient pas par les miens. Comment le pourrai-je ? Je n'ai jamais reçu la bénédiction de Nordrassil, je n'ai jamais eu ce lien étroit qu'ils ont avec la Nature, avec le rêve. Je n'ai jamais développé d'affinité autre qu'avec l'arcane. L'arcane qui, au final, n'est qu'une énergie, une énergie pouvant causer la corruption de son utilisateur, mais en dehors de la Lumière d'Elune, toute énergie peut corrompre. Et encore, l'incident de la faux d'Elune me laisse penser que même la déesse n'est pas infaillible. Mais surtout... Pourquoi ?
Pourquoi est-ce que je me pose toutes ces questions ? Pourquoi est-ce que j'accorde tant d'importance à l'avis d'autrui ? Je passe de nouveau ma main sur les marques de mon visage, puis sur la rune de mon front, continuant ainsi à redessiner les quelques runes sur mon corps. Mon regard se perd alors que je fixe mon reflet dans l'eau. Je me laisse glisser dans l'eau, fermant les yeux pour profiter du contact, pour essayer de trouver une réponse. Je me cherche des excuses pour me convaincre moi-même. Je me dis que notre peuple doit être unis pour combattre ses ennemis. Que si Azshara revenait, il faudrait mettre nos différents de coté. L'idée que je m'attache à mes semblables pour une raison autre que pragmatique m'est insupportable. Et pourtant, aujourd'hui, pour la première fois depuis dix millénaires, je commence à douter de ce que j'ai pu accomplir et de mes propres desseins.
La pluie vient vite me sortir de mes rêveries pour me ramener à une réalité toute autre. Je me prélasse nue dans une eau se situant dans un lieu non sécurisé, une proie facile à un éventuel groupe d'ennemis. Je sors de l'eau, ma magie faisant le nécessaire à mon essorage, je remets ma robe de combat et je me prépare à rentrer à Pennelune.
Un sourire fugace se dessine un bref instant sur mon visage tandis que je repense à ce moment où je voulais apprendre le druidisme pour m'intégrer. Puis, une idée germe dans mon esprit. Peut-être que même dans un esprit aussi rationnel que les miens, il y a une place pour un peu de mysticisme. Mon hippogriffe prend son envol, en direction de Pennelune tandis que je réfléchis à étoffer ma révélation.
Erwarth
Re: [Nòlmë]Pensées perdues
Le ciel était dégagé, j'avais une vue magnifique sur les étoiles. Theramore, j'ai quitté Pennelune un moment, je ne voulais pas y rester, pas dans mon état. J'apprécie vraiment ceux qui combattent à mes côtés et c'est pour cela que je ne voulais pas me montrer ainsi devant eux. Pour tout dire, je suis perdue. Je n'arrive pas à mettre des mots sur ce qui m'arrive, c'est quelque chose d'unique.
Viwiel Ashmoon, shar'adore du Croissant d'Elune, m'a proposé, à moi, de rejoindre pleinement le peuple kaldorei en éliminant les dernières barrières qui me séparaient d'eux. En tant qu'ancienne Shen'dralar, je n'ai jamais été touchée par la bénédiction de Nordrassil. Je n'ai pas obtenu l'immortalité grâce au pouvoir de Nozdormu ni eu un lien privilégié avec le rêve d'Émeraude grâce à la bénédiction d'Ysera. Non. J'ai obtenu l'immortalité grâce à l'énergie filtrée d'un démon. J'ai refoulé mes émotions, mes sentiments pour me mettre hors d'atteinte d'une éventuelle corruption. Je suis devenu quelqu'un de froid, sans émotion ni compassion, n'oeuvrant que pour le savoir et, plus récemment, la pérennité de notre race. Viwiel m'a proposé de remédier à cela et de me faire ressentir l'énergie du rêve.
Elle m'avait prévenu, elle m'avait mis en garde que le contact avec cette énergie pourrait me changer de façon drastique. Que tout ce que j'enfouissais en moi ressortirait et que je devrai y faire face. Je savais que j'avais faits des erreurs, je savais que ce serait difficile, mais je ne pensais pas que cela prendrait cette tournure. J'avais peur de développer de nouveau des sentiments pour la Reine déchue. J'avais peur d'éprouver de nouveau de l'admiration, de ressentir de nouveau ce besoin d'être à ses côtés, rien que pour pouvoir sentir son regard posé sur moi. Elle m'avait mis en garde là-dessus aussi, sur les dangers de l'amour. Et bien que cela soit contre-productif, beaucoup de bien nés, homme comme femme, aimait notre Reine d'un amour sincère et profond. J'avais peur que ces sentiments ne remontent.
