Lettres à une aveugle
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Lettres à une aveugle
Coincé dans une grotte, pris au piège d'une avalanche, l'homme s'abandonne à sa forme maudite.
C'est un Mordu. Un Worgen comme ils disent. Une poussée d'adrénaline. Une cours effrénée.
Il est à l'abri.
Il tente de se calmer, ses griffes entaillent à peine les parois de sa prison.
La cheminée de la grotte est inaccessible par l'escalade.
Envisager une autre solution que l'attente et la fonte de la neige n'a que peu de probabilité de succès.
Il se concentre sur sa respiration. L'apaise.
Pragmatique, ayant recouvré une certaine lucidité, le Mordu se concentre et trouve la paix intérieure.
Il reprend forme humaine et s'oblige à faire l'inventaire de ses biens ainsi que des éventuels trésors que lui cacheraient les lieux.
Il se libère de ses habits trempés tant de neige fondue que de sueur. Il étale ensuite ses guenilles près de son sac.
L'endroit est propice à un feu de camp. Un maigre rai de lumière arrive non loin de lui. La grotte couvre à première vue une superficie d'environ trente mètres. Elle est remplie de débris. Essentiellement de la rocaille et des bouts de bois.
Du bois. Parfait. L'homme ramasse ce qu'il peut et s'enjoint de faire au plus vite du feu.
Il grelote à peine. Il se rassure qu'il ne mourra pas par suffocation.
C'est ainsi, que, nu et dans une pénombre d'une fraîcheur non sans conséquences sur son anatomie, il joue à la Fée du logis. Par là les cailloux, contre un mur. Par ici le bois.
Une fois sa réserve constituée, bien réduite et empilée; il en prélève le stricte minimum afin d'éclairer et réchauffer les lieux.
Le feu ne tarde pas à venir.
L'homme s'assied en tailleur, une de ses positions préférées. Il tend les mains vers les flammes et sourit.
Cette situation a une note de grotesque.
Il pourrait croire que le destin et l'univers lui en veulent.
Il sort une liasse de lettres de sa besace. Des retours à l'expéditeur. Avant l'incident de l'avalanche et sa situation actuelle, il n'eut aucun loisir de revoir la dame. Il n'avait pu que lui écrire des lettres dont un nombre incalculable lui était revenu. Il espérait pouvoir lui en dire davantage lors de leur prochaine rencontre.
Mais.
Cette rencontre aurait-elle lieu ?
L'homme dénoue la ficelle qui retenait la liasse et étale les lettres devant lui. Certaines froissées, certaines tâchées de boue. Il fouille encore son sac et en extirpe ses maigres bien.
Il y avait là quelques outils de récolte. Une cape-couverture, des babioles sans importance vu l'endroit où il se trouvait, ainsi que d'autres lettres et son carnet de bord ainsi que des fruits.
Il détache deux lettres d'une autre liasse. Les rescapées du naufrage précédent. Il les relit à la clarté incertaine d'un feu vacillant.
Cette première le fit sourire. Il se souvenait bien de cette soirée là.
Il se rappelait cette elfe, aux regard bandé, à la démarche assez certaine malgré un handicap évident.
Il s'était fait devoir que d'être ses yeux pour visiter la capitale.
Il lui avait décrit l'architecture du quartier des mages avec nombreux détails et anecdotes.
Puis, l'avait raccompagnée à une auberge du secteur.
Depuis, à part une suite d'échanges épistolaires, il n'avait pas eu l'occasion de la revoir.
Il prit la seconde lettre, plus abîmée que la première.
Oui, elle l'avait confondu. Il ne pouvait pas l'en blâmer.
Sans doute avait-elle rencontré bon nombre de joyeux Samaritains, prêts à lui faire faire du tourisme.
Il s'abandonna à quelques souvenirs et replia avec soin ce qui lui restait de ses différents courriers.
Poussant un soupir désespéré, il songea à ses options.
Le mieux serait de prendre du repos, évidemment.
Il remit une demi-branche dans le feu qui émit des grésillements joyeux.
Puis il piocha une des lettres qui ne sont jamais parvenues à la dame.
