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Haala, redresseuse de Tord.

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Haala, redresseuse de Tord. Empty Haala, redresseuse de Tord.

Message  Haala Dim 19 Oct 2008, 21:56

Auberge de la Fierté du Lion, un soir comme tous les autres.

L’aubergiste observe ses clients, la soirée ne diffère pas de d’habitude. Les ouvriers agricoles, les artisans, même quelques citadins de Stormwind venu passer la soirée au sein de la forêt d’Elwynn.

A bien réfléchir, il y a une différence. Deux draeneis viennent de faire leur apparitions. Cette race assez étrange et ressemblant aux légendaires démons Eredars l’a toujours mis un peu mal a l’aise. On ne peut lire leur visage, leurs yeux luminescents ne laissant transparaître aucune émotions.

Ces deux là sont tout de même impressionnantes, recouvertes d’une armure de plaque complète. La première porte une épée au coté et un bouclier dans son dos. Elle ne semble pas faire attention a la foule a majorité humaine qui l’entoure. Sa compagne, elle, porte une énorme masse dans son dos. On lui devine un tempérament plus guerrier, rien qu’a la manière qu’elle a de se déplacer. Elle surveille tout le monde du coin de l’œil.

La première Draenei s’asseoit à une table de deux place, pose son bouclier sur le coté. Sa compagne se place en face d’elle, met sa masse sur ses genoux et commence a la polir avec ce qui ressemble a de l’amour.

L’aubergiste Farley voit la draenei au bouclier faire signe a sa serveuse pour prendre commande. Celle-ci se déplace alors vers la table des deux non-humaines, non sans les dévorer des yeux. Puis elle vient vers lui pour récupérer les commandes.

« Deux bouteilles de porto, une liasse de parchemin vierge et de quoi écrire patron.
-bien, voilà. »

Farley donne ce qu’elle demande a la serveuse, récupérant les parchemins vierge et le nécessaire d’écriture dans un coffre sous le comptoir. Ce n’est pas la première fois que des clients désirent écrire quand ils boivent, mais habituellement il s’agit plus d’érudit, ou de marchand faisant des comptes.

Sa serveuse apporte le tout aux deux femmes. La draenei au bouclier paye, sa compagne s’approprie une des bouteilles de porto et boit goulûment. Quand a elle, elle se sert un verre, déroule le parchemin, et commence a écrire.


Je m’appelle Haala, je suis une redresseuse de tord de la Main d’Argus.

Je ne sais pas pourquoi j’écris ça maintenant, il m’arrive de faire des choses sans l’avoir voulu.

Friménia ne le dit pas mais elle trouve ça stupide de vouloir consigner ma vie. Elle n’a jamais beaucoup aimé la littérature, un reste des montagnes de livres que nous avons du lire lors de notre formation a Karabor.

Enfin bon, je reviendrais la dessus plus tard.

Je suis née il y a bien longtemps, sur un autre monde. Je crois que cela fait près de 1000 ans que je fus mise au monde. Nous autres draeneis avons reçu le don de l’immortalité, vestige de notre ancienne appartenance a la race Eredar. Je suis donc venu au monde sur Draenor, notre terre d’asile après notre fuite de notre monde natal, Argus.

Mes parents étaient eux aussi nés sur ce monde et n’avait jamais connu autre chose. Mon père était un forgeron de grand talent, depuis sa plus tendre enfance il s’était intéressé a cet art, qui, de barre de métal brut, donnait des merveilles. Il se nommait Aloc, et vivait non loin de la ville de Halaa, en Nagrand. C’est là bas qu’il rencontra la femme qui partagerait sa vie : ma mère, Lianoa, joaillière de son état.

Avant que l’amour ne les réunisse, ce fut le travail qui s’en chargea. Ils s’associèrent et montèrent un commerce prospèrent, les gemme de ma mère venant parfaitement compléter le travail de mon père. Leur travail devint vite très réputé dans toute la région. Les armures de mon père étaient de la toute première qualité, et les amulettes de ma mère alliaient a la fois beauté et utilité.

