[Alliance - Kaldorei] Towann Elanande
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[Alliance - Kaldorei] Towann Elanande
[Alliance] Towann Elanande
Note Hrp
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Description Physique
| Actuellement
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Résumé de son histoire
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Dernière édition par Asélryn / Towann le Jeu 18 Aoû 2016, 18:55, édité 4 fois
Asélryn / Towann
Re: [Alliance - Kaldorei] Towann Elanande
La paroi stoppa net la progression de Towann. Enfin, progression n’était pas le terme, vol plané s’y prêtait sans doute mieux. Réalisant seulement avec stupeur la force qui venait de le projeter, il se releva malgré le vrombissement dans ses oreilles pour éviter…
L’assaut suivant était déjà sur lui. Un choc tel que le mur dans le dos de l’elfe céda en même temps que plusieurs de ses os. Dans le fracas et la douleur, sa conscience ne subsistait plus que pour lui rappeler le prix de l’échec.
Cela faisait de nombreux mois que Towann ne suivait plus la voie de la Bête telle que la lui avait apprise Altanil l’ermite. Pour entretenir un lien avec Sin’kala – nom qu’Altanil donnait à la Grande Bête – le belluaire devait partager une conscience commune avec l’animal de son choix, partager ses pensées, ses ressentis, ses forces et ses faiblesses. Et il avait trouvé la partenaire parfaite, Keyna, une sabre-de-givre du Berceau de l’Hiver avec qui il avait surmonté plus d’obstacles en quelques années qu’il n’en avait affronté seul en plusieurs siècles. Mais il l’avait perdue, son lien avec Sin’kala rompu la tigresse avait disparu dans les neiges de Dun Morogh il y avait plus d’un an.
Avec le temps, la présence de la Grande Bête et les instincts bestiaux l’accompagnant avaient fini par revenir caresser son esprit, mais Towann s’y était refusé. Par excès de fierté, il avait décidé de ne plus compter sur une force extérieure et de remporter ses combats seul.
Et seul, il avait connu l’échec. Celle qu’il aimait, la mère de son fils, avait perdu la vie.
Il ne pouvait plus se permettre d’échouer. Pour que son fils grandisse dans un monde où les menaces surgissaient sans cesse, il devait tirer une leçon de ses erreurs.
La traque de Keyna avait duré des semaines, et à son terme, ce qu’il avait découvert l’avait stupéfait. Les léopards des neiges de Dun Morogh vivent en meutes dirigées par un mâle alpha. Alors qu’il s’était attendu à retrouver sa vieille amie solitaire dans les montagnes naines, Towann découvrit qu’elle menait désormais sa propre meute. Ça n’était sans doute pas arrivé sans combattre, mais les sabre-de-givre s’avérant bien plus grands et robustes que les léopards locaux, Keyna avait bouleversé l’équilibre naturel en créant sans doute l’unique meute dominée par une femelle dans la région. Dans le fond, il ne pouvait s’empêcher d’être fier d’elle.
Mais alors qu’il s’apprêtait à l’appréhender, il s’était finalement abstenu. Non pas par crainte de la confrontation qui aurait sans doute eu lieu avant que la féline ne reconnaisse son ancien maître, mais peut-être par affection. Il avait secoué son existence et causé bien des souffrances à cette amie fidèle, sans doute trop durant toutes ces années. C’est à contrecœur qu’il s’était finalement détourné en décidant de trouver un nouveau compagnon.
Une décision qu’il commença à regretter à son retour au Loch Modan. Des années durant, il avait vécu parmi les pérégrins, d’humbles chasseurs de la région. Céralynde et lui avaient vite mérité leur place parmi eux et tous se montraient bienveillants envers leur enfant, Elrundil. Et tout ce temps passé ici lui permit de comprendre très vite que quelque chose ne tournait pas rond.
A son arrivée il percevait toujours discussions animées, ronflement nanesques, jeux de son fils ou même la faune des environs qui se ranimait lorsque tous les pérégrins étaient en chasse.
Mais jamais un tel silence.
