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People of Azeroth - Magazine

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Message  Docteur Kaliros Mer 13 Oct 2021, 17:08



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LE PORTRAIT DE RISLON MILLOIN

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On le reconnait entre mille ! Orné de son chapeau noir et d'un charmant sourire, Rislon Milloin est plus connu pour son rôle de rédacteur en chef de la Gazette de Hurlevent.
Il est passionné de journalisme et s'informe plus qu'un agent des Services de Renseignement de Hurlevent ! Et tout ça pour le plus grand plaisir des lecteurs d'Azeroth. Ses articles parcours le monde, toutes factions confondues !
Vous en retrouverez à Baie-du-butin, Orgrimmar, Dalaran, Lune d'Argent et bien ailleurs !

Sous sa forme de grand loup blanc, tout le monde l'a cru Gilnéen. Mais notre beau Milloin est né à Hurlevent. Eh oui ! Et les découvertes ne s'arrêtent pas là !

C'est derrière son air calme et presque mystérieux qu'il nous observe et nous écoute pour garnir ses futurs articles de presse.
Aujourd'hui, c'est le magazine People of Azeroth qui se concentre lui.

Mais rassurez-vous, Rislon Milloin nous laisse encore bien des mystères à découvrir sur sa personne.



L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros



Élisabeth Kaliros : Rislon Milloin, aujourd'hui on parle de vous, de la gazette de Hurlevent et pas seulement. De votre vie aussi.

Alors... Vous êtes discret pourtant presque tout le monde vous connais. Vous vous cachez seulement derrière votre chapeau ?


Rislon Milloin : Je pense que les gens pensent à mon chapeau car je n'ai pas changé de code vestimentaire depuis l'an 28, et que beaucoup me demandent comment je fais pour être aussi attentif avec. Et je ne suis pas du genre à être le premier acteur sur la scène.

Chapeau et chemise noire. C'est votre identité vestimentaire. Les gens vous reconnaissent comme ça. Même avec la fourrure blanche. Qu'est-ce qui vous plaît dans cette tenue ?

Le Noir va avec tout. C'est sobre, pas extravaguant. C'est un passe partout qui peut aller pour des enterrements, des soirées, des mariages aussi. Je ne ressens pas le besoin d'en changer car je m'y sens bien, c'est surtout ça le plus important en fin de compte.
Pour le chapeau, il appartenait à mon père à la base. Il me l'a offert pour mon retour sur Hurlevent lors de sa reconstruction. Depuis, il ne me quitte plus.

Pour la fourrure blanche on peut se douter d'une origine Gilnéenne ?

Beaucoup le pense ! Mais je suis d'origine Hurleventoise, et je suis même né avant la destruction de Hurlevent lors de la première guerre. Je suis devenu Worgen par accident après la chute du mur, c'est extraordinaire la façon dont j'arrive à avoir des problèmes. Toujours lors d'un retour sur Hurlevent...

Votre enfance vous l'avez donc passée à Hurlevent ?

Non, à la frontière entre Gilnéas et Lordaeron, chez mon oncle. Je n'avais que quelques années lors de sa destruction et ma famille a suivi les réfugiés jusqu'en Lordaeron. Je n'ai pu revenir en Hurlevent qu'assez tardivement, vers l'an 18 où j'ai commencé à travailler chez les commerçants.

Vous êtes donc né à Hurlevent, ensuite installé à Gilnéas avec votre oncle... Vous avez été là lors de la chute du mur ? Vos parents y étaient ?

Mon oncle et ma cousine vivaient encore à Gilnéas lors de la chute du mur. Ils sont encore vivants, ils vont bien, et ils ont aussi été maudit, mais seulement après l'avoir évité sur les attaques les plus importantes. C'est comme ne rien se casser lors d'une chute de falaise mais se casser le nez en ouvrant mal une porte. Les ennuis, c'est familiale à croire... Ceci dit, le reste de la famille, c'est à dire ma branche, avait depuis longtemps repris le chemin de Hurlevent, ou alors des routes. La famille, c'est sacré chez les Milloin.

Des frères, des sœurs, vous en avez ?

J'ai une petite soeur, mais on s'est perdu de vue depuis longtemps. Elle voulait être pianiste.
Sinon, que des cousins ou des cousines... Euh.... Trois cousines, un cousin...

On imagine toujours le père à l'armée et la mère au foyer. C'était votre cas ?

Loin de là ! Mes parents étaient gemmologues. Ma mère était celle qui avait le sens des affaires tandis que mon père était dans l'identification des gemmes et de leurs propriétés. Il pouvait vous donner la région voire la mine d'extraction de deux émeraudes au gout et à la vue. Ca nous faisait déplacer souvent sur les routes, j'appréciais beaucoup.

A Elwynn ?

Surtout en Lordaeron, Hurlevent n'avait pas encore été complètement reconstruite. On a pu aller de Gilnéas, à Lordaeron, Dalaran et même une fois aux portes du Royaume de Quel'Thalas. Quand j'ai eu 16 ans, je suis retourné seul sur Hurlevent, mes parents étaient restés en Lordaeron, et ensuite, j'ai fait mon propre chemin dans les affaires.

Avec deux parents dans le métier des pierres précieuse, vous auriez pus faire joaillier ?

C'était intéressant, mais je trouvais que c'était quand même assez restrictif. Et puis, au lendemain des guerres, les marchés des matières premières et des matériaux de construction étaient beaucoup plus attractif, j'ai donc développé un commerce dans ce domaine, et je suis toujours dans ces commerces.

Une école, des études, vous en avez fait ?

J'ai été à l'école jusqu'à mes 16 ans. J'avais une véritable passion pour les mathématiques et les sciences. J'adorais et j'adore toujours autant lire !! Ensuite, j'ai été formé directement en travaillant chez des commerçants. Au final, c'est là qu'on apprend le mieux les métiers, au contact du métier lui-même.

Un apprentissage aux côtés de maîtres, donc. Et plus tard... ?

Ensuite, j'ai commencé à ouvrir mon propre commerce avec les réseaux et les liens que je m'étais bâti avec mes années de travail. Cela a quand même pris dix ans. Et je gère toujours ce commerce à l'heure d'aujourd'hui. Ca fera 13 ans !

Votre carrière ne se résume pas qu'au journalisme. Vous avez été un des candidats en l'an 37-38 pour devenir Chancelier, on va y revenir.

La gazette de Hurlevent, on en parle toujours quand il s'agit de journalisme et de renseigner le peuple sur l'actualité et les récents évènements.
On vous retrouve dans les archives de l'an 33. Huit ans !
... Ça nous rajeunit pas... Ça a débuté quand exactement et comment ?


Et bien, j'ai commencé mes premiers articles vers l'an... 31 ! C'était pour les journaux de Heythe Nografe, c'est d'ailleurs elle qui a fondé la Gazette de Hurlevent. J'en ai fait parti à partir de l'an 32, même si je n'écrivais pas tous les mois. Lors de la disparition d'Heythe Nografe fin 32, j'ai fait les démarches pour obtenir la charge de la Gazette et devenir rédacteur en chef.

Mon premier article en tant que rédacteur en chef de la Gazette date de Juin 33 et s'intitulait "Worgen et Loi". J'y présentais l'étrangeté du système judiciaire sur les Worgens qui provoquaient des comportements surréalistes mais que personne au sein des institutions ne semblait vouloir admettre. Et les exemples donnés étaient basés sur de vrais comportements et situations que j'ai vu dans la rue, en plusieurs fois.

Sinon, ça a commencé quand j'ai lu qu'Heythe Nografe recherchait des plumes pour ses articles. Je suis un passionné de l'information. Je me renseigne sur tout, de tout, partout ! Et j'aime bien transmettre aussi. Donc quand l'occasion m'a été donné de pouvoir proposer une actualité factuelle, je me suis lancé.

On croit souvent à tord que vous êtes à l'origine de l'idée. Qu'est-ce qui vous motive tant à continuer ? Qu'est-ce qui vous inspire à chaque fois ?
Vous êtes un véritable passionné ?


Selon moi, tout le monde devrait avoir accès à une source d'information neutre, objective et diversifiée. C'est ça qui m'inspire. Ensuite, je pense aussi que mettre en avant la richesse des événements présents est une nécessité.
Quant à votre dernière question, je laisse le soin aux gens de se faire une idée, mais la vérité me revient.

Et c'est pourquoi on retrouve même la gazette de Hurlevent dans les cités neutre et même chez la Horde comme Orgrimmar, Quel'Thalas, Caldora, Baie-du-butin, Dalaran ou même Mégagain !
La gazette est-elle traduite ?


Alors, j'ai appris il y a quelques années, à partir de l'an... 36 ? qu'il y avait un commerce de Gazette qui véhiculait par Baie-du-Butin justement vers les territoires de la Horde. Et je n'en étais pas la cause ! Ca m'a surpris, mais j'étais assez fier que mon travail puisse intéresser ceux à l'extérieur de Hurlevent et de l'Alliance.

Sinon, j'ai déjà publié des versions de la Gazette dans le commun de la Horde, mais cela correspondait surtout aux Gazettes traitant d'un sujet où la Horde était elle-aussi concernée. Elle l'est donc parfois, sans l'être tout le temps.

On entend même des réprouvés, des gobelins, parler de vous et de vos articles. Y a d'une part en effet de quoi être fière.
Passez de la "Gazette de Hurlevent" à la "Gazette d'Azeroth" ça vous semble envisageable ?


Je n'ai jamais voulu me restreindre à l'actualité du Royaume, j'y traite d'ailleurs de tous les sujets et d'événements ayant lieu sur tout Azeroth.
Ceci dit, je ne changerai pas le nom de la Gazette, je suis assez traditionnel, et le nom de la "Gazette de Hurlevent" restera tel quel !

Dans un détour, parlons notamment de vos amis, de vos proches.
Alors, on les citera pas tous, mais 3-4 personnes clé de votre vie ?


C'est un choix difficile. Il y a beaucoup de personnes qui m'ont marqué et sans qui je ne serai pas là aujourd'hui. Je ne voudrais pas donner l'impression de hiérarchiser ces expériences et ces relations qui sont toutes uniques.
Je ne vous en donnerai donc qu'une seule car tout le monde qui pourrait se sentir concerné par votre question savent l'importance que cela a eu pour moi. Je veux bien sûr parler de la troupe de Théâtre de "l'Eventail et le Miroir", que j'ai rejoint en l'an 29, mais dont la dernière représentation date de l'an 33.

Quatre ans de représentations ! Parlez m'en un peu. Comment en êtes-vous arrivez là ?

J'avais quitté Hurlevent quelques années avant l'an 28, je m'étais perdu, et j'avais besoin de me retrouver. La curiosité a toujours fait parti de moi, mais parfois les choses n'étaient plus que des automatismes. Lorsque je suis revenu en l'an 29, ils m'ont redonné le goût à la vie. J'y suis rentré car j'étais amis avec un certain Waldred Steelhand, et il a voulu me présenter son groupe d'ami. Et au final, c'est autour d'un verre et d'une soirée bien arrosée au Solitaire Bleu que nous avons fondé cette troupe de théâtre en Novembre de l'an 29.

Un groupe d'amis, du théâtre, très peu concerné par la guerre ?

A l'époque, les relations avec la Horde étaient moins mauvaises. La guerre ne nous affectait pas, elle était lointaine.

Votre point de vu sur la guerre. Vous pensez qu'une paix durable peut s'envisager entre la Horde et l'Alliance ?

Chaque action l'une contre l'autre rend plus difficile de parvenir à une paix durable. La chute de Teldrassil a porté un coup presque fatal à cette idée, et beaucoup des victimes de la Guerre des épines et de la Quatrième guerre réclament justice, que cela soit au sein de la Horde qu'au sein de l'Alliance.

Devenir Chancelier, dans ce courant, vous y comptez encore ?

Si j'avais postulé ma candidature en l'an 37... 38 ? pour la chancellerie, c'était pour deux éléments. Le premier était que je pensais que cette fonction pourrait m'aider à aider plus de gens. D'ailleurs, j'avais fait en sorte que la Gazette de Hurlevent reste en dehors de ma campagne, je ne voulais pas m'en servir pour me promouvoir. La seconde était car c'était le premier poste qui était ouvert au Worgen. Parce que depuis l'an 32, il était interdit de recruter un worgen au sein des institutions publiques, je parle de la Garde de Hurlevent, de la Chancellerie, et autres, mais ceux-ci se défendaient simplement que leur candidature n'était pas ouvert aux worgens. Par exemple, en l'an 34, un membre de la Garde de Hurlevent, -qui a quitté les lieux peu de temps après- a dit qu'en tant que Worgen que si je souhaitais servir mon royaume, je devais me faire recruter en tant que chien de guerre dans les armées...

Je pense que je ne suis pas fait pour la pensée et méthodologie politique actuelle. Je suis plus premier degré que second degré ou insinuations.

Monsieur Milloin, Merci ! On conclue cette interview, vous vous en êtes très bien sorti. Un dernier mot pour l'avenir de notre cité blanche ?

J'entends beaucoup de gens critiquer la situation actuelle au sein du royaume en disant que la population est un problème. Je pense quant à moi que pour changer les choses, il faut commencer par soi-même et bien agir. Si tous les gens parlant de ça se mettent à agir ainsi, les choses iront mieux bientôt. Je crois en Hurlevent et en sa population, on s'améliorera !

Merci et à bientôt dans les rues d'Hurlevent.



FINI LES SECRETS !









1) Votre routine matinale ?
Me lever, embrasser ma 'Lana, faire manger les enfants et ensuite le boulot ou apprendre de nouvelles choses !

2) Minutieux ?
Je suis très minutieux, car pour moi la vie est une somme de détails mis bout à bout.

3) Diplomate ?
J'essaye de faire concilier les choses, mais on dit souvent que je manque de tact. Donc... à moitié ?

4) Romantique ?
Je me considère comme fleur bleu, mais en vérité, je suis assez aveugle et ne voit pas les petits signes romantiques.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Je suis très spontanée, mais j'y réfléchis quand même un peu !

6) Vous faites attention à votre image ?
Si vous parlez d'image publique, non. En fait, je ne réfléchis pas à ce que les gens pourraient penser de ce que je fais.

7) Ce qui vous fatigue ?
Les relations sociales.

8) Ce qui vous détend ?
Apprendre de nouvelles choses.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Je pense que tout le monde a sa place en ce monde.

10) Des idoles ?
Je n'ai pas d'idole à proprement parlé, mais j'admire énormément l'esprit et l'intelligence de Lendrith Recellson.

11) Votre pire défaut ?
Ma curiosité ou ma naiveté. J'hésite

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
La Garde de Hurlevent

13) Des regrets ?
Mes plus gros regrets ont été mes défaites et ceux que je n'ai pas pu aider...

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Vous savez que je suis très pudique, hein !? Bon... J'ai toujours trop chaud. Vous n'aurez pas de réponse plus précise de ma part.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Mon incapacité à comprendre l'être vivant et ma difficulté à me mettre à sa place

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Jaina Portvaillant

17) Votre plat préféré ?
Les nouilles pandarens ! Avec les raviolis et les neeeeeeems !

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
J'ai de grands espoirs dans cette ville et ses habitants. Je pense que cette ville a le potentiel pour être le lieu le plus agréable du royaume.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Dans l'ordre, je dirai, l'orgueil et très minoritairement la luxure.

20) Votre citation préférée ?
"C'est pas faux." ou bien "oh, c'est pas si mal ?"

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Un Archimage de la Divination. Comme cela, je pourrais apprendre plein de chose !

22) Votre âme-sœur idéal ?
Difficile à dire, je me suis marié avec.

23) Vos priorités en politique ?
Une bonne communication entre les citoyens et les institutions.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
L'hyperactif bavard que les gens regrettent quand il n'est pas là mais que les gens ont envie d'étrangler amicalement au bout de quelques heures

25) Votre métier idéal ?
Journaliste. Etre payé pour apprendre et le diffuser à la population. Le rêve !

26) Votre plus grande honte ?
Difficile à dire, y a une liste complète. Je dirai mon incapacité à comprendre les gens.

27) La plus belle chose que vous ayez dite à quelqu'un ?
Aucune idée.

28) Votre arme fétiche ?
Une épée fine kaldorei à une main pour ce qui est du militaire. La Plume pour ce qui est des idées

29) Vous avez peur de la mort ?
Oui, je crains la mort, il y a tellement de chose à faire ou à voir. Cela serait bête que la mort m'empêche de les voir de mon vivant.

30) Doux ou sauvage au lit ?
... joker ?

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Aider les gens, être avec ma famille ou mes amis, la routine.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
La mauvaise foi extrême

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
J'en garderai une partie pour garantir l'avenir de mes enfants, et je ferai en sorte d'aider les gens avec cette argent.

34) Azeroth irait mieux si vous êtiez dirigeant ?
Je ne pense pas. Je serai un terrible dirigeant. Personne n'aurait le droit à des dimanches, c'est dire ! Plus sérieusement, je ne pense pas qu'on puisse avoir mieux que les Wrynn !

35) Noir ou Blanc ?
Noir

36) Vos passions ?
La connaissance universelle !




Docteur Kaliros
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Message  Docteur Kaliros Ven 29 Oct 2021, 22:45



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LE PORTRAIT D'ASTRILLE

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La charmante et puissante Astrille.
Une redoutable et irrésistible Sacrenuit à ne pas sous-estimer qui sait aussi bien prendre soin de son image que de combattre vaillamment sur le champs de bataille !

En aillant moi-même fait les frais de ses coups et sortilèges durant le Grand Tournois de l'Échine en Pandarie, je dois dire qu'elle porte bien son titre de Maître d'armes.

Nous la connaissons pour son rôle au sein du Conseil pour la Paix et pour les Marchés du Grand Monde. En m'ayant invité à Suramar pour cet entretient, elle nous permet à tous d'en savoir un peu plus sur elle !

Ne vous méprenez pas. Derrière cet air franc et fière se cache une elfe généreuse. Du moins, assez pour partager son plat préférer avec une humaine de mon genre et accepter de se faire prendre en photo.

Levez bien les yeux quand vous vous adressez à elle.
Notre dame n'a que trois mille trois cent ans. C'est "jeune", disait-elle.
Mais je peux vous affirmer... qu'elle avait beaucoup... BEAUCOUP... de chose à nous dire.





L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

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Élisabeth Kaliros : Astrille, Bonsoir.

Astrille : Ash'thoras danil.

Merci de cette entretient. Chez vous à Suramar. Aujourd'hui, c'est votre tour.
On va parler de vous, de Suramar, du Conseil pour la Paix, et les nombreuses rencontre entre les membres de la Horde et de l'Alliance.

Porte parole de la Horde au Conseil pour la paix. Vous êtes une Sacrenuit appréciée autant chez la Horde, que chez l'Alliance, mais aussi d'un centre neutre. Vous participez souvent aux évènements regroupant les membres de chaque factions et ne manquez que rarement l'occasion d'y participer pour ceux que vous n'organisez pas.

De tout ces évènements, "L'Exposition Mondiale de Sri-La" en l'an 40, "La Fête Lunaire" en Pandarie, "Le Grand Marché du Monde", "Le Tournoi de l'Échine du Serpent" organisé par la Dàhuì, pour les plus connus. On peut parler aussi des fronts de guerre, hein, on y reviendra. On parlera aussi de nos affrontements.

Est-ce que votre plaisir c'est celui des autres ?

Vous m'apprenez ma popularité auprès de l'Alliance, à moins que ce soit de la flatterie. Il est assez dur d'être avertie de ce genre de choses. Cette première question est plutôt bonne.
C'est le cas, dans un certain sens. J'ai été éduquée par les histoires anciennes, les grands récits d'héroïsme et de grandeur des temps antiques, de temps que nous pensions inaccessibles. Mes modèles étaient des héros historiques ou de romans, des figures que j'aurais pensé inatteignables. Maintenant que cela devient à ma portée, je souhaite être moi-même une figure glorieuse pouvant inspirer d'autres personnes. Néanmoins ne vous détrompez pas, je travaille avant tout pour le bien des miens, pour les sacrenuits. N'est-ce pas tout naturel ?

C'est ce que vous motive à organiser ces rencontres entre membre de factions différente ?

Les raisons sont multiples, on ne se lance pas dans de pareils projets sans d'autres motivations. D'abord, Suramar a été coupée du monde pendant si longtemps que plus personne ne la connaît. Je pense qu'il est un devoir de la rendre visible dans des événements fréquentés par le reste du monde. Par ailleurs, notre nation, comme le reste du monde, a gravement été atteinte par les conséquences de la guerre et des diverses tragédies qui ont dévasté des peuplades entières. Ces projets sont un moyen de ramener un peu de calme et laisser les peuples se reconstruire. J'ai cette croyance qu'en apportant l'expertise millénaire de mon peuple, nous rendrons le monde plus stable.

A l'Exposition Mondiale de Sri-La, en l'an 40, on vous voyait jouer dans ce spectacle d'illusion sur l'eau mettant en scène Sylvanas Coursevent face à des Hozens. Beaucoup ont adoré, les gens riaient les yeux remplient d'étoiles. On le voit, vous faites ça pour un bien commun. Vous rendez heureux. Vous gardez quoi de ce moment ?

Oh, vous savez, j'ai personnellement détesté cette pièce. *Rire* J'ai ce défaut d'être assez perfectionniste, j'ai trouvé qu'elle ne reflétait pas assez l'excellence des fantaisies illusoires pouvant se produire à Suramar. Je suppose que pour des gens peu habitués à pareils spectacles, ce devait être très plaisant, et tant mieux ! Cela me fait plaisir que cela puisse faire réaliser le potentiel illimité de l'arcane ainsi que la supériorité culturelle du peuple shalassien. Après tout, nous sommes les dignes héritiers d'un empire millénaire ; aucun autre peuple ne saurait avoir notre expérience. Si d'autres peuples souhaitaient nous ressembler, je n'en serais que plus réjouie... Je n'ai rien contre quiconque prêt à suivre notre art de vivre.


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Spectacle d'illusion sur eau par les Shal'dorei mettant en dérision Sylvanas Coursevent face à des Hozens

Gnomographie prise par Rislon Milloin (An 40, Sri-La, Forêt de Jade, Pandarie) et tirée de la Gazette de Hurlevent


Vous êtes Maître d'armes, on vous voit souvent avec ces armes parfois impressionnante, tantôt une lame courbes. Pourquoi avoir choisi cette voie ?

Hmmm... C'est à la fois simple et quelque peu compliqué. Commençons tout d'abord par dire que nous ne naissons pas tous égaux. Certains ont eu la bonne fortune d'être les descendants des premiers-nés, graciés d'un sang plus fort leur donnant une plus grande affinité à l'arcane.  Ce n'est cependant pas le cas de ma famille qui est d'origine plus humble, prolétaire. Pour ainsi dire, nous sommes davantage voués à être des serviteurs, marchands, fonctionnaires ou artistes ! Pour vous dire, nous vivions entassés à douze générations sous un même toit, ce qui demandait de vivre dans de petits espaces reclus. Personne ne meurt naturellement à Suramar, cela change beaucoup les dynamiques auxquelles vous pouvez être familière. Je ne dois ma capacité à gérer la magie qu'à mon propre père qui, superstitieux, consulta moult astromanciens et voyants pour savoir quel jour procréer pour avoir le bon alignement stellaire... Il lui fallu huit reprises avant de m'avoir moi, tous les autres sont nés au mauvais moment. Autant dire qu'après pareille naissance, je fus traitée comme une petite princesse. Ma propre mère, qui n'était pas de la famille, a vite finie surnommée "Mère d'Astrille". La famille s'assura que je puisse suivre les meilleurs cours à l'académie de Suramar et que je ne manque de rien. Cependant, malgré la grâce des étoiles, mon niveau demeurait toujours encore bas, comparé aux individus de bonne naissance. Je compensais la chose par une pratique sportive et physique plus assidue.

Après des siècles, à savoir des guerres revenir sans cesse, est-ce qu'on a encore de l'espoir pour le peuple d'Azeroth ?

Bonne question. Je pense que la guerre est une constante, elle est une chose inévitable qui persistera tant qu'un camps ne se montrera pas strictement plus puissant et meilleur que l'autre. Je pense que bien peu de ceux qui liront ceci pensent qu'il n'y aura plus de guerre... Le tout est de savoir quelle forme et quelle ampleur elle prendra. Les divers peuples du vaste monde développent de plus en plus d'armes surpuissantes et dangereuses. L'Azerite a beaucoup changé la guerre par rapport aux époques antiques, et nous pouvons penser que d'autres choses feront évoluer l'armement par la suite. La question n'est donc pas tant de savoir s'il y aura une guerre, mais bien quelle forme elle prendra. Notre monde a connu tant de désastres qu'il ne ressemble plus à sa beauté d'antan. Notre peuple, plus que les autres, sait à quel point ce monde a régressé, et l'une de mes craintes est bien qu'il régresse plus loin encore... De fait, l'une de mes ambitions est de trouver un moyen de répandre une courtoisie de la guerre et faire en sorte que les relations restent toujours assez cordiales pour limiter les excès qui ne bénéficieraient à personne.

Suramar. Dix mille ans isolé du reste du monde. C'est autant pour la Pandarie. Après cents générations, découvrir, redécouvrir Azeroth, ça vous fait quoi ?

Une bonne question, encore une fois. Je me dois cependant de clarifier un point, je n'ai que trois mille trois cent ans, ce qui en Suramar est relativement jeune. Ma vision du monde d'antan n'a été construite que par les cours d'histoire, les romans et toutes les productions artistiques qui ont pu en découler ensuite. Autant dire que j'étais pleine d'espoir lorsqu'il nous fut annoncé que le bouclier serait levé et révélerait enfin le ciel étoilé, fusse-t-il rempli d'envahisseurs démoniaques. J'étais pour ma part particulièrement enthousiaste de découvrir ce vaste monde, si divers en choses curieuses. Le plaisir de la découverte est une chose que je souhaite à tous, j'étais comme une enfant dans un corps d'adulte. Cela impliquait quelques erreurs stupides, comme croire les bobards des premiers gobelins venus, ou de croquer dans des oranges en pensant que cela se consomme comme des arquefruits ! Rien de bien glorieux. * riant * D'autres ont connu le monde d'antan et se montrent forcément un peu plus déçus de ne pas retrouver ce qu'il y avait avant. Comme dit, nous sommes entourés de ruine. Il est plus facile de les apprécier quand on ignore ce qu'on a manqué. Dans tous les cas, je ne me plains pas. Je prends encore plaisir à découvrir le monde et ses millions de secrets !

C'était vraiment la panique. Beaucoup croyaient à la fin du monde lors de la ré-invasion de la Légion Ardente. On a entendu parlé de cette rébellion au sein du peuple Sacrenuit. Inquiet de se dévoiler au monde et de refaire face aux démons. Cette angoisse, vous l'avez sentie ?

Oh, qui ne l'aurait pas sentie ? Je pense que beaucoup d'étrangers ont cette vision erronée que le peuple sacrenuit était enthousiaste dans sa collaboration avec la Légion Ardente. Il n'en est rien, toute Suramar était résistante dans son cœur, mais nous n'avions pas toujours les moyens de faire ce qu'il nous plaisait. Il faut comprendre que la Légion est fourbe et manipulatrice : Elle savait exactement les choses à faire pour faire dominer la peur dans le cœur de tous. Si vous rebelliez, vous exposiez tous vos proches. Il n'était ainsi pas rare qu'un démon décide de se rendre voir les proches d'un rebelle, défonçant la porte par la force et calcinant tout ce qui s'y trouvait. L'heure était à la subtilité et aux actions discrètes, en évitant autant que possible de faire référence à ce qui vous rapprocherait de qui que ce soit. J'ai moi-même en ce temps joué un double-jeu, et ai faillis perdre la vie plus d'une fois. J'y ai perdu mon maris et un enfant pour ma part. Autant dire que la peur était bien présente, et à raison. J'ai eu la bonne fortune de ne pas connaître le flétrissement poussé, au moins. Louées soient les étoiles pour ceci.

Vous disiez avoir bénéficié des meilleurs scolarités. Dans ce dôme, dans cette ambiance oppressante, il faut le dire même pour votre peuple, car personne n'était vraiment à l'abri... Votre enfance, vous l'avez vécue comment ?

Oh, je me dois de vous corriger : L'ambiance était tout à fait paisible sous notre dôme. Je dirais que j'ai eu une bonne enfance, je me faisais passer pour plus noble que je ne l'étais, même si cela ne trompait pas ceux qui avaient les codes du milieu. J'avais une fascination pour tout ce qui semblait puissant, et j'étais bêtement éprise d'amour pour un faux-noble qui vivait au bâtiment numéro trois de notre rue. Il était bien mystérieux pour la jeune femme que j'étais, s'habillant toujours de riches soieries carmins et ne sortant rarement, sinon pour les vagues obligations telles que faire ses courses. Il vivait de poésie et tâchait toujours de sortir en palanquin. Ces choses inaccessibles me faisaient terriblement envie, même si leur réalité était parfois bien plus décevante. Pour ce qui est de mes études, j'avais besoin de me trouver une spécialité. Voyez-vous, en Suramar, tout le monde fait de la magie, et les meilleures positions sont déjà prises. Si vous voulez une place quelque part, il ne s'agit pas d'être juste bon : Il faut être le meilleur de votre domaine. Le miens était les enchantements temporaires appliqués au combat, qui m'ont permis de m'illustrer à quelques reprises dans des tournois de la garde crépusculaire. Bien que je ne les gagnais pas, ils me permettaient au moins de me faire remarquer pour l'élégance de mon style. Cela m'avait notamment permis de devenir par la suite garde d'un domaine noble, et d'observer des parties de la ville que je n'aurais jamais pensé voir avant. Les grands espaces me changeaient beaucoup des bâtiments étroits de chez moi, quelle surprise c'était de
voir que les familles nobles n'avaient, contrairement à nous, pas besoin de faire télémancier leur table à l'heure de manger, pour ensuite la reporter directement dans la cave. Enfin, je ne suis pas sûre que beaucoup de vos lecteurs comprendront ce sentiment. * ricanant * Dans tous les cas, je suis restée un temps dans cette position de garde nobiliaire avant de retourner dans la garde crépusculaire en tant que maître d'armes.