C'est un Mordu. Un Worgen comme ils disent. Une poussée d'adrénaline. Une cours effrénée.
Il est à l'abri.
Il tente de se calmer, ses griffes entaillent à peine les parois de sa prison.
La cheminée de la grotte est inaccessible par l'escalade.
Envisager une autre solution que l'attente et la fonte de la neige n'a que peu de probabilité de succès.
Il se concentre sur sa respiration. L'apaise.
Pragmatique, ayant recouvré une certaine lucidité, le Mordu se concentre et trouve la paix intérieure.
Il reprend forme humaine et s'oblige à faire l'inventaire de ses biens ainsi que des éventuels trésors que lui cacheraient les lieux.
Il se libère de ses habits trempés tant de neige fondue que de sueur. Il étale ensuite ses guenilles près de son sac.
L'endroit est propice à un feu de camp. Un maigre rai de lumière arrive non loin de lui. La grotte couvre à première vue une superficie d'environ trente mètres. Elle est remplie de débris. Essentiellement de la rocaille et des bouts de bois.
Du bois. Parfait. L'homme ramasse ce qu'il peut et s'enjoint de faire au plus vite du feu.
Il grelote à peine. Il se rassure qu'il ne mourra pas par suffocation.
C'est ainsi, que, nu et dans une pénombre d'une fraîcheur non sans conséquences sur son anatomie, il joue à la Fée du logis. Par là les cailloux, contre un mur. Par ici le bois.
Une fois sa réserve constituée, bien réduite et empilée; il en prélève le stricte minimum afin d'éclairer et réchauffer les lieux.
Le feu ne tarde pas à venir.
L'homme s'assied en tailleur, une de ses positions préférées. Il tend les mains vers les flammes et sourit.
Cette situation a une note de grotesque.
Il pourrait croire que le destin et l'univers lui en veulent.
Il sort une liasse de lettres de sa besace. Des retours à l'expéditeur. Avant l'incident de l'avalanche et sa situation actuelle, il n'eut aucun loisir de revoir la dame. Il n'avait pu que lui écrire des lettres dont un nombre incalculable lui était revenu. Il espérait pouvoir lui en dire davantage lors de leur prochaine rencontre.
Mais.
Cette rencontre aurait-elle lieu ?
L'homme dénoue la ficelle qui retenait la liasse et étale les lettres devant lui. Certaines froissées, certaines tâchées de boue. Il fouille encore son sac et en extirpe ses maigres bien.
Il y avait là quelques outils de récolte. Une cape-couverture, des babioles sans importance vu l'endroit où il se trouvait, ainsi que d'autres lettres et son carnet de bord ainsi que des fruits.
Il détache deux lettres d'une autre liasse. Les rescapées du naufrage précédent. Il les relit à la clarté incertaine d'un feu vacillant.
"Sir Stanislaw,
Mes souvenirs sont bien plus clairs désormais.
Je me rappelle bien de vous. Vous aviez été très aimable avec moi cette soirée;
Sans votre aide, je me serais perdue.
Vos présents sont très appréciables et je les accepte avec grande joie.
Je séjourne toujours à l'intérieur de votre capitale.
Si vous souhaitez me rencontrer de nouveau, je suis toujours à la bibliothèque..
Jusqu'à présent.. Je retournerai probablement auprès des miens.
Avec grâce,
Dame Arahana."
Cette première le fit sourire. Il se souvenait bien de cette soirée là.
Il se rappelait cette elfe, aux regard bandé, à la démarche assez certaine malgré un handicap évident.
Il s'était fait devoir que d'être ses yeux pour visiter la capitale.
Il lui avait décrit l'architecture du quartier des mages avec nombreux détails et anecdotes.
Puis, l'avait raccompagnée à une auberge du secteur.
Depuis, à part une suite d'échanges épistolaires, il n'avait pas eu l'occasion de la revoir.
Il prit la seconde lettre, plus abîmée que la première.
Cette lettre lui arracha un léger rire.Elle était rédigée de cette même écriture assez désagréable.
"Sir,
N'êtes-vous point Sir Mikau ? Stan de Stanislaw... Cela me dit quelque chose.