Il est même arrivé, je me souviens, que des orcs viennent échanger une de ces superbes réalisation contre nombre d’objet de leur propre artisanat, certes frustre, mais d’une qualité que même moi je suis forcé de reconnaître.

Or donc mes parents finirent par s’unir, et je naquis peu après.

Mon enfance fut merveilleuse, partagé entre notre maison et les ateliers de mes parents. Je me passionnait tout de suite pour le travail de forgeron de mon père. Je passais des heures a l’observer manier ses outils, fondre le métal, le plier a sa volonté. Je me souviens que, le soir, je m’échinais a tenter de l’imiter, en frappant un petit bout de métal ave un petit marteau qu’il m’avait offert.

C’est alors que je rentrais dans l’adolescence que ma vie changea, et ce pour deux raisons : ce fut la première fois de ma vie que je vis un orc, et c’est la que je découvrit ma vocation pour la lumière.

Ce jour-ci, je jouais a la petite forgeronne sur la place du village, quand un homme apparut, portant sur ses épaule une grosse masse brune. Il s’avéra qu’il s’agissait d’un orc et qu’il était profondément blessé au dos et a la tête. Trop gravement pour que des profanes comme nous puissions le soigner efficacement. Certes nous possédons tous la faculté d’utiliser l’énergie de La lumière qui imprègne nos corps pour nous soigner, nous ou une tierce personne, mais cela n’est efficace que sur des blessures peu graves.

L’orc, donc, était gravement blessé, un attroupement commença sur la place du village. Un messager fut envoyé a Halaa pour quérir l’aide d’un prêtre des Naarus. Pendant ce temps, l’orc fut installé contre un muret, a l’ombre et on tenta de lui prodiguer des premiers secours.

Cela peut vous paraître étrange. Des draenei aidant un orc ? Mais a l’époque, les relations entre notre peuple et le leur, même si elles étaient peu importante, étaient dépourvues d’hostilité.

Une prêtresse arriva près de deux heures plus tard. C’était une grande femme, vêtue d’une longue robe blanche stylisée. Elle se porta auprès de l’orc et commença a invoquer les pouvoirs des Naarus. Je vis, totalement ébahie, les blessure de la créature se refermer, la vitalité revenir dans ses yeux, la force dans ses membres.

L’orc se mit debout, il prononça des paroles dans une langue que je ne comprenais pas, mais il s’agenouilla devant la prêtresse, qui le laisse lui baiser la main, avant de se relever et de partir.

Ce jour-la, je sus ce que je voulais devenir.

Et un an plus tard, je pénétrais dans le grand temple de Karabor afin de suivre une formation a la prêtrise. C’est a cette occasion que je rencontrais Friménia, qui devint ma meilleure amie.

Nous étions inséparable, et c’est encore le cas, tant de siècles après.

J’appris qu’elle était orpheline, qu’elle avait été trouvé non loin de Tel Redor et élevé par les prêtres, qui l'avaient ensuite envoyé a Karabor.

Nous avons passé de nombreuses années a étudier, apprenant a utiliser la lumière pour apaiser les blessures, mais également a nous défendre par son entremise.

Nous avons finis par être nommé prêtresse. Nous décidâmes de faire équipe, devenant des prêtresses itinérante, non assignées a une ville, nous parcourions Draenor, apportant aide, soutient et réconfort a qui en avaient besoin y compris des orcs.

Pour tout ceux qui nous connaissent, cette attitude peut paraître déroutante, tant elle est éloigné de ce que nous sommes devenues…mais la guerre et ses horreurs peuvent durement changer les gens.

Ma vie changea encore plus il y a près de 200 de vos années. Je rencontrais alors celui qui allait devenir l’amour de ma vie. Il s’appelait Daran, il était Redresseur de Tord au sein de la Main d’Argus et des que nous nous sommes vu, ce fut le coups de foudre.