Votre famille, vos parents, quelle position avaient-ils dans la société ? Vous disiez, voilà, que c'était plutôt des artistes, des marchants... ?

C'est exact, il s'agit avant tout d'une famille prolétaire faite de marchands, artisans, serviteurs et autres métiers de ce genre. Notre patriarche vivait jadis à Suramar en tant qu'humble marchand et avait un bon nombre d'habitudes paysannes tel que pratiquer la pêche, chose impensable de nos jours. Il a bien évolué au fil des millénaires sous le dôme, gérant à présent trois boutiques différentes. Il a, dans sa vie, tant sourit que les rides de son nez sont désormais définitivement marquées sur son visage. Le reste de la famille est varié, nous étions nombreux. Lors des repas de famille, le positionnement se faisait rarement par génération, nous nous regroupions plutôt par centres d'intérêt. Certains préféraient les banalités de la vie, d'autres les histoires antiques ou fictives. Au moins si l'on avait besoin de quoi que ce soit, on pouvait facilement demander. Certains vivant comme serviteurs nous rapportaient les histoires et scandales de la cour des étoiles, là où vivent les nobles. Globalement, cette solidarité familiale nous a permis d'éviter la misère, je ne crois pas que qui que ce soit de notre famille ai eu à vendre son corps pour survivre.

Un passé chargé. Que vous garder, qu'aujourd'hui vous racontez, dévoilez. Par ailleurs, on vous voit toujours porter l'insigne de la Garde Crépusculaire. Pour ceux qui ne connaissent pas, comment est-ce que vous les présentez ?

Et bien, la garde crépusculaire est simplement la principale force armée de Suramar, plus grande que les gardes privées des nobles et même plus puissante que la garde impériale du palais, bien qu'évidemment moins prestigieuse. C'est à la garde que notre ville doit son calme, s'assurant de gérer la criminalité et les complots ourdis dans l'ombre. Il était difficile d'y rentrer, demandant de faire ses preuves si l'on souhaitait monter en rang. C'est un des rares milieux où la puissance permettait de gagner du grade, contrairement aux autres positions particulièrement bouchées. Je suis donc toujours fière d'arborer le blason qui marque mon rang, même si je n'en fais actuellement plus partie. Les structures traditionnelles de la garde étaient un peu trop contraignantes pour quelqu'un comme moi ayant besoin de faire valoir les intérêts de Suramar à travers tout le vaste monde. Cependant, je reste une garde dans mon cœur.

Vous aussi vous aviez un de ces "Détecteurs" pour dévoiler les illusions ?

Oh, aucun détecteur. Nous suivons simplement une formation de divination pour pouvoir contrôler plus efficacement nos rues. Comprenez, les illusions sont très usées par nos criminels : Il faut beaucoup de talent pour faire le crime dans une ville comme celle-ci. C'est donc avec fierté que je vous fais part que les criminels de Suramar sont les plus talentueux au monde. Voyez, même ça, nous le faisons mieux.

Parlons par ailleurs du Déclin Lyrique. Ordre culturel Sacrenuit de ce qu'on m'a dit. Alors, question un peu naïve. Qu'est-ce que vous y faites ?

C'est, encore une fois, à la fois très simple et terriblement compliqué... Notre mission officielle est de faire valoir les intérêts de Suramar dans les territoires extérieurs, ce qui implique énormément d'activités variées. Cela comprend donc à la fois des missions de recherche, des missions armées ou des missions diplomatiques. Celles-ci ne sont pas toujours faites par les même personnes, nous avons même plusieurs branches. Nous tâchons de collaborer au mieux quelles que soient les affaires. Nous faisons notre maximum pour rester à niveau, une grande partie de nos effectifs ne connaissant finalement presque rien à la vie hors de la ville. Il faut du temps pour les former et les renseigner.


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Beaucoup d'interrogations, de curiosités aussi sur les Sacrenuits. Et vous d'autant plus car vous êtes du Conseil pour la paix. Alors... ça en est où ?

Et bien, les réunions sont parfois tendues. La paix ne signifie pas forcément de grandes et franches accolades vous pouvez l'imaginer. Néanmoins, aucun conflit n'a escaladé, alors nous nous en sortons bien. Il y a toujours du travail à faire pour pacifier les individus les plus récalcitrants ne voulant pas de la paix, mais globalement la chose est bien respectée.

On parle de votre caractère parfois un peu moqueur sans paraître hautain. Vous êtes une diplomate pour la Horde au Conseil pour la Paix. Pour quelqu'un qui a de l'influence comme vous, est-ce qu'il y a une part de responsabilité ?

Bien sûr qu'il y a une responsabilité. Quand je me montre dans des événements de ce type, je suis l'image de Suramar. Si je venais à me montrer trop froide ou distante, c'est Suramar qui le serait à son tour. Je tâche de réguler des excès qui ne seraient pas propices à notre image. Après tout, il ne s'agit pas de moi, mais d'une ville.

Est-ce que ça vous arrive de vous trouvez un peu dur ou sévère ? Peut-être même une impression d'être allé un peu trop loin ?

Hmmm... Non, je fais les critiques qui doivent être faites. On ne peut pas atteindre l'excellence et la qualité sans se confronter aux critiques : Ainsi, je pense qu'il est plus généreux de critiquer honnêtement et franchement, quitte à entrer dans la confrontation en vexant. Idéalement bien sûr, il est avisé de se munir d'un peu de tact. Dans tous les cas je ne regrette jamais ce genre de choses, non. Au mieux, je peux regretter une mauvaise communication.


People of Azeroth - Magazine Ipa_ic10


Les Sacrenuits ont décidé de rejoindre la Horde en l'an 38. Comment avez-vous réagit à cette nouvelle ?

Elle m'était tout à fait compréhensible : Bien que les Kaldorei aient parus comme des alliés naturels de part la proximité de notre sang, leur culture traumatisée par la ruine du monde a grandement évolué, certains diraient même régressée. Ils rejetaient tout ce que nous incarnions. Ils détestent la magie et la civilisation bien-née. Des émissaires de l'Alliance sont venus pour tenter d'équilibrer la chose, mais ont cumulé des affaires scandaleuses qui ont mené à la coupe de nos relations. Pour vous dire, il y a même eu une affaire d'enlèvement d'enfant pour faire chanter un de nos artisans dans l'espoir de tirer ses secrets. De l'autre côté, les sin'dorei nous apportaient leur expertise et partageaient une expérience commune avec les problématiques d'addiction à la magie, et honoraient encore leur héritage culturel millénaire. La Horde n'a, par ailleurs, pas hésité à lever des fonds pour aider aux réparations de la ville contrairement à l'Alliance qui fut bien cupide à ce sujet. Bien sûr, nous regrettons que la Horde ai si vite dévié sous l'autorité abusive des réprouvés. J'ai toujours tâché de lutter contre celle-ci, sachez-le. Je gage que l'avenir sera plus radieux, et que nous éduquerons même les peuplades les plus rustres de la Horde pour leur faire adopter davantage nos valeurs et nos manières.

Vous avez participé à quelques fronts de guerre en l'an 38-39. La Horde contre l'Alliance. Mais aussi l'intervention des Loyalistes de Sylvanas Coursevent. On se souvient aussi de la peste des Réprouvés. Comment ça s'est déroulé pour vous ?

Ah, oui, je pense que vous faites spécifiquement référence au conflit s'étant déroulé dans les Serres-Rocheuses, n'est-ce pas ? Une affaire bien compliquée, il me faudrait un livre entier pour vraiment vous en faire part, je ne pensais pas me rendre dans un tel sac de nœud. La vérité est que nous avions très peu de contrôle sur les forces réprouvés. Ceux-ci agissaient très librement, ne suivant les ordres de la hiérarchie que lorsqu'elle leur était indiquée en face à face. La raison première de leur présence dans la région était la traque des rebelles de la Horde, qu'ils suspectaient d'être cachés dans les nombreux villages taurens des montagnes environnantes. Il y a eu beaucoup d'opérations secrètes de leur part notamment pour martyriser les potentiels traîtres, avec des méthodes si cruelles qu'elles auraient fait devenir traîtres tous ceux qui ne l'étaient pas encore. Il y avait même des larges carrières de travail où les taurens étaient utilisés comme main d'oeuvre forcée et comme cobayes. Pour vous dire donc, même la Horde a souffert de l'oppression des loyalistes, souvent sans que nous n'en sachions rien. Le Si:7 avait tenté de jouer de cela pour nous diviser davantage et retourner les rebelles contre nos propres forces. J'ai donc fais ce qu'il y avait à faire pour maintenir l'unité : Je me suis rendue dans ce camps de travail. L'on m'avait dénié l'entrée, alors je m'y suis imposée. Au même moment des affrontements entre loyalistes et rebelles avaient éclatés, menant les réprouvés à se retrouver encerclés entre les forces rebelles et les miennes. J'ai fais de mon mieux pour que le combat ne divise pas la Horde dans la région, et j'ai donc, dans un combat terrible et sanglant, abattu le chef des opérations loyalistes de la région.
J'ai crié de vive voix que son comportement était une traîtrise à la Horde et que les réprouvés qui rendraient les armes seraient laissés en vie et graciés, que nous considérerions qu'ils n'avaient fait que suivre les ordres et n'étaient coupables de rien. Les réprouvés acceptèrent, reconnaissant leur position défavorable. J'ai imposé, difficilement, aux rebelles de les épargner et les laisser repartir sans les frapper. J'avais ainsi évité qu'un immense bain de sang éclate entre nos propres forces, l'ordre était rétabli et les rebelles scandaient avec entrain "Vive la commandante Astrille" ! Ma clémence a hélas eu un lourd coût : les survivants réprouvés ont vite rapporté la nouvelle. Ils n'avaient pas compris que je venais de les sauver, et préférèrent me faire passer pour une des grandes têtes de la rébellion, m'imposant rapidement un procès opéré sous l'autorité de la Horde. Chance pour moi, le vent tournait à cette époque là.

Nous nous sommes déjà affrontée aux Serres Rocheuses en l'an 39 puis deux ans plus tard au Tournois de l'Échine en Pandarie. Vous trouvez des adversaires à votre taille ?

Oh, bien sûr, le vaste monde regorge d'adversaire formidables. J'ai passé ma vie à apprendre à me battre contre d'autres sacrenuits, mais pas du tout contre les styles étrangers. Il y a tant de façons de se battre dans le monde, j'en découvre encore régulièrement ! J'aime penser que je me renforce en me confrontant à des styles nouveaux, me préparant toujours un peu mieux au lendemain. C'est pour cette raison que je participe souvent aux tournois quand je le peux.

Aujourd'hui, une victoire chacune. Avec le temps, on essuie parfois ses défaites, on passe à autre chose, on oublie. A notre dernière rencontre, c'était votre cas ? Vous aviez oublié ?

Hmmm... Et bien, cela devient peut-être un peu trop personnel entre nous, je doute que cela intéresse le grand monde. Je me souvenais effectivement de notre premier affrontement, et je dois dire qu'il ne ressemblait pas au premier. Vous avez clairement un très large éventail de capacités à votre disposition !

Votre première impression, aux Serres Rocheuses, quand vous voyez débarquer cette femme masquée ?

Honnêtement, je pensais que vous étiez une réprouvée et que vous étiez dans notre camps.

Il y a une forme de rivalité presque saine. Vous le voyez comme ça ?

Certes. Je partage cette rivalité avec toutes les personnes que j'ai confronté dans une arène, même si je ne cache pas que les techniques que vous aviez utilisé (École de l'Ombre) étaient indignes d'une arène, et je persiste sur cette position.

Astrille, Merci beaucoup ! On conclue cette interview. Un dernier mot à adresser à Azeroth ?

Je souhaite à chacun de nos lecteurs de se montrer curieux du génie sacrenuit, ils ne le regretteront pas. Je remercie chacun de son temps, et souhaite que la lune puisse sourire à tous ceux qui sont arrivés jusque là.




FINI LES SECRETS !

People of Azeroth - Magazine Dessin12









1) Votre routine matinale ?
Je tâche toujours de m'entraîner chaque matin pendant au moins une heure, si ce n'est plus, me dépensant jusqu'à en suer. Je prends ensuite ma douche arcanique et me maquille comme il se doit, estimant que mon image est essentielle à ma représentation de Suramar. Je m'alimente par la suite selon un régime strict, régulant les quantités et m'assurant d'avoir un déjeuner équilibré à base d'arquefruits ainsi que de fruits étrangers. Je ne prends rien de saturé d'arcane, ni de lactose, ni de viande, de pesticide, de gluten...

2) Minutieux ?
Je tiens, comme chacun des miens, à faire du bon travail. Cependant, je reste une femme d'action, et je suis prête à accepter des approximations dès lors que j'estime qu'il faut agir rapidement.

3) Diplomate ?
Bien sûr, sans quoi je n'aurais jamais eu cette position. Je cherche toujours le choix le plus sage pour valoriser mon peuple. Je suis capable de compromis sans pour autant me laisser marcher sur les pieds ; ma nature guerrière a été un grand atout pour ma réussite dans la Horde.

4) Romantique ?
J'apprécie, comme tout un chacun, avoir mon intimité. Je n'ai cependant qu'assez peu la tête à ce genre de choses depuis mon veuvage.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Mes mots touchent toujours davantage lorsque que je les déclame sans hésitation que lorsque je tente de les tailler avec goût. Pour le meilleur et pour le pire. Dans des situations diplomatiques délicates, il m'arrive de réfléchir à la meilleure formulation.

6) Vous faites attention à votre image ?
Oui, l'habit fait le moine. Ceux qui prétendent le contraire manquent gravement d'expérience. Ma tâche serait bien plus difficile si je n'étais pas majestueuse et inspirante.

7) Ce qui vous fatigue ?
Ceux et celles qui manquent de respect au passé, pensant que seul l'avenir importe.
Les plus petites races venant lorgner sous mes pagnes, défaut inévitable quand on fait plus de deux fois leur taille."

Cool Ce qui vous détend ?
Lire, regarder des fantaisies illusoires, jouer de la harpe, m'entraîner, me balader dans des jardins fleuris, regarder les étoiles...

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Une ville particulièrement dépaysante après avoir connu Suramar. Elle est souvent hostile, vous préparant au combat en tout instant. La force de la ville est la diversité de ses habitants, on y fait des rencontres riches et variées et les duels de qualité s'y enchaînent régulièrement. C'est un lieu unique, une expérience que vous ne trouverez nulle part ailleurs.

10) Des idoles ?
Le Seigneur Kur'Talos Corvaltus, grand conquérant de l'empire kaldorei. J'ai grandis avec ses rapports sur les guerres trolles ainsi que ses traités de stratégie.

11) Votre pire défaut ?
Mon impulsivité. Il m'arrive de prendre des décisions rapidement sans toute autre consultation. Cela a du bon comme du mauvais.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Généralement j'essaye de faire les choses moi-même. Si ce n'est pas possible j'appelle la garde crépusculaire. Si ce n'est pas possible je contacte les autres membres du Déclin Lyrique.

13) Des regrets ?
Oui.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Je doute que cette question intéresse réellement nos lecteurs. Je dors nue, cependant.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Le défaut commun aux gens honnêtes : ma crédulité.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
La Reine Azshara est-elle toujours une réponse valable ? Autrement je dirai notre première arcaniste par patriotisme.

17) Votre plat préféré ?
Le Terre-et-mer, une spécialité de Suramar. Il s'agit d'une véritable aventure culinaire, vous faisant parcourir plusieurs saveurs comme si vous traversiez le monde par le goût.

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Je n'y pense pas, ce n'est pas comme si l'endroit m'était accessible.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Un peu de tout, il faut bien varier les plaisirs.

20) Votre citation préférée ?
"Connais ton ennemi" - Kur'Talos Corvaltus.
Et voilà que je permets à mes ennemis de mieux me connaître. Je dois être bien sotte !"

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Mauvaise question.

22) Votre âme-sœur idéal ?
C'est une mignonne question que je ne gâcherai pas en y attribuant une réponse.

23) Vos priorités en politique ?
L'Unité par l'Ordre.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Le genre sachant rire tout en étant strict. J'espère.

25) Votre métier idéal ?
Première Lame de Suramar.

26) Votre plus grande honte ?
J'ai eu à garder, par le passé, une noble des plus excentriques s'étant déjà faite arrêter à multiples reprises pour ses nombreuses frasques. L'une de ses folies fut de se faire greffer une queue de sabre-de-mana dans le bas du dos, puis se pavaner nue dans la cour des étoiles. L'accompagner jusqu'au Sanctum de l'Ordre après son arrestation fut bien embarrassant.

27) La plus belle chose que vous ayez dite à quelqu'un ?
Ces choses là n'ont de valeur que dans le contexte dans lequel on les dit.

28) Votre arme fétiche ?
Anora'delar est mon arme de prédilection. Il s'agit de l'ancienne épée d'un Haut-gradé de la garde crépusculaire, léguée après le sac du Palais Sacrenuit durant les dernières heures de son ancien propriétaire. Sa lame est sculptée dans de l'arcane pure, la rendant très facile à faire léviter de par sa légèreté. Elle est également animée par un enchantement de froid si ancien qu'il a développé un simili de conscience. En clair, c'est un véritable joyau.

29) Vous avez peur de la mort ?
Bien sûr, que vaudrait ma bravoure si je n'avais pas peur ?
Mon père sait plutôt bien me rassurer à ce sujet : il m'a répété à maintes reprises qu'il serait certes attristé de perdre sa fille, mais que cette douleur disparaîtrait bien vite en apprenant que Suramar y gagnait ainsi une nouvelle héroïne. Si je venais à périr, je deviendrais une étoile."

30) Doux ou sauvage au lit ?
Encore une question déplacée. Voyez donc cela comme une musique, le rythme évolue au fur et à mesure du temps et de l'humeur.

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Revoir les traces des temps anciens

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Voir les vestiges des temps anciens saccagés.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
Je commencerai à reforger le monde.

34) Azeroth irait mieux si vous êtiez dirigeant ?
Bien sûr, vu que j'aurais reforgé le monde. Suivez un peu.

35) Noir ou Blanc ?
Je préférerais choisir une couleur, mais s'il faut bien se décider... Je dirais blanc.
J'apprécie être une lumière durant les heures obscures. Comme la lune durant la nuit, j'apporterais à ce monde un petit peu de magie."

36) Vos passions ?
J'aime me battre, quand la chose est faite avec des manières bien sûr.





Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Mer 10 Nov 2021, 10:29



People of Azeroth - Magazine Katcht11


LE PORTRAIT DE KATCHATAR MAG MELL

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Katchatar Mag Mell. Une voix torride, un sourire radieux, une chevelure dominée, un cœur d'or mais aussi un esprit malin !

Né à Menethil, aujourd'hui Garde de Hurlevent, ce bel humain est dur à reconnaitre sous son armure de bleu et d'or. Mais, hors des heures de travail, il ne manquera pas de vous surprendre !

On le croise rn ville avec ses poêles, son rouleau à pâtisserie, ses pioches et ses sandales, parfois un style atypique qui le démarque des autres.
Vous comprendrez très vite pourquoi !

Notre beau lion a participé au concours de Monsieur Hurlevent an l'an 40 et 41 qui se déroule chaque année à la Chope Sucrée, à Hurlevent ! Deux années consécutive où il s'amusa sur scène et fît sourire les spectateurs !

Nous pouvons être sûr qu'il ne manquera pas une troisième occasion de se faire plaisir et d'amuser la galerie jusqu'au titre mérité !

Volontaire, loyale et fort.

Hurlevent peut être fière d'avoir un homme comme Katchatar Mag Mell.




L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros






Élisabeth Kaliros : Katchatar Mag Mell, Bonsoir.

Katchatar Mag Mell : Bonsoir Dame Kaliros.

Ce soir on parle de vos services à la Garde Urbaine, de Hurlevent, de Vous. Et sans oublier le concours de Monsieur Hurlevent et vos tenues parfois surprenantes. Il y a parfois beaucoup de préjugés sur les Gardes en général, pourtant, vous êtes quelqu'un de bien aimable, de respectueux, vous êtes apprécié par beaucoup...

Sans armure, vous êtes quelqu'un d'autre ?

Je suis un bataillon à moi tout seul parfois dans ma tête. Disons que c'est toujours moi-même mais avec des variantes. Sans l'armure je peux me permettre d'être moins...comment dire...rigide? Disons plus tolérant avec certaines exubérances.

On vous connait comme quelqu'un de très conciliant, sympathique. Vous gardez un fond de sérieux mais toujours avec le sourire ?

Le Codex n'interdit pas de réprimander avec le sourire! Puis vous savez, tant qu'on me défèque pas dans les bottes, je ne vois pas pourquoi je me montrerai antipathique. Après tout, tout le monde a vécu directement ou par l'intermédiaire de ses amis ou de sa famille, un ou plusieurs drames dus aux conflits passés. Du coup un peu de bonne humeur s'impose pour aller de l'avant.

Quand on est Katchatar Mag Mell, on voit comment le monde ?

On le redécouvre chaque jour. On y vois tantôt ses bonheurs, tantôt ses malheurs, tantôt ses grandeurs, tantôt ses bassesses.

Une chose étonnante, on vous croise à Hurlevent, sans armure, avec un ustensile de cuisine. C'est une poêle que vous avez ???

Ha je vois ce que vous voulez dire. Je n'ai pas que des poêles comme équipement, je sors aussi des rouleaux à pâtisserie et des pioches. Ce sont des armes dites "par destination". C'est plus léger qu'une épée mais ça reste efficace sans pour autant être forcément létal, hormis la pioche bien entendu.

Vous vous exprimez au travers de vos tenues ? C'est pas non-plus toujours extravagant, mais on peut le deviner ?

On peut dire ça. Par exemple en ce moment je traîne en survêtement, parce que je vise un certain confort. Les couleurs voyantes, j'en mets quand je me sens plein d'énergie. Et le costume noir, c'est pour les évènements plus solennels ou pour les divertissements nécessitants une tenue "correcte".
Et surtout...
Je me considère comme étant un peu à l'avant-garde de la mode!

Par exemple, là vous portez une couronne. Est-ce que ça veut dire quelque chose ?

Oui, c'est pour rendre hommage à un barde qui avait fait une chanson dont le titre est "Mon nom est Prince".
Petit par la taille, grand par le talent.

Un barde qui vous inspire ?

Affirmatif. Mais il est mort, hélas...
La Loupiotte Sacrée ait son âme !

Votre souvenir le plus lointain de votre enfance ?

Mhhhh... quand j'ai commencé à aller à l'école. Les bancs en bois, l'odeur de l'encre, ce genre de choses.

C'était où pour vous ? Elwynn ?

Menethil! Je suis originaire de là-bas à la base, mais j'en suis parti assez tôt.

Comment ça s'est passé pour vous ? Vous avez connu les ravages du Fléau ?

Considérant les dangers, je peux dire que ça s'est plutôt bien passé pour moi. Je n'ai pas eu de traumatismes physiques ou psychologiques comparé à beaucoup. Quant au Fléau, j'ai eu la chance de ne pas avoir à le côtoyer trop souvent trop près! Même si j'ai eu à échanger l'une où l'autre fois avec un ou deux de ses représentants avec des arguments faits de haine et d'acier. Je pense que j'ai eu beaucoup de chance.

Vous étiez aussi heureux qu'aujourd'hui ?

Plus heureux je ne sais pas... Je sais que je l'ai été dans mon passé, mais on a souvent tendance à enjoliver les choses quand on fait preuve de nostalgie. Je pense que j'ai eu autant de moments de bonheur aujourd'hui que dans le passé, après est-ce que le passé était mieux avant? C'est une autre question, plutôt délicate.

D'après vous ? Est-ce que c'était mieux avant ? Et qu'est-ce qu'il le serait ?

Mieux ? Ou même pire, je ne pense pas. Je dirais que les choses étaient surtout différentes. Certaines choses étaient plus simples, d'autres plus compliquées.

Votre famille dans tout ça ? Vous disiez être parti très tôt de Menethil.

Ha, mon père était un petit marchand et ma mère était une lettrée, elle l'aidait à tenir la boutique aussi. Ils ne m'ont jamais imposé de ligne directrice concernant mon avenir. Ca m'arrive d'aller les voir de temps à autre, là-haut.

Avant d'avoir prêté serment à la Garde de Hurlevent, vous faisiez quoi ? Votre carrière.

Mhhhh...je ne peux malheureusement pas en parler ouvertement, mais on va dire que je faisais dans le renseignement et le "coup de main". Ca m'a amené à beaucoup voyager et apprendre.

Et encore avant ça ?

C'est un peu toute ma vie passée, je n'ai fait que ça. Heureusement, ou malheureusement, je ne saurais dire.

Aujourd'hui, même derrière un casque, vous parvenez à prendre du recule ?

Il faut, sinon on s'en sort pas. Il faut essayer d'aller de l'avant et de se faire de nouveaux projets, même modestes. Il faut toujours du recul pour percevoir une situation dans son ensemble, sinon on en vient à se focus sur un seul point au détriment des autres.

Souvent, on se dit "Sortir avec un garde, une garde, c'est compliqué.", d'après vous ? Est-ce que c'est vrai, ça se tient ?

Négatif. Derrière l'armure et le Codex nous sommes des hommes et des femmes comme les autres, avec nos qualités et nos défauts. Essayez, vous verrez par vous-même.

Les horaires sont un peu libre de choix mais il y a une présence qui doit se faire sentir ?

On essaie d'être présent au maximum, car même si la sécurité est l'affaire de tous, nous sommes payés pour protéger les biens et les gens de cette cité après tout. Le service public est un sacerdoce pour nous autres gardes.

Vous avez une anecdote de Garde à nous raconter ?

Plein, mais elles sont gênantes. Certaines sont un peu sales. Ha par exemple on avait un type qui s'amusait à nous balancer des excréments depuis sa cellule... On a eu un sin'dorei aussi une fois.

A Hurlevent, on trouve vraiment de tout ? Que ce soit pour les marchés ou même les gens en particulier.

On trouve même ce qu'on ne cherche pas. En effet Hurlevent est un endroit vous trouverez quasiment tout, vu que c'est une cité majeure et cosmopolite. Vous y trouverez tous les biens et les services dont vous avez envie. Au pire vous trouverez quelqu'un qui vous indiquera comment obtenir ce que vous cherchez.

Vous avez sans doutes fait des rencontres étonnante, agréable, voir au contraire ? Il y a quelqu'un qui vous a marqué plus que les autres ?

Mhhh oui, je citerai trois personnes. Premièrement le Lieutenant Anron, il est un peu l'incarnation du garde parfait. Un homme droit dans ses bottes, au franc parler, et largement compétent. Sinon je citerai Mei-Lin Noir-Chemin également pour son énergie et sa réussite personnelle. Il y a également Veldrin Bel-Oiseau que je souhaite citer, pour sa bonté et sa générosité envers les plus nécéssiteux. Mais Hurlevent est pleine de gens à qui l'on pourrait rendre hommage vous savez?

Parlons, sans oublier, de vos participations au concours de Monsieur Hurlevent.
Organisé chaque année par Doubhée Beckris-Sacco et les membres de sa Chope Sucrée. Quartier des Mages pour ceux qui ne connaissent pas.



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Katchatar Mag Mell lors du concours de Monsieur Hurlevent de l'an 41
Photo prise par Rislon Milloin pour la Gazette de Hurlevent



On le voit clairement, vous faites vraiment ça pour vous amuser avant tout ?

Oui, pour le côté festif. Je trouve cet évènement plutôt amusant ma foi. Là on me voit avec un costume d'elfe de sang.

Pourquoi en Sin'dorei ?

Parce que je les trouve élégants, et surtout c'est un peu le genre de tenue qu'on ne verra jamais avant un bon bout de temps à Hurlevent.

Deux années consécutive... Année 40 puis 41... C'était les seules fois ?

Oui, et je compte me représenter l'an prochain.
L'an 41 je n'ai gagné aucun podium.

Vous continuerez jusqu'à avoir le titre ?

C'est un de mes objectifs que je me suis assigné.


People of Azeroth - Magazine Katcha11
Annonce du titre Premier Dauphin de l'an 40 par Doubhée Sacco



Katchat Mag Mell, merci. Un dernier mot pour Azeroth ?

Oui, merci de nous faire découvrir de nouveaux portraits. Merci à ceux qui font que nos lendemains se portent mieux.




FINI LES SECRETS !

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1) Votre routine matinale ?
Me bagarrer avec moi-même pour me lever, et prendre un petit chocolat.

2) Minutieux ?
Ca dépend de la chose à accomplir.

3) Diplomate ?
Je pense que oui

4) Romantique ?
Parfois.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Des fois je pèse mes mots, parfois je suis plus spontané.

6) Vous faites attention à votre image ?
Oui, mais pas forcément de la meilleure façon.

7) Ce qui vous fatigue ?
La bêtise.

8) Ce qui vous détend ?
Ne rien faire.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Une cité rustique qu'on connait très mal.

10) Des idoles ?
Non.

11) Votre pire défaut ?
La flemme.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Un ami proche disponible.

13) Des regrets ?
Certains regrets oui, mais je le vis bien.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Nu.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Ma flemmardise.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Rislon Milloin.

17) Votre plat préféré ?
Des frites.