Pressant le pas, tendant l’oreille, Towann approcha l’entrée de l’enclave en silence, tout en saisissant son fusil hérissé de pointes d’adamantite. Un premier coup d’œil prudent confirma l’affreux pressentiment qui le saisissait, lorsqu’il aperçut un jeune nain arrivé récemment parmi eux. Etendu sur le sol les yeux grand ouverts, la tête de l’apprenti chasseur formait un angle anormal avec le reste de son corps. Et la voix retentit alors, profonde mais presque chuchotée, de manière que Towann ne puisse en saisir les mots.
Un pas dans l’encadrement de l’entrée plus tard, il était pétrifié par un mélange de soulagement et d’anxiété. Elrundil était là, bien en vie, tenant même sa petite épée en bois à la main bien qu’il eut l’air terrifié. Mais il écoutait les mots désormais audibles de celui qui avait sauvagement assassiné les chasseurs de l’enclave et tournait le dos à l’entrée.
« Tu n’as rien à craindre de moi. Je n’ai agi que pour me défendre après tout. »
Pourquoi cette voix était-elle si familière ?
« Tu as cinq secondes pour t’éloigner de mon fils ! »
Arme à l’épaule, Towann guettait l’intrus, un kaldoreï vêtu de cuir, secouer la tête. Au même instant, d’épaisses et massives feuilles surgissaient de terre autour d’Elrundil pour l’envelopper dans un cocon qui étouffa vite un cri de panique. Le tir fut sans appel, la tête du druide était déjà en ligne de mire et le chasseur fit mouche, éparpillant dans toutes les directions des morceaux… d’écorce ?
« Tu n’as pas changé d’un poil, toujours une déception ambulante. »
C’est à ces mots que Towann comprit pourquoi il connaissait cette voix, mais il refusa de le croire avant que l’ancien ne tourne le regard vers lui.
« Tu… tu es mort ! »
« Allons, qu’est-ce que la mort pour un Stormrunner ? »
C’était aussi réel que le jour où Towann avant vu son père rendre l’âme. Ce dernier, Estornel Stormrunner, se tenait devant lui avec son habituel rictus méprisant. Et il menaçait Elrundil une fois de plus.
« Libère-le tout de suite avant que je ne t’apporte ma réponse à cette question… »
« Pour que tu continues de le brider ? Quel père déplorable tu fais. »
« Tu es vraiment le plus mal placé pour me dire ça. »
« Et pourtant tu ne vois même pas quel potentiel grandiose sommeille en lui. Il ne possède pas seulement le sang des Stormrunner et des Wildshadow, mais aussi celui des hauts-elfes qu’il doit à sa mère. Ou plutôt devrais-je dire l’abomination qui a pris sa place. »
Towann fit au mieux pour ne pas perdre contenance face à son père. S’il savait pour Céralynde, il devait l’avoir croisée en venant ici. Il savait qu’elle rôdait toujours dans les parages, à veiller de loin sur Elrundil, mais si le druide corrompu était ici c’est qu’elle n’avait pas pu l’arrêter.
« La fin du monde est encore à nos portes, tu sais ? Mais cette fois, il n’est pas question d’une créature née d’Azeroth. Les destructeurs de milliers de mondes sont en marche, et ton fils possède au fond de lui un pouvoir dont nous aurons très vite besoin. Et il ne se développera pas en le gardant loin du danger. »
« Vous les crépusculaires avez un sérieux problème avec la fin du monde. Tu sais comment ça s’est terminé la dernière fois que tu as voulu t’en prendre à Elrundil. »
« Pourtant, tu ne fais encore que parler. »
La charge du tazik était enfin prête et Towann ne tarda plus à tendre une main vers son père. La foudre jaillit de son gantelet pour venir le frapper de plein fouet. Le chasseur avait son ouverture, il chargea enfin en direction d’Estornel tandis que celui-ci était étourdi par l’éclair. Les lames de son fusil filèrent vers l’abdomen du druide mais une patte griffue au cuir épais dévia la frappe avant qu’une autre ne le balaie comme un fétu de paille, les griffes entaillant légèrement à travers son armure.
