[Alliance - Demi-elfe] Ceralynde
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[Alliance - Demi-elfe] Ceralynde
[Alliance] Ceralynde
Note Hrp
Description Physique
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Résumé de son histoire
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Dernière édition par Erwarth le Mar 22 Nov 2016, 23:39, édité 2 fois
Erwarth
Re: [Alliance - Demi-elfe] Ceralynde
Cela faisait des mois maintenant qu'en plus du bruit sourd du tonnerre qui résonnait dans les Pics Foudroyés, on pouvait entendre le violent fracas du métal. La population s'était habituée à ce bruit et à sa cause : deux Chevaliers de la Mort qui s'étaient lancés dans un combat il y avait de cela plus de six mois et qui ne s'était jamais arrêté depuis.
Le premier, d'une taille moyenne mais assez carré, portait une armure en lambeaux, laissant apparaître son visage ressemblant à un croisement de Quel'dorei et d'animal sauvage. Sa longue crinière grisâtre, cendrée, volait au vent à chacun des mouvements brutaux du guerrier qui maniait une épée tout aussi sombre d'une taille démesurée, totalement inutilisable par quelqu'un dont le corps n'aurait pas été renforcé par la nécromancie.
Ce Ténébrant combattait une jeune femme aux cheveux noirs portant quelques reflets bleutés. Elle était plus petite, mais pas moins taillée pour le combat. Ses épaules étaient larges, son visage carré encore harmonieux, car visiblement son état de non-morte était récent à en juger par la « pureté » toute relative de son visage au teint simplement pâle. Elle maniait également une lourde arme à deux mains avec une facilité déconcertante, bien que celle-ci soit moins massive que celle de son opposant.
De nombreux cadavres désséchés et décomposés formaient ce qui pouvait ressembler à une arène autour des deux Chevaliers qui, selon les rumeurs, drainaient l'essence vitale des créatures vivantes s'approchant trop près pour se restaurer et mieux continuer leur danse macabre.
Alors qu'un nouveau choc d'acier allait avoir lieu, les deux s'interrompirent lorsqu'une voix se fit entendre : « La Légion est revenue ! ».
Une gnome en robe bleu nuit, elle aussi armée d'une épée bien plus grande qu'elle attachée dans son dos fît irruption, une connaissance des deux combattant visiblement.
« Où ? » demanda la jeune femme en rangeant son arme, avisant ensuite l'état déplorable dans laquelle était son armure.
« Un peu partout dans les Royaumes de l'Est et en Kalimdor. Ils évitent bien le Norfendre par contre et ils ont raison », répondit la petite avec un sourire empli de fierté.
« Le Loch Modan ? » demanda une fois de plus la jeune femme, toujours sur le même ton monocorde.
« Peut être, je n'en sais rien, tu vas y aller dans cet état ? »
« C'est mon devoir, ce pour quoi j'ai été éveillée », répondit la jeune femme, incantant pour ouvrir un portail dans lequel elle disparut sans rien ajouter.
Elle avait prévu son retour. Sa porte menait à une grotte dont les parois avaient été recouvertes de runes. Chevauchant sa monture invoquée depuis le Royaume des Ombres, elle voyagea jusqu'à la loge des Chasseurs au Loch, son ancien lieu de vie, afin d'en évaluer l'état.
Il n'y avait rien à signaler. Les nains étaient présents, comme à leur habitude. Décidant de rester à bonne distance, elle ajusta sa capuche de tissu et choisit de s'éloigner, prenant de la hauteur pour veiller sur le bâtiment. Les jours passèrent sans qu'elle ne bouge, continuant sa veille - même lorsqu'elle vit un enfant sortir du bâtiment, jouant avec une arme d'entraînement sous le regard attentif de Towann. Elle demeura crispée sur les rênes de sa monture. Les sabots du cheval raclaient nerveusement la paroi de la roche sur laquelle il se tenait, sentant certainement les émotions de sa cavalière.