Le mariage ne tarda pas. Je me souviens que j’étais nerveuse. Etrangement, Friménia l’était encore plus.


Haala eut un sourire nostalgique lorsqu’elle écrivit ce passage. Elle se remémorait ce qu’elle écrivait, revoyant en pensée les haut bâtiments de Karabor, l’atelier de ses parents, Friménia et elle étudiant des soirs entiers des volumes poussiéreux, le sourire éclatant de Daran….

Une larme coula le long de sa joue et vint éclater sur le parchemin. Puis Haala reprit son récit.

Les 150 années qui suivirent passèrent a la vitesse de l’éclair. Un enfant naquit de mon union avec mon aimé. Nous vécûmes heureux pendant tout ce temps. Nous aurions sûrement vécu heureux ainsi pour l’éternité, mais la tourmente qui balaya mon peuple n’épargna pas ma vie.

Cela commença par des assaut orcs d’une sauvagerie inimaginable sur les villages les plus éloignés, puis ces assauts se firent plus audacieux et une guerre totale commença. Je repris mon bâton de pèlerin et parcouru nos terres pour soutenir mon peuple aidée comme toujours de Friménia. Mon mari quand a lui, partit combattre les orcs.

Je ne peux décrire les horreurs que j’ai vécu durant ces temps sombres de la guerre. Mon époux fut tuer par les orcs…mon fils…..fut massacré alors même que je le croyais en sécurité a Karabor.

Je cris que j’ai sombré dans la folie suite a ces deux coups. Je ne sais comment, mais je me suis retrouvé dans un lit a Tel Redor, Friménia a mes cotés.

Nous assistâmes impuissantes aux folies des orcs, a la destruction de notre monde d’accueil par ses propres enfants.

Quand je fus rétablis, je pris la décision de rejoindre les survivants de la Main d’Argus et de servir mon peuple comme redresseuse de Tord. J’avais vu l’inefficacité de mes efforts, tout comme ceux de la Main, pour contenir les orcs. Mais en tant que Redresseuse de Tord je pourrais au moins affronter directement mon ennemi. Les orcs, a partir de ce moment, devinrent mes ennemis et je jura d’en tuer le plus possible pour leur faire payer.

Ainsi fut ma vie pendant des années, entre entraînement, plans de vengeance et moment de désespoir.

Puis les Naarus revinrent sur Draenor.

Mais ils ne furent pas les seul. La légion les avait précédé, et après elle, Illidan et ses armées d’elfes de sang et de nagas.

Les restes de notre terre dévastée furent la scène d’une lutte de pouvoir sans précédent entre les trois factions. Vous connaissez désormais le résultat. Magtheridon fut renversé et asservi par Illidan, Kael’Thas captura les vaisseaux Naarus. Les Naarus, eux, s’installèrent a Shatrath et mon peuple récupéra et embarqua sur le vaisseau Naaru de l’Exodar dans le but de venir chercher de l’aide en Azeroth.

Pendant le voyage, Friménia et moi nous sommes entraînés durement, tant au combat, qu’a une maîtrise un peu différente de la lumière. Je me focalisais sur l’art de la protection. J’avais fait le serment de ne plus jamais laissé personne mourir, et je m’y employais. Friménia, quand a elle, s’orienta vers une vision plus…martiale.

Je vais passer sur le voyage, assez monotone….si ce n’est cet étrange Draenei aux yeux noir comme l’ombre….

Apres notre arrivée…mouvementé dirons nous, moi et Friménia nous sommes mis au service de la Main d’Argus, avons affronté les elfes de sangs responsable du crash.

Puis nous nous dirigeâmes vers le royaume humain d’Azeroth et sa grande capitale Stormwind.

La route fut longue et semée d’embûches, notamment de nouveau combats contre ces créatures maudites que sont les orcs et leurs alliés morts-vivants.

