Fuite dans la nuit [Récit - à lire uniquement]

[hrp J'ai beaucoup hésité à publier cela, en tout cas ce que j'ai déjà écrit. Je n'ai pas de grans talent de conteur ou d'écrivain donc excusez moi à l'avance pour les fautes de grammaire, d'orthographe et pour les structures maladroites (j'avais 6 en français au lycée ^^) Cette histoire concerne Aëlwen /hrp]


La nuit était noire, mais des mouvements se faisaient sentir dans les bois. L'elfe courait depuis des heures, mais ce n'était que très difficilement audible pour une oreille non entraînée. Elle s'arrêta et se retourna. Derrière elle, le ciel avait une lueur vert émeraude. "C'est plus proche que tout à l'heure pensa-t-elle". Elle remit ses longs cheveux bleu nuit en ordre.

"- Isiëlwen, Aëlwen, dépêchez-vous !!!" dit-elle à deux petites elfes qui la suivaient. La plus grande avait les cheveux vert foncé, un regard de terreur fixé sur sa mère, la plus jeune avait les cheveux vert aussi, mais plus clairs que sa soeur, et son visage était en larmes, elle demandait toujours après son père. La mère et ses filles étaient en fuite. Depuis des jours, elles fuyaient un danger qu'elles n'avaient pas encore vu mais qui les terrorisait.

"- Où est papa? Je veux voir papa, pleurait la plus petite.
- Aëlwen, ma chérie lui dit sa mère en s'accroupissant devant elle, votre père va nous rejoindre, mais nous devons avancer, aller le plus loin possible."
Elle déposa un baiser sur le front de la petite, et se relevant, elle s'adressa à l'aînée:
"- Isiëlwen, prends ta soeur par la main et surtout, ne la lâche pas. Je ne peux plus la porter pour l'instant. As-tu compris ma douce?
- Oui maman, répondit-elle en prenant la main de sa soeur.
- Bien, suivez moi maintenant, dit la mère en souriant"

Elle embrassa son aînée sur le front pour lui donner du courage et repartit en courant, suivie par ses deux filles qui faisaient de leur mieux.

Au bout de quelques heures, les trois elfes s'arrêtèrent à nouveau. La mère se retourna et remarqua que la lueur se rapprochait de plus en plus. Mais elles ne pouvaient pas continuer pour l'instant, ses filles étaient exténuées. La grande se laissa tomber par terre, la tête baissée, tandis que la petite allait trouver refuge dans les bras de sa mère. Celle-ci donna à ses petites des fruits à manger. La plus jeune ne supportait pas la viande, et l'aînée en mangeait, mais ce n'était pas son aliment favori.

Aëlwen se releva et s'éloigna un peu.
"- Où vas-tu ma chérie? demanda sa mère.
- Je sais pas, mais j'ai envie de marcher malgré ma fatigue.
- Ne vas pas trop loin, reste à portée de vue alors.
- Oui M'man."

La petite s'éloigna, laissant sa mère et sa soeur derrière elle. Elle ne marcha pas longtemps, elle ne voulait pas trop s'éloigner, en se retournant, elle put voir les deux elfes assises l'une à côté de l'autre. Elle entendit soudain un bruissement à côté d'elle. Elle ne bougea pas. elle vit sa soeur et sa mère se retourner de l'autre côté, elles avaient entendu quelque chose aussi. Puis sa mère se releva soudain, tirant une dague de sa ceinture et protégeant Isiëlwen. Devant elles se tenait un monstre énorme, un genre de molosse, avec une gueule immense et deux tentacules qui lui partaient du dos, tournées vers les elfes.

Puis un deuxième monstre apparut, et un troisième, et d'autres encore. Ils étaient une dizaine, entourant les deux elfes, grognant, prêts à charger. Aëlwen ne bougeait toujours pas, ils ne l'avaient pas vu. Sa mère tourna la tête lentement vers elle et du regard lui dit de fuir, mais en silence. Mais la petite ne pouvait pas, elle était comme pétrifiée à la vue des monstres. Sa mère insista du regard et enfin, la petite se décida à partir, les larmes aux yeux. Elle leur tourna le dos et commença à avancer doucement, elle se cacha derrière un arbre et se retourna à nouveau. Rien avait bouger, les monstres restaient en cercle autour de sa mère et de sa fille. La mère avait la dague pointée vers eux, protégeant son aînée du mieux qu'elle pouvait.