Mais non, ce n'était pas ce genre d'épreuve qui m'attendaient. À la place, je revis beaucoup de choses passées, beaucoup de choses que j'ai faite pour obtenir la connaissance que j'ai aujourd'hui, je revoyais ceux qui m'ont assisté dans ma tâche et surtout, je ressentais ce qu'ils ont ressentis. L'empathie... Je sentais le chagrin de ces hommes que j'ai abandonnés après avoir fait ce qu'il fallait pour la pérennité de ma lignée. Je sentais la peur de nos soldats lors des guerres, la souffrance de ceux qui mouraient lentement d'un empoisonnement, la peur de ceux que j'ai détruits mentalement afin de les refaçonner. Le vide de l'esprit de celle que je considérais encore comme ma fille. Je me suis souvenue de ma descendance. Je me suis souvenue du pourquoi de ma curiosité. 10 000 ans de souffrance, 10 000 ans de solitude, 10 0 00 ans passés à mépriser les miens comme les autres, à les voir comme des tremplins me permettant d'accéder au savoir. Et pourquoi ? Pour rien. Pour le plaisir d'avoir ces connaissances, de les garder pour moi, de pouvoir me montrer arrogante et dédaigneuse avec les ignorants. Ces émotions sont plus que je ne pouvais le supporter.
Cela fait maintenant 2 jours que j'ai enduré ce rituel. Ces deux jours qui m'ont paru une éternité. J'ai demandé à la shar'adore Kane de pouvoir effectuer un pélérinage. Je devais voyager pour me retrouver. Viwiel me l'avait dit, j'étais une enfant, une enfant de 10 000 ans. Je devais me retrouver une identité, je devais me réaffirmer, retrouver qui j'étais, faire le tri dans toute ces émotions et surtout... Je devais faire amende honorable de ce que j'avais fais. J'avais besoin de me voir au travers du regard de ceux que j'ai pu blesser. Je devais leur dire ce qui s'était passé. Je leur devais la vérité sur mes actions.
C'est pour cela que je suis à Theramore. Je voulais voir la personne qui partageait énormément de points commun avec moi. Vivant en marge de sa propre race sans jamais vraiment chercher à la rejoindre. Ayant connu la même solitude que j'ai moi-même connue. Si ce n'est que lui a réussi à fonder une famille. Nous nous sommes installés, sur les remparts de Theramore et avons discuté. Je lui ai dit ce que j'avais faits, je lui ai dit ce qui m'était arrivé. C'était une conversation cordiale, il n'y avait pas ce mur qui se dresse habituellement entre moi et mes interlocuteurs. Il m'a laissé voir son fils, s'inquiétant pour sa santé, et sa femme, qui semblait piégée dans son sommeil. Je lui donne quelques indications pour l'aiguiller et je me remets en route. Malgré cela, mon esprit est encore submergé par le doute. Il me l'avait dit :
"Je n'aurai pas reconnu ton odeur, j'aurai pensé que quelqu'un avait pris ton apparence".
Je ne suis plus la même. Nòlmë n'est plus. Je ne sais pas si je dois garder mon nom ou en changer. J'ai changé et ma seule certitude c'est qu'il faut que cela se reflète d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis plus la shen'dralar en quête de savoir. Je suis une kaldoreï en quête de pénitence. Tout ce savoir que j'ai gardé en moi, il était temps de l'utiliser. Je verrai bien, j'ai déjà quelques idées, mais ma prochaine escale m'aidera à y voir plus clair....
Reflet de Lune.
Viwiel Ashmoon, shar'adore du Croissant d'Elune, m'a proposé, à moi, de rejoindre pleinement le peuple kaldorei en éliminant les dernières barrières qui me séparaient d'eux. En tant qu'ancienne Shen'dralar, je n'ai jamais été touchée par la bénédiction de Nordrassil. Je n'ai pas obtenu l'immortalité grâce au pouvoir de Nozdormu ni eu un lien privilégié avec le rêve d'Émeraude grâce à la bénédiction d'Ysera. Non. J'ai obtenu l'immortalité grâce à l'énergie filtrée d'un démon. J'ai refoulé mes émotions, mes sentiments pour me mettre hors d'atteinte d'une éventuelle corruption. Je suis devenu quelqu'un de froid, sans émotion ni compassion, n'oeuvrant que pour le savoir et, plus récemment, la pérennité de notre race. Viwiel m'a proposé de remédier à cela et de me faire ressentir l'énergie du rêve.