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Une brillante cité mais qui doit être surveillée.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Paresse.

20) Votre citation préférée ?
"Mais ouhm!"

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Je ne souhaite pas être quelqu'un d'autre.

22) Votre âme-sœur idéal ?
Je n'en ai aucune idée.

23) Vos priorités en politique ?
La stabilité.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Un bon !

25) Votre métier idéal ?
Rentier.

26) Votre plus grande honte ?
Avoir fait capoter une mission juste en ayant éternuer...

27) La plus belle chose que vous ayez dite à quelqu'un ?
Je t'aime.

28) Votre arme fétiche ?
Une machette.

29) Vous avez peur de la mort ?
Un peu.

30) Doux ou sauvage au lit ?
Sauvage.

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Un bon compte et une bonne digestion.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
L'injustice.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
J'investirai une grande partie dans des biens immobiliers.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Je ne suis pas fait pour diriger une nation ou un monde.

35) Noir ou Blanc ?
Gris

36) Vos passions ?
La sculpture de figurines, la musique, la pâtisserie, l'opéra, le théâtre et ma mécabécane.



Docteur Kaliros
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Message  Docteur Kaliros Sam 27 Nov 2021, 00:52



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LE PORTRAIT DE SYLVAYA RUNIN

People of Azeroth - Magazine Cadre_10



Sylvaya Runin.
Une montagne de muscles que je n'aurais jamais crûe possible chez une Quel'dorei !

Derrière son imposante taille et son fort caractère, Sylvaya Runin cache un cœur sensible et un amour certain pour ses proches.

Au premier abord, elle semble quelque peu intimidante. Et même en la connaissant personnellement j'ai hésité à la tutoyer.

Membre de la Horde ou de l'Alliance, cela ne semble plus avoir d'importance dans sa nouvelle famille. Tout le monde est différent.
Et malgré ces différences, tout le monde parvient à cohabiter ensemble.
Chacun a ses vécus, ses rêves et sa culture.

Et c'est ça Azeroth. Dans toute sa splendeur !




L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

People of Azeroth - Magazine Sylvat10




Sylvaya Runin, bonsoir.

B'soir.

Nous sommes ici chez vous, dans une demeure au milieu de la Forêt d'Elwynn. Mais vous n'habitez pas seule. D'autres personnes vivent avec vous : les membres de La Roulotte des Rêves. Une entreprise familiale d'import-export et d'escorte de convois.

Déjà, vous êtes à la fois proche et recluse de Hurlevent, des raisons à ce choix ?

Evidemment. Déjà pour avoir notre confort personnel, et un joli terrain comme tu as pu le voir en arrivant. La ville ce n'est pas pour nous, trop de bruits, de gens... Sans compter que vu notre emplacement géographique actuel, il est beaucoup plus simple pour nous d'emprunter les routes de nos itinéraires, et sans devoir parcourir l'entièreté d'Elwynn.

Aujourd'hui, la parole est à vous. Beaucoup à dire, à raconter. Vous êtes jeune pourtant vous faites parti des elfes qui ont connu plus de guerre que certains alors âgé de plus de 200 ans. Tout le monde a une histoire, on fait tous l'expérience de la vie, ce soir vous nous faites part de la votre. En 54 ans d'existence, cette expérience, elle se passe comment ?

Alors en résumé. Cinquante quatre années, ouais, de galères, comme tout le monde, de réussites, ce qui touche a mon sens une minorité de personnes sur Azeroth. Mais je peux dire que je me suis faîtes toute seule et que j'ai embarquer pas mal de monde sur ma route, aussi bien pour les bons que les mauvais moments.

Question sans détours. Votre enfance, elle se résume en quelques mots ?

Pas quelques mots non. *Se marre.* Ou alors des mots clés qui s'enchainent les uns après les autres.

La famille Runin, on parle d'un clan entier détruit, déchiré. Il y a beaucoup à dire. Ça se retrouve partout mais qu'en est-il aujourd'hui ?

Détruit et déchiré, ça l'a été oui. Mais plus maintenant. Les choses ont été remises en scelle, des gens plus compétents s'occupent de ces affaires là aussi. J'ai fondé ce clan quand j'étais une "gamine", je l'ai laissé à des personnes plus qualifiées. C'est une partie de mon passé qui ne m'apportera rien de plus à présent mais ils savent que si ils ont besoin de mon aide, bah, je serais la. Voilà tout.

Comment est-ce que tout ça a commencé ?

Sur un pari. On me pensait incapable de réussir quoi que ce soit, de pouvoir inspirer autrui. J'devais avoir une vingtaine d'années bien tassée, voir même plus proche de la trentaine à s'moment là... J'ai embarquée deux potes, un orc et une réprouvée. On a aidé des gens, les nécessiteux, ceux qui finissent en cage, qu'ils soient affiliés "Horde" ou "Alliance" de par les préjugés raciaux de notre monde. Ces gens nous ont remerciés pour notre aide en nous suivants et en partageant nos idéaux. On à commencer à 3, puis à 10, etc...

Un déclin qui n'a pas manqué de vous marquer. Qu'elle en est la cause ?

J'ai accorder ma confiance à des personnes. J'ai fais gravir les échelons à ces personnes. J'ai partager mon lit, puis ma vie avec l'une de ces personnes. Et en remerciement j'ai été trahie. La raison elle est là.

Votre carrière, surtout militaire au sein de la Horde. Long parcours ?

Court, mais avec mes petites victoires. J'ai été repérée par des commandants de chez eux après l'ascension du clan. Ça à changer la donne pour moi et arrivait au même moment les invasions de la Horde de Fer sur notre monde. On était un peu mercenaires pour la Horde, mais on se battait pour notre propre but, avec mes gars. Le conflits Alliance/Horde, c'est vraiment le cadet d'mes soucis, ça l'était à l'époque aussi. Faut s'concentrer sur le vrai, le monde sur lequel on à nos pieds. Si on perd ça, on est tous morts. Donc mercenaires officieusement, gradée de la Horde pour faire bien. Ils s'accaparaient nos réussites, grand bien leur fasse. On s'est jamais battus pour les lauriers. Mais bon, si y a personne à décorer pour les victoires, ça fait moins prestige... *Ricane*



People of Azeroth - Magazine Victor10

Victoire pour la Horde à la Crète de Givrefeu, en Draenor, dans un campement ogres.


Vous étiez une Lieutenant de la Horde et pourtant vous avez tout laissez tomber. Pourquoi ?

Parce que je ne suis pas de la Horde. Leur vision du monde n'est pas la mienne, c'est pour ça que j'avais bâti mon propre clan. On était dans notre coin, on s'occupait d'affaires à notre échelle et qu'on estimait plus importante que 4 rondins à Orneval ou faire panpan cucul à des humains.

Avec toutes ces guerres traversée, est-ce que vous avez quand même espoir qu'un jour celles entre la Horde et l'Alliance cessent ?

Qu'elle cesse ou pas, j'en ai rien à branler. C'est pas mon problème. J'ai mieux à faire. *Avec le sourire*


People of Azeroth - Magazine Reward10

Décoration militaire de Sylvaya Runin et son équipe à Orgrimmar par Thrall en personne.


Vous y perdriez quoi, que les guerres cessent ?

Rien, je l'ai dis, j'en ai rien à branler. Qu'elle continue ou cesse, nous on reste gagnants. Là on commerce des produits pour les deux côtés. Si la guerre reprend, on continuera comme maintenant. Et c'est déjà ce qu'on faisait avant cette pseudo "paix".


People of Azeroth - Magazine Sylvay11


On revient à Elwynn, dans la demeure de ce que vous appelez communément votre nouvelle famille. Alors, ici, on parle très peu travail de ce que j'ai compris ? Enfin... c'est la pandarène qui me l'a dit (Raka Foudre Champs).

Le boulot viens sur le tapis quand y a besoin de recadrer ou préparer. Sinon, pour parler boulot, on va sur le terrain. Inutile de mélanger vie pro et vie perso à tout va quand on est chez soi. C'est très bien comme ça.

Qui habite avec vous ?

Mes soeurs, frères, enfants et compagnes.

Vous dites frère et soeur, de coeur ? On voit quel'dorei, ren'dorei, mais aussi sang-mêlé, draenei, humain, pandaren... Vous êtes une famille de part les vécus et les parcours ?

Oui, déjà. Mais au delà de ça, on a des personnalités qui se complètent les unes les autres. On est une famille recomposée, dysfonctionnelle et tout le tintouin mais je l'échangerais pour rien au monde. Y a eu des ratés, des entrées et sorties de membres qui ont un peu foutu la merde, et j'en suis responsable à mon maigre niveau d'autorité dans l'groupe. Mais c'est ma famille, qu'ils m'aiment ou me détestes. Puis les gens qui nous connaissent savent qu'on est les meilleurs.

De ces gens qui vous connaissent, vous noteriez qui ?

Bah toi, déjà. *Ricane* On bosse avec l'Abbaye depuis sa fondation, après ton équipe on les à pas trop vus. La Maison Garde-Jour nous connait très bien. La quasi totalité des auberges et tavernes d'Hurlevent : Sang Dragon, Choppe Sucrée, Place Blanche, Doigts de fée, etc etc... Des dizaines de particuliers. Et les autres clients, localisés un peu partout, y compris de la Horde, mais la, je me vois mal déballer la liste complète. Alors après je dis pas, on est beaucoup moins présent depuis plusieurs mois dans le coin. Et on a de très bonnes raisons à ça.

Pour quelles raisons ?

Vous avez vu les valeurs des gens d'Hurlevent ? Je parle d'une majorité en plus, pas de quelques cas éloignés. Nombrilistes, qui se fichent totalement des autres, de leurs vies, relations, émotions. Prêt à tout pour tremper son biscuit avec n'importe qui, pour briser les rêves d'un individu quelconque, détruire les réputations, les entreprises de petits groupes qui essayent. Racistes également. Une autorité frôlant la dictature, des non-dits ou des choses faites dans le dos en sachant que c'est répréhensible, que ce soit par les citoyens que par des gens gradés... M'dame K. Vous le savez aussi bien que moi... Cette ville est pourrie jusqu'à l'os. Les rares exceptions de cette cité ne suffisent pas à racheter l'ensemble. Et je ne fais que survoler le sujet...
J'ai eu le malheur d'accorder ma confiance à des gens de cette ville pour rejoindre ma famille, et elle est meurtrie aujourd'hui. Et j'en prend l'entière responsabilité. Ces individus sont partis aujourd'hui, après avoir balayer d'un revers de main ce qu'on avait créer dans la difficulté. Comment vouloir échanger et passer du temps avec des personnes comme ça ?

Une mauvaise expérience vous croyez ?

Une mauvaise expérience ? *Ris de bon coeur, mais ça sent le surjeu* S'vous plait M'dame K... C'est pas une expérience ça, c'est se prendre son propre boulet de canon dans la gueule après avoir charger le dit canon. On a perdu notre fondatrice, à cause de ça. Vous savez ce que ça représente devoir dire aux gens ou à sa famille "Ouais j'ai accueilli machin et bidule, ils ont bien baiser nos liens et sont partis, j'ai gérer, non ?" ? Cette ville est une fosse à purin sur laquelle on à monter des briques blanche. L'histoire de cette ville est sale, la preuve avec les marches de l'Ouest. Une ville sale n'engendre que des gens sales. On à commercer avec quelques exceptions, j'ai fais la liste juste avant, le reste, bah, faites vos vies en gardant vos queues dans vos slips et occupez vous de vos affaires au lieu de vouloir ternir celles des autres pour "s'amuser".

Aujourd'hui, vous êtes loin de cette ambiance, de la ville en général, mais la Roulotte des rêves, toujours sur ses roues, continue d'avancer ?

Oui, nous priorisons nos clients particuliers au nord du continent ou nos partenaires de Kalimdor. Ça nous permet de voyager, de voir de nouvelles têtes à chaque nouveau déplacement. On respire. Nos affaires n'ont pas cesser et nous n'avons pas encore mis la clé sous la porte héhé. Au contraire même.

Sylvaya Runin, merci. Quelques bons mots pour Azeroth ?

M'oui, nous sommes toujours joignables pour nos amis et nos clients fidèles ayant besoin de nos services. Et ceux qui nous aiment pas, bah allez vous faire enculer.


People of Azeroth - Magazine Smile110





FINI LES SECRETS !

People of Azeroth - Magazine Screen10






1) Votre routine matinale ?
Je m'entraine 2 heures avec ma frangine bleue à corne, puis je vais faire des exercices de lit, puis la douche.

2) Minutieux ?
Toujours, un travail impeccable en toutes circonstances.

3) Diplomate ?
Ça dépend des jours, ma diplomatie est souvent cachée derrière mes coups de poings.

4) Romantique ?
Dès que je peux l'être. Ça permet de s'évader avec ceux qu'on aimes.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Rarement. L'authenticité c'est bien aussi.

6) Vous faites attention à votre image ?
Bah... Oui et non ? J'ai mon style. Ca plait, ça plait pas, je m'en fout royale. L'avis des autres hein...

7) Ce qui vous fatigue ?
Les connards. Et ils sont nombreux.

8) Ce qui vous détend ?
Tabasser les connards cités juste avant.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Ça sent la sueur, mais c'est plus convivial qu'Hurlevent.

10) Des idoles ?
Oui. Je la vois dans le miroir chaque jour.

11) Votre pire défaut ?
Mon franc-parler, ça m'attire des ennuis. Et mon trop bon coeur aussi, les gens se gènent pas pour me la mettre à l'envers.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
N'importe quel membre de la Roulotte.

13) Des regrets ?
Des centaines.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Pyjama. Je laisse la nudité à celles qui partagent ma vie.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Mmmh... Mes erreurs du passé ?

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Les plus beaux et intéressants sont les anonymes.

17) Votre plat préféré ?
Fromage, matin, midi et soir.

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Je me suis déjà exprimée la dessus.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
La colère, sans hésiter.

20) Votre citation préférée ?
L'erreur est humaine, par chance, je n'en suis pas une.

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Tyrande, pour me rendre compte que la totalité de ma vie est un échec cuisant.

22) Votre âme-sœur idéal ?
Je l'ai déjà.

23) Vos priorités en politique ?
Le bien être des citoyens.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Le genre qu'on appelle quand y a besoin de taper.

25) Votre métier idéal ?
Mercenaire. J'bute pour du fric, mais ça m'permet de voir du pays.

26) Votre plus grande honte ?
Je m'suis chiée dessus dans un bal costumée. J'étais habillée en blanc.

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
Plutôt crever. 1000 fois et dans la douleur.

28) Votre arme fétiche ?
Une épée qui fait ma taille, j'ai quelque chose à compenser.

29) Vous avez peur de la mort ?
Nan. On sait même plus ce que ça veut vraiment dire "mourir" de nos jours...

30) Doux ou sauvage au lit ?
Les deux, le même soir.

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Ma famille. Et le fromage.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Ma famille, et quand y a plus de fromage.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
Je m'achète des godasses par dizaines.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Nan, un seul dirigeant suffit pas pour le monde entier, mais il est clair que je serais plus compétente que beaucoup d'autres. Ouais j'me la raconte.

35) Noir ou Blanc ?
Blanc. *Montre ses cheveux*

36) Vos passions ?
Le dessin et l'écriture. On dirait pas hein ?



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Docteur Kaliros
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Message  Docteur Kaliros Jeu 09 Déc 2021, 22:19



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LE PORTRAIT DE MADAME IXAZA'NAH

People of Azeroth - Magazine Ixa_ca10



Madame Ixaza'nah.
Une Sephrak de Vol'dun aux écailles lisse, au regard perçant et au cœur vaillant.

Elle est d'ailleurs l'une des très rares de son peuple à oser s'aventurer sur les terres de l'Alliance.

Loin d'être une langue de vipère, la belle Sephrak semble toujours garder son sang froid face aux divergences culturelle des peuples d'Azeroth.

Elle nous offre les saveurs de Vol'dun et de bien d'autres régions de notre monde !

En appréciant particulièrement les reptiles, je me suis faites une joie de la rencontrer en personne et d'en apprendre un peu plus sur elle et son compagnons vulpérin Tahkeo.

Accueil agréable et chaleureuse au rendez-vous !
Ne manquez pas l'occasion de les rencontrer et de savourer leur chocolat chaud !





L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

People of Azeroth - Magazine Tavern10




Madame Ixaza'nah, bonsoir.

Mmmh, eh bien bonssssoir !

Vous êtes une Sephrak de Vol'dun, pays aride de Zandalar. Mais vous vous êtes installée à Forgefer avec votre compagnon vulpérin Tahkeo pour ouvrir une taverne : les Délices des Dunes, on va en parler plus en détail d'ici un petit moment.

A la première rencontre, on se trompe souvent : "Monsieur" au lieu de "Madame" ?

*Ricane doucement en entendant ça* Eh bien oui, on me l'a ssssouvent fait ce petit coup là ! Une... vingtaine de fois depuis que je ssssuis ici, mmh... les gens ne sssont pas habitués ! Il faut sssavoir que tout ssse joue à la voix, chez les sssephraks, ssssur le sexe de la perssssonne.

Sans ça, c'est vraiment subtil ? Il y a des détails qu'on peut remarquer ? Par exemple, les vêtements ? Est-ce que les Sephraks se féminisent aussi ?

*Elle hoche la tête* Certaines portent du parfum, d'autres des décorations ou des bijoux sssspécifiques, la posssture joue aussssi, mais ssssinon, c'est difficile de dissstinguer.

Alors, vous êtes une des rares espèces neutre à pouvoir circuler dans les capitales de la Horde et de l'Alliance. A Hurlevent on voit parfois quelques Gobelins, des Vulpérins mais c'est encore rare, récemment on voit des Sin'dorei et Quel'dorei convertis, il y a quelques Étheriens, on a déjà vu des morts-vivants sous la bannière de la Croisade d'argent ou de la Lame d'ébène, on sait aussi qu'il y a des dragons cachés parmi nous...

Chaque faction s'ouvre de plus en plus aux peuples d'Azeroth. Est-ce que l'accueil a été chaleureux pour vous et Tahkeo ?

Mmh, chaleureux je ne dirais pas, les premières ssssemaines avec l'ouverture de mon ssstand à la base, à Hurlevent, la garde sss'est montrée hossstile envers mon conjoint, et après quelques refus catégoriques de la fameuse "chancellerie", ssssur le fait que les vulpérins ne ssssont pas "neutres"
... Alors que beaucoup sssont des pirates, corsssaires, ou travailleurs à Baie-du-butin... Mmrh.... A part ces désagréments fâcheux, j'ai rencontré beaucoup de perssssonnes ssssympathiques, y compris Tahkeo pour ssssont séjour "raccourci" à Hurlevent.

C'est pour cela que vous vous êtes installée à Forgefer ?

Ça, et le fait que toutes les tavernes de Hurlevent ssssont occupées ! Mais oui, principalement par le problème qu'est la chancellerie, qui a le droit de vie ou de mort, ssssur n'importe qui.. Alors que dans la Horde, pendant les marchés neutres, et autres diversssités du genre, il n'y a pas de dirigeant de ce genre.

Chaque peuple a ses coutumes, ses traditions, ses croyances religieuses. De la culture Sephrak, qu'est-ce que vous apportez, qu'est-ce que vous représentez aux yeux du monde ?

Des plats exotiques issssus de Zuldazar et du monde entier, je ssssuis une fervente adoratrice de l'exploration, même ssssi pour l'inssstant mes voyages ssssont limités..
Et ce que je représente aujourd'hui pour le monde, mh, qu'il ne faut jamais laissssez gagner ceux qui essssayent de vous rabaisssser. Il faut persssséverer.
Je représente ce que le monde fait de plus beau : la découverte, ssse faire des amies ! Oser ssssortir des endroits que l'on connait pour voir le monde.

Question alors très vague : De vos parents et vos ancêtres, qu'est-ce que vous pouvez nous en dire ? Souvent, voilà, on est le fils ou la fille d'un pêcheur, d'un soldat, d'une mère couturière ou servante... Qu'en était-il des vôtres ?

Ma mère était l'une des, comme on appel chez vous, "prêtresse" de Sssephraliss, avant que le temple ne ssssoit... submergé par les évènements que les gens doivent ssssans doute connaitre, je n'ai jamais connu mon père, mort à cause de ces sssaletés de trolls Farraki.

Des évènements qui vous ont marqués. Vous en voulez aux trolls en général ? Est-ce qu'il y a une rancune ?

Non non, j'ai jussste un passsif négatif avec les Farraki, et bien évidement, les trolls de sssang...
J'ai beaucoup vécu à Zuldazar, dans la grande Citée d'or, aux côtés des tortollans et d'autres marchands voyageurs, c'est là bas que j'ai appris à cuisiner.

On dit souvent chez nous "Faut pas demander l'âge à une femme". Mais voilà, entre femmes, ça vous fait quelle âge ?

*Ricane à la question, en faisant un clin d'oeil* Je garderai ce myssstère... Vous sssavez, les sssephraks vivent très, très longtemps...

Qu'est-ce qui vous a amené dans les affaires ?

Comme dit plus tôt, le goût du voyage, de la découverte... Et pouvoir dire à mes amis que je suis une superbe cuisssto. *Ricane*
Je sssuis une vraie dénicheuse d'artéfact. Même ssssi, avec ma taverne, je n'ai plus trop le temps pour ca. Je sssonge à reprendre, mh.

On en vient à votre taverne, Les Délices des Dunes, installée à Forgefer. Pour les horaires : Tous les mercredis et vendredis à partir de 23h jusqu'à environ 4h du matin.
Horaire nocturne assez variable. Vous fermez toujours à 4 heures pile ?

Mmmh, ça dépend des fois, et de la fatigue générale, quand les derniers clients sss'en vont, nous fermons ! Mais, oui, le mercredi et vendredi à ces heures là... Nous cherchons encore la date pour une future ouverture à Orgrimmar ausssi !

D'où vous est venu l'idée d'ouvrir un commerce en dehors de Vol'dun et pourquoi une taverne ?

Vol'dun est maintenant entrain de ssse remettre de ssses blessures, la sssituation n'est toujours pas ssstable, c'est l'un des nombreux problèmes, ça et l'environnement hossstile...

Mon idée d'ouvrir une taverne, eh bien, dites-vous qu'à la base je faisais un ssstand à Hurlevent, du coté du port, et puis l'idée d'ouvrir une taverne en a découlé... Et puis, qui n'aime pas découvrir de nouvelles choses en cuisine, ou entendre les ragots nocturnes, hm ?

Taverne qui a ouvert depuis combien de temps déjà ?

Je dirais bien deux mois, et les affaires tournent bien je dois dire ! *Ricane doucement* Il faut dire, nous ssssommes la ssseule taverne ouverte de nuit, ça aide pour attirer les curieux, ou les nocturnes, ssssans parler des gens qui veulent ssse changer les idées d'Hurlevent.

Tahkeo, votre compagnon, est un vulpérin. Vous êtes tous les deux originaires de Vol'dun. Comment est-ce que vous vous êtes rencontré ?

Eh bien, c'était maintenant il y a...
En faite, c'était au début de la guerre à Vol'dun, avec les infidèles qui ont pris le contrôle du Temple de Sssephralisss, il était un esssclave de ces usurpateurs, mais qui a réusssi à ssss'enfuir, après plusieurs mois, années de tortures ?
Je l'ai retrouvé dans le désert, après sssa fuite, à moitié mort, en sssang, et je l'ai ramené à mon camp dans les montagnes. Forcément, au début il était... mmmh... Il n'avait pas très confiance, à cause des nombreuses sssévices. Mais regardez maintenant où nous en ssssommes !

Et de ce que j'ai pu en voir, vous avez même fondé une famille ?

Oh ça, oui... Mon fils (vulpérin) était là avant Tahk' (Tahkeo), c'était un... ancien esssclave, le pauvre, il n'a pas connu sssa mère, et ils le vendaient au marché aux esssclaves du Temple...

J'étais une infiltrée, à ce moment là. Je rachetais les esssclaves, les ramenais vers nos dirigeants non-corrompus, et les relâchais. Ssssauf ce petit cœur. Je ne pouvais pas le laissser sssseul.


People of Azeroth - Magazine Dune_f10


On voit de plus en plus de couples atypique. On s'ouvre à la différence. Votre entourage le prend comment ?

Mmmh, que dire, je connais une worgen mariée avec un tauren, donc je penssse que c'est une bonne chose. Il faut montrer aux gens qu'il ne faut pas ssse cacher aux autres. Mon entourage vous dira la même chose, je penssse.

La Horde contre l'Alliance. Quand débarque des Orcs, des Pandarens, des Humains, des Nains, des Gnomes, des Réprouvés... Quand la guerre frappe à sa porte, comme ça, votre première réaction ?

Mettre en sssécurité ma famille. C'est la ssseule chose qui importe face à ces guerres ssstupides et vides de sssens. Regardez le mal que ça a fait. Tout ça pour quoi ? Rien.
A cause de ces guerres... Qui a perdu de la famille, des amis, ou des parents ? Beaucoup trop de monde.

En l'an 38, la Horde et l'Alliance s'affrontaient sur vos terres en Vol'dun. Vous l'avez vécu, vous y avez participé ?

Eh bien, effectivement, avec la menace que Mythrax  représentait pour Vol'dun, et Azeroth... il fallait bien donner un coup de main, mais sssseulement à ceux qui défendaient Vol'dun, pas à ceux qui essssayaient de ssse l'approprier.
(Mythrax : Le Disloqueur, héraut de l'oubli et pourfendeur de Sephraliss. Un C'Thraxxi. Une créature des Dieux Très Ancien)

On se demandera toujours quand est-ce que ça se terminera. Mais il y aura toujours des rancunes. Du moins, pendant plusieurs générations, vous avez l'espoir qu'une paix durable puisse voir le jour ou s'est déjà installée ?

Il ssssuffit de nous voir avec Tahkeo. Un vulpérin à Forgefer... Mais pas tant que les "vieux" dirigeants ssseront au pouvoir avec de mauvaises habitudes... Mais oui, une paix durable peut exissster, quand l'on voit le ssssuccès des marchés neutres, et les amitiés inter-factions qui sssse créent.

Madame Ixaza'nah, merci beaucoup pour cet entretient. Un mot à faire passer aux peuples d'Azeroth ?

Vivez vos rêves, et ne laissssez perssssonne vous arrêter.





FINI LES SECRETS !

People of Azeroth - Magazine Ixazan10






1) Votre routine matinale ?
Me lever, faire un café pour moi, le petit déjeuner pour mon conjoint et mon filssss

2) Minutieuse ?
Que pour certaines choses, dont mon fameux chocolat chaud.

3) Diplomate ?
Cela dépend des sssituations, mais oui, il faut sssavoir ressster diplomate.

4) Romantique ?
Mmmh, je sssuis un (♀) ssserpent, et Tahkeo est mon charmeur. Cela répond à la quessstion?

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Je sssuis impulssssive, mais il m'arrive parfois de réfléchir avant de dire quelque chose de travers.

6) Vous faites attention à votre image ?
Qui ne le ferait pas? Même sssi je ressste le plus naturel posssible, je n'aime pas apparaitre derrière un masssque.

7) Ce qui vous fatigue ?
La paperassse de Hurlevent.

8) Ce qui vous détend ?
Jouer de la guitare, entourée de mes amis ou avec un bon chocolat chaud en hiver au coin du feu.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Pour y être allée pendant la sssoirée de l'ivressse, une ville très, atypique, mais les gens y ssssont sssympathiques, pour y avoir rencontré des orcs, et trolls très amicaux.

10) Des idoles ?
Sephraliss, sans aucun doute, notre Loa.

11) Votre pire défaut ?
J'aime dormir très tard l’après midi... ssse réveiller à 16h, ça compte?

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Tahkeo, ou notre amis commun, Umrei.

13) Des regrets ?
Aucuns regrets, je n'ai jamais rien fait de mal.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Nue, bien évidement.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Ma flemme féroce quand il sss'agit de faire quelque chose.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Notre feu Roi Rastakhan.

17) Votre plat préféré ?
Les frites du marais de Nazmir, une ssspécialité de Zuldazar

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Une grande ville, beaucoup trop pour certains, remplie de bonnes perssssonnes, mais ausssi de beaucoup de gens trop zélés et fanatiques.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
L'Envie, la Luxure et la Gourmandise.

20) Votre citation préférée ?
"Ssssalut ! Ça roule?"

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Ma belle ssssoeur, pour pouvoir courir partout et hurler "Bièèèère !"

22) Votre âme-sœur idéal ?
Ma peluche de compagnie avec qui je sssuis, évidement !

23) Vos priorités en politique ?
Moi et la politique, c'est comme les trolls de sssang et un cerveau, ça n'a aucun sens.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Le genre que tout le monde aimerait avoir au travail, pas trop regardant, mais qui veut plaire au client.

25) Votre métier idéal ?
Commerçante itinérante, ou tavernière.

26) Votre plus grande honte ?
Honte de rien ! Ou en tout cas, elles ne le ssssont plus.

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
Un vulpérin qui fait la taille d'un gnome, ça compte ?

28) Votre arme fétiche ?
Mon sssabre fait en pierre de foudre, pouvant électrocuter les gens, ou mon arc avec flèches empoisonnées.

29) Vous avez peur de la mort ?
Comme tout le monde, évidement.

30) Doux ou sauvage au lit ?
Sssssauvage...

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Faire ce qui me plait, et vivre au jour le jour.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Certaines perssssonnes de Hurlevent, les infidèles de Vol'dun, les Farrakis.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
Je ferais en sssorte d'avoir mon propre quartier à Hurlevent et Orgrimmar ! Avec boutiques.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Je n'ai jamais été faite pour la politique, je ne sssssaurais pas dire.