Aëlwen entendit soudain un bruit derrière elle, elle se retourna vivement et se retrouva nez à nez avec un autre de ces monstres. Elle cria de terreur.

Aëlwen était coincée entre un énorme monstre, effrayant, et l'arbre derrière lequel elle avait voulu se cacher. Elle ne criait plus, elle n'en avait plus la force, elle était pétrifiée sur place. Les tentacules du monstre commencèrent à approcher d'elle et frôlèrent son corps, puis le monstre grogna, visiblement pas satisfait. Il approcha sa grosse tête de la petite fille et commença à ouvrir une gueule immense. Les crocs étaient aiguisés et Aëlwen recula sa tête...

De l'autre côté, sa mère et sa soeur étaient entourées d'une dizaine de monstres. Isiëlwen s'agrippait à la robe de sa mère. Celle-ci tenait une dague fine qu'elle pointait vers les monstres.

"Qu'Elune nous protège, murmura-t-elle."

L'un d'eux s'approcha des deux elfes et pointa ses tentacules vers la mère. Celle-ci balança son bras armé pour les chasser mais elles l'esquivèrent sans problème. Le monstre était tout proche maintenant, l'elfe tenta de donner un coup de dague mais le monstre l'esquiva, il donna un coup de tête dans la main et la dague alla se perdre dans l'herbe. Les tentacules se collèrent alors sur la poitrine de l'adulte et celle-ci commença à crier.

"Maman !!! cria Isiëlwen. Elle attrapa une des tentacules et tenta de l'arracher, elle tirait de toutes ses forces mais rien n'y faisait, la tentacule restait collée.

Aëlwen avait entendu sa mère et sa soeur crier, mais elle n'osait pas se retourner, elle ne pouvait qu'imaginer ce qu'il se passait. Le monstre était toujours en face d'elle, gueule béante. Il prit un peu de recul pour sauter sur sa proie. Mais il n'eut pas le temps de le faire, un cri rauque retentit et une énorme masse s'abbattit sur son crâne.

Plus loin, la mère commençait à s'affaiblir, Isiëlwen continuait à tirer sur les tentacules, toujours sans succès. Le monstre avait l'air de devenir de plus en plus fort et imposant. Un rugissement retentit soudain et un énorme félin apparut et sauta à la gorge du monstre. Les autres regardèrent le nouveau venu avant de réagir. Mais quand ils voulurent attaquer le félin, des flèches se plantèrent dans leur chair. Mais cela ne les arrêta pas. Des cris se firent entendre et des masses se joignirent aux flèches.

Les tentacules restaient collées sur la poitrine de l'elfe. Une lame apparut et les trancha net. L'elfe tomba à genoux dans l'herbe, prise d'une grande fatigue. Autour d'elles, les combats faisaient rage. A travers ses larmes, Isiëlwen tentait de voir qui attaquait les monstres, mais elle ne vit que d'imposantes formes floues.

Le monstre devant Aëlwen s'écroula sous le coup de masse. Un deuxième coup vint l'achever. Elle entendait des combats dans son dos. Elle vit le bras tenant la masse, un bras large, très large, puis elle vit le reste de celui qui lui avait sauvé la vie. Elle n'avait jamais vu de créature pareille. Debout sur deux jambes robustes se terminant par des sabots, un corps large lui faisait face, les deux énormes bras de chaque côté. Mais le plus surprenant, c'était la tête. Cette créature avait une tête de taureau, surmontée de deux grosses cornes. Qu'était-ce? Elle recommença à avoir peur, la créature la regardait.

La petite elfe se recroquevilla contre l'arbre, comme si elle cherchait une protection. Devant elle ce tenait l'homme-taureau. Il nettoya sa masse et la rangea. Il s'approcha de la petite, s'agenouilla et lui parla. Aëlwen ne comprenait pas un mot mais la voix la rassura. L'homme-taureau avait une voix grave, profonde mais douce, rassurante. Elle leva la tête vers lui. Il tendit une main et lui caressa doucement le visage. La petite lui sourit, essaya de se lever mais elle ne put pas, elle ressentait soudain une grande fatigue, depuis le temps que sa mère, sa soeur et elle couraient, elle avait résisté. Mais là, elle n'en pouvait plus, ses paupières étaient lourdes. L'homme-taureau la prit délicatement dans ses bras, la petite s'accrocha à son cou, rassurée et s'endormit.