Ce fut lors d'un déplacement de Towann, sans doute parti en chasse, que la non-morte vit une silhouette kaldoreï s'approcher de la loge ; un druide. Un druide étrangement familier qui avançait en terrain conquis, qui avait déjà tenté sa chance quelques années plus tôt et qu'elle était sûre d'avoir déjà vaincu. Elle s'élança pour barrer la route de l'elfe, se postant devant lui, le toisant depuis sa monture. L'elfe lui rendit son regard, affichant un sourire en coin en reconnaissant la personne devant lui et surtout, en constatant son état. Elle ne portait aucune armure, simplement une tenue en cuir sombre. Sur son corps l'on pouvait encore apercevoir les stigmates de son entrainement aux Pics Foudroyés. Elle n'était pas en position de force et pourtant, elle se tenait devant lui, imperturbable.
« Partez, vous n'êtes pas le bienvenu ici.» L'écho surnaturel de la voix de Ceralynde ne faisait qu'accentuer le timbre menaçant de sa voix. Elle n'attendait qu'un prétexte pour charger l'intrus ; prétexte qui ne tarda pas à arriver.
« Je ne reçois pas d'ordre d'une abomination ».
A peine ces mots prononcés elle chargea, arme au clair, et le druide adopta une forme d'ours cauchemardesque. Dressé sur ses pattes arrière, il encaissa l'assaut, la lame runique semblant glisser contre une peau aussi dure que l'acier tandis que l'animal désarçonna son adversaire d'un violent coup de griffe.
Se relevant rapidement, elle retourna à l'assaut de l'animal, une rune s'activant pour renforcer la lame qui parvint cette fois à arracher une partie de l'écorce qui protégeait l'ours, libérant nombres d'épines venant se planter dans la chair morte de Ceralynde. Le druide riposta instantanément, assénant un violent coup à la non-morte qui aurait brisé la nuque d'un mortel. En se relevant une nouvelle fois, elle sentit les épines commencer à grandir sous sa chair, s'y insinuant pour la parasiter. Cherchant à se protéger en gelant son sang, elle ne put empêcher pas les dites épines de ressortir de sa chair et de grandir pour former des sarments qui l'immobilisèrent. Le druide reprit une forme humanoide, canalisant ses énergies cauchemardesques pour forcer les plantes à croître, encore et toujours, entraînant le Chevalier au sol.
« Retourne donc sous terre, là est la place des abominations telles que toi ».
Il devait faire vite, ce combat lui avait fait perdre assez de temps comme ça et il ne savait pas combien de temps son sort parviendrait à retenir la non-morte. Malgré ce manque de préparation, Ceralynde eût du mal à se défaire de ses lianes qui ne tardèrent pas à l'entraîner sous terre, se nourrissant de son propre sang pour grandir de façon chaotique, enfermant la non-morte, servant littéralement d'engrais à ces plantes maudites.
Dans sa prison d'écorce et de ronces, le Chevalier laissa libre cours à sa magie impie et très vite la tendance s'inversa. En se nourrissant de son sang, l'arbre s'était lui même infecté d'un mal permettant à la non-morte de le vampiriser. Bien que le processus fut long, le végétal finit par décrépir petit à petit. Les plantes s'asséchaient, craquelaient, se rigidifiaient, permettant à l'impie de se sortir de cette cage cauchemardesque. Elle n'était pas dupe et savait bien que l'objectif de ce druide était de la ralentir et non de la terrasser par un tour aussi minable. Malgré son état lamentable, couverte de son propre sang, sa peau percée à de nombreux endroits, elle ne perdit pas plus de temps et invoqua son destrier, se mettant en route vers la loge.
Elle y trouva un Towann dans une rage noire. Elle n'avait pas besoin de plus d'informations : Estornel était arrivé à ses fins. Le kaldorei était sur le départ. Jamais elle ne l'avait vue dans un tel état de colère, lui d'habitude si flegmatique et blasé. Elle l'imagina un moment qu'il tente de passer sa colère sur elle. L'idée la fit sourire en coin un bref instant avant qu'elle ne se reprenne. Elle se rendît aux côtés de l'elfe, lui demandant simplement qui elle devait tuer. Car après tout, elle n'était plus qu'une arme. Une arme au service de celui qui était indirectement responsable de son état et elle prenait plaisir à le lui rappeler, autant que lui regrettait son geste.
« -Estornel ».