Mais... J'ai malheureusement un trou de mémoire..
Je dois certainement vous confondre avec une de mes connaissances.
Cela dit.. Vos fruits étaient très savoureux !
Amicalement,
Dame Arahana"
Oui, elle l'avait confondu. Il ne pouvait pas l'en blâmer.
Sans doute avait-elle rencontré bon nombre de joyeux Samaritains, prêts à lui faire faire du tourisme.
Il s'abandonna à quelques souvenirs et replia avec soin ce qui lui restait de ses différents courriers.
Poussant un soupir désespéré, il songea à ses options.
Le mieux serait de prendre du repos, évidemment.
Il remit une demi-branche dans le feu qui émit des grésillements joyeux.
Puis il piocha une des lettres qui ne sont jamais parvenues à la dame.
(à suivre)"Chère vous,
Mon séjour au cœur des îles brisées se prolonge. Plus j'avance dans ma recherche d'artefacts, plus je suis assailli de questions.
Quels sont ces dieux dont parlent les tablettes ? Les objets de pouvoir sont la source de nombreuses histoires et conflits.
Je ne veux pas mettre le grappin sur quelque légendaire arme. Je désire juste en apprendre un peu plus.
Mais les créatures locales me mettent de nombreux bâtons dans les roues.
Et le temps ne s'améliore pas.
Les orages sont fréquents. La boue pèse lourd sur mes recherches.
J'en viens à regretter parfois la civilisation bien que je ne m'y suis jamais vraiment fait.
Sociabiliser est pour moi aussi difficile que pour un nouveau-né, marcher.
Pourtant je me surprends à avoir quelque aisance à la plume.
Serez-vous de mon avis ?
J'espère que mes courriers ne vous ennuient pas.
Je vous imagine en bonne santé, entourée de gens qui vous veulent du bien.
Nous-reverrons-nous ?
Je ne vois pas la fin de ma quête. Hurlevent me manque, c'est un comble.
Amicalement,
Z. Stanislaw D."
Vagabond
Re: Lettres à une aveugle
Dieux que c'était vrai! Hurlevent, capitale controversée... Pourtant, la ville portuaire lui manquait.
Il n'était ni adepte des tavernes mal famées, ni fanatique religieux. Ni encore querelleur à ses heures perdues.
Il n'était qu'un Mordu de passage qui se fondait dans la masse.
Mais cette masse en mouvement constant, prise d'assaut par une frénésie perpétuelle de commerces, de débauche et de clameurs avait quelque chose d'enivrant.
Les foules bigarrées se chamaillaient un foulard aux enchères.
Les nains suaient à leur forge, vaniteux de créations exceptionnelles.
Les mages rivalisaient d'ingéniosités et lançaient leurs sorts avec un enthousiasme détonant.
Les druides avaient leur sanctuaire et quelques bons coins à pêche.
Les démonistes, et bien, au cœur de leur tanière, avaient aussi accès à de sombres sombres sombres secrets. Vilains secrets !
Les guerriers de tous acabits pouvaient s'entrainer sur des mannequins robustes ou contre des adversaires réputés.
La garde faisait ses rondes.
Les voleurs avaient leur compte.
Les bigots et autres dévots avaient l'orphelinat... Pour aider et enseigner bien entendu !
Et la cathédrale, avec ses catacombes pouvait abriter de nombreux trésors. Il fallait juste oser y pénétrer en soutane...
LA VIE. Avec un grand V.
Hurlevent débordait d'énergie, de vitalité, d'activité. Et tout cela, même si on était un adepte de l'introspection et du zen, cela avait de quoi tenter.
Et ne parlons même pas des faubourgs et de Comté-de-l'or, à la réputation sulfureuse.
Les souvenirs étaient nombreux et pas qu'agréables. Mais tout était réjouissant, à l'addition.
Alors l'homme se reprit et préleva une autre lettre. Il la relut, grimaçant un peu.
Il n'était ni adepte des tavernes mal famées, ni fanatique religieux. Ni encore querelleur à ses heures perdues.
Il n'était qu'un Mordu de passage qui se fondait dans la masse.