35) Noir ou Blanc ?
Gris, comme il n'y a pas d'ombre sssans lumière, il faut l'équilibre.

36) Vos passions ?
La cuisine, la guitare, la chassse aux artéfacts, la création de nouvelles recettes de cuisines, l'exploration.. Et la pêche, j'adore la pêche.




ON PARLE DE VOUS !

People of Azeroth - Magazine Wowscr11


Tahkeo

Je suis tombé sur elle, après une étape de ma vie qui aurait pu être la dernière, blessé et seul dans le désert de Vol'dun, elle m'a recueillis, et soigner, m'offrant alors la chance de continuer ma vie, alors qu'il ne restait que très peu d'espoirs.
Je suis un ancien esclave comme beaucoup des miens malheureusement, et malgré ça j'ai toujours gardé espoir, ma rencontre avec Ixaza'nah est une preuve de plus qu'il ne faut jamais s'avouer vaincue.

J'en viens donc à notre relation : Eh bien elle est très simple, suite à notre rencontre, elle m'a proposé de voyager avec elle le temps que je me remette de mes blessures, ce que j'ai fais, mais je ne pouvais pas partir comme ça après, alors je suis rester plus longtemps, et Ixaza'nah est une Sephrak très attentionnée, et attachante, elle vivait seule avec un enfant Vulpérin, qu'elle avait acheter à des esclavagistes pour le libérer, chaque jour elle m'apprenait un peu plus de sa vie, et de sa manière de vivre, de sa façon d'être, bref, j'avoue que je n'ai pas pu me résoudre à la quitter, et un soir où nous étions entrain de campé dans le désert, devant un feu chaleureux, j'ai décidé de me lancer et de lui proposer de rester avec elle pour le restes de mes jours, peut être un peu aider par la boisson, ou par mon simple manque de tact, mais le fait est que nous avons finit ensemble !
Ixaza'nah est mon oasis dans ce désert mortel qu'était ma vie, beaucoup pensent que notre union est étrange, voir anormal du fait de nos races respectives, eh bien pour moi, c'est une preuve qu'il ne faut jamais s'arrêter aux apparences quand on rencontre quelqu'un.
Mon avis sur son activité, et il est simple, chez nous, nous vivons du troque et du partage, l'idée de faire découvrir des saveurs qui viennent de loin aux peuples d'Azeroth ne peux que me plaire, surtout qu'elle est extrêmement douée dans ce qu'elle fait, au début elle souhaitait faire un simple stand à Hurlevent, et puis avec un peu de motivation et d'aide de quelques proches, l'idée de faire quelque chose de plus stable est venue, et nous voici, Les Délices des Dunes.
Je ne pensais jamais finir comme tavernier, mais après tout, j'ai toujours été marchand, alors c'est logique que j'apporte mon aide à son projet, partagé de ma nourriture, des boissons et du bonheur avec les gens partout dans le monde, c'est comme ça que la vie est la plus agréable pour nous.
Pour finir, je l'encourage déjà tous les jours, mais je peux le faire ici aussi en lui rappelant simplement que c'est une personne incroyable, intéressante, intrigante pour beaucoup, mais surtout Ixaza'nah, tu es certainement la meilleure personne que ce monde porte, et je serais toujours derrière toi pour te soutenir, et notre présence aujourd'hui dans ce magazine est une preuve de plus de ta réussite.

Sum-in Patte de Malt

Zaza est arrivée en Hurlevent il y a quelques mois. Elle est apparue comme quelqu’un de très agréable, malgré son physique atypique pour la région. Des plus agréable, ceux qui n’étaient pas rebutés par sa race l’appréciaient très vite.

Ce fut probablement pour ça qu’elle se mit très vite en tête d’avoir un commerce. D’abord un petit stand, au-dessus du port. Elle y vendait ses spécialités, tout droit venues de Vol'dun.

Cela intrigua et intéressa pas mal de monde. Bien que quelques uns n’aient pas apprécié sa présence en ville, et encore moins de son compagnon.
Sauf que Zaza ne se démonta pas. Forte de sa motivation, elle affronta les quelques obstacles sur son chemin, défendant son honneur ainsi que celui de son partenaire !

Continuant sur sa lancée, elle persévéra et ouvrit son auberge à Forgefer. Il fait bon y venir, et nombre de nos clients sont des habitués, à force. Bien que nous ayons très régulièrement de nouvelles têtes.

Nous nous sommes rencontrées par hasard, comme se font toutes les belles rencontres. Je ne vais pas vous cacher que je suis habituée à rencontrer des gens extraordinaires depuis ma venue en Hurlevent il y a une petite année, alors ma rencontre avec Zaza ne dénota pas du reste. Si ce n’est qu’elle ne tenta pas de flirter avec moi, contrairement à une bonne partie de Hurlevent. Rien que ça la rendit exceptionnelle à mes yeux.

D’abord amicale, notre relation devint professionnelle. Je ne suis pas la plus proche de ses amis. Mais elle me fait assez confiance pour me laisser travailler avec elle, et je vois ça comme un honneur autant qu’un bonheur. Travailler avec elle et son conjoint est d’ailleurs très agréable. Et ils sont d’une patience et d’une générosité sans fin.

Je n’ai pas besoin de la recommander pour n’importe quelle activité professionnelle, elle arrive déjà très bien toute seule à faire ce qu’elle désire faire. Elle est assez forte et indépendante pour n’avoir besoin de personne, et obtient ce qu’elle veut, de la meilleure manière possible à chaque fois.

Je ne peux que l’encourager à continuer, et à ne surtout pas lâcher, malgré l’animosité que certains autochtones ont à son égard.

Zaza est une sephrak incroyable, bien éloignée de l’image que nous en avions en Hurlevent. Et j’espère qu’elle ouvrira les yeux autant que l’esprit de nombreux habitants.

Saphran Coupecircuit

Zaza et moi nous sommes rencontrés en Hurlevent un soir de balade avec le Commissaire Marchand du Syndicat des Commerces. C’était bien avant le Syndicat d’ailleurs, y’a déjà deux trois mois. Ce fut une rencontre ou la discussion tourna beaucoup a l’humour noir et la culture commune que gnomes et sephraks ont: Electriser les gens.

En tant qu’individu, c’est une personne droite, franche et une cheffe d’entreprise douée, je suis reconnaissante pour ses idées et son dynamisme dont elle fait preuve au sein du Syndicat.

Son auberge offre un exotisme et un accueil chaleureux rappellant les Dunes de Vol’dun. Unique en Azeroth, sont établissement est un de plus propres hors de Hurlevent auquel j’ai pu aller.

Je tiendrais ces mots d’encouragement a son égard « Avoir mauvaise clientèle empêche pas le profit, et la mauvaise publicité reste de la publicité »

Motrex Praude

Ma rencontre avec Zaza fut pour le moins insolite. Je me baladais à Hurlevent à l’époque où j’étais qu’un simple dératiseur qui dormait dans une brouette, quand tout d'un coup, un soir, je la croise elle et deux de ses amis dans le quartier nain. Je tiens à préciser qu'à cette époque j’étais a mille lieux de savoir ce qu’était la race des Sephraks. Mais ouvert et curieux comme je suis j’ai entamé la discussion de manière simple. Et puis d’un coup, d’un seul, pour une raison qui m’est toujours obscure, le groupe nous pousse l’un vers l’autre jusqu’à ce que nous nous retrouvions, moi et Zaza, à portée de bouche, littéralement. Du coup ! Par une pulsion et un élan de… j’en sais rien, Zaza me roule une pelle. Cela a fortement contribué au potentiel drôle de la scène, je dois l’avouer. La soirée a continué et nous avons sympathisé rigolant de cette évènement plutôt incongrus.
Et voilà donc ma rencontre plutôt étonnante avec la chère Zaza.

Je pense que cet évènement a aussi aidé notre amitié de nos jours. Le temps passait et j’allais aux ouvertures de Stade à Hurlevent au début, d’où j’ai d’ailleurs dû tenir tète à la garde bien trop renfermée sur leur idéaux. Puis je suis devenu habitué de leur taverne à Forgefer à elle et à Tahkeo son mari. Tout cela fait qu’on a vécu des choses depuis le temps de ce baiser fougueux dans le quartier nain. Aujourd’hui, je la considère, elle et toute sa famille, comme des amis proches. Des amis auquel je peux faire confiance et avec qui je passais et passe de merveilleux moments.
Comme j’ai pu le dire, elle tenait autrefois un stand. Mais, à présent, elle possède la plus sympa des tavernes de Forgefer « Les Délices des Dunes ». Une taverne où il fait bon vivre avec, malgré tout, le personnel le plus mixte en terme de race sympathique. Pour changer d’air, il n'y a pas mieux !
Zaza et les Délices des Dunes en général ont participé à nombre d’évènements qualitatif, comme le Marché des mondes à Uldum et Fleure-de-l’aurore, ou encore le Festival de la bière. Ils sont doués pour tenir un stand ou faire découvrir des saveurs d’autre part. Petite parenthèse pour préciser que ses Frites du marais sont surement la meilleure chose que j’ai pu goûter depuis longtemps. En un mot comme en mille, Zaza est non seulement une bonne tavernière et une bonne cuisinière. Tout cela en étant en plus mère de famille, je tiens à le rappeler.

Pour l’encourager, je ne suis peut-être pas le meilleurs pour exprimer des compliments, ou des messages sympas aux gens, globalement y’a qu’à voir ma relation avec ma sœur. Mais cette Sephrak là, cette Zaza, pour proposer une ouverture de taverne nocturne deux fois par semaine le Mercredi et le Vendredi à partir de 23h, entretenir une famille aimante et sans disfonctionnement, voyager à travers tout Azeroth pour être présent aux évènements important et en plus d’être d’une bonté d’âme à toute épreuve ! Franchement là j’ai juste à dire bravo.

Ethan Morderius

C'est durant un service à l'accueil du Bélier où j'ai eu la chance de la rencontrer avec son compagnon Tahkeo, nous sommes amis et partenaires commerciaux, enfin de mon point de vue. C'est une personne très sociable et très agréable à mon goût. Elle cuisine très bien et est une très bonne tavernière et je recommande à beaucoup d'évènements de les contacter pour s'occuper de la cuisine si vous désirez quelque chose d'unique enfin pour l'alliance surtout.

Je lui dirais de continuer comme ça et de ne rien lâcher.

Camille Marchand

Dans mes souvenirs, ma rencontre avec Dame Ixaza'nah fût...cocasse ? Je l'ai rencontré pour la première fois non loin de l'Accueil du Bélier avec d'anciennes connaissances ainsi que mon ami de confiance Motrex Praude. Celui-ci, ne connaissant pas l'existence des Sephraks, fût très surpris et curieux. Il posera alors plusieurs questions jusqu'à un certains point où ils s'embrassèrent pour des raisons qui me sont maintenant flou hormis le fait que cela était une blague d'un des amis de Dame Ixaza'nah. Demandez sûrement à mon ami ou à la principale ciblée par ceci pour en savoir plus…

J'entretiens des relations amicales avec Dame Ixaza'nah, chose qui était je dirais loin d'être imaginable au vu des circonstances de notre rencontre assez perturbante malgré le fait que ce soit un brin amusant. Le Délice des Dunes étant désormais un lieu de rassemblement pour passer du bon temps entre amis plus qu'un établissement où boire uniquement. Le tout étant évidemment très agréable.

Les activités de Dame Ixaza'nah, ainsi que celles de Tahkeo ne l'oublions pas, sont très différentes de celles d'Hurlevent. Ils proposent des produits très exotiques et éloignés que ce que l'on peut commander à la capitale ! Quant au fait de les recommander pour des activités professionnelle, ce serait sans hésiter. De plus dans le cadre du Syndicat des Commerces où ceux-ci ont d'ailleurs pu tenir un partenariat avec le Comte Mordérius pour son concours. Ils sont très professionnel et attachant. Ils font de très bon partenaire commerciaux sans parler du fait qu'ils jouissent d'une clientèle fidèle qui sera toujours là pour supporter les projets dans lequel ils font partie.

Simplement de pas se démonter quant aux obstacles qu'ils rencontrent parfois dans la cité suite à sa condition à elle et Tahkeo. Elle possède de proches amis sur qui compter et c'est le plus important.

Cobiella Aluvest

Je connais assez bien Ixaza'nah. Je ne suis plus vraiment sûr de comment je l'ai rencontrée, mais je crois que c'était dans sa taverne qu'un autre copain m'a fait découvrir. Je m'entends très bien avec elle et en plus du fait qu'elle soit la patronne de ma taverne favorite, je la considère aussi comme une très bonne amie. Je la recommanderai pour des activité professionnelle, c'est une super barman et elle cuisine comme personne d'autre ! Et en plus elle a que des spécialités exotiques, donc c'est le top du top ! Et tout le reste de l'équipe de la taverne assure à fond aussi, donc ça fait encore plus de raison de les engager. Mais je recommanderai que des jours autres que le mercredi et le vendredi parce que sinon ça les empêcheraient d'ouvrir aux jours habituels.

Et pour l'encourager, je lui dirais de continuer comme toujours et tout continuera d'être bien pour elle !




Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Mar 01 Fév 2022, 18:16



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LE PORTRAIT DE GURUNTAR

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Guruntar.
Un Orc du Clan du Crâne-ricanant comme on en verra jamais.
Né sur Draenor dans une arène Ogre, il a rejoint ce clan étrange une fois libre avant de rejoindre Azeroth.

Il nous raconte ses premiers pas et ce qui a fait de lui un homme qui se met à rire face à la mort.

A la fois étrange, ironique et sincère, Guruntar ne manque pas de marquer les esprits.
Ses paroles sont parfois crus mais cachent une profonde sagesse.

A-t-il le cœur sur main ? Peut-être... Mais...
Surement celui de ses ennemis.

Ne prenez pas sa gentillesse pour de la faiblesse.

J'ai personnellement grand plaisir à le connaitre.
N'hésitez pas à le rencontrer !

Ne prenez pas sa gentillesse pour de la faiblesse.




L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

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Guruntar, bonsoir. Merci pour cet entretien.

Mais j't'en pris Eli, c'est toi qui as fait l'plus de route. Pas moi ! *ricane*

Vous êtes un fier orc du Clan du Crâne-Ricanant, on vous voit souvent à Dalaran et aux divers évènements mondiaux, vous êtes le patron du Carrefour Ricanant. On va parler de ça, de vous, de votre parcours.


Vous êtes loin d'être le cliché orc qu'on aime à penser : Insolant, belliqueux, sale, vulgaire, raciste...


L'armure peut intimider, vous êtes imposant... Ça vous étonne d'être abordé sur un ton amical ?


Ah, j'peux comprendre. Souvent, quand des types de l'Alliance rencontrent un orc, c'est surtout dans l'but de se foutre dessus pour une raison à la con ou une autre. Après, comme tu as dit, j'viens du clan ricanant. On va dire que notre culture diffère avec pas mal d'clans. On s'est souvent entre-tué pour ça justement, avant toutes ces histoires de Horde. *rit*

Nous, les notions d'honneur, on s'en cognait pas mal. On avait pas que ça à faire. Puis ça t'aide pas à rester en vie ou trouver d'quoi manger.

Après, faut pas croire, j'ai beau avoir un sourire très sympa, on m'salut pas toujours amicalement ! Surtout quand j'croise des p'tits bleus. Même des orcs parfois ! La plupart du temps, c'est par inquiétude, méfiance, rancœur, balais dans l'cul. Mais bon. C'est surtout qu'ils savent pas encore qu'ils m'adorent. *éclate de rire et boit son rhum*

Sourire qu'on manque parfois de repérer à cause du masque mais qu'on devine bien à votre bonne humeur et votre ironie.
Question un peu naïve. Il y a qui derrière ce masque ?

Héhé ! Sans doute le même sourire que celui de mon masque ! Je pourrais détailler plus. Mais ça briserait un peu le mythe. Mais j'peux sortir une phrase bateau du genre... "Ben, derrière, il y a le résultat de mes expériences d'une vie, un clown, un psychopathe, un démon, un chat, un cinglé"...

Je laisse les gens imaginer ce qu'ils veulent. C'est bien de pouvoir s'adapter suivant les b'soins. Et c'est plus marrant !

Depuis que vous l'avez mis, ça vous est arrivé de le retirer ? Qui a déjà vu votre visage ?

Pendant un bon moment, je le portais pas. Quand j'suis arrivé sur Azeroth la première fois, par exemple, si des orcs me croisaient avec c'masque, je me serais sans doute fait buté, vu notre réputation ! *rit*

Donc, j'en ai pas dû en porter... pendant quoi... deux décennies ? Quelque chose comme ça. J'tiens pas un calendrier. Quand j'étais grunt, légionnaire, etc, j'en portais pas. Donc les mecs qui m'ont connu à c'moment là ont vu ma tronche. Mais, avec l'temps, ça s'oublie ! *ricane*

Pareil quand j'ai bossé un moment comme videur. Au début j'en portais pas. Je saurais plus dire quand exactement j'ai commencé à l'remettre. Mais j'ai bien r'marqué que pour pas mal de monde c'est comme si je l'avais d'puis toujours, maintenant !

Manoroth, l'Annihilan qui a donné son sang et que Gul'dan a offert aux orcs pour leur conférer un plus grand pouvoir...
Votre peau verte indique-t-elle que vous y avez goûté ?

Ouais, j'en ai bu une rasade. Même si c'était après les grandes séances de picole de Guldan. Déjà, je confirme, c'est vraiment dégueulasse en bouche.

*Boit son rhum comme pour se rincer la bouche*

Mais la sensation... C'est comme boire du feu liquide. Les muscles, la chair, les veines, les cheveux... Tout semble brûler ! Une colère qui envahit avec une envie nerveuse de rire jusqu'à en cracher ses poumons. J'ai pas eu beaucoup de souvenirs des jours qui ont suivi la dégustation. Quand j'ai repris conscience, j'avais la peau verte. Je me sentais capable d'éventer un ogre à mains nues... Et j'avais encore plus envie de rire.

La rage de sang... C'est quelque chose...de particulier. Sans doute un peu comme la rage qui anime les worgens sauvages. Mais plus ardente, qui s'accumule, se maitrise comme une arme pour être utilisée au bon moment... C'était donc pas pire que les autres mixtures du clan. *éclate de rire*

Draenor. Votre terre natale. Celui qu'on connait comme étant l'Outreterre. Comment il faut vous imaginer enfant à cette époque ?

Ça fait un sacré moment, ouais ! Hmm...

Déjà, j'suis pas né dans l'clan du Crâne-ricanant. J'ai d'abord grandit dans une arène ogre. Ils m'ont récup' et j'y ai fais mes premières années. T'en prends plein la tronche mais t'apprends bien à encaisser... Et comment garder ta bouffe.
C'était pas si mal. T'avais des arrakoas, des draeneis, des orcs, d'autres ogres et j'en passe. Tous dans l'même trou d'merde à essayer d'pas crever. J'y ai appris pas mal de choses.

J'ai pu m'en barrer pendant un combat avec d'autres quand j'devais m'arriver... j'sais plus... au genou à-peu-près ? (A son jeune âge) J'me suis barré du coté d'Gorgrond. Même si la planète commençait déjà à partir en vrille, c'était toujours autant la merde là bas ! J'me suis fait surprendre par un crâne-ricanant et c'con s'est jeté tout seul sur ma lance et se l'est prise dans l'œil ! *éclate de rire*

T'as ses potes qui sont arrivés... J'savais pas s'ils allaient nous bouffer et nous buter alors j'ai juste dit :

"C'est pas moi... Je sais qui c'est. Mais j'le dirai pas."

Ils se sont marré et on a rejoint leur clan.

Donc, en résumé... même gamin, je faisais déjà chier et j'avais un très bon humour !


People of Azeroth - Magazine Gurunt10


Un souvenir d'enfance, le plus loin qui vous revient ?

Hmmm....J'dirai d'la neige...le froid...puis une chaleur assez douce.

Ça a tout l'air de la Crête de Givrefeu, je me trompe ?

Ouep ! Même si j'y ai pas passé beaucoup d'temps. Faut dire qu'il neigeait pas dans beaucoup de région sur Draenor!

Le Clan du Crâne-ricanant. Particulier. Une chose qui frappe, même qui choque, c'est sa réputation à la fois pour sa barbarie en combat et ses méthodes de tortures. On dit que chez vous on torture l'ennemi sans le faire souffrir. Mais qu'on le retrouve mort avec un large sourire figé aux lèvres ?

A vrai dire, c'est plutôt qu'on le fait souffrir jusqu'à ce que son esprit craque et devienne aussi hilare que nous ! *ricane* En plus, ça laisse un message marquant. C'est bien joli de s'battre, mais faut pas juste buter les gars d'en face. Il faut les briser et instiller la peur.

On a jamais été spécialement nombreux comme les Rochenoires ou les Loups de givre. Alors on a perfectionné les méthodes de guérilla pour piller le matos des autres clans et s'assurer qu'ils n'oseraient pas venir rechercher leurs armes. L'empalement c'est très pratique pour marquer des frontières !

Après, pour la réputation, c'est surtout que contrairement à la plupart des autres clans, la notion d'honneur, d'Mak'gora, tout ça, on s'en fout. C'est tellement flou que, souvent, ça sert juste à justifier une action ou une autre. "J'ai buté ce type... Mais c'était pour l'honneur !" Nan... Tu l'as juste buté parce qu'il avait un truc que tu voulais. C'est tout.

Ou même hiérarchiser la valeur d'une vie suivant l'honneur qu'elle rapporte... Pfeu ! Connerie. Tu sais quelle est la vraie valeur d'une vie? C'est celle qui sera donnée par celui qui va te la prendre. *ricane*

J'étais pas encore du clan ricanant mais c'était même pour ça que Guldan refusait d'avoir l'clan ricanant. Comme d'autres dans sa Horde. Peut-être aussi à cause des coups d'surin dans l'dos !

Remarque, il avait pas tort. Quand j'ai appris c'que le reste du clan, coincé en Outreterre, avait fait... !
L'une des meilleures blagues de tous les temps!  *éclate de rire*

De la Crête de Givrefeu jusqu'à Gorgrond... Entre temps, la Porte des Ténèbres a été ouverte par Gul'dan... C'était en l'an zéro. Votre première impression d'Azeroth ?

Je suis pas passé pendant la première invasion. Guldan avait pas voulu des Crâne-ricanants dans sa Horde. Et j'étais encore qu'un nabot. J'ai pu passer quand Ner zhul a ouvert de nouveaux portails pour lui ramener des babioles. C'était quoi... un peu moins d'dix ans après?

Et la première impression... J'ai trouvé que c'était trop calme. Mais bon... Très vite, j'me suis barré avec quelques autres ricanants. On en avait pas grand chose à foutre des plans à la con du vieux. On a pas mal baroudé pendant des années. Au moins, on avait de l'expérience pour s'planquer et guetter les bons moments pour frapper et recup' c'qu'on voulait !

On peut se rappeler de Teron Fielsang, cinq ans après la Porte des Ténèbres, le premier chevalier de la mort créé par l'orc Gul'dan. Votre ressenti à ce moment ?

J'crois que la première fois que je l'ai croisé c'était pendant l'attaque du Temple Noir. Mais c'était bien plus tard ! Je trouvais qu'il avait une sale gueule.

Huit ans après... Vous êtes sur Draenor... Les Fils de Lothar prennent d'assaut le Temple Noir et l'orc Ner'zhul décide d'ouvrir une multitude de portails. Ce qui va déchirer votre monde. Comment vous réagissez ?

J'en avais pas grand chose à faire des plan de Ner zhul. Y compris de Draenor. Pourquoi y retourner alors que l'monde était déjà dans un état pourri. J'avais pris c'que je voulais avec moi, le reste, j'en avais plus rien à faire.

Après, quand j'y suis enfin retourné bien plus tard en tant que garde de pierre,  j'ai été un peu dégouté d'avoir raté une telle explosion... Tu imagines ? Voir un monde entier être anéantis ! C'est un spectacle que tu dois voir qu'une seule fois ! *rit*

Mais le truc qui m'a fait marrer, je l'ai appris d'un gangr'orc ricanant avant que je le bute. C'est que les derniers membres du clan encore sur place l'ont mise à l'envers à Ner zhul et on aidé les p'tits bleus de Lothar. Ça... ça, c'était l'une des meilleures blagues que j'ai entendu de ma vie ! *éclate de rire et boit son rhum* Ils ont fait chier tout l'monde jusqu'au bout !

Beaucoup avaient de la famille encore sur Draenor à ce moment. On peut parler du défunt chef Grommash Hurlenfer qui avait pour seul famille son fils Garrosh Hurlenfer resté au camp Mag'har. Votre famille dans tout ça ? Le Clan du Crâne-ricanant était votre seule famille ?

On va dire que le principe de famille n'était pas très clair dans le clan. Un rassemblement de fous ça fonctionne pas de manière très nette. Mais... Ouais, on était un groupe soudé. Pas par le sang mais par choix. Et, ça, c'est bien plus fort j'trouve. Même s'il faut éviter de trop s'y attacher vu les morts courantes ! D'toute façon, à un moment, tu sais que tu peux très bien crever n'importe quand et n'importe où. Alors autant s'amuser avec la mort !

Puis y'a une partie de mon groupe qui est v'nue avec moi sur Azeroth. Donc j'étais pas tout seul au moins ! Bon, 'sont crevés entre temps... d'une manière ou d'une autre. *ricane*
Puis j'ai des gamines. Même si elles s'démerdent seules maintenant.

Au sein de la Horde, dans quelle ambiance vous vous trouviez une fois sur Azeroth ? Qui était Guruntar à ses débuts ?

Pendant pas mal de temps, j'survivais surtout de pillage ou parfois d'mercenariat avec quelques gobelins. Même si c'était pas simple vu les types de Lordaeron. J'ai vraiment r'joint la Horde quand Thrall avait fait son appel pour qu'on aille sur un autre continent caché.

J'étais plutôt étonné au début. Ça faisait bizarre ce genre d'alliance de masse avec l'même objectif. Franchement, j'y croyais pas du tout et je voyais ça surtout comme un moyen d'aller encore plus loin dans c'monde.

Ensuite, il y a eu les conflits avec les nagas... les centaures... les kaldoreis et la bataille d'Hyjal ! Ça c'était quelque chose ! Ma première bataille à une si grande échelle ! C'était comme une énorme vague mais remplie d'tas d'os et d'armes rouillées !

Ouais, j'pense que c'est avec Hyjal que j'ai commencé à voir plus grand et m'dire que c'était peut être pas une idée à la con, la Horde.


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Aujourd'hui vous êtes le patron du Carrefour Ricanant. Vous faites de l'Import-Export. Vous êtes installé ici à Dalaran. Vous me disiez avoir commencé à Gadgetzan... ça va faire 6 mois que vous avez ouvert.
On retrouve pas mal de produits exotiques et rares ! Surtout des composants d'artisanats.
Minerais, tissus, composants alchimique venant en grande parti de Draenor ?

Ouais, entre les gros conflits je faisais pas mal de mercenariat à titre perso ou pour d'autres. J'ai réussi à ramasser un bon p'tit pactole et j'me suis dit qu'avec autant de déplacement j'tombais sur pas mal de ressources rares en tout genre.

J'me suis donc fait la réflexion qu'il y avait assez peu d'monde sur l'marché des ressources bruts rares. Et que, quitte à voyager pour péter des gueules, autant le faire pour moi et rentabiliser ça. Puis je sais que les artisans aiment bosser des composants dont ils n'ont pas l'habitude !

Après, faut pas croire, j'ai assez peu de composants venant d'Outreterre. Son explosion et l'influence gangrenée ont un peu foutu un sacré bordel sur ce qu'on y trouvait. Néanmoins, quand on sait où chercher, on trouve toujours c'qu'on veut. D'autant plus quand on y met le prix !

Et, pour le coup, ça vous a amené aux Marchés des mondes. Là, on trouve vraiment de tout ! En toute légalité. Pas d'artéfacts lié au Vide ou au Fel, d'échantillons de peste, de poisons ou d'arme de destruction massive... Pas même de drogues...

Par ailleurs, je ne sais pas pour le Marché des mondes... Mais, par exemple, à Hurlevent, on arrête les gens qui possèdent de la Feuillerêve.
Pourtant, on sait que ce n'est pas une drogue, à Dalaran c'est autorisé, elle n'engendre aucune dépendance,... qu'en est-il d'Orgrimmar ?

Mouais, assez typique des humains. Ça autorise des mages capables de bruler vifs des gens s'ils sont énervés, des worgens qui pourraient casser un crâne avec un simple coup de mâchoire, des druides qui peuvent faire exploser le cœur des gens avec une graine... mais par contre ça interdit des trucs récréatifs !

A Orgrimmar, c'est plus simple. Tu vas pas interdire à un sorcier docteur de préparer ses potions hallucinogènes ou à un chaman de faire un élixir de vision ! Ça n'aurait pas de sens ! La règle c'est juste que tu foutes pas le bordel. Sinon, tu vas passer un vrai sale quart d'heure ! Autrement, tu pourras t'balader sans risquer d'te faire saigner par l'premier con venu. Car il se sera déjà fait arraché la tête! *ricane*

J'ai pu voir que vous vendiez aussi des mélanges à fumer.
Avec les restrictions qui s'ajoutent au fil des années, vous avez pas peur de basculer dans le marché noir ?

Mouais... C'est pas parce que c'est interdit à Hurlevent que ça l'est ailleurs. De toute façon, c'est la loi de l'offre et d'la demande. Si j'peux plus en vendre, eh bien j'vendrai quelque chose de plus rentable !

En tout cas, ceux qui sont pas à Hurlevent ont pas d'problèmes avec ça pour l'moment. Après, savoir pour l'futur... J'suis pas de l'Orbite sanglante ou un dragon d'bronze. J'peux pas deviner.