Elle se préparait à partir lorsque Towann ajouta : « N'agis pas seule. Si tu le trouves, préviens moi ».
Elle lui répondit avec un magnifique sourire : « Ne t'en fais pas, tu auras ta part de vengeance. » avant de remonter sur son destrier, se mettant en route vers le sud. Il lui fallait réparer son armure et des informations. Et quel meilleurs endroit pour trouver tout cela que Hurlevent ?
Le premier, d'une taille moyenne mais assez carré, portait une armure en lambeaux, laissant apparaître son visage ressemblant à un croisement de Quel'dorei et d'animal sauvage. Sa longue crinière grisâtre, cendrée, volait au vent à chacun des mouvements brutaux du guerrier qui maniait une épée tout aussi sombre d'une taille démesurée, totalement inutilisable par quelqu'un dont le corps n'aurait pas été renforcé par la nécromancie.
Ce Ténébrant combattait une jeune femme aux cheveux noirs portant quelques reflets bleutés. Elle était plus petite, mais pas moins taillée pour le combat. Ses épaules étaient larges, son visage carré encore harmonieux, car visiblement son état de non-morte était récent à en juger par la « pureté » toute relative de son visage au teint simplement pâle. Elle maniait également une lourde arme à deux mains avec une facilité déconcertante, bien que celle-ci soit moins massive que celle de son opposant.
De nombreux cadavres désséchés et décomposés formaient ce qui pouvait ressembler à une arène autour des deux Chevaliers qui, selon les rumeurs, drainaient l'essence vitale des créatures vivantes s'approchant trop près pour se restaurer et mieux continuer leur danse macabre.
Alors qu'un nouveau choc d'acier allait avoir lieu, les deux s'interrompirent lorsqu'une voix se fit entendre : « La Légion est revenue ! ».
Une gnome en robe bleu nuit, elle aussi armée d'une épée bien plus grande qu'elle attachée dans son dos fît irruption, une connaissance des deux combattant visiblement.
« Où ? » demanda la jeune femme en rangeant son arme, avisant ensuite l'état déplorable dans laquelle était son armure.
« Un peu partout dans les Royaumes de l'Est et en Kalimdor. Ils évitent bien le Norfendre par contre et ils ont raison », répondit la petite avec un sourire empli de fierté.
« Le Loch Modan ? » demanda une fois de plus la jeune femme, toujours sur le même ton monocorde.
« Peut être, je n'en sais rien, tu vas y aller dans cet état ? »
« C'est mon devoir, ce pour quoi j'ai été éveillée », répondit la jeune femme, incantant pour ouvrir un portail dans lequel elle disparut sans rien ajouter.
Elle avait prévu son retour. Sa porte menait à une grotte dont les parois avaient été recouvertes de runes. Chevauchant sa monture invoquée depuis le Royaume des Ombres, elle voyagea jusqu'à la loge des Chasseurs au Loch, son ancien lieu de vie, afin d'en évaluer l'état.
Il n'y avait rien à signaler. Les nains étaient présents, comme à leur habitude. Décidant de rester à bonne distance, elle ajusta sa capuche de tissu et choisit de s'éloigner, prenant de la hauteur pour veiller sur le bâtiment. Les jours passèrent sans qu'elle ne bouge, continuant sa veille - même lorsqu'elle vit un enfant sortir du bâtiment, jouant avec une arme d'entraînement sous le regard attentif de Towann. Elle demeura crispée sur les rênes de sa monture. Les sabots du cheval raclaient nerveusement la paroi de la roche sur laquelle il se tenait, sentant certainement les émotions de sa cavalière.
Ce fut lors d'un déplacement de Towann, sans doute parti en chasse, que la non-morte vit une silhouette kaldoreï s'approcher de la loge ; un druide. Un druide étrangement familier qui avançait en terrain conquis, qui avait déjà tenté sa chance quelques années plus tôt et qu'elle était sûre d'avoir déjà vaincu. Elle s'élança pour barrer la route de l'elfe, se postant devant lui, le toisant depuis sa monture. L'elfe lui rendit son regard, affichant un sourire en coin en reconnaissant la personne devant lui et surtout, en constatant son état. Elle ne portait aucune armure, simplement une tenue en cuir sombre. Sur son corps l'on pouvait encore apercevoir les stigmates de son entrainement aux Pics Foudroyés. Elle n'était pas en position de force et pourtant, elle se tenait devant lui, imperturbable.
