[Inactive][Alliance - Draenei] Synode d'Argus

Exilés, frères et sœurs, jeunes et anciens, de tout horizon. Que votre sentier ait été marqué par les rigueurs de la Guerre Éternelle, ou de l’exil, que milles bénédictions vous accompagnent, en ces temps de changement. Prêtez attention à notre proclamation, celle d’une nouvelle session de l’assemblée du Synode d’Argus.

Ensembles, unis dans un même effort, et une même pensée, sous la protection de la Lumière, et du sage Prophète, ce conseil, toujours animé par la même volonté, ouvre ses rangs à toutes celles et ceux désireux de porter les nobles vertus et idéaux de notre peuple, afin de les faire prospérer dans l’Age nouveau qui s’ouvre à nous, et une fois de plus, montrer la voie vers les étendues du cosmos, pour les temps à venir.
Notre tâche est sans fin, et, une fois de plus, le Synode souhaite mener à bien plusieurs actions, sous le sceau de l’union des volontés et talents de ses membres.

« J’en ai oublié le monde présent, ses individus et leurs besoins, et c’est la raison pour laquelle la Lumière m’a abandonné. Si je ne suis plus en contact avec les êtres de ce présent, comment puis-je naviguer les courants de leurs avenirs ? »

Ainsi parla le Prophète en une période funeste.

Cette réflexion constitue l’essence même du Synode.
Lorsque l’un se retire trop profondément du monde qui l’entoure, que ce soit en méditations et rituels, dans l’étude des arcanes les plus détachées de notre réalité, ou dans la brume de ses souvenirs, il perd en son âme le lien sacré qui l’uni au reste du monde, et les liens du temps qui passe se distordent.
Certains, affirmant que l’ultime bataille entre la Lumière, marquant la fin du cosmos tel que nous connaissons, est passée. Que l’Armée de la Lumière a rempli son but, et que les Exilés n’ont désormais d’autre but que d’être les témoins immortels des luttes mortelles. S’il est vrai que de grandes luttes se sont déroulées, que nos bien-aimés Anciens ont péri lors de l’ultime assaut sur notre ancien monde natal, ou, estimant leur lutte terminée, se sont si profondément retirés en eux-mêmes, qu’ils sont désormais comme détachés du monde, cette réflexion porte toujours le Synode.

Il est temps pour une nouvelle génération d’Exilés de devenir les fers de lance de l’Armée de la Lumière. Il est aujourd’hui évident que, si la grande bataille de notre passé s’est achevée, Azeroth et les nombreux peuples vaillants qui l’arpentent continuent de constituer le ferment de l’espoir, et un bastion unique dans le vaste univers qui nous entoure, et que notre race a eu l’honneur d’arpenter. Il nous revient de persister dans nos efforts, que ce soit de prendre une part active dans la défense de ces terres, désormais notre foyer, et des races qui l’habitent, qui se sont révélées à notre regard, et qui ont dépassé nos attentes, que ce soit en générosité ou respect, mais aussi par la force de leur implication dans la défense de notre monde.
Le but premier du Synode est inchangé, promouvoir et garantir un soutien draenique, sous quelque forme que cela puisse être, aux divers ordres et bataillons de la glorieuse Alliance.

« Peu importe ô combien notre ennemi est puissant, sans le soutien de la Lumière, il ne peut que trébucher. »

Ainsi parla l’Anachorète Askara, lors de sa dernière bataille.

Cette vérité a trouvé son accomplissement. Toutefois, la fin de notre passé sanglant ne signifie pas la fin de notre glorieux peuple. Il annonce une nouvelle ère, que nous devons saisir, par tout les moyens qui s’offrent à nous. Nous nous devons d’apporter un soutien sans faille à nos alliés.
Mais ce soutien ne saurait se résumer simplement que sous la forme d’armes brandies, ou de prières prononcées sur le champ de bataille. Il nous revient à tous, en tant que membres du Synode, de se faire les archivistes, les messagers, du savoir et de la culture de notre peuple, nous devons repousser les limites traditionnelles derrière lesquelles nous nous sommes trop souvent réfugiés, et aller porter nos connaissances, nos traditions, notre histoire à de nouveaux sommets, que nous écrirons nous-même.

Une tâche unique nous attend, celle de tracer désormais notre propre chemin, accompagnés par nos alliés, et sous la grâce de la Lumière.

Ainsi, unis sous la figure bienheureuse du Lotus doré, tel qu'il en naissait jadis dans les bassins des sages d'Argus la regrettée, le Synode proclame humblement sa deuxième session officielle et sa révélation aux yeux d'Azeroth et des ordres qui la parcourent.

Que la volonté du Prophète soit faite, et puisse la grâce de la Lumière s'étendre jusqu'aux ultimes instants du Cosmos.

Depuis quelques semaines, les grands espaces vides de l'Exodar sont ponctuellement interrompus par des bruits, des discussions, un peu de vie dans une atmosphère pensante, née du vide du vaisseau, trop grand désormais pour le nombre de ses habitants. Dernièrement, une artificière du nom de Jihaa, revenue depuis peu à l'Exodar, aura mené de longues et complexes modifications pour mettre en place des matrices, qui, selon les rumeurs partagées entre les différents habitants du vaisseau, doivent être utilisées pour aider à construire une voie souterraine exploitée par des Sombrefers.



Cette curieuses association fait jaser chez les Exilés les plus au fait d'Azeroth, tandis que l'appel du Synode est toujours relayé, de plus en plus loin, à de plus en plus d'Exilés, ou de leurs frères et sœurs Sancteforge. Le déclin de notre peuple n'est pas une fatalité. Impliquez vous dans vos projets, et prenez en main le destin des Exilés sur Azeroth, et au delà !

Remerciements :

Exilés, frères et sœurs, contributeurs du Synode, et au-delà.

Durant les dernières lunes d’Azeroth, nous nous sommes attachés à définir, au cours de nos palabres, réunions et actions, une voie à fouler de nos sabots en Azeroth. Nous avons négocié, échangé, réfléchi, discuté, et nous avons participé aux affaires de l’Alliance, et des autres peuples.
Toutefois, notre mode d’action a des limites, et celles-ci viennent d’être atteintes. De ce fait, en l’absence de la Haute Magus, je proclame la fin de cette seconde session du Synode d’Argus, et par là même mon retrait du poste de Prélat.

Ce qui ne veux pas dire que c’est la fin de notre chemin. Il est simplement temps que l’action, et seulement l’action, reprenne ses droits, et que le formalisme encombrant de notre organisation cesse d’entraver notre main.
Seule l’action compte dans le présent.

Prélat Taham du Synode d’Argus.

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