Aujourd'hui, Horde et Alliance, pour vous, ça en est où ? Vous pensez que les guerres vont continuer ?

J'en suis sûr. D'une manière ou d'une autre, il y aura encore et toujours des guerres pour une raison ou une autre. Que se soit l'Alliance contre la Horde, ou encore contre un tierce camps.

Faut pas se mentir. Il y en a toujours qui veulent ça pour se venger, pour récupérer quelque chose, pour l'argent...
Bah, jusque là, on a continué à survivre. C'est juste un cycle qui s'répète encore et encore. Faut s'y faire ! Après, y'en a toujours qui vont s'battre pour éviter que ça r'commence. C'est peut être louable mais j'ai d'très sérieux doutes sur l'succès.

Guruntar, merci encore. On arrive à terme de cet entretien. Un mot à faire passer aux peuples d'Azeroth ?

Si vous devez faire confiance à quelqu'un, c'est à votre cul ! Car c'est lui qui va sans doute vous rattraper la plupart du temps quand vous allez tomber !
Ah, et les chats c'est mieux que les clebs !




FINI LES SECRETS !

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1) Votre routine matinale ?
Donner à manger à Miouruntar mon chat et à Garnok mon adorable chauve souris géante d'Alterac avant de me dénouer les muscles et de manger comme un pandaren pour être en forme

2) Minutieux ?
La puissance c'est bien, faut en avoir, mais si on est pas habile, c'est complètement con...comme un ogre en fait.

3) Diplomate ?
Evidemment vu que tout le monde m'adore.

4) Romantique ?
Il faut bien savoir s'adapter...le romantisme est très variable suivant les races!

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Pas besoin, j'ai toujours raison.

6) Vous faites attention à votre image ?
Je suis comme je suis et ça me va très bien!

7) Ce qui vous fatigue ?
Les gens avec un balais dans le cul de manière générale et les fanatiques de l'honneur mal placé

8) Ce qui vous détend ?
Les sources chaudes de Feralas, le grog, la bouffe pandarène

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Ça manque de métal, mais j'aime le rouge et les pieux. En plus, il y a l'auberge où sert Skwizzy la gob.

10) Des idoles ?
Le seul et unique Broxigar le rouge.

11) Votre pire défaut ?
Je suis trop gentil.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Garnok

13) Des regrets ?
Forcement, sinon la vie serait fade et chiante

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Je préfère toujours garder une arme pas loin, le reste est secondaire quand j'pionce.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Ne pas avoir plus de bras comme une shivarra, ça peut toujours servir.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Broxigar, toujours

17) Votre plat préféré ?
La crème brulée

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Jamais vu, mais on m'a dit qu'on peut se faire planter sans trop de raison dans certains quartiers... Mais surtout, il n'y a pas de piques sur les toits, c'est un peu barbare je trouve.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Orgueil

20) Votre citation préférée ?
C'est pas moi, j'ai rien fait et il n'y a pas de preuve.

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Un élémenbière, j'ai vraiment besoin de justifier ce choix?

22) Votre âme-sœur idéal ?
L'idéal, ça n'existe pas. Donc, je dirais, avec les bons défauts pour qu'on puisse vraiment s'éclater!

23) Vos priorités en politique ?
Se sortir les doigts et mécaniser Azeroth pour défoncer la prochaine merde qui nous tombera dessus.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Hilarant et efficace.

25) Votre métier idéal ?
Le miens.

26) Votre plus grande honte ?
Avoir perdu au concours de mangeur de saucisse de la fête des brasseurs.

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
On risquerait de faire sauter Azeroth... il y a de l'idée quand même.

28) Votre arme fétiche ?
Grim'tar, Toujours fidèle pour trancher ou broyer à peu près tout.

29) Vous avez peur de la mort ?
J'ai juste peur de foirer ma mort quand elle arrivera.

30) Doux ou sauvage au lit ?
Ça dépend de qui le partage et de la résistance du lit.

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
A peu près tout. Comme aller boire un coup au Comptoir des ombres ou au Repos du voyageur ! Il y a trop de gens tout le temps déprimés, c'est d'un chiant !

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Qu'on touche à ma bécane, mon chat, ma chauve souris ou ma crème brulée. Et quelques autres trucs.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
J'achète et privatise des sources chaudes et je les renomme "Les sources ricanantes"

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Evidemment, j'ferais mécaniser toute la Horde façon Horde de Fer et je ferais circuler des convois de bière de Xiong partout.

35) Noir ou Blanc ?
Noir, ça laisse plus de possibilité que blanc et c'est moins hypocrite.

36) Vos passions ?
Faire ce que je veux et quand je veux. Surtout si c'est amusant.




ON PARLE DE VOUS !

People of Azeroth - Magazine Gurunt11

Xinily

Gur’ est un de mes amis proches, et nous avons certains amis communs.
J’ai eu bien des occasions et des circonstances pour voir Gur’ agir, car je le connais durant des moments paisibles comme quand il vient à l’auberge du Repos du Voyageur en temps que simple client.
Jadis il était responsable de la sécurité et il faisait bien son travail avant de prendre son envol pour une nouvelle série de défis.
Il a toujours su raconter les histoires, apprécier une conversation en bien des circonstances, prenant des nouvelles de chacun en dégustant son grog préféré. Et parfois sa gourmandise favorite, une crème brulée.
Je l’ai vu aussi pendant diverses soirées et célébrations entre nos proches. Il faut savoir qu’il sait très bien gérer les barbecues.

Guruntar et moi nous avons aussi combattu ensemble durant diverses missions de mercenariat ou d’aide, qu’il proposait parfois. Ce fut bien des souvenirs marquants pour diverses raisons. J’ai eu la chance de pouvoir l’aider et vice versa, je l’ai même vu durant le début de futures rencontres significatives pour lui. Savez vous qu’il a rencontré Garnok sa monture favorite en se battant contre elle, et qu’elle a insisté après en l’attaquant plus tard ailleurs avant de finir apprivoisée en quelque sorte ?
C’est un spectacle de le voir distribuant avec une grande générosité des coups de ses armes énormes sur des saletés hostiles. Je sais qu’il a grandi pour le combat. Je n’oublierai pas cette fois où ensemble, nous avons traversé si vite un village d’ogre sur notre chemin, il taillait sa route de son marteau et perchée sur son épaule, j’offrais des éclairs ici et là à ceux cherchant à nous bloquer. Je n’oublierai pas aussi quand il a contenu un flot de sbires afin que nous puissions faire exploser la tête d’un nuisible corrupteur. Et obtenir justice.
Je n’oublie pas non plus la fois où il a permis à une amie chère et moi de travailler sur un projet mêlant bricolage de pointe et magie, un projet important pour lui. Et pour nous. Ni toutes ces fois simples et paisibles que j’ai évoqué avant.
Mais parler de ses exploits guerriers et autres ne suffirait pas à permettre d’en faire un portrait.
Il faut le voir être pour saisir.
Ça ne m’a pas surprise tant que ça quand il s’est lancé dans le commerce en gros, un nouveau genre de défi pour lui. Ce n’est pas la première fois qu’il fait des activités non liés au mercenariat et à la guerre. Il a bien géré diverses affaires à Gadgetzan et il s’est montré plus apte à résoudre par le dialogue certaines situations parfois. Les conquêtes sont possibles dans bien des activités.
Quand à sa boutique, je suis cliente et les composants fournis sont bons. Que vous ayez besoin de métaux lourds ou de faire envoyer du métal lourd sur quelqu’un, Gur’ fait l’affaire.
Je lui souhaite de garder son cap. Et au passage, comme il va me lire, je lui dis "à très bientôt grand".
Xinily.

Ley Sentini

Nous nous sommes rencontrés il y a des années de ça, à l’auberge où nous avons tous les deux travaillés jusqu’à ce qu’il nous quitte il y a quelques mois de ça. Guruntar a toujours été quelqu’un de très « léger » malgré sa carrure imposante, il a toujours le mot pour rien, ne se prend jamais la tête et surtout il va toujours bien même dans les pires moments.

Il n’a pas eu une vie facile, certainement pas son enfance mais c’est ce qui a fait sa force aussi bien physique que mentale. C’est un orc qui sait rester proche de sa famille et ses amis. Si aujourd’hui je peux vous écrire c’est bien grâce à lui car il m’a déjà sauvé la vie tout comme j’ai déjà sauvé la sienne. Nous avons ce genre de relation : profonde, sincère et une amitié à toute épreuve. Il est toujours là pour moi et je serai toujours là pour lui.

Mais attention, Guruntar ou comme j’aime si bien l’appeler « Gugur », n’est pas qu’un grand orc aux piques cinglantes et drôle, jardinier à ses heures perdues, qui adore le feu, les bécanes, le grog à la cerise et la crème brûlée, non ! Il a aussi un petit cœur et ses propres craintes.

Une anecdote me vient en tête évidemment. Nous étions partis à Uldum pour aider une amie commune qui s’était mise dans un sacré pétrin. Nous voilà tous prêts à nous défendre contre des golems colossaux quand notre orc préféré disparu. Un problème après l’autre, nous avons d’abord réduit ces golems en sable avant de nous inquiéter de notre ami. Impossible cependant de mettre la main dessus et nous avons dû rentrer sans lui, la boule au ventre.
Quelques temps plus tard, le voilà revenu d’entre les morts ! Il nous raconte, frais comme un gardon, la bouche en cœur et sa chope à la main, comment il s’était retrouvé téléporté à Vashj’ir ! Il avait dû faire la route à pied jusqu’à nous pour rentrer ! Comment ? Pourquoi ? Ça c’est une autre histoire. Je peux vous dire que depuis cet évènement, il n’aime ni l’eau, ni le sable, il les évite autant que possible. Tout cramer, voilà ce qui lui fait plaisir. Dès qu’il m’embête trop, je m’amuse à le menacer de sable, ce qui ne fonctionne guère mais a au moins le don de me faire rire.

C’était mon anecdote préférée. J’en ai tellement à dire, comme la fois où il a envoyé sa bécane sur ses ennemis pour les écraser. Oui sa bécane. En plus de leur rouler dessus, il envoie sa bécane ! Il va sans dire que Gur’ est plein de surprises ! Mais je vais m’arrêter ici pour le moment, j’en aurai pour des jours sinon. Gur’ est l’antihéros par excellence.

Comme je le disais plus haut, j’ai rencontré Gur’ dans un cadre professionnel. J’étais encore un jeune mixologue et lui était le videur de l’auberge Du Repos du Voyageur. Son travail consistait à nous débarrasser des gêneurs et son moyen préféré de le faire était de les jeter dans la fontaine qui se trouve en face. Autant vous dire que beaucoup ont terminé là-bas ! Parfois par simple plaisanterie, moi-même quelques fois, mais c’était bon enfant.
Bien-sûr, ça n’a jamais été son seul travail. Gur’ n’est pas quelqu’un qui reste sans rien faire. Il a toujours été travailleur –quand il ne crame pas tout- et se trouve souvent ici et là en Azeroth à faire des affaires. Il a fournit l’auberge en viande et le fait encore et il a enfin trouvé de quoi lancer sa propre entreprise et je ne pouvais être plus fier de lui. Aujourd’hui tout Azeroth peut se fournir auprès de Gur’. C’est quelqu’un de fiable qui ne recule devant rien tant qu’il n’a pas eu ce qu’il voulait. On peut lui faire confiance, sans aucun doute.

Il n’y a rien à dire à Gur’ pour l’encourager, il trouve la force de s’encourager lui-même à force de détermination et de « JE-VEUX » crié lors de sa musculation. Cependant je pourrai lui proposer de la crème brûlée gratuite à vie s’il continue de nous –me- rendre aussi fiers.

Ixaza'nah

Comment l'on s'est rencontré ? C'était à un marché du monde.
Je dois dire que c'était un orc sympathique, même si c'est plus Tahk' qui lui parle généralement. Lui et sont chat font un duo cocasse.

D'ailleurs, en parlant de ça, il faudra qu'on aille voir pour ses activités. Nous n'avons jamais eu l'occasion d'allez voir où il travaillais, hors marché.

Si je devais le recommander pour une activité professionnelle, ce serait clairement garde, vue sa carrure ! Il est du genre mastoc. Une vrai porte comme celles de Dazar'alor...

Et pour ce grand orc, je n'aurais qu'une chose à dire : Garde le sourire !

Saphran Coupecircuit

Nous nous sommes croisés je crois pour la première fois a un sommet diplomatique en 40, a Dalaran, il était encore vigile si je ne m’abuse. Mais nous ne fréquentions pas les mêmes « cercles ». Ce n’est qu’en 41, lors de la seconde expansion du Syndicat sur les territoires de la Horde que j’ai eu l’occasion de le rencontrer en chair et en os, si vous me permettez l’expression.

Nous maintenons une relation cordiale et proche de la camaraderie de vocation, il est marchand et chef d’entreprise tout comme moi. Même si la politique de nos factions n’est pas toujours au beau fixe, nous avons des échanges culturels et philosophiques très divers et variés.

La majorité de son affaire s’oriente sur la recherche, récolte et revente de produits rares, précieux et exotiques, marché assez lucratif. Et de ce qui est parvenu a mes oreilles, de quelques boulots de garde du corps, ou il excelle tout autant.

Si je devais l’orienter dans une voie spécifique, je suis sur qu’il pourrait poser ses idées dans un livre. Il a des idées nouvelles, autant pour la Horde que l’Alliance, et un regard bien différent de l’image qu’on se fait des orcs.
Encourager Guruntar n’est pas nécessaire je pense, mais du peu de soutient que je pourrais lui apporter, je dirais « Aucun Orc n’est allé aussi loin de ses origines et pourtant si proche de ses ennemis, bravo Gur. »

Xiong

Je ne me souviens pas vraiment de ma première rencontre avec Guruntar. Sans doute les effets de l'ivresse. Mais, à y repenser, je sais qu'il est du genre à souvent apparaître aux événements commerciaux et/ou communautaires auxquels je participe, je suppose donc que nous nous sommes rencontré grâce au commerce, une rencontre de client à marchand qui a fini par devenir une amusante amitié.

Nous entretenons majoritairement une relation commerciale. Il est un client récurrent et je suis un artisan qu'il semble apprécier. Mais à force de se côtoyer, j'aime à penser que nous avons une bonne relation, j'irais jusqu'à dire que c'est un ami, personnellement, même si je ne sais pas vraiment quel est son avis sur la question. J'espère que c'est réciproque.

Pour le coup, je ne suis pas vraiment un client à lui. Je n'ai pas eu l'occasion de faire appel aux services du Carrefour Ricanant pour l'instant, mais je suis certain qu'il ne peut que fournir un travail de qualité, le connaissant.

N'ayant pas eu beaucoup d'expérience avec son affaire, c'est une question compliquée. Mais je sais que l'on peut compter sur lui, j'ai déjà pu compter sur lui, donc je ne me fais aucune crainte vis-à-vis de son sérieux et de son professionnalisme. Mais pour quand même répondre à votre question, je dirais que le recommander ne serait pas un problème pour moi si quelqu'un aurait besoin des services d'un grand gaillard comme lui.

J'espère qu'il est aussi heureux derrière son masque que devant. Si oui, je lui souhaite encore bien du bonheur. Si non, je ne peux que lui souhaiter bonne fortune et prospérité. Mais je suis certain que derrière les ricanements, tout se passe merveilleusement bien pour lui.


Aemi Brume du Matin

Un client qui à finit par être un ami. C’était à l'époque ou je tenais le bar « le repos du voyageur.

On a une relation amicale. On se taquine souvent, on se bat tout aussi souvent à la grande frayeur des clients du bar venant voir nos combats. On se marre, quand, en mission on se jette les ennemis au visage pour leur casser la bouche ou autre. Je me souvient d'une fois glorieuse où on a charger une monstruosité mort vivante avec nos bécanes, et on a finit par l'estourbir en utilisant nos motos comme armes. Haaaa c’était la bonne époque ! Ou une autre fois ou on a fait parler un gars qui n'etait pas pour à la base. Un grand moment.

Rien à redire, il bosse tout en se diversifiant.

Que ce soit pour son commerce de denrées rares, ou de cassage de gueule, c'est quelqu'un sur qui compter, je le valide largement, d'autant plus que quelque soit l'activité, il est réactif !

Gur', ne t'arrete pas, et tu arrivera à me repasser devant en victoires

Lyzéa Lame-d'été

Il est simplement venu commencer de boire un lundi soir au Comptoir des Ombres, et il a continué de venir
semaine après semaine, depuis je pense que je peux le considérer comme un ami cher !

Je le considère comme un ami très cher. Bien qu'il aime à taquiner les gens, c'est un orc sur qui je peux compter, et qui a toujours le mot pour rire.

Je sais qu'il a des entrepôts dans Dalaran, pour la praticité du lieux, surtout pour la proximité des mages.

Au vu de sa carrure, je crois qu'il serait impressionnant de le voir se battre en arène, mais il semble parfaitement heureux dans l'export de marchandises.
Il pourrait également gagner facilement des concours de boissons, j'en suis certaine !

Je lui dirais de continuer comme il a commencé et de ne jamais abandonner ! Je lui offrirai
également une chope de Grog.


Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Mer 16 Fév 2022, 17:25



People of Azeroth - Magazine Saphra10


People of Azeroth - Magazine Portra10

LE PORTRAIT DE SAPHRAN COUPECIRCUIT



Saphran Coupecircuit.
Personne n'aura manqué de la croiser à Hurlevent.
Une petite gnome aux cheveux rouges attachés en couettes. Costume, gants et lunettes noires. Toujours très professionnelle, elle donne une nouvelle image à la population gnome qui a rapidement écarté le cliché de ces petits êtres.

A l'écoute des autres, elle se bat également pour une meilleure intégration de son peuple à Hurlevent.
Un combat honorable qui permettra, espérons le, de faire régner une ambiance plus saine dans notre cité blanche.

Sa volonté ne manque pas d'inspirer et de redonner l'espoir aux gnomes.
J'ai le grand plaisir d'apprendre à la connaitre à chaque interaction.




L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

People of Azeroth - Magazine Photo_11




Élisabeth Kaliros : Saphran Coupecircuit, Bonsoir. Merci de cet entretien.

Saphran Coupecircuit : C'est moi qui vous remercie de l'invitation, une interview c'est pas tous les jours qu'on à la chance d'en faire une.

Vous êtes aujourd'hui LA figure gnome à Hurlevent. Tout le monde citait Allifeur Tournepignon ou Treexie Boom-Pignon de la Gnome Incorporation (Gnome Inc), même encore aujourd'hui. Maintenant, c'est vous et les industries Gnomus Vult.
On va parler de ça, du Syndicat des Commerces, de vous et votre parcours en tant que Gnome. On va parler aussi de politique et des élections du prochain Chancelier des Affaires Urbaines.

Est-ce vous avez l'impression de faire partie du cliché gnome ?
Nerveux, souvent ingénieux, faisant preuve de minutie, confiant, parfois des idées farfelues à l'esprit...

Je dirais que j'ai eu la chance de pouvoir briller en tant que figure gnome grâce à l'absence de ces derniers.
Et encore Dame Treexie est bien présente en ville.

Pour ce qui est des clichés, nous les gnomes sommes originaux par nature pour toutes les autres races car nous sommes beaucoup plus extrêmes en bien des points.
Trop actifs, trop polyvalents et trop curieux pour la plupart des races. On nous regarde souvent d'un air d'incompréhension. Je ne suis pas, et mon peuple non plus d'ailleurs, un cliché. Nous sommes juste gnomes.

Vous passez le plus clair de votre temps à Hurlevent. Pourquoi la cité blanche et pas ailleurs ?

Par stratégie, et par optimisation. Afin de représenter la cause gnome au mieux et afin de vendre nos produits de la manière la plus rentable, il nous fallait forcément un local dans la Cité Blanche. Le centre névralgique de l'Alliance qu'est Hurlevent nous permet de rencontrer tous les autres peuples et de distribuer nos produits partout, par les terres, ou les mers.

Et puis, je vous le cache pas, que quand on fait de la politique, rencontrer les gens dans les rues et trainer le pavé permet de glaner le point de vue des petites gens comme des plus grands commerçants. On entend les plaintes des plus démunis et les offres des plus riches. L'écoute, c'est important.

Les gens commencent à vous connaître : vous avez un agenda assez chargé, vous aimez particulièrement le café et la politique, vous portez rarement des robes, vous prêtez une certaines attention à vos couettes rouges, on vous salut dans les rues de la cité...
Ça me frappait de voir que vous semblez garder un rapport sain avec les citoyens. Comment on fait ?

J'ai deux secrets pour garder la tête sur les épaules et me rendre disponible le plus souvent. En premier, je suis toujours à l'écoute et ouverte à la discussion, c'est le seul moyen d'apprendre à connaître les gens. Chose que beaucoup de politiques ont pu oublier. Le second, c'est de ne pas oublier que nous sommes tous citoyens, et qu'il n'y a qu'en communiquant entre nous que nous pouvons accomplir et changer les choses.

Rester sourde et muette ferait de moi la pire des politiciennes. Comme dans le commerce, ont doit être à l'écoute des besoins du client, et y répondre.

Vous dites souvent "Je ne juge pas". Vous êtes vraiment ouverte d'esprit ?

A quoi bon juger de nos jours... On voit de tout et on entend tout. Des prêtresses dévergondées, des tavernes pas accueillantes, des nains sobres et des politiciens absents. Il y à moins d'une semaine, je suis tombée sur un Paladin Humain qui faisait de la propagande pour la Croisade Ecarlate sur la Place de la Cathédrale.

Si je devais m'enquiquiner à commenter tout ce que je vois et ce que j'entends, j'y passerais mes nuits. Donc j'ai trouvé la solution: Je ne juge pas.
La Religion? Je juge pas. Les Moeurs nouveaux? Je juge pas. Les idéaux politiques? Je juge pas.

Bref, j'écoute, je questionne, mais je ne me prononce pas. Je suis ni pour, ni contre, bien au contraire.

Gnomergan, la cité gnome à Dun'Morogh. Bien avant le désastre causé par le mekgénieur Thermojoncteur, comment était le quotidien des gnomes ?

Gnomeregan a toujours été une cité dynamique. Bruyante et bourdonnante. C'était un cœur technologique et donc, la majorité des gnomes travaillaient dans des branches diverses, alchimie, ingénierie, sciences diverses. Il y avait foule, entre les transports dans les différents secteurs civils, militaires et ludiques de notre belle cité.

Nuit et jour, la ville était animée, nos usines tournaient, les gens profitaient. Une cité gnome, contrairement à Hurlevent, n'est pas silencieuse la nuit, et bien souvent, nous les gnomes sommes assez noctambules.

Le cycle du progrès est à l'image de notre cité d'ailleurs, perpétuellement en marche.

Vos souvenirs d'enfance... Vous faisiez quoi pour vous amuser à cette époque ?

Mon enfance était très basique, d'un point de vue gnome. Gamine, je démontais déjà tout les appareils ménagers de la maison pour savoir ce qu'il y avait dedans. Et quand j'ai été plus grande, j'ai souvent tenté de faire le mur pour aller farfouiller les archives locales. La culture et la science avaient déjà une part dans ma vie.

Peu de temps avant mon adolescence, j'étais déjà une terreur pour tous les circuits et tuyauteries du service maintenance. Même que probablement quelques pannes aient pu être provoquées par mes... "Recherches". On s'amusait à notre manière. Après on avait des jouets qu'on bricolait aussi. Robots, pistolets à mousse... pétards...

J'avais une poupée qui pouvait insulter les gens dans trois langues connues, dont le nain par exemple !

Vous me parliez une fois de vos parents. Votre mère, une ingénieure et couturière. Et votre père, un agent de l'IMUN (Intervention Médicale d'Urgence Nationale). Si ils ont dû vous apprendre une chose essentielle, qu'est-ce que c'est ?

Maman était assez sévère en termes d'attentes. Fallait que j'aie les meilleures notes, que je sois organisée, que je sois polie...  Bref, elle m'a inculqué des valeurs qui sont encore les miennes aujourd'hui. Tout faire, parfaitement, et de la bonne manière.

Mon père... eh bien... le patriotisme. S'il fallait se battre c'était pour Gnomeregan. Et s'il fallait mourir c'était pour Gnomeregan. Tradition familiale.

Est-ce que tout les gnomes apprennent à construire des machines ?

Et bien... s'ils ont les talents pour, il rentrent dans les pôles d'ingénierie oui. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde chez nous. Certains se spécialisent dans l'alchimie, la médecine... Mais c'est assez mal perçu par chez nous de ne pas avoir quelques talents en ingénierie. Moi par exemple... j'étais plus douée pour détruire que construire.

Votre première création ?

Première création fonctionnelle en soit... j'ai fait une bombe avec le fer à repasser de ma mère. J'ai inversé deux trois jauges et changé la résistance. Mais à la base je voulais juste changer la résistance. Un dramatique incident...


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Est-ce que la vie à Hurlevent est facile pour un Gnome ?

Pour être franche, non. Hurlevent est une cité humaine, pour des humains. Les escaliers sont affreux, le mobilier inadéquat et bien entendu les services de la cité sont parfois inaccessibles. Après ont peut pas demander à tout les humains de scier tout les pieds de chaises à 20cm du sol.

Nonobstant, le quartier nain par exemple est plus à même de nous accueillir, avec des fournisseurs en matières premières, des artisanats talentueux comme l'Atelier Morderius, ou des débits de boissons qui vendent des produits à notre goût, comme l'Accueil du Bélier.

Pour ce qui est de la tolérance, nous avons moins de problèmes depuis quelques mois, on nous accepte presque partout. Peut être deux trois accrochages, mais rien de grave.

Les gens d'Hurlevent ne sont pas tolérants ?

Certains se méfient de notre peuple, vu notre réputation très... volatile et aléatoire dans le cadre de nos expérimentations. Nous avons parfois pu avoir des ennuis avec des membres du Guet Local, mais nous avons pu justifier que nous ne représentions aucun danger. Nous avons même collaboré avec eux, et vous d'ailleurs pour "L'Affaire de la Peste bleue".

Mais oui, certains citoyens que je ne nommerais point, sont intolérants.

Question naïve... Votre titre de Capitaine, il est de l'armée Gnome ?

Le grade de Capitaine d'Escadrille ne vient pas de l'armée Gnome, mais des forces aéronavales de l'Alliance, j'ai été promue après la fin du conflit de la Quatrième. Mais il est équivalent dans l'armée de Gnomeregan. Depuis le rapprochement de notre peuple avec l'Alliance, nous représentons une bonne partie de leur forces aériennes avec les nains.


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Aujourd'hui, vous êtes la Directrice des entreprises Gnomus Vult. On reconnait vos employés au premier regard. Tous sont en costume noir ?

Certains sont en costume lorsqu'ils travaillent. D'autres en tenues moins formelles quand j'ai le dos tourné. Tout dépend aussi des événements. Notre branche paramilitaire, le F.I.S.T (Filatures, Infiltration, Surveillance, Traque) est souvent en tenue de combat. Le C.O.R.P (Commerce, Organisation, Recherche Production) se contente des costumes cravates qui passent mieux dans le civil. Ce sont des commerçants après tout.

Les filiales GnomeBurger, GnomePharma et GnomusVulve... Il y en a pas mal ! Vous vous étendez dans plusieurs domaines et vous touchez toute catégorie. Âges et races toutes confondues ?

Oui absolument! Au Gnomus Vult tout est à vendre! Absolument tout! Et si je pouvais vendre mes employés je les vendrais. Le client est roi chez nous. S'il à un besoin, nous avons LA SOLUTION.

Sécurité, Surveillance, Armement, Recherche, Développement, Production. On est parfaitement polyvalents, services comme produits.

Aliments, Boissons, Médecine, Jouets pour les grands et les petits. Nous avons même des commandes de produits uniques parfois.

Nous sommes gnomes, nous sommes la solution, nous sommes les Industries Gnomus Vult.

La main d'œuvre gnome est coûteuse en vue de la baisse de sa population ?

Et bien, en se basant sur la conjoncture actuelle, et sur les derniers chiffres des salaires moyens, en retirant les charges patronales et les taxes professionnelles, l'employé gnome moyen coûte moins cher qu'un employé humain et quatre fois plus productif et compétent. Nous faisons parti des meilleurs travailleurs de l'Alliance. Juste derrière les nains, mais eux il faut prendre en compte d'autres chiffres, notamment le litre de bière par heure par nain.

Vous affirmez haut et fort "Gnomus Vult !", on comprend donc "Les Gnomes l'ont Voulu", est-ce que vous représentez aujourd'hui "La Volonté Gnome" à Hurlevent ?

Voyons Docteur... La gnomanité, dans son ensemble, a toujours été la volonté d'aller plus loin, plus haut et plus vite vers le progrès.

Et en Hurlevent, ce n'est pas le Gnomus Vult qui incarne cette volonté. Non. Ce sont tout les gnomes, qu'ils soient de la Gnome Inc, du Gnomus Vult ou tout indépendant. Tant qu'ils sont en Hurlevent, et qu'ils montrent nos meilleurs aspects, nos progrès et nos compétences. La Volonté gnome, c'est une cause nationale.

Pour ceux qui se poseraient la question : Gnomus Vult, qu'est-ce que c'est ?

Une entreprise aux pôles divers et variés, la production, les services, le commerce. On fait un peu de politique aussi.

Des produits gnomes, fabriqués par des gnomes, et vendus par des gnomes, pour financer la cause gnome en Hurlevent, et gagner du capital sympathie.


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En politique, c'est quoi l'amitié ? Est-ce qu'elle existe vraiment ?