« Partez, vous n'êtes pas le bienvenu ici.» L'écho surnaturel de la voix de Ceralynde ne faisait qu'accentuer le timbre menaçant de sa voix. Elle n'attendait qu'un prétexte pour charger l'intrus ; prétexte qui ne tarda pas à arriver.
« Je ne reçois pas d'ordre d'une abomination ».
A peine ces mots prononcés elle chargea, arme au clair, et le druide adopta une forme d'ours cauchemardesque. Dressé sur ses pattes arrière, il encaissa l'assaut, la lame runique semblant glisser contre une peau aussi dure que l'acier tandis que l'animal désarçonna son adversaire d'un violent coup de griffe.
Se relevant rapidement, elle retourna à l'assaut de l'animal, une rune s'activant pour renforcer la lame qui parvint cette fois à arracher une partie de l'écorce qui protégeait l'ours, libérant nombres d'épines venant se planter dans la chair morte de Ceralynde. Le druide riposta instantanément, assénant un violent coup à la non-morte qui aurait brisé la nuque d'un mortel. En se relevant une nouvelle fois, elle sentit les épines commencer à grandir sous sa chair, s'y insinuant pour la parasiter. Cherchant à se protéger en gelant son sang, elle ne put empêcher pas les dites épines de ressortir de sa chair et de grandir pour former des sarments qui l'immobilisèrent. Le druide reprit une forme humanoide, canalisant ses énergies cauchemardesques pour forcer les plantes à croître, encore et toujours, entraînant le Chevalier au sol.
« Retourne donc sous terre, là est la place des abominations telles que toi ».
Il devait faire vite, ce combat lui avait fait perdre assez de temps comme ça et il ne savait pas combien de temps son sort parviendrait à retenir la non-morte. Malgré ce manque de préparation, Ceralynde eût du mal à se défaire de ses lianes qui ne tardèrent pas à l'entraîner sous terre, se nourrissant de son propre sang pour grandir de façon chaotique, enfermant la non-morte, servant littéralement d'engrais à ces plantes maudites.
Dans sa prison d'écorce et de ronces, le Chevalier laissa libre cours à sa magie impie et très vite la tendance s'inversa. En se nourrissant de son sang, l'arbre s'était lui même infecté d'un mal permettant à la non-morte de le vampiriser. Bien que le processus fut long, le végétal finit par décrépir petit à petit. Les plantes s'asséchaient, craquelaient, se rigidifiaient, permettant à l'impie de se sortir de cette cage cauchemardesque. Elle n'était pas dupe et savait bien que l'objectif de ce druide était de la ralentir et non de la terrasser par un tour aussi minable. Malgré son état lamentable, couverte de son propre sang, sa peau percée à de nombreux endroits, elle ne perdit pas plus de temps et invoqua son destrier, se mettant en route vers la loge.
Elle y trouva un Towann dans une rage noire. Elle n'avait pas besoin de plus d'informations : Estornel était arrivé à ses fins. Le kaldorei était sur le départ. Jamais elle ne l'avait vue dans un tel état de colère, lui d'habitude si flegmatique et blasé. Elle l'imagina un moment qu'il tente de passer sa colère sur elle. L'idée la fit sourire en coin un bref instant avant qu'elle ne se reprenne. Elle se rendît aux côtés de l'elfe, lui demandant simplement qui elle devait tuer. Car après tout, elle n'était plus qu'une arme. Une arme au service de celui qui était indirectement responsable de son état et elle prenait plaisir à le lui rappeler, autant que lui regrettait son geste.
« -Estornel ».
Elle se préparait à partir lorsque Towann ajouta : « N'agis pas seule. Si tu le trouves, préviens moi ».
Elle lui répondit avec un magnifique sourire : « Ne t'en fais pas, tu auras ta part de vengeance. » avant de remonter sur son destrier, se mettant en route vers le sud. Il lui fallait réparer son armure et des informations. Et quel meilleurs endroit pour trouver tout cela que Hurlevent ?
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