Elle m'avait prévenu, elle m'avait mis en garde que le contact avec cette énergie pourrait me changer de façon drastique. Que tout ce que j'enfouissais en moi ressortirait et que je devrai y faire face. Je savais que j'avais faits des erreurs, je savais que ce serait difficile, mais je ne pensais pas que cela prendrait cette tournure. J'avais peur de développer de nouveau des sentiments pour la Reine déchue. J'avais peur d'éprouver de nouveau de l'admiration, de ressentir de nouveau ce besoin d'être à ses côtés, rien que pour pouvoir sentir son regard posé sur moi. Elle m'avait mis en garde là-dessus aussi, sur les dangers de l'amour. Et bien que cela soit contre-productif, beaucoup de bien nés, homme comme femme, aimait notre Reine d'un amour sincère et profond. J'avais peur que ces sentiments ne remontent.
Mais non, ce n'était pas ce genre d'épreuve qui m'attendaient. À la place, je revis beaucoup de choses passées, beaucoup de choses que j'ai faite pour obtenir la connaissance que j'ai aujourd'hui, je revoyais ceux qui m'ont assisté dans ma tâche et surtout, je ressentais ce qu'ils ont ressentis. L'empathie... Je sentais le chagrin de ces hommes que j'ai abandonnés après avoir fait ce qu'il fallait pour la pérennité de ma lignée. Je sentais la peur de nos soldats lors des guerres, la souffrance de ceux qui mouraient lentement d'un empoisonnement, la peur de ceux que j'ai détruits mentalement afin de les refaçonner. Le vide de l'esprit de celle que je considérais encore comme ma fille. Je me suis souvenue de ma descendance. Je me suis souvenue du pourquoi de ma curiosité. 10 000 ans de souffrance, 10 000 ans de solitude, 10 0 00 ans passés à mépriser les miens comme les autres, à les voir comme des tremplins me permettant d'accéder au savoir. Et pourquoi ? Pour rien. Pour le plaisir d'avoir ces connaissances, de les garder pour moi, de pouvoir me montrer arrogante et dédaigneuse avec les ignorants. Ces émotions sont plus que je ne pouvais le supporter.
Cela fait maintenant 2 jours que j'ai enduré ce rituel. Ces deux jours qui m'ont paru une éternité. J'ai demandé à la shar'adore Kane de pouvoir effectuer un pélérinage. Je devais voyager pour me retrouver. Viwiel me l'avait dit, j'étais une enfant, une enfant de 10 000 ans. Je devais me retrouver une identité, je devais me réaffirmer, retrouver qui j'étais, faire le tri dans toute ces émotions et surtout... Je devais faire amende honorable de ce que j'avais fais. J'avais besoin de me voir au travers du regard de ceux que j'ai pu blesser. Je devais leur dire ce qui s'était passé. Je leur devais la vérité sur mes actions.
C'est pour cela que je suis à Theramore. Je voulais voir la personne qui partageait énormément de points commun avec moi. Vivant en marge de sa propre race sans jamais vraiment chercher à la rejoindre. Ayant connu la même solitude que j'ai moi-même connue. Si ce n'est que lui a réussi à fonder une famille. Nous nous sommes installés, sur les remparts de Theramore et avons discuté. Je lui ai dit ce que j'avais faits, je lui ai dit ce qui m'était arrivé. C'était une conversation cordiale, il n'y avait pas ce mur qui se dresse habituellement entre moi et mes interlocuteurs. Il m'a laissé voir son fils, s'inquiétant pour sa santé, et sa femme, qui semblait piégée dans son sommeil. Je lui donne quelques indications pour l'aiguiller et je me remets en route. Malgré cela, mon esprit est encore submergé par le doute. Il me l'avait dit :
"Je n'aurai pas reconnu ton odeur, j'aurai pensé que quelqu'un avait pris ton apparence".
Je ne suis plus la même. Nòlmë n'est plus. Je ne sais pas si je dois garder mon nom ou en changer. J'ai changé et ma seule certitude c'est qu'il faut que cela se reflète d'une façon ou d'une autre.
Je ne suis plus la shen'dralar en quête de savoir. Je suis une kaldoreï en quête de pénitence. Tout ce savoir que j'ai gardé en moi, il était temps de l'utiliser. Je verrai bien, j'ai déjà quelques idées, mais ma prochaine escale m'aidera à y voir plus clair....
Reflet de Lune.
Erwarth
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