L'amitié en politique n'existe que si deux conditions sont réunies. La première, c'est de ne pas convoiter la même chose. La seconde, c'est de partager les mêmes idées.

Je m'associe et me lie d'amitié le plus souvent qu'avec ceux qui partagent mes idées, dynamiser, rassembler et avancer. Rassembler des gens dans un but commun, pour le bien commun, pour le progrès commun. Relancer l'économie par des marchés, en rassemblant des commerçants, pour fournir les citoyens par exemple. Ce que nous avons réalisé avec le Syndicat.

Pour parler politique, les élections du prochain Chancelier des Affaires Urbaines secoue quelque peu la ville.
On sent qu'il y a un peu plus d'agitation ?

Oui. Beaucoup de groupes politiques se forment, s'unissent ou s'opposent. Les premiers grands électeurs vont pointer le bout de leur nez pour tenter la course à la Chancellerie. Et puis, c'est un cas unique ces élections. Dame Farral de la Haute Cour de Justice quitte la Chancellerie, et son Excellence Walter après un très bon mandat et des années de service lui aussi.

Résultat, tout les regards sont tournés vers la Chancellerie qui semble non seulement affaiblie, mais potentiellement vulnérable à des individus mal intentionnés. Il sera difficile de remplacer ces deux pertes, surtout celle du Chancelier Walter. Dame Rosenbeck aurait été une excellente remplaçante à Dame Farral par exemple.

Qui veut être Chancelier des Affaires Urbaines ? A quels genres de personnes on a à faire ?

Pour l'instant, personne ne s'est déclaré candidat. Mais certains disent que de sombres intrigues pourraient amener à la Chancellerie des individus peu recommandables. Après c'est ce que disent les rumeurs, non ne sait jamais si elles sont vraies.

Et même s'il y avait des candidats mal intentionnés déclarés, encore faudrait il qu'ils deviennent grands électeurs auparavant. C'est un procédé minutieux.

J'imagine par ailleurs que vous allez aussi poser votre candidature pour faire partie des Grands Electeurs. Malheureusement, on sait que les gnomes ne peuvent prétendre à la candidature de la fonction de Chancelier.
Dans quel état d'esprit vous vous trouvez ?

Et bien... oui, et je suis probablement pas la seule à vouloir le faire. Nous les gnomes, regardons attentivement les élections car nous espérons voir un candidat modéré et progressiste, qui accepterait toute race dans le service de la Chancellerie par exemple. Avec le départ de Dame Farral, la page se tourne, et une réforme est envisageable. Personnellement, j'ai hâte de pouvoir accomplir mon devoir de citoyenne, et de pouvoir voter!

Qu'est-ce que vous attendez du prochain Chancelier ou de la prochaine Chancelière des Affaires Urbaines ?

Et bien je dirais quelqu’un d’aussi compétent et productif que son Excellence le Chancelier Walter, mais peut-être moins conservateur. Peut être quelqu’un issu du peuple.

En somme, compétent, à l’écoute et moderne. Une femme serait un plus !

Saphran Coupecircuit, merci encore pour votre temps. On arrive à terme de cet entretien. Un dernier mot pour Azeroth ?

Eh bien... Peu importe où vous êtes ou qui vous êtes, faites comme moi : restez classieux !




FINI LES SECRETS !

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1) Votre routine matinale ?
Un café noir avec trois sucres!

2) Minutieux ?
Toujours!

3) Diplomate ?
C’est mon deuxième prénom !

4) Romantique ?
Ça dépend avec qui... Hausse deux fois les sourcils Et si j’ai pas la migraine.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Oui ! Parfois je parle avant de réfléchir... Mais c’est rare.

6) Vous faites attention à votre image ?
Le nécessaire : Vêtements, coiffure. Le maquillage c’est superflu.

7) Ce qui vous fatigue ?
Les palabres interminables qui tournent en rond, autour d’un sujet parfaitement intéressants, qui tournent autour du pot. Je suis quelqu’un de direct, faut aller droit au but et ne pas faire des courbettes et autres acrobaties de langage pour un sujet qui pourrait être réglé en quelques mots !

8) Ce qui vous détend ?
Le soir j’aime bien me poser sur mon fauteuil en peignoir, une tasse de café à la main, et lire un bon livre. Quand j’ai le temps de le faire.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Je dois avouer que de loin ça a de la gueule. Un panache de rouge sur des pointes en acier. Un peu d’industrie, un peu de commerce. L’architecture est intéressante.

10) Des idoles ?
Allifeur Tournepignon !
J’adorerais avoir sa classe et sa moustache!

11) Votre pire défaut ?
Je m’emporte parfois. C’est ce que mon gougnafier d’ex-mari disait. Jusqu’à ce qu’il disparaisse alors que je le poursuivais jusqu’en Kul’tiras. Mais c’est très exagéré.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Je dirais Kunzite ma lieutenant. Efficace, directe, professionnelle. Et, par dessus tout, gnome.

13) Des regrets ?
Beaucoup, surtout concernant la Quatrième Guerre. Mais on refait pas le passé !

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Pyjama noir avec des petits chats dessus.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Je suis parfois trop énergique, une fois lancée je m’arrête pas... comme un char à vapeur.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
J’ai croisé une Gobeline au salon de l’innovation. La Boss Mida. Elle a un petit quelque chose dans l’regard.

17) Votre plat préféré ?
Le Gnomeburger Raclette Oignon Salami. "Le G.R.O.S."

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Comme je disais plus haut, c’est beau mais pas toujours adapté a ma race. Mais y’a des gens très accueillants, et des commerçants fort sympathiques.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
On me dit gourmande, je dis gourmet.

20) Votre citation préférée ?
« Je suis inflexible avec les oppresseurs, parce que je suis compatissante avec les opprimés »

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
J’aimerais beaucoup être le Commissaire du Syndicat Camille Marchand pour mettre des râteaux à tour de bras.

22) Votre âme-sœur idéal ?
Gnome ou gobeline. De préférence fidèle. Intellectuelle évidement.

23) Vos priorités en politique ?
Rassembler des gens compétents pour développer le commerce et les relations économiques.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Celui qui raconte des blagues à la pause café. « C’est l’histoire d’un gnome qui rentre dans un café et plouf ! »

25) Votre métier idéal ?
J’aurais beaucoup aimé être Archéologue. Mais ça paie pas des masses.

26) Votre plus grande honte ?
Une fois je suis venue à l’école en pyjama....

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
Évidemment...

28) Votre arme fétiche ?
La Clépince. C’est une grosse Clé à Molette, avec une Pince intégrée. Et dans les dents, ça fait sauter les plombages.

29) Vous avez peur de la mort ?
J’dois avouer que c’est ma plus grande peur.

30) Doux ou sauvage au lit ?
Cataclysmique. Heureusement ça se produit pas souvent.

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Les gens qui m’entourent. Surtout mes employées comme Kunzite et Lydi.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Les gens qui m’entourent. Surtout Motrex Praude.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
Je me ferais bâtir une péniche comme celle de Féplouf et Pozzik dans les Milles Pointes. J’en ferais mon siège social.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Je pense qu’économiquement ce serait un paradis. Après je suis pas sure que cela plairait a tout le monde, mais une économie forte peut empêcher bien des guerres de ressources et territoires.

35) Noir ou Blanc ?
Noir.

36) Vos passions ?
La politique, le commerce, l’archéologie, la démolition, et surtout le Café !




ON PARLE DE VOUS !

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Kunzite

La directrice et moi nous sommes rencontré par hasard dans une taverne. Elle a débarqué avec d'autres membres du Gnomus Vult. A cette époque, je m'occupais de mes "petites affaires". Elle a réussi à me donner un but et à me convaincre de la nécessité de travailler pour la société. Pour les Gnomes, bien sur. Mais surtout pour l'Alliance.

Elle n'est rien de plus que celle d'un patron et de son employé. La directrice a placé en moi sa confiance en me confiant un poste de responsabilité et j'entend ne pas la décevoir.

Elle est très investie. Pour le Gnomus Vult. Pour le Syndicat des commerces. Egalement avec nos alliés et amis d'Aquagone et du Comté d'Eslay. La directrice donne toujours tout ce qu'elle a dans ce qu'elle entreprend. Parfois trop, peut être. Mais nous sommes heureux de l'épauler dans ses tâches.

C'est un leader investi. Une personne de confiance. Un ingénieur douée de ses mains ! Elle est inventive, respectée et respectable.

Enfin, ce que j'aimerai lui dire : Rien du tout. Car avec la directrice, je n'ai nul besoin de l'encourager. Je ne suis pas aussi douée de mes mains et de ma langue qu'elle ne l'est. Mais elle sait que je suis toujours derrière elle.

Guruntar

Alors...Saphran... Je l'avais rencontré au Comptoir des Ombres la première fois, j'crois. Enfin, j'ai surtout vu ses couettes rouges et son p'tit costume. Remarque, elle ressemble bien à une boule de feu. Toujours en train d'bosser même quand elle s'sert un verre !

Mais, franchement, je reste convaincu qu'elle a une ou deux jumelles. Parce qu'elle semble partout à la fois. En train d'organiser des trucs du syndicat, de picoler avec certains des patrons, ou encore d'en démarcher d'autres!

Si elle avait la peau verte, j'pourrais croire que c'est une gobeline. C'est un vrai requin en affaire, elle sait ce qu'elle veut et elle l'obtient comme elle l'avait prévu ! Et, en plus, elle arrive à l'faire sans rencontrer d'vrais problèmes ! C'est l'talent, ça ! J'ai pas grand chose à lui dire. D'toute façon elle carbure trop vite. Elle aurait vite oubliée pour s'focaliser sur plus important ! Donc j'dirais juste "Continue d'bosser comme tu sais bien l'faire et fait monter l'syndicat des commerces !"

Lydi

Saphran Coupecircuit est une femme passionnée et intelligente qui inspire ceux et celles qui la côtoient.
Une gnome comme on en voit plus à Hurlevent.

Je me souviens très bien de notre première rencontre.
Suite à ma candidature pour le poste de Greffière, je venais tout juste de sortir de la chancellerie après un entretient avec le Chancelier Walter et Madame Rosenbeck.
Je me reposais lorsqu'une des membres de la Gnomus Vult s'est approchée de moi pour discuter. Après quelques minutes, elle a souhaité me présenter sa Directrice. Et c'est comme ça que j'ai rencontré Saphran.

Nous nous sommes de temps en temps revue et croisée durant ma candidature à la chancellerie. Nous parlions beaucoup de politique.
Et bien que je n'ai pas eu le poste, Saphran m'a proposé un poste à la Gnomus Vult. J'ai pris mon temps pour y réfléchir. Je commençais à me lasser de la bibliothèque royale de Hurlevent.

Aujourd'hui, je suis membre de la Gnomus Vult. En premier temps stagiaire, et rapidement membre de la branche commerciale en tant que Manager.
Notre relation est inchangée et reste surtout professionnelle. Nous entretenons une amitié sincère dans une confiance mutuelle.

Elle s'occupe de faire tourner le monde des affaires, et moi je m'occupe de veiller sur les rouages de ses entreprises.

Saphran Coupecircuit est quelqu'un d'honnête et sincère. Une gnome digne de confiance.

Pour lui passer un message : Merci beaucoup pour tout ce que vous faites. Et pensez à serrer un peu moins la visse !

Ethan Millécrous

Une fierté, je ne sais pas.
Elle s'efforce de rendre la vie des gnomes meilleure à Hurlevent et ça c'est respectable.

Je ne l'ai jamais rencontré personnellement. mais j'ai beaucoup entendu parlé d'elle depuis un an déjà.
Si c'est pour le bon, j'espère que ça va durer. Les vieux écrous rouillés comme moi vont bientôt casser leur clé pour laisser la place à la jeune génération.

Comme vous dites, vous autres humains : "Qu'Elle la garde." On est jamais à l'abri d'une balle.
Par contre, si son Gnomus Vult pouvait vendre des produit un peu moins sucré, mon diabète s'en porterait mieux.
Et moins gras. Pour mon cholestérol.

Ghanaar

Je avoir vite croiser petite gnome à place Faol.
Cœur pur ! Passion intense et esprit vif !
Ghanaar passer quelques fois à Hurlevent. Nous, Draeneïs, beaucoup apprécier petits gens avec beaucoup d'humilité.

Petite gnome aux couettes rouges, très accueillante !
Même pas raciste ! Beaucoup très gentille !

Je jamais avoir discuté avec elle. Elle très occupée.
Politique, surement.
Mais elle toujours à prendre du temps pour bavarder avec autres personnes du bas peuple.
Femme très très amicale, oui.

On me dire toujours bonne affaire avec elle.
Si je dire quelque chose à elle : Longue vie et bonne santé ! Famille à moi toujours accueillir gnomes, vous pareille !

Nitwix

Bien sûr que je l'ai vu avec ses lunettes noire et ses couettes froufrou. Elle cache ses yeux de biche, la timide.
J'étais au marché des mondes en Pandarie quand je l'ai vu.

Tout ce que je sais c'est qu'elle est d'un syndicat et qu'elle gère plusieurs entreprises gnomes.
C'est qu'elle doit faire se faire beaucoup d'or la mignonne !

J'l'ai vu sympathiser avec des taurens et des sacrenuits. J'croyais qu'on voyait ça qu'à Dalaran. Faut croire que la hache de guerre est enterrée.
Mine de rien, je me méfie quand même un peu d'elle. Elle a un air gobelin qu'est pas normal chez les gnomes.

Sinon, c'est cool, ça boom. Faut encourager les gens comme ça.
Reste positive !



Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Ven 18 Mar 2022, 12:18



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LE PORTRAIT DE OBSID TOTEM-BELLIQUEUX

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Obsid Totem-Belliqueux.
Tauren de Haut-Roc, Champion de la Horde, Druide du Cercle Cénarien, Ambassadeur de l'Initiative de la Paix pour Azeroth, et humble Héros de l'Ombreterre.
C'est avec un ton cordial à l'oreille malgré la voix naturellement très grave et profonde que notre invité s'est exprimé.

Ce fût un plaisir partagé que d'avoir passé cet instant à se remémorer du passer.
Mais, une chose qui étonnamment revient encore, c'est que beaucoup de personnes, dont Astrille, Xiong et maintenant Obsid, pensaient que j'étais une Réprouvée morte-vivante.
Un mystère qui a titillé ma curiosité car je n'ai jamais eu vent d'un membre de ma famille ayant rejoint les Réprouvés.

Quoi qu'il en soit, j'espère que vous aurez la joie de découvrir cette personnalité de notre monde.

Savourez la découverte de cette personnalité du monde. Je m'absente un instant des médias pour de nouvelles expériences.

Peuple d'Azeroth, je vous dis À une prochaine édition !




L'INTERVIEW
Par Élisabeth Kaliros

People of Azeroth - Magazine Photo_14




Obsid Totem-Belliqueux, bonsoir.

Bonsoir, Kaliros.

Vous êtes un Tauren de Haut-Roc, fière champion de la Horde, membre du Cercle Cénarien, et diplomate de l'Initiative pour la paix en Azeroth (I.P.A).
Vous participez activement aux Marchés des mondes, on ne manque pas d'ailleurs de vous repérer avec vos trois mètres de haut, et on entend aussi souvent parler de vous lorsqu'il s'agit de l'Ombreterre.
Ce soir on va parler de ça, de votre rôle là bas, de vous et de votre vie au sein de la Horde.

Pour commencer, est-ce qu'on se fait souvent une fausse idée de vous ? Vous avez le trait sévère, des peintures rouge sur poils noir, ça donne un air imposant et presque intimidant... Et pourtant vous êtes aussi doux qu'un agneau d'Elwynn ?

Trois mètres cinquante, mais il est vrai qu'à cette hauteur, beaucoup d'espèces n'en font plus la différence. Merci pour la présentation.
Je suis loin d'être doux comme un agneau, mais il est vrai que les peuples peu initiés à la nature me prendront pour un va-t-en-guerre sans intelligence.
Je suis surtout sans pitié contre ceux qui voudraient manquer de respect à la nature, ou à mon égard. Pour le reste, je ne vois aucun intérêt envers la violence inutile lorsqu'il s'agit de diplomatie ou de converser avec des alliés. J'admettrais en revanche être beaucoup plus doux avec ce que vous qualifierez d'animaux.

Quelques souvenirs... Aussi loin que cela puisse paraître, est-ce que vous vous souvenez de notre première rencontre ?

Je m'en souviens très bien, je vous avais pris pour une réprouvée. C'était déjà le début de mes engagements... Nos deux factions étaient encore en guerre alors que le Vide ravageait nos terres, et nous avions pris la décision, comme d'autres, de combattre ces êtres en dépit des ordres ou de nos différences. Et nous étions entourés d'incompétents notoires dans cette affaire.

En remontant encore plus loin dans le passer. Comment il faut vous imaginer enfant à Haut-Roc ?

Ambitieux, insouciant et le sang sur les mains. Mes parents m'ont appris très tôt l'art de la chasse et l'exploitation de la magie dont la Terre-Mère m'avait fait don.
Il fallait se battre pour ses repas, pour ses trophées, pour donner une bonne leçon, apprendre notre rôle au sein de Haut-Roc et ne pas hésiter à tuer celui qui était une menace, ou contredisait un peu trop.

Vous faisiez partie d'un clan ; celui des Totems-de-sang. Une histoire, des rumeurs, que s'est-il passé de votre côté ?

Ma tribu est toujours en vie, et je suis fier d'en faire partie.

Beaucoup de on-dit, vous avez raison, et je vais en profiter pour corriger ça. Sans vous accuser.
Lors de l'attaque de la Légion et la trahison des drogbars, Torok s'est résolu au rôle premier de notre tribu : la défense de Haut-Roc et l'élimination de toute menace extérieure comme intérieure. Il voulait aider Mayla, mais c'était simplement impossible si nous voulions garder notre tribu en vie.
Nous ne pouvions aider les autres tribus car l'essentiel des drogbars, et bientôt des harpies et des ettins mais aussi les démons, chercheraient à nous éliminer en premier. Le tout premier chef de Haut-Roc était un Totem-de-Sang... et ça la Légion s'en rappelle très bien.
Malheureusement, aucun renfort n'est venu, ni aucune communication, et au fur et à mesure des jours à contenir la menace, Torok a tenté plusieurs opérations désespérées, puis s'est convaincu qu'Haut-Roc nous avait abandonné.
A la recherche de nouveaux alliés, il a fini par être trompé et accepter l'aide de la Légion. Nous devions boire le sang de démon, ou mourir. J'ai refusé, et d'autres comme moi avons dû tuer nos frères et sœurs corrompus, fuir, puis errer dans les bois pour trouver un chemin sûr et rejoindre Totem-du-Tonnerre, pendant que les Infernaux pleuvaient.


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Finalement, vous avez rejoint la Horde à la décision des dirigeants de Haut-Roc. Vos premiers pas dans la Horde, quel est votre première impression une fois arrivé à ce stade ?

Chaque tribu a son histoire, ses reliques, et ses pouvoirs uniques. Si vous devez retenir quelque chose, c'est que cette tribu est encore en vie, certes bien moins nombreuse, et perpétuera toujours sa mission. Les autres, les traîtres, ne sont plus des Totems-de-Sang, et ont renié la Terre-Mère depuis longtemps, ce qu'ils ont payé de leur vie.

La Horde était puissante, et a accepté Haut-Roc, y compris ma tribu, sans nous juger sur notre culture et nos traditions. J'avais hâte de... redorer notre image, pour prendre une expression commune, de me hisser au sommet pour prouver la force de mon peuple et son importance.
Quelques missions suicides, beaucoup de voyages, et des arènes. Cela s'est bien passé, j'ai appris des peuples que je devais défendre, et les armées de la Horde m'ont rapidement remarqué. Ce n'étaient pas des présences diplomatiques, sauf pour le peuple de Mulgore, mais c'était appréciable.

Vous avez ensuite combattu à Kul Tiras ?

La Quatrième Guerre avait été déclarée, en effet. Je me suis battu à Kul Tiras contre l'Alliance pour établir les avant-postes, supporter les assauts, comme à Zandalar... Une gloire toujours plus grande à obtenir, chaque front était une occasion supplémentaire, une nouvelle mise à l'épreuve et je ne questionnais pas les ordres donnés.

Quelle est l'image de la guerre que vous retenez aujourd'hui ?

"IDIOTE". C'est l'image. Je ne suis plus le même tauren qu'à l'époque, mais à part pour l'aide apportée à Zandalar, ou la rencontre avec les parlépines bien plus tard, cette guerre n'a été qu'une distraction contre les véritables problèmes gangrenant ce monde et ce qui l'entoure. Horde comme Alliance, nous étions manipulés. Mais cette image, vous vous en doutiez déjà lors de notre précédente collaboration.

Après tout ça, de votre entourage, qui sont ceux que vous considérez aujourd'hui comme vos amis ?

De mon entourage ? Beaucoup de monde.
D'ancien ennemis affrontés sur le champ de bataille, des alliés de l'Alliance comme de la Horde à mes côtés lorsque nous avions affronté le Vide puis le Fléau, des camarades de l'initiative, ceux rencontrés en Ombreterre... mes confrères du Cercle, et bien sûr des créatures qui seraient pour vous plus incongrus, comme des dryades ou des tréants, ou des ours.
Je ne donne pas de nom, puisque ce serait interminable. On ne cesse jamais de rencontrer de nouvelles personnes pour une personne de mon rôle, et certains vous seraient inconnus, par exemple, vous connaissez sûrement Astrille, Atia, Xeraaya, mais qui entendrait parler de Ceruledo, de Solyne, d'Anoia, de Tessamte, de Mandebrume, d'Oro ? Vous m'aurez compris.

Ça peut étonner de voir un tauren faire ami-ami avec une personne de telle ou telle race ? Que ce soit avec une Sancteforge, ou comme pour d'autres le duo explosif Gnome/Gobelin.

Ça étonne beaucoup, et ça m'aurait étonné, moi-même, il y a des années, d'être ami avec qui que ce soit qui ne soit pas un tauren ou un animal. Mais si on partage des idéaux, des valeurs, et si la personne me semble respecter la nature... l'amitié en découle... naturellement.

Nous pouvons avoir des terrains d'entente avec une sancteforge, et c'est qui peut servir à forger une relation, se concentrer sur ce qui nous rassemble.
Mais surtout, apprendre à connaître la personne en se battant à ses côtés permet de voir son cœur plus facilement. Je n'oublierais pas aussi qu'historiquement, c'est un tauren de Haut-Roc qui aura rassemblé des peuples de tout horizon, et par son amitié avec un elfe de la nuit, aura prouvé une union possible, une union que nous pouvons encore honorer.

Et une amitié avec le Docteur Kaliros, ça se tenterait ? Haha !

Si vous avez les moyens de l'assumer.

Le Conseil de la Paix, pour parler de vos débuts. Pourquoi avoir été choisi ? La question piège, hein, "Pourquoi vous et pas un autre ?".

La réponse est plus simple que vous ne le pensez !
Après les actes de certains traîtres réprouvés, les taurens de Mulgore se sont isolés, et de manière traditionnelle, Haut-Roc est isolationniste.
J'étais un des rares taurens encore présents, et mes haut-faits à la guerre me donnaient un certain poids pour en parler. Des Crin-de-Rive auraient été plus adaptés au jeu diplomatique... mais là encore, c'est un Totem-de-Sang dans l'histoire, et je devais accepter, pour mon peuple. Essayer au moins. Les membres du conseil, dans la Horde, sont surtout des guerriers, Heliann et moi plus que quiconque. C'est pourtant ce qui nous a le mieux réussi.

Pour cette année 42, quelles sont les projets de l'Initiative pour la Paix en Azeroth ? Est-ce que vous en avez discuté ?

Un peu, oui.

Continuer le marché, mais aussi, si je reviens en vie, des soirées de contes. La fête pour célébrer le conseil. Soutenir d'autres initiatives de d'autres peuples. Le reste est plutôt dans mes projets personnels, même si j'en demanderais peut-être de l'aide.

Votre point de vu, au Conseil, sur la Chancellerie de Hurlevent, est-ce qu'il y a une bonne entente ?

Je ne parlerais pas d'un point de vue du conseil pour cette question là mais du mien, et de ce que je vois, c'est seulement de la peur en face, de la peur qui les rend faibles. Mais je suis de la Horde, alors ce qui se passe en Hurlevent ne peut en rien m'affecter au conseil, sans oublier l'immunité offerte par le Cercle. Pour le reste, l'avenir nous le dira.

Et qu'en est-il du Syndicat des Commerces ?

Cela se passe bien, et c'est une coopération que j'espère revoir à l'avenir. Ne vous méprenez pas, je n'ai pas d'intérêt pour le commerce. Mon rôle est le combat, ou l'enseignement. Mais je préfèrerais que chacun collabore pour la paix, communique, et c'est un sabot en avant que j'apprécie. Ce n'est pas le voisin qui rentre chez vous, c'est simplement communiquer et tendre la main lorsque cela est possible.

Est-ce qu'il y a une affaire entre le Syndicat et le Conseil pour les Marchés ?

Il y en a une, de collaboration respectueuse et une écoute de chaque parti pour faciliter les organisations et tenues.
En revanche, cela concerne la partie Alliance du conseil.

Pour en venir maintenant à l'Ombreterre. Comment vous êtes-vous retrouvé là-bas ? Quel rôle jouez-vous dans l'après-Vie ?

De manière évidente, je ne parlerais pas de certains détails dans cette histoire, incompréhensible pour la plupart des lecteurs, voire mortels, mais aussi parce que certaines informations sont tactiquement cruciales pour la Horde comme l'Alliance.
Comme vous le savez, je suis un champion de la Horde. Malgré le terme, c'est un véritable rang au sein de notre hiérarchie. Et avec ça, je suis du Cercle Cénarien. Si une menace émerge dans notre monde, nous nous devons d'intervenir, et en vertu de mon rang, la Horde m'a demandé mon aide lors de la première mission suicide. J'étais accompagné d'aventuriers comme moi, d'amis, même.

Maintenant, mon rôle dans l'Après-Vie est en tant que défenseur des Après-Vies qui s'y trouvent, notamment une représentant littéralement tout ce quoi en des druides comme moi défendons, et habité par d'anciens amis et mentors. Désormais, ils nous aident et nous les aidons, main dans la main, pour sauver ce qui peut l'être, réparer les torts commis, et empêcher notre ennemi d'arriver à son but, car le sort de notre monde, non, de tout l'univers, dépend de celui-ci.
Ils m'appellent, désignent une zone, moi et mes alliés tuons ce qui s'y trouve, ou sauvons les âmes des défunts. C'est d'une tout autre ligue que ce que vous trouvez ici, mais c'est à cela que nous servons.

Il faut le dire, c'est inimaginable pour la plupart des mortels de notre monde !
Cela doit être une énorme responsabilité et surtout une grosse pression.

Ça l'est et cela pousse à de nombreuses remises en question, d'où mon attitude envers ce monde désormais.
Ce n'est pas comme la Légion, les enjeux sont encore plus grands et nous combattons auprès d'êtres que je n'aurais jamais imaginé rencontrer un jour. Si nous échouons dans la bataille qui viendra, tout disparaitra d'un claquement de doigts, sans même que vous, vous ne le sachiez. C'était le rôle de ma tribu, et je l'ai simplement étendu. Le prix à payer, mais ce sont mes valeurs, le but profond, ce qui vaut réellement le coup. Fort heureusement, ce n'est pas un fardeau que je porte seul et mon cœur se réchauffe à la vue de mes compagnons, ou des fruits de nos efforts.

Est-ce que vous vous attendez à une paix durable ?

Je suis optimiste dessus, oui. Peut-être pas entière, il y aura forcément des conflits des petits groupes de la Horde et de l'Alliance, quand bien même je préfèrerais que tout le monde se concentre sur ce qui menace la nature et pas autre chose. En revanche je pense que la paix entre la Horde et l'Alliance, dans l'ensemble, sera durable oui. Et je pense que Tyrande sera de ce côté là, puisque je sais que cela taraude les elfes de la nuit.

Qu'allez-vous faire si une autre guerre éclate entre nous deux factions ?

Hé bien, je suis du Cercle Cénarien, non ?
J'ai beaucoup parlé avec quelques anciens de notre confrérie, surtout des elfes de la nuit m'ayant donné leur bénédiction pour le fait d'enseigner aux nouvelles générations. Le Cercle Cénarien manque cruellement de druides après les guerres et les crimes. Je pense que chaque peuple qu'importe son espèce, ou plutôt chaque individu, possède en lui le potentiel d'être un jour un druide tant est qu'il peut respecter la nature et entendre son appel. C'est un chemin long, qui débutera sans doute par la chasse, et l'apprentissage de notre philosophie, mais à terme je pense que c'est possible, et nous leur enseignerons. Je leur enseignerais. Nous avons besoin de nouveaux défenseurs.

Obsid, merci beaucoup. On arrive à la fin cet entretien. Nous vous souhaitons tous Force et Courage dans votre quête. Quelques mots pour Azeroth ?

Oui. Cette planète, cet être, cette mère en réalité qui nous aime et nous protège, est la chose la plus précieuse qui soit dans notre vie. Et de la même manière que vous voudriez protéger votre mère aimante, nous devrions tous protéger la Terre-Mère au lieu de nous perdre en chamailleries comme des frères et sœurs voulant ses faveurs. Ce sont ses ennemis qui méritent notre haine, notre colère, nos crocs et nos griffes, nos lames et nos flèches. Ceux qui préfèrent la souiller, exploiter ses ressources à l'excès. Alors si vous avez de la rage à revendre, déchainez-là pour elle, et défendez notre monde. Nous n'avons jamais assez d'aventuriers.




FINI LES SECRETS !

People of Azeroth - Magazine Devfpa10









1) Votre routine matinale ?
Me laver, m'étirer, et écouter.