La paroi stoppa net la progression de Towann. Enfin, progression n’était pas le terme, vol plané s’y prêtait sans doute mieux. Réalisant seulement avec stupeur la force qui venait de le projeter, il se releva malgré le vrombissement dans ses oreilles pour éviter…
L’assaut suivant était déjà sur lui. Un choc tel que le mur dans le dos de l’elfe céda en même temps que plusieurs de ses os. Dans le fracas et la douleur, sa conscience ne subsistait plus que pour lui rappeler le prix de l’échec.
Il n’avait déjà que trop goûté à cet échec, il fallait réagir. D’une main fébrile, il chercha à saisir le fusil tombé près de lui mais des lianes colossales surgies du sol s’en emparèrent avant lui, le compressant dans un craquement sonore. Towann n’était pas encore parvenu à se lever lorsque l’arme faite de bois de fer et d’adamantite se disloqua sous la force surnaturelle déployée par l’ancien.
« J’ai assez vu tes jouets comme ça. Avec ou sans eux, tu ne peux pas m’arrêter. Contente-toi de me regarder offrir à ton fils la destinée qu’il mérite, et remercie-moi. »
Il se redressa tant bien que mal, diagnostiquant à vue de nez plusieurs côtes cassées et une épaule disloquée.
« Frustré de ne pas avoir fait ta propre fille une druidesse du Cauchemar… ? »
« Il pourrait être tellement plus. Tu manques de vision. »
D’un geste qui reprenait de l’assurance malgré la douleur qui lui vrillait le squelette, Towann tira le couteau caché dans son gantelet. A travers le mur effondré, il distingua le petit cocon emprisonnant son fils derrière Estornel. Celui-ci commençait à s’enfoncer dans le sol, et le druide lui-même était déjà à moitié recouvert de mousse.
« Non… Bats-toi ! »
Towann se rua aussi vite que possible sur son père, mais le temps qu’il franchisse cette courte distance la forme du druide s’était déjà fondue dans la verdure qui recouvrait désormais tout dans un rayon de cinq mètres. Et Elrundil avec lui.
Plantant son couteau dans le bois de l’enclave, il poussa un long cri de rage. Les phalanges blanchies à serrer le manche de son arme, il sentit la Bête faire écho à sa colère. Il était assoiffé de colère, la Bête demandait du sang.
Il n’était pas question de laisser tout ce à quoi il tenait lui échapper ainsi. Une nouvelle traque débutait, et il allait avoir besoin d’aide. Celle d’une chasseresse à laquelle il pensait avoir renoncé.
L’assaut suivant était déjà sur lui. Un choc tel que le mur dans le dos de l’elfe céda en même temps que plusieurs de ses os. Dans le fracas et la douleur, sa conscience ne subsistait plus que pour lui rappeler le prix de l’échec.
Cela faisait de nombreux mois que Towann ne suivait plus la voie de la Bête telle que la lui avait apprise Altanil l’ermite. Pour entretenir un lien avec Sin’kala – nom qu’Altanil donnait à la Grande Bête – le belluaire devait partager une conscience commune avec l’animal de son choix, partager ses pensées, ses ressentis, ses forces et ses faiblesses. Et il avait trouvé la partenaire parfaite, Keyna, une sabre-de-givre du Berceau de l’Hiver avec qui il avait surmonté plus d’obstacles en quelques années qu’il n’en avait affronté seul en plusieurs siècles. Mais il l’avait perdue, son lien avec Sin’kala rompu la tigresse avait disparu dans les neiges de Dun Morogh il y avait plus d’un an.
Avec le temps, la présence de la Grande Bête et les instincts bestiaux l’accompagnant avaient fini par revenir caresser son esprit, mais Towann s’y était refusé. Par excès de fierté, il avait décidé de ne plus compter sur une force extérieure et de remporter ses combats seul.
Et seul, il avait connu l’échec. Celle qu’il aimait, la mère de son fils, avait perdu la vie.
Il ne pouvait plus se permettre d’échouer. Pour que son fils grandisse dans un monde où les menaces surgissaient sans cesse, il devait tirer une leçon de ses erreurs.