De l'autre côté, le combat avait pris fin aussi. Tous les monstres avaient été tués. Isiëlwen vit une forme sombre allongée pas loin. Le félin était blessé. Elle s'approcha de lui à quatre pattes. Arrivée à sa hauteur, elle resta sur ses genoux et caressa doucement la tête de l'animal. Celui-ci bougea lentement la tête et la fixa. Il était vivant, mais une plaie assez importante était visible sur son flanc. Une des créatures, certainement le maître du félin s'approcha. Isiëlwen le dévisagea avec étonnement, elle voyait mieux désormais, elle n'avait jamais vu de créatures pareilles auparavant. L'homme-taureau s'agenouilla à côté du félin et observa la blessure. Il se redressa légèrement et appela quelqu'un dans son dos. L'elfe fut surprise du calme et de la douceur de la voix. Une autre créature approcha et dit quelques mots à l'homme-taureau à genoux. Sa voix était aussi douce mais c'était une femme, elle était un peu moins imposante. L'autre se releva et vint se placer près d'Isiëlwen qui tenait la tête du félin dans ses mains. L'animal ne bronchait pas, il semblait aussi calme que son maître.

La femme-taureau s'agenouilla à côté du dent-de-sabre, passa ses mains au-dessus de la plaie en disant une incantation. Une lumière verte apparut et la blessure se referma. Le félin resta encore un moment allongé puis se releva lentement. Il tourna lentement la tête vers la femme et lui donna un coup de langue. L'homme-taureau et la femme-taureau se mirent à rire et Isiëlwen sourit à son tour. Puis le félin se tourna vers la petite elfe et posa doucement sa tête sur son épaule. Isiëlwen entoura son cou de ses bras et ferma un instant les yeux.

La femme-taureau se releva, puis se dirigea vers la mère des elfes qui était toujours allongée sur le sol, épuisée, n'ayant pas conscience de se qui se passait. Elle fit la même chose que pour le félin et la mère ouvrit les yeux. Elle dévisagea la femme-taureau avec surprise. Elle essaya de se redresser mais elle eut du mal, la femme-taureau l'aida et la mère se trouva assise. Elle regarda autour d'elle, vit les cadavres des monstres et le groupe d'homme-taureau qui nettoyaient leurs armes. Elle vit sa fille aïnée qui tenait un grand félin par le coup. Puis elle chercha Aëlwen du regard.

C'est là qu'elle vit s'approcher un autre de ses hommes-taureaux, avec Aêlwen dans ses bras, qui dormait paisiblement. Elle sourit en voyant cela, elles se trouvaient pour le moment en sécurité. Elle tourna la tête vers la lueur verte. Celle-ci avait l'air d'être à la même distance qu'avant. La femme-taureau suivit son regard puis la rassura.

Isiëlwen sentit elle aussi une grande fatigue l'envahir, ses bras glissèrent doucement du cou de l'animal. Voyant cela, l'homme-taureau à qui le félin appartenait la rattrapa doucement et la prit dans ses bras. Puis désignant de la tête le bois puis les cadavres des monstres, il dit quelque chose. La femme à côté de la mère acquièsa et aida celle-ci à se relever. La mère était encore faible, elle avait du mal à tenir debout. La femme-taureau la soutint pour marcher. Tout le monde était debout maintenant. Un des hommes ramassa la dague de l'elfe par terre. Il l'observa un instant avec curiosité puis la rendit à la mère. Elle le remercia avec un sourire, mais sa voix était faible. Elle la remit tant bien que mal dans son fourreau.

Le groupe se mit enfin en route, laissant derrière eux les cadavres des monstres. Ils marchèrent quelques heures avant d'arriver dans une petite clairière. Ils s'arrêtèrent, la femme aida la mère à s'asseoir, les deux hommes-taureaux portant les petites les déposèrent doucement de chaque côté de leur mère. Puis l'homme au félin sortit son arc et partit avec son animal dans le bois. Les autres montèrent un campement, ils allumèrent un feu pas loin des elfes. La femme-taureau sortit des herbes et autres plantes, ainsi qu'un petit récipient en bois. Elle écrasa les végétaux dans le récipient et sortit une outre. Elle l'ouvrit et constata qu'elle était vide. Elle grogna, tendit l'outre à un des hommes en lui disant quelque chose. L'homme partit avec l'outre.