2) Minutieux ?
Cela dépend véritablement du sujet. Prenez la chasse, oui. Prenez une lettre, en revanche...

3) Diplomate ?
... J'imagine ?

4) Romantique ?
Oui.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Moins que je n'aimerais.

6) Vous faites attention à votre image ?
Non.

7) Ce qui vous fatigue ?
La fourberie, ceux qui tentent de me donner des leçons, ceux qui crachent sur la nature... la liste est longue, Kaliros. La liste est longue.

8) Ce qui vous détend ?
La nature, l'écouter. La présence de certains.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Malgré son goût pour la démonstration de force, ce n'est pas une ville pour moi, à l'exception d'un quartier.

10) Des idoles ?
Huln Haut-Roc.

11) Votre pire défaut ?
Impulsivité, mais cela va de pair avec un péché.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Je ne préfère pas appeler à l'aide, mais ce que j'appelle n'est pas une personne. Il s'agit du Rêve Émeraude, ou la nature autour de moi.

13) Des regrets ?
Beaucoup.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
...

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Je ne déteste rien chez moi.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Je ne trouve pas de "la plus belle". Beaucoup le sont, simplement.

17) Votre plat préféré ?
Le jus de baie-de-lune. Ou peut-être l'élan rôti.

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
De ce que mes confrères druides m'ont dit, c'est un véritable cauchemar.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
La colère. L'orgueil aussi.

20) Votre citation préférée ?
"Nous ne pourrions pas seulement évoquer, mais aussi invoquer un endroit bien à nous. Et tous les lieux qui ont un jour existé flottent à la surface de notre rêve. À présent, s'il vous plaît, écoutez ce que j'entends."

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Huln Haut-Roc.

22) Votre âme-sœur idéal ?
Je n'en ai pas, je vous avouerais.

23) Vos priorités en politique ?
C'est évident, mais la préservation de la nature et la paix, l'élimination des menaces.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Bienveillant, mais intransigeant sur certaines lignes.

25) Votre métier idéal ?
J'ai déjà mon métier idéal !

26) Votre plus grande honte ?
Ce n'est pas quelque chose que je peux dire ici.

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
...

28) Votre arme fétiche ?
Je serais tenté de dire mon arc ou ma lance, qui m'accompagnent depuis longtemps , mais en réalité, je n'en ai pas. Ma nature m'oblige à alterner, quand ce ne sont pas mes poings ou mes crocs, mes griffes, et chacune doit m'être aussi naturelle que l'autre. L'adaptation est le maître mot.

29) Vous avez peur de la mort ?
Je n'ai pas peur de mourir, mais des conséquences que celle-ci aura sur les autres.

30) Doux ou sauvage au lit ?
...

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
Quand tout est dans l'ordre des choses. Voir le monde en paix et heureux, aussi.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Ce qui me fatigue a tendance à me rendre furieux avec le temps...

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
L'argent n'a pas vraiment de valeur pour moi, donc sans doute ce que je fais déjà avec, fournir en cas de besoin aux amis, à l'effort, ou pour l'artisanat.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Je cherche à devenir chef de ma tribu sur le long terme, donc oui. Mais pas seul.

35) Noir ou Blanc ?
... Noir.

36) Vos passions ?
Le combat, l'art, l'exploration et aventure, le druidisme... et certaines choses qui ne seront pas dites.




ON PARLE DE VOUS !

People of Azeroth - Magazine Obsid_10


Obsid Totem-Belliqueux ? C'est un tauren, non ?
Oh, j'ai encore un peu de mal avec les noms des races étrangères au peuple Pandaren.
Mais oui, j'en ai entendu parler à Orgrimmar, avant de le voir de mes propres yeux. C'était il y a quelques années déjà sur les terres de Kul'Tiras.
Un équilibre étonnant entre la violence des ses frappes et de l'amour pour la nature. Il aurait fait un excellent moine.

Je sens beaucoup d'orgueil chez ce guerrier. Une arrogance dans son regard.
Il semble craint et respecté par les membres de la Horde. Mais il reste humble.

Xiong

Je ne sais plus vraiment quand et où j'ai rencontré Obsid à force de le côtoyer, les souvenirs s'effacent pour laisser place aux pensées qui se forgent à force de relation.

C'est un personnage atypique que j'ai la chance de côtoyer au sein des institutions du Conseil pour la Paix et qui m'a rarement déçu, droit dans ses sabots bien qu'il est parfois les cornes dans les nuages.

Je ne sais pas vraiment ce qu'il pense de ma personne, mais je pense que nous avons des rapports que je pourrais qualifier d'amicaux depuis le temps. C'est quelqu'un que j'apprécie et j'espère que c'est réciproque.

Je pense qu'il est quelqu'un de fondamentalement bon, malgré sa robustesse et sa férocité sur certains sujets qui peuvent le titiller et/ou qui lui tiennent à cœur véritablement.

Si je devais lui trouver un défaut, je dirais son impulsivité et parfois sans doute son courage qui le pousse à se mettre en danger. Mais je suppose qu'il sait ce qu'il fait, je gage que la folie ne l'accompagne pas.

Pour finir, je dirais qu'il est quelqu'un de vrai malgré ses allures martiales compliquées à cerner ; un géant qui cherche à se mettre au service des autres qu'importe ce qui pourrait lui arriver. Je terminerais sur un proverbe Pandaren qui pourrait sans doute le faire réfléchir :

“Quand la paix règne, le Yaungol belliqueux ne doit pas se faire la guerre à lui-même.”

Sébastien Morhel

'ai déjà croisé Monsieur Totem-Belliqueux pour la première fois à Dalaran. Toujours austère à ce que je vois.

Il est un des ambassadeurs de la Horde de l'Initiative pour la Paix si je me souviens bien.
J'ai entendu dire qu'il était un peu sévère dans ses propos. Mais je ne m'avancerai pas plus, je ne connais pas trop ce bon monsieur de la Horde.

Mais je le rencontrerai volontiers !

Xeraaya

Quand j'ai connu Obsid, ce fut en intégrant la Délégation de paix de l'Alliance au CPPA (Conseil Pour la Paix en Azeroth) à Dalaran. L'ancien ambassadeur de l'époque m'en donna déjà un portrait qu'il était un belliciste et guerrier.

Il est un vaillant guerrier.
Alors que je pensais que nos relations seraient tendues pour la personne païenne qu'il incarne, j'ai finalement de bonnes ententes avec ce dernier et je dirais même, c'est peut être le seul membre de la Horde pour le moment, dont j'éprouve un respect sincère, lui et sans doute son peuple dont je fus méfiante auparavant.

Comme je l'ai dis, il est un guerrier, il se prétend champion, chose toujours à vérifier pour les plus égocentrique de ce monde, mais par aveux solennel, je dois témoigner, que pour avoir combattu à de nombreuses reprises avec lui, il sait se battre, et dans les règles de l'art. En tant que guerrière sacrée, nous avons un code d'honneur, le sien est respectable. C'est un brave combattant digne de son peuple.

Ensuite, comme il a été énoncé, Obsid est quelqu'un dont j'ai pu vite m'entendre, sa philosophie de vie, ses valeurs, le sens de la bravoure comme de l'honneur est importante pour lui. Il peut se montrer sage et son tempérament se distingue par une certaine lucidité... bien qu'il peut se montrer ronchon ou soupe au lait, tout dépend de la situation.
Si un jour vous souhaitez discuter Nature, Philosophie, ou échanger auprès de lui, c'est une personne que je recommande pour approfondir vos connaissances en ce monde, il a bien voyagé, et il m'aida à comprendre certaines choses sur cette planète qui m'est encore... étrangère

C'est aussi quelqu'un qui a un amour immense pour les siens, et la Nature, il défend Azeroth comme nombre d'aventuriers ou héros qui aspirent à ces mêmes idéaux. Si un mastodonte tauren qui mène une charge pour vous réduire les ennemis de la Vie, c'est bien un Obsid qu'il vous faut.
Sur cette touche d'humour, il n'en reste pas moins une personne vivante, sans doute arrogante, mais les têtes brûlés finissent sans doute rapidement par gagner en sagesse.

Je finirais enfin par ces mots, sachant qu'il part sur le front par delà le Voile pour une dernière lutte:

Que la Lumière le guide là où il marchera dans la Pénombre, qu'il ait foi peut importe ce qu'il affrontera, et puisse-t-il revenir comme tous les autres auprès de lui, car je le vois sans doute comme un ami...

Camallia Souffle d'Étoiles

Il est un des rares Tauren de Haut-Roc à avoir rejoint le Cercle Cénarien, pour ne pas dire le premier que j'ai vu.
Beaucoup de curiosités planent à son sujet. Quoi qu'il en soit, notre confrère est d'une grande sagesse et nous porte de précieux conseils.

Nous avons l'immense plaisir de l'avoir parmi nous et nous tenons chaque jours à partager notre fierté avec Obsid et tout nos membres.

Qu'Elune veille sur notre ami. Je lui souhaite personnellement tout le meilleur du monde.

Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Lun 16 Mai 2022, 23:27



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LE PORTRAIT DE JONATHAN WALTER

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Jonathan Walter.

Le Kraken d'argent sur fond bleu roi.

Son vaisseau Amiral est une frégate aux couleurs bleu nuit. Un pavillon de l'Alliance surmonté des couleurs de la Compagnie des Fils du Kraken est visible dés lorsqu'on pose les yeux au Port d'Hurlevent.
Un fleuron de l'Alliance avec éperon en acier, trois mats et trois lignes de canon. Un imposant mastodonte des océans.

J'ai été guidée dans les coursives du bâtiment, saluée par des hommes et des femmes disciplinées, pour arriver dans les quartiers de l'Amiral et Chancelier.

Un bureau richement décoré aux meubles en bois précieux.
Tout est en ordre, bien rangé. Pas un seul dossier dépasse. L’ensemble transpire la bonne et due forme d’un homme organisé.

L’Amiral, lui, est derrière son imposant bureau d’ébène orné de tentacules d’argent. Son visage est blafard et maigre, ses pommettes sont saillante. Il ressemblerait presque à un cadavre.
Pourtant, dans ses yeux d’un émeraude profond demeure une lueur vive. Une intelligence profonde et un soupçon de jugement de ma personne.
Il n'est pas grand. Voir petit et mince, loin des standards des vétérans de l'Alliance. Pourtant, sa prestance et son charisme sont là.
Avec ses airs de dandy, il est soigné. Sa moustache et sa barbe sont finement taillées aux effluves de bois de cèdre.

Sur son bureau trône une petite boule de verre et un navire enchanté à l'intérieur affrontant tantôt la tempête, tantôt des eaux calmes. La réplique exacte du modèle sur lequel nous nous trouvons.

Derrière lui se trouve un vaste buffet à alcool avec des bouteilles toutes aussi singulière qu'original ainsi qu'un violon dans un coin.

Il se redresse lorsque j'arrive, droit et martial pour m'accueillir en me présentant un siège en face de lui.
Confortable, en velours, et d'un bleu d'encre.

A l'aise et charismatique, Walter passe l'entretien assis comme un patron, jambes croisées. Parfois se levant pour aller retoucher des bibelots mal en place. Replaçant ses dossiers bien droit en trahissant une hyperactivité maniaque dans son antre et son domaine.

J'ai trouvé cet entretient des plus intéressant. Car peu ont eut l'audace de chercher à comprendre au fond qui était vraiment Jonathan Walter, notre Chancelier des Affaires Urbaines d'Hurlevent.

Cher Chancelier Walter, depuis cinq ans "On parle de vous" pour de nombreuses raisons. Et cette fois, pour votre dernière année de service en tant que Chancelier des affaires urbaine, on va parler BEAUCOUP de vous.





L'INTERVIEW
Avec Élisabeth Kaliros

People of Azeroth - Magazine Bureau11




Élisabeth Kaliros : Excellence, bonsoir.

Jonathan Walter : Bonsoir Madame.

Vous êtes l'Amiral de la compagnie navale "Les Fils du Kraken" et Chancelier des Affaires Urbaines de Hurlevent depuis l'an 38. Et même un des rares Chanceliers à avoir tenu ses cinq années de services !
On va parler de ça, de la chancellerie, de vous surtout et des élections du prochains chancelier des affaires urbaines.

Cinq ans... Ça fait beaucoup ?

En vérité cela ne fera que quatre ans. Ne me surestimez point non plus, la cinquième année sera peut-être de trop pour moi. Même si le service ne s'arrête pas pour moi.

Vous savez de nos jours, cela parait énorme, mais les gens oublie qu'avant cela beaucoup d'individu on fait des années de service dans un seul régiment. Aujourd'hui les gens vont et viennent, montent leur affaire, passent d'une compagnie à l'autre, d'un régiment à l'autre. Les gens sont plus flexible ou alors simplement insatisfait et inconstant. Moi j'ai annoncé me présenter pour un mandat, le devoir m'a appelé même sans être élu et j'ai été fidèle à mes engagements. Je l'ai dis, je l'ai fais. Il devrait en être de même pour tous. Du moins si vous voulez être digne de confiance.

Tout le monde ne sait pas que vous avez fait énormément pour Hurlevent et peut-être même qu'on ne vous le rend pas assez aujourd'hui. Est-ce qu'il y a une part de ce ressenti ou vous avez vraiment donné sans rien attendre en retour ?

Depuis toujours je suis un soldat, je suis un adepte du sacrifice. Lorsque j'étais Capitaine sur le Mur, nous crevions là-haut, pour que d'autres n'aient pas à le faire. C'est ce qu'on appel le sens du devoir, c'est en ce sens que je suis habitué à faire le boulot sans attendre de reconnaissance. J'ai l'habitude des tâches ingrates et du mépris des autres depuis mes premières classes. Voir avant cela, ce que vous décrivez c'est juste mon quotidien depuis ma naissance.

J'ai le cuir solide à présent, alors non, pour vous répondre clairement j'ai une volonté sincère de faire les choses selon ma vision sans me fier à ce qu'on peut penser de moi. Retourner à l'anonymat après mon mandat ne me dérange pas. La fin d'un service, le début d'un autre, le devoir, encore une fois.

Mais j'aime à penser que c'est ce qui fait les grands hommes et femmes de ce monde.

Qu'est-ce qui a été le plus éprouvant pour vous pendant ces quatre années ?

Défendre mes idéaux, mes intérêts n'a pas été de tout repos, en fait. Je ne saurai citer de période difficile en particulier. Mais disons qu'il faut une résilience pour endurer l'accumulation de toute ces choses pendant des années. Ce n'est pas pour rien que peu d'homme et de femme tiennent si longtemps à de tels postes. Je n'ai en mémoire que le Commandant Hellenlicht, la Chancelière Farral et moi même dans cette lignée, cette constance et cette endurance. En connaissez vous d'autres, que ce soit à la noblesse, dans l'armée, au clergé, qui aient cette longévité?

Après si vous voulez vraiment que je cite une période difficile, sans nulle doute les assauts du Fléau sur la capitale il y a un an et demi. Ou les nombreux désaccords avec les collègues et autres instances.

Beaucoup se souviennent encore, vous êtes allé jusqu'en Norfendre pour combattre le Fléau avec bon nombre de volontaires. Des aventuriers, des soldats, des artisans...
Ça rappel la première guerre contre le Fléau du Roi Liche ?

Cela a le même goût, la même odeur de pourriture nauséabonde. Un éternel recommencement qui nous rappel à tous, que rien n'est acquis. Une piqure de rappel. Dans notre petit confort de Hurlevent, les gens ont trop tendance à oublier les horreurs derrière nos murs et ceux qui les ont provoqués. Ceux qui oublient insultent la mémoire des sacrifiés sur l'autel de leurs petits privilèges.

D'où vient cette motivation ? Qu'est-ce qui vous permet de tenir ?

Mon éducation. Je n'ai pas appris à vivre autrement que dans le devoir, le combat, la survie.

Vous êtes originaire de Gilnéas. On le voit assez bien au travers de votre caractère. Vous avez un côté renforcé, assez clément mais très ferme. Peut-être parfois un peu dur. Fière également. Vous me faites presque un peu penser à Archibald Gristête, précédent Roi de Gilnéas et défunt père du Roi Genn Gristête.
Pour le citer : "Ne prend jamais une main tendue. Il vaut toujours mieux se débrouiller seul. C'est ce qui distingue les forts des faibles.".
Vous suivez ce précepte ?

Mon père était un partisant d'Archibald Grisetête. J'ai vécue dans ce précepte, dans une famille de roturier à tradition militaire. L'engagement dans l'armée comme seule opportunité pour s'élever. Aujourd'hui toutefois, ce concept est daté au vu de ce que nous devons à l'Alliance. Je transformerai cette citation.

"Ne prend jamais une main tendue sans savoir qui la tend. Soit sûr de tes alliés. C'est ce qui distingue les vivants des trahies."


People of Azeroth - Magazine Mini_w10


(Allez lire le petit récit HRP "L'écume de la Haine" écrit par Jonathan Walter !)


Votre père était également de la marine ?

Non, fantassin. Lieutenant pour être exact. Même si la marine de Gilnéas existait encore à cette époque. J'ai moi même fait mes classes avec les piétons. L'intérêt pour l'océan est venu bien après mon départ de Gilnéas.

Les hommes retrouvent souvent l'amour de la mère chez l'épouse et le cherche même inconsciemment. Et vous seriez étonné d'apprendre que beaucoup de ses dames à Hurlevent sont secrètement curieuse de savoir quel genre de femme plait à notre cher Chancelier et aurait peut-être une chance. Noble, pâtissière, forgeronne, mage, médecin de guerre ou rebelle peut-être ?

Je ne suis plus homme à chercher l'amour. Je suis un homme de guerre. Au risque de décevoir ces dames, je ne suis pas un coeur à prendre. Je me le suis arraché pour le mettre dans un coffre selon la légende.

De plus, ce n'est plus de mon âge, je laisse ces bonnes dames aux autres, certain en ont plus besoin que moi. Je suis marié à la nation et à mes devoirs.

Notre cher Jonathan Walter a-t-il au moins connu l'amour ?
Pourquoi s'être arraché le cœur ? A moins de se l'être fait retiré par une douce et tendre.

Nous avons tous nos amours de jeunesse j'imagine. Il convient d'en faire le deuil pour avancer. Une faiblesse passagère, dû à la défaillance des esprits encore immatures.

L'amour est la mort du devoir. Je l'ai trop souvent vu, et c'est pour cela que les règles en la matière son stricte dans mon équipage. Car sur le terrain, vous êtes sous le feu ennemi, vous ne pouvez transporter qu'un seul blessé, qui sauverez vous? Votre amant ou votre supérieur hiérarchique ? Lorsque votre cher et tendre fera une erreur et recevra correction, allez vous prendre sa défense malgré les règles ?

Combien d'hommes et de femmes se sont prétendu personne d'honneur et de devoir, pour ensuite fuir avec leur cher et tendre à la moindre difficulté à votre avis? Je vous le dis, les promesses, la fidélité, l'obéissance sont bien peu de chose face au poison qu'est l'amour. Il s'insinue dans nos pensées, altère notre jugement, enivre nos sens. C'est un mal qu'il convient de couper à la racine avec fermeté et discipline.

Contrairement à ce que vous voulez entendre, les choses sont bien moins romantique qu'elles en on l'air. C'est par expérience et pragmatisme que l'amour me répugne et parce qu'elle a été un frein à mes ambitions bien trop souvent.

Et c'est pourquoi je ne prendrais jamais épouse, et encore moins dans mes rangs, ce serait inconvenant.

Pour parler de carrière. On connait l'armée de Gilnéas comme étant très stricte dans son recrutement. Même plus dur que celle de Hurlevent. Aujourd'hui vous êtes Amiral et on n'ose pas imaginer tout ce que vous avez dû traverser.
Comment ça s'est passé pour vous, à l'académie ?

En toute honnêteté, ce n'était pas une partie de plaisir. Honnêtement. Regardez moi.
J'ai toujours été le plus faible physiquement. C'est un fait. Et l'armée n'est pas tendre avec les faibles.
Quand les règles ne sont pas en votre faveur, il faut les changer. Trouver ces propres atouts. Vitesse et précision face à la force brute. Intelligence et stratégie pour surprendre ceux qui pense déjà la victoire acquise. J'en ai bavé, c'est indéniable, mais en fin de compte c'est moi qui suit encore vivant et en fonction. La sélection naturelle.

Vous avez dû faire des choix difficile, sans aucun doute.

Comme tout officier de l'armé. Celui qui prétend le contraire est un mauvais officier.

De toute votre carrière, l'évènement qui vous a le plus marqué ?

La bataille du Mont Rochenoire, sans nulle doute ma plus grande bataille. La folie de la Guerre Totale entre les races mortelles a atteint un point culminant ce jour là. La mort de Lothar, la charge Turalyon, les marteaux hardis défiant les drakes rouge, les flèches Quel Dorei face aux haches Troll. Mais que peuvent les hommes face à tant de haine.

Mon impuissance ce jour là, était aussi pesant que le poids de cette sinistre montagne. J'ai vu des camarades mourir ce jour là, sous mes premiers commandement, je n'étais qu'un jeune sergent. Cet évènement marque profondément mes cauchemars et mes pensées.

Plus récemment j'ai vu la chute de Teldrassil, et sa pluie de cendre. Tout aussi effroyable. Mais j'étais plus vieux, plus expérimenté, plus armé. Là où sur les pentes du mont Rochenoire j'étais à peine un homme. Je suis sortie de l'adolescence ce jour là.

Avant d'être Chancelier, vous êtes Amiral. Les Fils du Kraken, un nom qui revient souvent, quasiment tout le monde en a entendu parlé, mais concrètement, qu'est-ce que c'est ?

Beaucoup pense que nous somme un régiment de la marine. A tort. Même si c'est flatteur, sans doute à cause de notre rigueur et notre discipline militaire. Issu de notre passé, à moi et mon second, le Capitaine Hammerton, de vétéran de l'armée de Gilnéas.

En vérité nous somme tout autre, nous somme une compagnie maritime privée. Disposant de trois navires, frégate, galion et brick. Nous pouvons dispenser un certain nombre de service contre rémunération. De l'escorte d'autre bâtiment ou d'individu, au transport de fond, chasse au pirate en passant par l'exploration et la collecte d'artefact ou de ressource. Avec un service ingénierie performant, une infirmerie de qualité, une expertise en navigation nous somme polyvalent et prêt à étudier toute proposition.

Malgré ce statut de mercenaire indépendant, je porte fièrement les couleurs de l'Alliance. N'allant pas dans la neutralité opportuniste de bien des compagnies et cartel à but lucratif. Nous avons des principes. Prêt à répondre à l'appel de la patrie quand c'est nécessaire, comme lors de l'Opération Froid Mordant, Egide Funeste ou l'Opération Darnassus. Nous avons également plusieurs victoires contre des navires de la Horde au cours de la Quatrième avec lettre de marque bien entendu. J'ose espérer que la mortalité infantile chez les orcs à été en hausse grâce à nous.

Toujours à la recherche d'âmes courageuses qui veulent vivre une vie d'aventure dans un cadre strict et discipliné avec l'amour de leur patrie. J'invite également les gens sans le sous, qui souhaite faire quelque chose de leur vie. Ce n'est pas simple, je ne vend pas du rêve et des fausses promesses, mais beaucoup des nôtres qui n'étaient rien ont su s'élever grâce à nous. J'en prend pour exemple mes deux Capitaines.


People of Azeroth - Magazine Walter10


Ça va être quoi la suite pour vous ? Maintenant que vous aller reprendre pleine activité dans votre compagnie.

Reprendre la mer, reprendre les combats qui me tiennent à cœur. Garder la Horde à l'œil. Je ne me fais pas d'illusion, la guerre reviendra c'est un cycle. Trop longtemps j'ai du rester à terre, l'appel est trop fort. La Chancellerie m'aura appris une chose, que je suis plus un homme de terrain que de paperasse. Pour autant, mon sens du devoir m'oblige à ne pas abandonner le poste pour lequel je me suis engagé et j'irai jusqu'au bout. Et même au delà si on me rappelle.

Vous avez prit plein pouvoir de votre fonction en Novembre de l'an 38, suite à l'absence prolongée du Chancelier Aldorey Kelbourg. Comment avez-vous prit la nouvelle de cette absence. Votre ressenti à ce moment là ?

Comme la chute d'une vaste farce. Le sinistre aveux que quelque chose n'allait pas dans nos institutions. Que la Noblesse n'a pas retenu les leçons de l'affaire Katrana Prestor. Toujours pétrie dans leurs privilèges, dans une victoire facilement acquise où tout leur ait dû. Pour finalement décevoir une fois de plus. Mon histoire se répète, depuis mes fonctions d'officier à Gilnéas, je répare les erreurs des puissants dans leur tour d'ivoire.

Le pire dans tout cela, et peu de gens s'en rappelle. Mais c'est que j'ai perdu cette élection, juste avant de partir sur le front de la guerre des Epines. Et alors que nous avons fait des sacrifices pour ne sauver qu'une poignée de camarade de Kalimdor. J'apprend que le Chancelier n'est pas au niveau, absent, défaillant. Quelle indignité. Et puis quoi? C'est moi qui dois prendre le relais maintenant? Et bien soit, je vais tout faire une fois encore, ça ne changera pas de d'habitude. Nous avons laissé 6 mois au Chancelier pour refaire surface avant de nous faire une raison.

Je n'ai pas peur de le dire, même si cela dessert mon institution, mais la dernière élection et son résultat est une honte pour la Chancellerie. Un parjure pour nos administrés. Et une machination de la part des puissants de l'époque qui n'avait aucun discernement.

On peut me critiquer sur bien des plans, mais moi je reste droit dans mes bottes et dans ma ligne directrice, sans corruption, ni arrangement. Et c'est par ma présence et mon travail, que j'ai su me faire une place. On peut critiquer mes réformes autant qu'on veut, mais pas le fait que je ne sois pas quelqu'un de travailleur et d'impliqué.

Les volontés de votre campagne politique ont pu être respectée ? Vous avez pu atteindre vos objectifs ?

Non. Bien des projets n'ont pas pu être réalisés. Il y'a toujours des choses à faire. Mais l'institution était au plus bas à mon arrivé et je pense avoir su faire le travail pour la faire renaitre et reprendre une part non négligeable dans la vie des gens. J'ai préféré limiter les projets pour être sûr de les mener à terme, que de multiplier les propositions sans rien concrétiser au final. Gesticuler pour rien ce n'est pas mon genre.

Tout est perfectible, mais aujourd'hui nous gérons un nombre de dossier qui n'est sans commune mesure à ce qu'il était il y a 4 ans. Nous somme reconnu pour notre travail. Nous avons ouvert des postes dans l'institution. Aidé à mettre en place des évènements. Participé à l'activité commerciale de la ville.

Même si toutes mes promesses ne sont pas tenues, j'espère avoir jeté les bases d'une institution durable et sérieuse pour mes successeurs. Et surtout avoir pu servir ma ville.

Quelle expérience tirez-vous de ces quatre années de services ? Vous disiez "que vous êtes plus un homme de terrain que de paperasse."

En effet, j'avais tort. Quand je me suis présenté, je pensais pouvoir accéder à un poste plus tranquille et en lien avec mon âge avançant. Une manière de continuer à servir plus sobrement. Mais il n'en est rien. En quatre ans, quelque chose s'est révélé en moi, comme un syndrome de manque. Celui du terrain, de l'océan, du poids des armes. J'ai été élevé pour ça, je mourrais l'arme à la main. Et ces années de service m'ont au moins conforté dans cette certitude.

La question d'un second mandat ne se pose alors même pas ?

Absolument pas. Surtout que j'ai une part active dans le processus démocratique. Notamment dans la sélection des grands électeurs et des candidats. Me porter candidat à un second mandat serait immoral, anticonstitutionnel, déplacé et injuste en vu de la place que j'ai commencé à prendre là dedans. J'essaye d'assurer le meilleur avenir possible pour l'institution, mais sans moi en finalité.

Comment se porte actuellement la relation entre la Chancellerie et la Garde Urbaine ?

Les deux institutions doivent collaborer et former un bloc. Ce n'est pas mon rôle d'alimenter la presse à scandale avec des potins. Je souhaite bon courage au Commandant Anron pour sa prise de fonction et l'avenir de son institution, de même pour son Excellence Breckenridge qui va devoir faire avec mon successeur. Et je remercie ceux et celles qui ont du supporter mon caractère et mes positions sans concessions.

Certains se demande pourquoi pas réformer la Chancellerie qui semble si éloignée du peuple ?

Si éloigné du peuple vous trouvez vraiment ? Qui aujourd'hui peut affirmer sans trembler des genoux que son dossier n'a pas été traité par nos services ? Qui aujourd'hui est capable de dire qu'il a demandé une entrevu et n'a pas eu de réponse ?

La chancellerie était t'elle plus coutumière des événements populaires comme le tournoi ou la soirée du penon honorable avant mon mandat ? Ne parlons même pas du marché du clerc qui rassemble et met en avant les petits commerces avec un lien permanent avec nos services. Je doute aujourd'hui que quiconque ose clamer que la chancellerie sous l'administration du Chancelier Al Rakim était plus proche du peuple qu'elle ne l'est aujourd'hui. Sans parler du nombre de dossier traité et des postes de fonctionnaires ouverts aux gens du peuple.

Alors tout n'est pas parfait, mais sous mon administration l'évolution est tout de même significative vous ne trouvez pas ? D'autres choses peuvent être faites mais chaque chose en son temps, ce sera l'affaire de mon successeur, et quoiqu'il en soit, moi, en ce qui me concerne je suis satisfait de l'évolution proposé.

Qu'est-ce que vous diriez au prochain Chancelier ou prochaine Chancelière ?