Mais cette masse en mouvement constant, prise d'assaut par une frénésie perpétuelle de commerces, de débauche et de clameurs avait quelque chose d'enivrant.
Les foules bigarrées se chamaillaient un foulard aux enchères.
Les nains suaient à leur forge, vaniteux de créations exceptionnelles.
Les mages rivalisaient d'ingéniosités et lançaient leurs sorts avec un enthousiasme détonant.
Les druides avaient leur sanctuaire et quelques bons coins à pêche.
Les démonistes, et bien, au cœur de leur tanière, avaient aussi accès à de sombres sombres sombres secrets. Vilains secrets !
Les guerriers de tous acabits pouvaient s'entrainer sur des mannequins robustes ou contre des adversaires réputés.
La garde faisait ses rondes.
Les voleurs avaient leur compte.
Les bigots et autres dévots avaient l'orphelinat... Pour aider et enseigner bien entendu !
Et la cathédrale, avec ses catacombes pouvait abriter de nombreux trésors. Il fallait juste oser y pénétrer en soutane...
LA VIE. Avec un grand V.
Hurlevent débordait d'énergie, de vitalité, d'activité. Et tout cela, même si on était un adepte de l'introspection et du zen, cela avait de quoi tenter.
Et ne parlons même pas des faubourgs et de Comté-de-l'or, à la réputation sulfureuse.
Les souvenirs étaient nombreux et pas qu'agréables. Mais tout était réjouissant, à l'addition.
Alors l'homme se reprit et préleva une autre lettre. Il la relut, grimaçant un peu.
"Chère dame,
Aujourd'hui, il pleut.
C'est un fait des plus banals. Vous l'écrire n'apporte rien.
Je l'écris pourtant. Abrité sous la carcasse d'un arbre défunt, je repose.
Je n'ai rien trouvé qui sorte de l'ordinaire. Et même si je ne désire pas mettre la main sur quelque relique titanesque, j'ai trouvé un grappin.
Une forme de magie encore inconnue empêche mon fidèle griffon à prendre son envol.
C'est comme si l'air s'était mis en tête de refuser d'accueillir en son sein les créatures célestes.
J'espère résoudre ce mystère bientôt. Comme il serait plaisant de chevaucher les nuages et de flirter avec le firmament.
Toujours est-il qu'il pleut. Il pleut à verse.
Je me demande quel temps il fait sur la ville des hommes.
Quelles sont les humeurs des passants ?
Je regrette parfois les odeurs. Celles de la crasse et celles des artisans.
Mais ne doutez point que j'aime les senteurs de la nature. Sauf qu'il règne ici une odeur de charnier.
Les démons se repaissent des carcasses des Vaillants tombés au combat. C'est infecte. C'est aussi réel.
En d'autres temps j'aurais pu être rassuré que des gens aient osés se battre et défier la fatalité.
Aujourd'hui, avec la pluie, je suis en proie au doute. La pluie lave tout. Le sang disparaît.
Leur mort a-t-elle servi à quelque chose?
La Légion semble inépuisable. Nos pleurs et nos lamentations... à quoi bon ?
J'en finis là. Je veux sourire. Et je vous imagine radieuse.
Permettez-moi de vous imaginer heureuse, cela me met du baume au cœur.
Je vous salue et j'espère que nous nous reverrons.
Amicalement,
Zorro Stanislaw Dubois"
Vagabond
Re: Lettres à une aveugle
La lettre suivante était griffonnée à la hâte, sur une feuille à la forme irrégulière, arrachée à un carnet agonisant.
"Chère dame Arahana,
Je pourrais vous écrire qu'il fait bon respirer l'air de la montagne et la jungle tropicale est truffée de joyeuseries innocentes.
Vous savez qu'il n'en est rien. Le monde regorge de dangers les uns plus terribles que les autres, sous couvert d'innocences ou de candeurs.
Je suis à présent sur le littoral septentrional des verdoyantes plaines du Nagrand.
Je m'étais laissé aller. Je vous le confesse. Ces terres ont quelque chose d'étrangement captivant, surtout quand on apprécie de se laisser porter par les courants d'un zéphyr aux caprices tumultueux.