Sur notre route, nous nous sommes heurté a la curiosité, mais aussi a la peur, voir même a la haine de nos « alliés » qui voyaient en nous bien trop de signes rappelant les Eredars.

Ce fut assez dur a endurer, mais nous le fîmes néanmoins, nous n’avions pas le choix et nous espérions que nos actes permettraient a ces peuples méfiants de se faire une meilleure idée de nous, que donc vous, qui lisez ces pages, feriez une meilleure opinion de nous.

En Azeroth, nous nous dirigreâmes vers la province de Sombre-Comté, en proie a une malédiction des plus étranges. C’est la que je fis la rencontre d’un humain qui, lui, nous aborda non comme des bêtes de foires, des démons ou que sais-je d’autre, mais comme deux personnes se battant pour la même cause que lui : le comte Takeo Dalanor.

Cet humain m’a immédiatement séduite, non d’une façon romantique je vous rassure. Il affichait ses convictions au dessus de tout autre chose, il se battait pour protéger le peuple et l’Alliance, et surtout il nous acceptait sans a-prioris.

C’est ainsi que moi et mon amie, nous rejoignîmes la fameuse Ligue des Justes.

Nous servîmes la Lige le plus fidèlement possible, mais un mois après notre incorporation, un…incident survint.

Moi et Friménia étions en congé et nous trouvions alors dans les anciennes Morasses Noires, la ou se tient encore aujourd’hui la porte des ténèbres.

Je ne me souviens plus de tout avec précision, mais nous fûmes attaqué par des démons. Malgré notre résistance nous fûmes vaincue, mais le plus étrange c’est qu’ils ne nous tuèrent pas.

Mes souvenirs sont fragmentaires, je me souviens du visage de cet Eredar femelle, de ses paroles, mais seulement par intermittence. Je me souviens de la haine dans son regard plus obscur que la nuit la plus noire. Je me souviens avoir hurlé. Des flash me sont apparus, et m’apparaissent parfois encore, des flashs qui me montrent des choses que je n’ai pas faite…ou du moins que je ne ferais pas .

C’est Friménia qui nous a sortit de là. J’ignore comment elle s’est libérée mais elle m’a sortie de là, me portant, inconsciente et déblatérant des folies, sur son dos. C’est elle qui m’a soignée. Apres 3 mois, j’ai enfin pu revenir dans le monde des vivants.

Grâce a Friménia, mais aussi grâce a la Ligue des Justes, je put reprendre une vie normale…enfin normale, c’est une façon de parler.

Puis tout a déraper. D’abord l’arrestation du commandeur, son procès, sa mort. Puis celle du colonel Ornerod. Pendant cette période sombre, de nombreuses pertes de mémoires me prirent. Je me réveillais dans des accoutrements étrange, dans des lieux différents de celui ou je m’étais endormi ou dont je me souvenais en dernier .

Un visage m’apparaît de façon récurrente au fond de mon sommeil, le visage de l’Eredar….

Que m’ont-il fait quand j’étais entre leur main ?

Je dois trouver des réponses…et je sais que ces humains ne m’y aideront pas. Je dois trouver des réponses…


Haala posa sa plume, saupoudra les parchemin pour faire sécher l’encre et les rangea en rouleau.

Friménia finissait de boire la seconde bouteille de porto. Elle aimait cet alcool typique de ce monde.

Les deux paladines se levèrent et se dirigèrent vers la sortie de l’auberge.


[hrp]
bonjour bonjour

alors ca fait deux petitsm ois que je lis post sur post sur ce formum sans en faire aucun, j'ai cru bon de commencer par le rp de ma paladine

Alors certains pourront trouver la capture par les démons bizarre, en fait c'est une epxlication rp que j'ai trouvée pour mon hack de compte en février^^

veuillez pardonnées les plus que probables fautes d'orthographe ou de frappes

voila voila

j'espere que ca vous a plu

j'espere que Takeo et ornerod ne m'en voudront pas de les avoir nommer
[/hrp]
Haala
Haala


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