La traque de Keyna avait duré des semaines, et à son terme, ce qu’il avait découvert l’avait stupéfait. Les léopards des neiges de Dun Morogh vivent en meutes dirigées par un mâle alpha. Alors qu’il s’était attendu à retrouver sa vieille amie solitaire dans les montagnes naines, Towann découvrit qu’elle menait désormais sa propre meute. Ça n’était sans doute pas arrivé sans combattre, mais les sabre-de-givre s’avérant bien plus grands et robustes que les léopards locaux, Keyna avait bouleversé l’équilibre naturel en créant sans doute l’unique meute dominée par une femelle dans la région. Dans le fond, il ne pouvait s’empêcher d’être fier d’elle.
Mais alors qu’il s’apprêtait à l’appréhender, il s’était finalement abstenu. Non pas par crainte de la confrontation qui aurait sans doute eu lieu avant que la féline ne reconnaisse son ancien maître, mais peut-être par affection. Il avait secoué son existence et causé bien des souffrances à cette amie fidèle, sans doute trop durant toutes ces années. C’est à contrecœur qu’il s’était finalement détourné en décidant de trouver un nouveau compagnon.
Une décision qu’il commença à regretter à son retour au Loch Modan. Des années durant, il avait vécu parmi les pérégrins, d’humbles chasseurs de la région. Céralynde et lui avaient vite mérité leur place parmi eux et tous se montraient bienveillants envers leur enfant, Elrundil. Et tout ce temps passé ici lui permit de comprendre très vite que quelque chose ne tournait pas rond.
A son arrivée il percevait toujours discussions animées, ronflement nanesques, jeux de son fils ou même la faune des environs qui se ranimait lorsque tous les pérégrins étaient en chasse.
Mais jamais un tel silence.
Pressant le pas, tendant l’oreille, Towann approcha l’entrée de l’enclave en silence, tout en saisissant son fusil hérissé de pointes d’adamantite. Un premier coup d’œil prudent confirma l’affreux pressentiment qui le saisissait, lorsqu’il aperçut un jeune nain arrivé récemment parmi eux. Etendu sur le sol les yeux grand ouverts, la tête de l’apprenti chasseur formait un angle anormal avec le reste de son corps. Et la voix retentit alors, profonde mais presque chuchotée, de manière que Towann ne puisse en saisir les mots.
Un pas dans l’encadrement de l’entrée plus tard, il était pétrifié par un mélange de soulagement et d’anxiété. Elrundil était là, bien en vie, tenant même sa petite épée en bois à la main bien qu’il eut l’air terrifié. Mais il écoutait les mots désormais audibles de celui qui avait sauvagement assassiné les chasseurs de l’enclave et tournait le dos à l’entrée.
« Tu n’as rien à craindre de moi. Je n’ai agi que pour me défendre après tout. »
Pourquoi cette voix était-elle si familière ?
« Tu as cinq secondes pour t’éloigner de mon fils ! »
Arme à l’épaule, Towann guettait l’intrus, un kaldoreï vêtu de cuir, secouer la tête. Au même instant, d’épaisses et massives feuilles surgissaient de terre autour d’Elrundil pour l’envelopper dans un cocon qui étouffa vite un cri de panique. Le tir fut sans appel, la tête du druide était déjà en ligne de mire et le chasseur fit mouche, éparpillant dans toutes les directions des morceaux… d’écorce ?
« Tu n’as pas changé d’un poil, toujours une déception ambulante. »
C’est à ces mots que Towann comprit pourquoi il connaissait cette voix, mais il refusa de le croire avant que l’ancien ne tourne le regard vers lui.
« Tu… tu es mort ! »
« Allons, qu’est-ce que la mort pour un Stormrunner ? »
C’était aussi réel que le jour où Towann avant vu son père rendre l’âme. Ce dernier, Estornel Stormrunner, se tenait devant lui avec son habituel rictus méprisant. Et il menaçait Elrundil une fois de plus.