Peu après, il revint, l'outre pleine, il la tendit à la femme qui en versa une partie dans le récipient. Elle mélangea le tout lentement. Le chasseur revint un peu plus tard, un cerf sur l'épaule. Le félin avait déjà un morceau de viande dans la gueule. Il déposé la dépouille du cerf à côté du feu. Celui qui avait ramassé la dague sortit un vieux couteau et commença à dépecer l'animal, séparant la peau de la viande. Alors qu'il attaquait un os, la lame de son couteau se brisa. Il regarda son arme en grognant puis la jeta au feu. Il sortit alors une hache et coupa la bête en quartiers. Il voulut couper des morceaux plus fins mais il se rendit compte que la hache n'était pas appropriée. La mère des elfes l'observait depuis le début. Elle sortit sa dague et la tendit à l'homme-taureau. La lame était fine et plus longue que son couteau. Il prit la dague en inclinant légèrement la tête, la regarda sous tous les angles et reprit son travail.

Il découpa une tranche de viande et grogna de satisfaction. Il observa à nouveau la dague puis finit de découper le cerf. Les petites se réveillèrent. Elles s'assirent et leur mère les prit dans ses bras. Les hommes-taureaux étaient six et il y avait la femme. Celle-ci semblait plus agée que les autres et avait l'air d'être leur chef.

"- Maman, demanda Aëlwen, qui sont ces hommes-taureaux?
- Ce sont des Taurens, répondit sa mère en souriant. Je croyais que ce peuple était une légende mais non, ils existent vraiment.
- Ils habitent où, demanda Isiëlwen.
- Je ne sais pas. La légende dit que c'est un peuple nomade, ils voyagent beaucoup.
- Maman, reprit l'aînée, la femme a soigné une blessure sur le félin, il y avait une lumière verte et la blessure s'est refermée.
- Oui, elle m'a soigné de la même façon, je ne crois pas me tromper en disant que c'est une druidesse.
- Une druidesse?
- Oui, dit la mère en souriant. Comme Malfurion, mais eux ont appris la voie de la Nature bien avant."

Les petites regardaient les Taurens avec de grands yeux. Le chasseur vint s'asseoir près d'elle, et le félin, qui avait fini de manger vint s'allonger devant les elfes. Isiëlwen lui caressa doucement la tête, sa mère et sa soeur passèrent leur main sur le flanc. Le félin ferma les yeux et s'endormit.

La viande cuisait sur le feu, le Tauren avait nettoyé et rendu la dague. Il s'occupait maintenant de la cuisine. La Taurène finit enfin son mélange et le tendit à la mère, lui faisant signe de boire. La mère regarda un instant le liquide puis en but un peu. Elle grimaça, c'était pas très bon. La Taurène sourit en la voyant et l'invita à finir le breuvage. Ce que la mère fit avec difficulté. Mais elle sentit en elle la potion faire effet. La douleur disparut, elle sentit sa force lui revenir, et avec elle... une grande faim. Elle rendit le récipient à la Taurène et regarda la viande avec envie.

Quand la viande fut cuite, le Tauren sortit des écuelles en bois et commença à servir. Il tendit une assiette à Aëlwen. Celle-ci regarda sa mère, elle n'osait pas refuser mais elle ne pouvait pas manger ce qu'il y avait dedans. Sa mère lui fit un sourire et fit comprendre tant bien que mal que la petite ne mangeait pas de viande. La druidesse Tauren sortit des fruits de son sacs et les posa devant Aëlwen. Le Tauren tendit donc l'écuelle à Isiëlwen. Elle avait faim et cette tranche de viande était vraiment la bienvenue. Leur mère reçu sa part aussi, puis la druidesse et tous les autres Taurens.

