[Alliance - Worgen] Diane Constantine

Les parents de Diane, issus de la Petite Bourgeoisie, ont rejoins le cercle fermé de la Haute Bourgeoisie grâce à des investissements hasardeux mais heureux qui donnèrent à son père une fausse image de lui-même, du propre point de vue de l'adolescente. Enfant docile, elle devint une adolescente rebelle et rétive lorsqu'on lui annonça un mariage d'intérêt qui devait rapprocher sa famille de l'objectif de tout bourgeois qui se respecte: la Noblesse.

Expédiée dans un couvent situé à l'orée de la Forêt Noire elle passa trois années chaotiques et tumultueuses qui atteignirent leur apogée lorsqu'elle pris la terrible décision de priver définitivement ses parents de leurs prétentions à enchaîner son avenir de la manière la plus provocante possible. Déshonorée et avilie, ayant jeté l'opprobre sur son nom et entaché la réputation de sa famille elle fut reniée par son sang et expulsée du couvent.
Cependant ces années avaient vu le rapprochement de Diane et d'une autre jeune femme, plus raisonnable mais non moins indépendante, Léanor Riverhive dont la famille jouissait d'une grande influence dans la région. Cette amitié fut sa bouée de sauvetage et lui valu d'incorporer la garde du couvent.
Logée, nourrie et formée, sa nouvelle vie en toute indépendance sembla lui convenir et son épanouissement personnel s'accompagna naturellement de progrès respectables dans le maniement des armes.

Son caractère insoumis et délibérément provocateur s'adoucit et elle commença a intégrer certaines valeurs qu'elle méprisait jusqu'alors dans le simple but d'écœurer ses parents. Elle acquit une certaine droiture, le sens du devoir, le respect de la parole donnée mais resta tout de même une forte tête qui prenait un malin plaisir à dévergonder discrètement les filles du couvent.

Lorsque la malédiction des Worgens commença à se répandre de façons incontrôlable elle demeura à son poste jusqu'au bout, à sa propre surprise et à son corps défendant, combattant avec hargne pour permettre à ses camarades et protégées de prendre la fuite. Comme d'autres elle fut sauvée par l'alchimie Gilnéenne puis par les rituels Kaldorei. A cette période elle combattit les Réprouvés sans grande conviction, perdue et hagarde. Sa situation, la perte de ses proches disparus après sa transformation, la crainte d'avoir taillé en pièce celles qu'elle avait promis de protéger et sa Nation qui s'effondrait autour d'elle provoquèrent des sentiments confus.

L'évacuation vers Darnassus la laissa sans plus de réaction et il lui fallu plusieurs semaines pour émerger de sa léthargie. Elle se sentait redevable envers les Kaldorei mais ne se sentait aucune volonté de reprendre les armes. C'est finalement le désir de revoir les lieux familiers de son passé qui la poussa à rejoindre l'une des nombreuses meutes qui s'étaient mis en tête de reprendre Gilneas. Durant cette période elle s'aguerrie grandement, laissant grandir ce sentiment qui l'avait gagné sur le tard et qu'elle n'avait d'abord pas compris, le patriotisme, cette carapace que se fabriquent certains réfugiés pour pouvoir affronter leur exil.

Enfin elle revint chez les Kaldorei, moins confuse mais en proie à une rage qui lui faisait craindre de rompre à nouveau l'harmonie dans l'équilibre avec sa bête intérieur. Il lui semblait se souvenir que les Elfes de la  Nuit avaient évoqué qu'il s'agissait de ce qui avait maudit les anciens druides de la meute. Auprès d'eux elle gagna en sagesse, par peur de ce qu'elle était, et appris l'histoire des Kaldorei, de Goldrinn, des Druides de la Meute, de la faux d'Elune et s'appropria cet héritage.
Forte de ces expériences elle repartie arpenter le vaste monde afin de "s'enrichir" de ses rencontres et de l'histoire d'Azeroth.

Alors que la Pandarie avait été découverte depuis un moment et que les évènements avec Garrosh tournaient franchement au vinaigre elle retrouva son amie d'enfance. Léanor de Riverhive fit d'elle sa femme lige et l'incorpora à son organisation de chasseurs de Felmages. La vie à Algarde lui convint un temps mais des désaccords éclatèrent bientôt et se soldèrent par le départ de la jeune femme.

Sa vie par la suite fut jalonnée de combat pour l'argent, de voyages pour le compte de la ligue des explorateurs et quand l'occasion se présentait de l'étude des curiosités que le monde mettait à sa portée. Sa curiosité et sa soif de connaissance associée à une certaine inconscience la poussaient sans cesse à fureter plus loin et à saisir toute occasion de découvrir de nouveaux horizons. La plupart du temps comme Mercenaire, parfois comme Exploratrice.
L'incendie de Teldrassil lui fit l'effet qu'aurait dû lui faire la destruction de Glineas à l'époque, perdre une seconde patrie à cause des morts-vivants provoqua chez elle une aversion de ces créatures telle qu'elle ne supporte plus leur proximité, quels qu'ils soient. Seul le soucis du maintiens de son harmonie intérieure la préserve actuellement de suivre l'exemple de Tyrande.
La situation actuelle d'Azeroth ne semble pas l'enchanter et curieusement elle ne s'est pas précipitée sur le premier prétexte pour rejoindre l'Ombreterre...