« Libère-le tout de suite avant que je ne t’apporte ma réponse à cette question… »
« Pour que tu continues de le brider ? Quel père déplorable tu fais. »
« Tu es vraiment le plus mal placé pour me dire ça. »
« Et pourtant tu ne vois même pas quel potentiel grandiose sommeille en lui. Il ne possède pas seulement le sang des Stormrunner et des Wildshadow, mais aussi celui des hauts-elfes qu’il doit à sa mère. Ou plutôt devrais-je dire l’abomination qui a pris sa place. »
Towann fit au mieux pour ne pas perdre contenance face à son père. S’il savait pour Céralynde, il devait l’avoir croisée en venant ici. Il savait qu’elle rôdait toujours dans les parages, à veiller de loin sur Elrundil, mais si le druide corrompu était ici c’est qu’elle n’avait pas pu l’arrêter.
« La fin du monde est encore à nos portes, tu sais ? Mais cette fois, il n’est pas question d’une créature née d’Azeroth. Les destructeurs de milliers de mondes sont en marche, et ton fils possède au fond de lui un pouvoir dont nous aurons très vite besoin. Et il ne se développera pas en le gardant loin du danger. »
« Vous les crépusculaires avez un sérieux problème avec la fin du monde. Tu sais comment ça s’est terminé la dernière fois que tu as voulu t’en prendre à Elrundil. »
« Pourtant, tu ne fais encore que parler. »
La charge du tazik était enfin prête et Towann ne tarda plus à tendre une main vers son père. La foudre jaillit de son gantelet pour venir le frapper de plein fouet. Le chasseur avait son ouverture, il chargea enfin en direction d’Estornel tandis que celui-ci était étourdi par l’éclair. Les lames de son fusil filèrent vers l’abdomen du druide mais une patte griffue au cuir épais dévia la frappe avant qu’une autre ne le balaie comme un fétu de paille, les griffes entaillant légèrement à travers son armure.
La paroi stoppa net la progression de Towann. Enfin, progression n’était pas le terme, vol plané s’y prêtait sans doute mieux. Réalisant seulement avec stupeur la force qui venait de le projeter, il se releva malgré le vrombissement dans ses oreilles pour éviter…
L’assaut suivant était déjà sur lui. Un choc tel que le mur dans le dos de l’elfe céda en même temps que plusieurs de ses os. Dans le fracas et la douleur, sa conscience ne subsistait plus que pour lui rappeler le prix de l’échec.
Il n’avait déjà que trop goûté à cet échec, il fallait réagir. D’une main fébrile, il chercha à saisir le fusil tombé près de lui mais des lianes colossales surgies du sol s’en emparèrent avant lui, le compressant dans un craquement sonore. Towann n’était pas encore parvenu à se lever lorsque l’arme faite de bois de fer et d’adamantite se disloqua sous la force surnaturelle déployée par l’ancien.
« J’ai assez vu tes jouets comme ça. Avec ou sans eux, tu ne peux pas m’arrêter. Contente-toi de me regarder offrir à ton fils la destinée qu’il mérite, et remercie-moi. »
Il se redressa tant bien que mal, diagnostiquant à vue de nez plusieurs côtes cassées et une épaule disloquée.
« Frustré de ne pas avoir fait ta propre fille une druidesse du Cauchemar… ? »
« Il pourrait être tellement plus. Tu manques de vision. »
D’un geste qui reprenait de l’assurance malgré la douleur qui lui vrillait le squelette, Towann tira le couteau caché dans son gantelet. A travers le mur effondré, il distingua le petit cocon emprisonnant son fils derrière Estornel. Celui-ci commençait à s’enfoncer dans le sol, et le druide lui-même était déjà à moitié recouvert de mousse.
« Non… Bats-toi ! »
Towann se rua aussi vite que possible sur son père, mais le temps qu’il franchisse cette courte distance la forme du druide s’était déjà fondue dans la verdure qui recouvrait désormais tout dans un rayon de cinq mètres. Et Elrundil avec lui.
Plantant son couteau dans le bois de l’enclave, il poussa un long cri de rage. Les phalanges blanchies à serrer le manche de son arme, il sentit la Bête faire écho à sa colère. Il était assoiffé de colère, la Bête demandait du sang.
Il n’était pas question de laisser tout ce à quoi il tenait lui échapper ainsi. Une nouvelle traque débutait, et il allait avoir besoin d’aide. Celle d’une chasseresse à laquelle il pensait avoir renoncé.
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