Je me suis laissé dériver, des heures, des jours durant. Les ailes déployées, les yeux presque clos, me chargeant de toute énergie positive possible.
Les arbres sont nombreux, pour nidifier.
Les tanières abritent des traqueurs terribles.
Les rivières débordent d'activité.
La mer. Je ne m'en lasserai jamais. Ces flux et reflux incessants qui heurtent tantôt des plages aux tons dorés tantôt des récifs robustes.
J'aime regarder la mer en mouvement. J'aime la voir se fâcher et tonner ! Déchainant ses vagues monstrueuses !
J'aime ses caresses timorées, laissant dans les sable l'ombre de son passage, éphémère.
Je me suis égaré.
Bientôt, je retournerai sur les îles brisées, en quête de ma destinée.
Mais aujourd'hui je savoure l'instant.
J'espère que vos voyages aussi se passent bien.
Amicalement,
Stan. D."
Vagabond
Re: Lettres à une aveugle
Lorsqu'il rouvrit les yeux, l'homme ne reconnut pas de suite son environnement.
Puis il se souvint des évènements qui l'avaient conduits auprès de ce feu presque éteint, au fond d'une grotte scellée.
Il s'étira, se massa les yeux au travers de paupières fatiguées.
Le son qui échappa à son bâillement le fit rire.
Le grondement de son estomac le ramena à une réalité plus dure.
Il pouvait difficilement estimer le temps que dura sa sieste. Mais le rai de lumière ne se promenait plus sur les murs de la grotte.
La cheminée de la grotte laissait transparaitre un ciel terne et tirant sur l'orange-nuit.
Il raviva les braises et ajouta un peu de bois; le feu ronronna, espiègle.
Son regard se posa alors sur les paperasses par terre. Il tira une autre lettre et se mit à lire.
Puis il se souvint des évènements qui l'avaient conduits auprès de ce feu presque éteint, au fond d'une grotte scellée.
Il s'étira, se massa les yeux au travers de paupières fatiguées.
Le son qui échappa à son bâillement le fit rire.
Le grondement de son estomac le ramena à une réalité plus dure.
Il pouvait difficilement estimer le temps que dura sa sieste. Mais le rai de lumière ne se promenait plus sur les murs de la grotte.
La cheminée de la grotte laissait transparaitre un ciel terne et tirant sur l'orange-nuit.
Il raviva les braises et ajouta un peu de bois; le feu ronronna, espiègle.
Son regard se posa alors sur les paperasses par terre. Il tira une autre lettre et se mit à lire.
"Chère dame,
J'aimerais vous écrire aujourd'hui pour vous parler de Ronces et Enchantements.
J'ai découvert ce livre grâce à un dénommé Ruppert, botaniste et ermite.
Nous n'avons jamais eu le plaisir d'échanger quelques banalités sur nos lectures ou autres loisirs.
Alors je vais ici, vous coucher mes impressions sur l'ouvrage.
Bien entendu il traite de plantes étranges, exotiques et dangereuses.
Je pense que l'ouvrage aurait même pu s'intituler Stupeur et Tremblements. Ou encore Paralysie et Condiments.
Le livre nous balade à travers champs et prés, bois et sous-bois, prairies et bosquets.
Et, accompagné d'illustrations très détaillées, nous livre les secrets de plantes peu connues et dont les usages pourraient servir de nombreux desseins.
J'y ai découvert des lianes épineuses aussi robustes que les meilleures chaînes forgées.
J'y ai lu des fleurs aussi belles que mortelles. Certains extraits de venins peuvent, à modestes doses, soigner certains maux.
Le livre vaut le détour.
Etant un passionné de tout ce qui pousse, vous vous doutez bien que j'ai dévoré les pages du bouquin.
J'espère avoir l'occasion de dénicher quelque lopin de terre fertile où commencer certaines expériences et associations.
Le sujet est large, le temps me manque.
L'aube approche et je vais devoir reprendre la route.
La caravane n'attendra pas.
J'en termine ici et vous salue bien cordialement,
Z. Stanislaw D."
Vagabond
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