Le repas terminé, un des Taurens sortit une espèce de tambour et commença à taper doucement dessus, dans un rythme lent. Il commença à chanter d'une voix profonde et douce. Les trois elfes le regardèrent et se laissèrent transporter par la musique. Les arbres autour d'eux semblaient eux aussi réagir à la musique, les elfes avaient l'impression qu'ils se balançaient lentement au rythme du tambour. Un deuxième Tauren joignit sa voix au premier, battant dans ses mains pour accompagner le tambour. Puis un à un, ils se mirent à chanter, le chant gagna en puissance. La druidesse se leva et commença à danser autour du feu, joignant sa voix à celles de ses compagnons. Les elfes étaient ailleurs, dans un endroit hors du temps, le chant des Taurens les mit dans un état de sérénité qu'elles avaient rarement connu. Puis le chant cessa, le tambour se tut, tout redevint calme. Aêlwen fit un grand sourire et se mit à applaudir, suivie de sa mère et de sa soeur. Elle se leva et se jeta au coup de celui qui l'avait sauvé du monstre. Il fut un peu surpris mais il referma délicatement les bras autour du corps de la petite.

La mère des petites se leva et fut surprise de sentir aussi forte. La potion de la druidesse l'avait remis sur pied en un rien de temps. Elle envoya un regard de reconnaissance à la Taurenne qui baissa légèrement la tête en souriant. Regardant Isiëlwen, puis Aëlwen qui restait dans les bras du Tauren, elle se mit à chanter:

(hrp Quand je pourrais, je mettrai à jour pour y mettre les paroles:p /hrp)

Les deux petites accompagnèrent leur mère de leurs voix d'enfants. Encore une fois, on eu l'impression que la Nature suivait le chant. Les feuilles semblaient bruisser en accord avec la mélodie du chant. Les Taurens regardaient les elfes d'un air émerveillé. A la fin de la chanson, une lumière blanche venue du ciel entoura la mère des petites. Les Taurens eurent une réaction d'admiration. Ils levèrent la tête, la lune brillait dans le ciel. Le halo s'étendit à toute la clairière et tout le groupe fut baigné de lumières. Puis tout redevint normal. Les Taurens applaudirent, la druidesse s'approcha de la mère, prenant ses mains dans les siennes, elle les serra doucement.

Le lendemain, le groupe de Taurens accompagné des trois elfes se mit en route, tournant le dos à la lumière verte qui s'approchait toujours. Quand les petites étaient fatiguées, les Taurens les portaient. Toujours les mêmes, le chasseur pour Isiëlwen, et le guerrier qui avait sauvé Aëlwen pour la petite. Leur mère marchait à côté de la druidesse, qui gardait un oeil sur elle, en cas de rechute.

Plusieurs jours et plusieurs nuit passèrent. La lueur verte avait l'air d'avoir cessé son avancée. Mais le groupe restait tout de même vigilant. Durant ces jours, Isiëlwen appris le nom du félin, c'était une femelle et elle s'appelait Dea. Elle avait tissé des liens avec l'animal et le chasseur, même s'ils ne se comprenaient pas quand ils parlaient, le Tauren lui appris à se servir d'un arc et à communiquer un peu avec les animaux. De son côté, Aëlwen restait avec son guerrier, elle se sentait en sécurité avec lui, il était imposant et protecteur avec elle.

Puis un jour, ils arrivèrent dans une grande clairière, d'autres elfes étaient là, essentiellement des femmes et des enfants. A la vue des Taurens, il y eut quelques réactions de peur ou de méfiance, certains sortirent des armes. La mère s'avança et leur cria:

"Mes amis, ne leur faites pas de mal. Ils nous ont sauvé mes filles et moi de monstres sanguinaires. Ils ne nous veulent pas de mal."

Peu rassurés, les elfes baissèrent tout de même leurs armes. Ils regardaient les Taurens avec méfiance. Ceux-ci restèrent calmes. Ils déposèrent même leurs armes au sol. Ils furent finalement bien accueillis par les elfes et passèrent quelques jours parmi eux. De temps en temps, on pouvait voir la druidesse tournée vers la lueur verte au loin, qui parfois, se rapprochait d'eux.

Elle parla un instant à ses hommes puis fit comprendre aux elfes qu'il était temps pour eux de partir. Les Taurens regardaient la lueur avec détermination, s'ils étaient dans la région, c'était pour se battre, se battre contre le démons. Il était donc temps de se séparer.