De rester en poste tout votre mandat. Car c'est la moindre des choses et surtout une insulte envers ceux qui placent leur confiance en vous si vous ne respectez pas cela. Que je demeure présent au besoin, si mes conseils ont une valeur à ses yeux. J'assure le service après vente. Toujours dans cette notion de devoir et de travail bien fait.

Voir d'autres races débarquer à Hurlevent dans un contexte de paix ou d'entraide ne vous effraie pas ? Je pense, par exemple, à l'arrivée de Gobelins, de Vulpérins, d'Orcs ou de Réprouvés . Que ce soit d'une organisation tiers ou de la Croisade d'Argent, comme ce fût en l'an 40.

Je n'ai pas à m'opposer aux opérations de la Croisade d'Argent quand elles sont justifiées et nécessaires. Toutefois, non je ne suis pas favorable à voir traîner près de nos institutions et installations militaires sans raison particulière, des membres de la Horde. Nous somme différent, nous ne somme pas fait pour vivre ensemble. Combien de fois avons nous été trahis? Je ne souhaite personnellement pas prendre de risque. A l'image de mon mandat qui n'a autorisé aucune race de la Horde fouler le sol de Hurlevent sans motif impérieux.

Et pour quoi faire? Causer des troubles? Nous avons tous perdu des fils, des frères, des pères, dans les conflits qui nous opposaient à la Horde. Pourquoi vouloir faire déambuler les assassins de nos familles dans nos rues? Et même pour eux. Qui les protégera de la foule en colère et pleine de rancœur? Que feront nous quand un citoyen de l'Alliance fera justice lui même et assassinera un membre de la Horde sur notre sol? Pire, si un membre de la Horde assassine un citoyen de l'Alliance dans nos propres murs? Comment allez vous gérer cette crise diplomatique? Qui a raison? Qui a tort? Quelle justice employer pour châtier le coupable?

Vous voyez, les choses ne sont pas aussi simple. Et ceux qui prône la paix sans ces considérations sont des idiots. Des ignorants bien pensant. Nous même au sein de l'Alliance nous ne somme déjà pas d'accord sur tout, en conflit. Et même nous entre propre humain, nous n'avons pas besoin de considération de race pour nous entretuer. Pourquoi ce serait autrement avec la Horde? Qui ose dire que cela ne causera pas de problème de vivre ensemble avec tant de promiscuité?

Alors je le dis. Que chacun vive chez lui. Réglons déjà nos soucis internes au sein de l'Alliance. Laissons les générations passer, les rancœurs s'amoindrir, les coupables se décomposer sur des gibets pour le bonheur de leur propre corbeaux. Et là. Là nous seront en paix.

Pourtant, voyons comment se portent les chevaliers de la mort de la Lame d'ébène au sein de Hurlevent ou même de l'Alliance. Ou prenons exemple sur les Illidaris et les elfes du Vide.
Et même le Kirin Tor, ou la Croisade d'argent, le Cercle Cénarien, qui font face aux différences culturelles et raciales.
Tout ça soulève beaucoup de questions. Beaucoup semble vouloir tourner la page sans oublier l'histoire.

Pourquoi vouloir tendre la main à tout prix à nos assassins, alors qu'à côté nous somme au bord de l'incident diplomatique avec nos plus fidèles alliés. Soignons déjà nos relations avec les Kaldorei avant d'aller  pique-niquer avec nos ennemis. Vous ne pouvez pas comparer ces ordres que sont le Kirin Tor ou la croisade d'Argent, qui n'existe que par leur fonction universel. Là où nos factions n'existe que par la défense de leur intérêt et de leur existence. Intérêt et existence menacé directement par l'autre de nombreuse fois. Vous prenez un bien mauvais exemple, la réalité ce serait de demander au Kirin Tor de faire la paix avec la Légion, ou la Croisade de faire la paix avec le Fléau. Ces ordres étant directement menacé par ces entités.

Et puis ont ils perdu Theramore?! Ont ils été témoin de l’embrasement de Teldrasil? Ont ils perdu Gilnéas? Depuis des années l’Alliance n’a fait que des compromis et des traités ! N’a fait que reculer et regretter de faire confiance. Et aujourd’hui ceux qui ont détruit nos vies viennent nous donner des leçons de paix comme c'est facile. Il n’y a qu’une chose à faire pour eux. Ployer le genou, admettre leurs erreurs, payer et assumer leurs fautes. Rendre les territoires lâchement volés et dévastés. C'est cela tourner la page sans oublier l'histoire.

Nous ferons la paix, quand ils répondront de l’anéantissement de Theramore, nous ferons la paix, quand les enfants brûlés vif de Teldrasil alors que leurs parents s'était rendu seront vengés ! Nous ferons la paix.

Quand les responsables seront entassés dans des fosses communes pour l’engraissement de leurs propres porcs. Là nous serons en paix.

Chancelier Walter, Merci ! On conclue cette interview. Nous vous souhaitons tout le meilleur pour la suite. Un dernier mot pour Azeroth ?

Pour l'Alliance.




FINI LES SECRETS !

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1) Votre routine matinale ?
Whisky et cigare pour bien commencer la journée et être en bonne condition.

2) Minutieux ?
Même dans le meurtre de nos ennemis il ne faut rien laisser au hasard.

3) Diplomate ?
Pour les intérêts de l'Alliance, aucune concession.

4) Romantique ?
Je chérie tout ce qui nous démarque des animaux et de la Horde.

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Mes fonctions me l'imposent. Une personnalité publique ne peut pas dire n'importe quoi sous peine de perdre en crédibilité.

6) Vous faites attention à votre image ?
Constamment. D'un point de vu pragmatique cela ouvre des portes c'est la triste réalité.

7) Ce qui vous fatigue ?
Les biens pensants qui veulent la paix ou croient pouvoir faire mieux à ma place sans comprendre les dossiers et les enjeux. Ceux qui parlent sans savoir pour briller en société et se donner bonne conscience. La Noblesse et ses travers, ceux qui pensent que tout leur ait acquis de plein droit.

8) Ce qui vous détend ?
Les embruns de l'océan et la liberté qu'ils procurent. Me pencher au dessus d'une carte.

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Que nous avions deux occasions pour la prendre et mettre fin à ce cycle de guerre infernal et de venger Gilnéas, Theramore, Teldrassil, Hurlevent première du nom, la conquête de Khaz Modan durant la seconde, Tol Barad, la mort de Varian et l'abandon du rivage brisé, le bosquet de Thal'darah, l'exploitation des forêts de Orneval, la souillure des terres de Lordaeron, l'avenir des maisons Portvaillant et Grisetête... Dois je continuer?

10) Des idoles ?
Les hommes qui ont fait l'Alliance et l'ont défendu jusqu'au bout. De Magni Barbe de Bronze à l'Amiral Port Vaillant. Plus récemment, des hommes et des femmes plus anonyme comme l'Amiral Taylor et Rogers. Sans oublier le Roi Varian Wrynn, toutefois je pense qu'Anduin Lothar est au dessus du lot si je devais en choisir un.

11) Votre pire défaut ?
Trop gentil.

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Mon second, si il n'est pas là, le suivant, et ainsi de suite. Respectons la ligne de commandement que diable ! Elle est faite pour ça !

13) Des regrets ?
De ne pas avoir pu embarquer plus de réfugiés lors de l'Opération à Sombrivage avec la 14ème Brigade de réserve.

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Pyjamas, profitons d'un certain confort tant que nous ne somme pas sur le front.

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Trop gentil.

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Le Commandant Hellenlicht, et au moins elle est de mon âge, ça évitera de rendre une réponse suscitant un certain malaise.

17) Votre plat préféré ?
Les moules. Elles sont de la mer, et bon marché.

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Le meilleur et le pire de ce que peut faire l'humanité. Dernier bastion de l'humanité et fierté de l'Alliance, mais berceau d'idéologie moribonde et dangereuse.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Je suis trop modeste.

20) Votre citation préférée ?
Pourquoi voudrai je aller dans le royaume de la mort? Si j'y ait envoyé tout ces gens c'est justement pour ne plus les voir. C’est la vie qui est cruelle, alors pourquoi l’au delà devrait il être différent?

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Johanna Walter.

22) Votre âme-sœur idéal ?
Quelqu'un qui n'a pas peur de se salir les mains et se donne les moyens de faire ce qui est juste.

23) Vos priorités en politique ?
La sauvegarde de l'Alliance et de l'humanité.

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Exigeant.

25) Votre métier idéal ?
Soldat.

26) Votre plus grande honte ?
L'armistice sans condition.

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
Non, mais je ne juge pas, chacun aime ce qu'il veut dans la limite de la légalité.

28) Votre arme fétiche ?
Le sabre. Précis et mortel.

29) Vous avez peur de la mort ?
Je suis un soldat, toujours prêt à cette éventualité.

30) Doux ou sauvage au lit ?
Pourquoi être aussi binaire?

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
L'argent et la réussite, les ambitions et les projets menés à terme.

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
L'incompétence et les privilèges.

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
J'achèterai une canonnière de l'Alliance pour sillonner les côtes de Kalimdor et rappeler à ceux qui ne le savent pas, qui est le patron.

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Azeroth je ne sais pas. Mais l'Alliance sans doute, et la Horde, les pirates et autre engeances eux, iraient moins bien.

35) Noir ou Blanc ?
Noir.

36) Vos passions ?
La poésie et le violon. L'art dramatique. L'art du sabre. La navigation et la liberté qu'elle procure.




ON PARLE DE VOUS !

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Eléonore Breckenridge

La première fois que j’ai rencontré son Excellence c’était lors des élections passées, ensuite j’ai fait plus ample connaissance lorsqu’il a prit son poste de Chancelier à la place de son prédécesseur. Il s’est mis à arpenter les couloirs du Donjon ou l’on entendait le bruit de sa troisième jambe claquer sur le sol de marbre.

Nous entretenons une relation professionnelle avant toute chose. Depuis le début de son mandat nous travaillons ensemble de concert. Parfois nos avis divergent mais ça n’entâche en rien notre collaboration qui se passe très bien. Quel couple ne s’est jamais disputé ? Ce sont des choses qui arrivent très souvent et pourtant la séparation reste bien éloignée.

C’est un homme dur et sévère mais il est juste. Il a son avis mais il sait écouter celui des autres. C’est une personne qui sait ou elle va et qui, une fois un objectif fixé, ne s’en éloigne pas. C’est un homme à l’allure bougonne et parfois brute dans ses paroles, il ne mâche pas ses mots. Un homme qui est franc et direct. Je le trouve très charismatique.

Un soir alors que nous étions au petit salon, il s’est levé en mentionnant une forte douleur… Il s’avère qu’il souffre d’hémoroïdes. J’étais très inquiète pour lui, j’ai fait faire une pommade spécialement pour lui et son problème pour le soulager, il n’a jamais voulu en mettre.
Lorsque j’étais conseillère, puis magistrate, j’avais pris l’habitude de goûter toute la nourriture qui entrait dans la Chancellerie par mesure de précaution pour assurer la sécurité des Excellences. Je devais absolument tout goûter. Lorsque c’était des pâtisseries c’était un réel plaisir, mais lorsque c’était des alcools très fort ce n’était pas de gaieté de coeur. Maintenant c’est quelqu’un d’autre qui prend le relais.

C’est un homme très organisé. Sur son bureau il n’y a rien qui dépasse, tout est parfaitement droit et bien rangé. Comme lui, il est droit et sa tenue toujours impéccable. Nous y faisons très attention.

Lorsque j’ai été enlevée par un homme peu scrupuleux, il a mis tout en œuvre pour me permettre de revenir saine et sauve. Il aura envoyé ses hommes et en collaboration avec mon amie greffière à l’époque et les garde royaux en place à ce moment, ils sont parvenus à retrouver ma trace.

C’est une personne que j’apprécie énormement et que je tiens en très haute estime. J’ai pleinement confiance en lui, je suis prête à mettre ma vie entre ses mains.

James Fangfire

Cela fait déjà quelques années que je suis au service de l'amiral Walter! Six années pour être précis! Nous nous sommes rencontrés lorsque je venais tout juste d'arriver à Hurlevent pour la toute première fois, l'amiral, qui était seulement capitaine d'un navire à l'époque, m'a proposé de le rejoindre. Quand je l'ai vu pour la toute première fois, mon coeur s'est senti comme.... emballé! Il avait et a toujours une sorte d'aura puissante qui laisse naître chez vous une inspiration fulgurante! Il vous donne la rage et l'envie de vaincre tous ses adversaires, je n'avais jamais connu un homme de cette trempe auparavant!

Entre l'amiral et moi, cela a toujours été une relation professionnelle. Il s'occupe de diriger ses hommes et moi je m'assure qu'il mange comme personne ne mange sur ce continent, n'importe quel grand homme ne peut briller si sa santé est fragilisée. Et une bonne santé passe avant tout par une bonne alimentation! Mais si vous me posez la question de ce que je ressens vis-à-vis de lui....c'est tout simplement un modèle pour moi. Un exemple à suivre pour beaucoup de monde. C'est un homme qui réussit tout ce qu'il entreprend, qui dégage un charisme inégalable et surtout qui sait prendre les bonnes décisions dans les situations les plus critiques! Un sang-froid exceptionnel!

Je lui dirai ce que je lui dis pratiquement chaque jour par des actes. Je continue à honorer mon service auprès de sa personne et le suivrais dans tous ses projets. S'il était devant moi, je lui dirai à quel point je l'admire et j'éprouve du respect envers sa volonté de lancer des projets qui œuvrent pour le bien de notre monde.

Je me souviendrai toujours de cette campagne électorale qui l'a mené jusqu'à l'homme qu'il est aujourd'hui. Nous nous sommes investis avec acharnement pour qu'il gagne ces élections....en vain.
Nous avions perdu mais je me souviendrai toujours du discours qu'il nous a dévoilé en rentrant au navire, le jour de sa défaite. Je ne l'oublierai jamais. Et l'histoire appartiendra toujours à l'histoire, nous savons tous ce qui s'est produit par la suite et qui a mené finalement à l'élection de l'amiral Walter. Justice a été rendue pour nous, et surtout pour le peuple d'Hurlevent.

Je n'ai nul besoin de l'encourager, l'amiral est un homme qui n'abandonne jamais, peu importe les circonstances. Mais je peux lui certifier que ma loyauté et mon dévouement envers sa personne restera inchangée durant encore de nombreuses années. Il pourra toujours compter sur moi.

Wayne Hammerton

J'ai rencontré l'Amiral lors de mon entrée dans les rangs de l'armée gilnéenne, lorsque j'étais seulement âgé de 16 ans. Il était mon formateur et mon mentor durant toutes ces années et je peux assurer sans le moindre doute que je en serai pas celui que je suis aujourd'hui si je n'avais pas croisé son chemin. J'étais jeune et bercé d'illusions, l'Amiral m'a ramené à la dure réalité et m'a enseigné les véritables principes qu'un chef doit incarner : L'ordre, la discipline et la justice.

L'Amiral représente beaucoup de choses pour moi, il est un mentor, un père et un chef, il est une lumière qui ne vacille jamais. Il m'a tout appris et m'a formé sans me ménager, il est le modèle que je m'efforce de devenir pour mener au mieux la mission qu'il m'a confié à  bord, celle de m'occuper de l'équipage et d'y faire régner un ordre et une discipline sans pareil.
Je ne peux ici que confier ma vision de cette relation, l'Amiral n'est pas homme à se laisser aller aux émotions, cependant je pense qu'il me voit comme son Capitaine, son second et comme son disciple de toujours.

Il est l'incarnation de ces trois valeurs que j'ai évoqué, un homme fort aussi bien physiquement que mentalement, capable d'insuffler courage comme respect à toute âme s'en approchant.
L'Amiral a vécu sa vie sans se laisser marcher dessus, une vie passée sur le front à combattre en première ligne avec ses hommes, il ne s'est jamais caché derrière un bureau et s'évertue à prouver sa combativité aujourd'hui encore.
Je suis a ses cotés depuis plus de 15 ans et je ne l'ai jamais vu faillir, jamais vu plier le genou devant la moindre menace. C'est un homme déterminé et ambitieux, ferme mais juste, capable de transformer le plus ridicule des
traîne-savates en un fier guerrier.

L'Amiral n'a nul besoin d'encouragement, c'est un homme qui s'est fait seul et sans se reposer sur les encouragements ou les brimades des gens qui l'entourent.
Il sait ce qu'il vaut et il le prouve à tout instant et pour ce fait, je l'admire au plus haut point.

Sarisse Langeais

Le Chancelier actuel a toujours démontré une certaine estime pour l'Abbaye d'Albâtre et la Famille Langeais, qui le lui rend.

J'ai bénéficié à quelques reprises de son soutien et celui de son équipage, comme lors d'opérations en Norfendre et celle de l'Egide Funeste.

Je n'ai pas l'impression d'entretenir une relation particulièrement forte et quotidienne avec les Fils du Kraken ou le Chancelier Walter lui-même, que je considère néanmoins comme un serviteur appréciable de Sa Majesté.

Camille Marchand

Son Excellence Walter est un homme que le Syndicat respecte énormément, principalement pour le travail qu'il a réalisé tout au long de son mandat. Depuis ma place de Commissaire j'ai pu apprendre ce qu'était le fait d'avoir des responsabilités et surtout des engagements envers ceux qui nous font confiance. Ceci est loin d'être une tâche facile ne serait-ce qu'à mon échelle, je ne peux alors imaginer celle du rôle de Chancelier des Affaires Urbaines, d'où mon profond respect pour sa personne.

Si je devais lui faire parvenir quelques mots, ce ne sont que des remerciements. Il sera compliqué de trouver un successeur aussi investi et compétant que lui, c'est un fait.
Les grands électeurs sauront faire le bon choix, je l'espère tout du moins.

Rislon Milloin

Nous nous sommes rencontrés pour la première fois bien avant qu'il ne soit chancelier. Il était alors très régulièrement en mission sur les océans contre la Horde et pour l'Alliance. Il n'a pas trop changé depuis ce jour d'ailleurs.

Quelle relation entretenez-vous ensemble ?
Courtoise j'imagine. On se parle assez peu pour tout vous dire, mais cela a toujours été assez courtois.

C'est un homme plutôt discret et oeuvrant dans l'ombre. J'ai l'impression qu'il joue souvent sur son âge pour baisser la vigilance de ses interlocuteurs alors que son esprit n'a rien perdu de son piquant. Je plains ses ennemis.

Avez-vous des anecdotes ?
Navré, mais rien ne me revient à l'esprit. Ah si ! Je l'ai vu user de sa canne pour frapper un assaillant, c'était impressionnant.

Que pourriez-vous lui dire pour l'encourager ?
Bonne continuation à vous pour la fin de votre mandat et à votre retour à vos activités d'Amiral à plein temps !

Layeliss Oberheim

Comment vous êtes-vous rencontré ?
Si je me souviens bien, c'était pour acheter une maison. Il était raid comme un bambou.

Quelle relation entretenez-vous ensemble ?
Je n'abuserais pas si je disais qu'aujourd'hui nous somme ami. Nous avons longuement été frère et sœur d'arme, ayant participé a de nombreuse opération à ses cotés. Je lui dois beaucoup, dont l'envois de l'armée d'Hurlevent au bois de la Pénombre quand le culte à tenté de s'en emparé. Sans son aide, la ville ne serait plus.  Je crois que je lui ai fais un peu changé sa vision de la noblesse d'Hurlevent.

Qu'avez-vous à dire sur lui ?
Qu'il nous manquera assurément en tans que Grand Chancelier.

Avez-vous des anecdotes ?
Il adore le vin plutôt que le Rhum !

Que pourriez-vous lui dire pour l'encourager ?
Et bien mon chère ami, je vous encourage encore plus après votre retrait de la vie politique a continuer de défendre les valeurs de notre belle cité et que je serai toujours à vos cotés en cas de besoin !

Coralyne Byron

Nous nous sommes rencontrés peu après le Voile d’Hiver de l’An 41. À l’occasion de jeux organisés par les Fils du Kraken, j’ai péché l’un des poissons gagnants offrant une invitation au bal de fin d’année organisé par l’équipage. J’ai ainsi eu l’honneur de partager quelques pas de danse avec le chancelier et amiral des Krakens.
Je n’irai toutefois pas jusqu’à dire que nous entretenons une relation particulière. Nous échangeons les politesses d’usage, dans un ensemble aussi courtois que cordial, sur un fond de commentaires lors de cette fameuse valse. J’en garde un excellent souvenir et une belle impression pour la figure qu’il incarne.
Outre ces anecdotes de bas-étage, je reconnais volontiers ma surprise sur ses dons de danseur, ses intérêts sulfureux et son franc-parler. Monsieur Walter est un homme plein de surprises et de secrets, bien que son naturel séduise davantage. Je l’invite chaleureusement à rester fidèle à lui-même, au-delà de son mandat politique !


Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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Message  Docteur Kaliros Mar 19 Juil 2022, 20:10



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LE PORTRAIT DE AIDEN HANSEL
Présenté par Élisabeth Kaliros



Aiden Hansel.

Voilà plusieurs années que j'entends son nom murmuré dans la pénombre au coins des tavernes.
Une ombre comme on en a beaucoup en Azeroth. Mais ce qui m'a intrigué chez lui c'est son parcours, sa vie, et le chemin qu'il a prit.

Beaucoup l'ont connu pour ce qu'était la Traque Nocturne. Et pour ce qu'est aujourd'hui Ravenfold.

Chez lui, Horde et Alliance est le bien venu. On y retrouve Gobelins, Vulpérins, Orc, Humains, Elfes...
Une variété qui fait les meilleurs cocktail.

L'ambiance est des plus agréable et très familiale. Que vous soyez expert ou novice dans le domaine du mercenariat, vous serez le bienvenu.

Chers membres de la Horde, si vous aimez l'action, l'or et ce qui est juste, n'hésitez pas. Ils vous attendent !

Contactez le gobelin Karbo Whaler si vous êtes de la Horde (Karbo).
Contactez l'humain Hector Burgin (Hêctor) et Vactore Balcos (Ômbrage)

Passez tous un été agréable !
Et préférez l'Ombre pour vous mettre à l'abri en ces temps chaud !

PS : Une édition spéciale tarde à arriver. Dans l'incertitude d'une réponse positive je compte donc passer à mes prochaines cibles.




LUMIÈRE SUR AIDEN HANSEL
L'interview d'Élisabeth Kaliros

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LES PRÉSENTATIONS

Élisabeth Kaliros : Aiden Hansel, bonsoir.

Aiden Hansel : Bonsoir.

On se connait vaguement, bien plus de vu que vraiment. Vous vous faites discret mais vous avez bonne réputation dans le mercenariat ! Notamment avec ce qu'était La Traque Nocturne et aujourd'hui avec Ravenfold.

Être un mercenaire populaire, c'est un risque dans le domaine ?

Bien sûr. Ce genre de métier nous met en péril que cela soit en mission mais aussi en dehors... Cela peut attirer les foudres de certaines personnes, comme la concurrence par exemple. Pour vous citer un exemple, je me suis déjà fait attaquer chez moi, dans ma propre maison.

ALTERAC

C'est une terre dévastée, du moins... A l'heure actuelle. Il y a bien des années, c'était une très belle région mais la guerre et la façon de penser du Seigneur Perenolde l'a fait détruire de l'intérieur.

Vous y avez vécu pendant combien de temps ?

Une quinzaine d'années, en tant qu'orphelin.

VOTRE ENFANCE

J'avais vécu dans la rue et dans la misère pendant de nombreuses années, c'est de là que vient ma personnalité un peu solitaire et dans l'ombre. C'est également de cette façon là que j'ai appris à me débrouiller seul.

Dans un sens, cela m'a permis de me forger un caractère et un mental d'acier. Et non, je n'ai pas été adopté non pas parce que l'on ne voulait pas m'adopter mais tout simplement parce que je ne l'avais jamais voulu et si on me forçait à rejoindre une famille, je fuguais dès que possible. Pour survivre... Je vais être honnête avec vous, je volais dans les cargaisons et dans les poches des gens pour pouvoir me nourrir moi mais aussi ma petite-sœur qui fut abandonnée avec moi. Tout ce qui comptait pour moi, c'était que ma sœur aille bien, quoi qu'il en coûte. Pour se faire, je ne faisais confiance à personne mis à part moi-même. D'ailleurs, je pense que c'est grâce à elle que j'en suis là aujourd'hui.

Hermione Delagrange : C'est pour cela que le mercenariat d'aujourd'hui et Ravenfold sont là, pour éviter à la jeunesse orpheline de finir en geôles, de mendier ou voler, nous apportons une formation, un gîte, un couvert et une prime à chaque mission, cela désemplit les orphelinats déjà pleins et offre une perspective d'avenir à des jeunes perdus.

VOTRE FAMILLE

J'ai recroisé mon père il y a peu de temps mais je n'ai que très peu connu ma mère, je n'ai que des petits flashbacks des débuts de mon enfance.

Ma sœur ne se souvient de rien mais je suis toujours très proche d'elle de nos jours.

L'ÉCOLE

J'ai appris très tard à lire et écrire.

Est-ce que c'est quelque chose que vous auriez voulu vivre ? L'école, les devoirs, les études...

Pourquoi pas, c'est toujours bien de savoir ce qu'il se passe et ce qu'il s'est passé dans ce monde. Même si même arrivé à l'âge adulte, on en apprend encore tous les jours.

C'est quelque chose que vous encourageriez à vos enfants ? Aller à l'école.

Bien sûr. D'ailleurs, même auprès de moi, je donnerai des leçons de vie à mon fils.

VOTRE ENTREPRISE

Ravenfold est tout simplement La Traque Nocturne qui a été renommée.

A la base, la traque nocturne était une compagnie regroupant des mercenaires, chasseurs de primes et corsaires en tout genre, mêmes d'anciens criminels. Lors des recrutements, j'étais très pointilleux sur le passé de chacun pour savoir quel type de personne j'avais sous mes yeux. Bien entendu, ce n'était pas pour la juger mais tout simplement pour savoir comment l'orienter car chacune des régions a ses lois et ces lois sont valables pour tout le monde. Par le biais de la traque nocturne, j'offrais une opportunité à ceux qui souhaitaient simplement gagner de l'or, ceux qui étaient en quête d'aventure mais aussi à ceux qui souhaitaient se racheter pour agir en bien pour ce monde qui a déjà subi bien trop de dégâts suite aux multiples conflits qu'il y a pu avoir. En son sein, nous avions des mages, des furtifs, des chasseurs, des guerriers, d'anciens pirates, d'anciens criminels et bien d'autres... Ce n'était pas simple de gérer tout ça parfois mais ça tenait et nous arrivions à maintenir une très bonne cohésion, notamment grâce à mes officiers que j'avais nommé moi-même pour m'épauler dans cette tâche. Principalement, nous agissions surtout dans les terres de l'Alliance en traquant les criminels ou les groupuscules qui souhaitaient faire du grabuge dans ces terres. Nous avions même accompagnés la garde dans certaines missions, à l'époque, je m'en souviens.

HD : Aujourd'hui notre organisation compte deux dirigeants, Aiden n'est plus seul et nous n'avons qu'une seule étiquette, la neutralité. Nous refusons toute mission estampillée Horde ou Alliance, nous avons en notre sein un officier Gobelin, des Vulpérins, un Amani mais aussi des Elfes de tout type, Humains, Nains, Worgens... Nous ne faisons aucune discrimination et tenons à ce que cela perdure.

VOS AMIS

Nous avons tissé des liens avec certaines personnes et quelques petits groupes, notamment pour des contrats que l'on nous propose mais aussi avec d'autres mercenaires plutôt solitaires qui parfois laissent de coté leur solitude pour nous épauler dans certaines missions.

Je ne peux pas vous cacher que du coté de la Horde, ça reste très faible pour le moment bien que nous avons un Officier qui représente la Horde et qui se déplace directement en capitales pour les recrutements. Du coté de l'Alliance, nous avons des liens avec quelques petits groupes situés plutôt à Hurlevent. Nous avons également déjà travaillé une fois avec la Lame d'ébène lors d'une mission que nous avions en commun mais pour une cible différente qui travaillaient ensemble.

L'ARMÉE

Le premier but de Ravenfold c'est la neutralité. Pour maintenir cette neutralité, nous n'acceptons pas les contrats visant une personne affiliée à la Horde ou l'Alliance pour ne pas s'attirer les foudres d'une faction. La majorité des membres de Ravenfold sont pour ce havre de paix, cela sort par leur bouche, je ne l'invente pas. Parmi nous, il y a même des vétérans de guerre qui en ont plus qu'assez des conflits de factions qui ne cessent de faire des hauts et des bas. En revanche, par cette même union, nous intervenons désormais sur de multiples menaces qui mettent la sécurité du monde en péril ainsi que sur les différents contrats proposés par les gens à condition que ce même contrat ne concerne aucune faction

VOTRE POSITION SUR LA GUERRE ET LA POLITIQUE

Je ne remet pas en question la façon de gouverner de chacun des royaumes, là où nous nous trouvons, il n'y a aucune des deux factions, ce qui nous permet d'agir à notre façon bien que je surveille de très près le comportement et la façon de faire de chacun de mes hommes et mes officiers en font de même. Nous avons déjà traversé quelques petites gênes à propos de certains qui se sont achevées par des sanctions que je me suis moi-même permis de faire. Quoi qu'il en soit, la peine de mort est prohibée chez nous. La pire sanction reste le licenciement, que ça plaise ou non. A propos des guerres, comme je le disais précédemment, nous sommes neutres donc notre vision est contre la guerre. Jusque-là, nous avons toujours su s'en sortir par la diplomatie pour les quelques petits conflits qu'il y a pu avoir avec d'autres organisations. En revanche, nous avons pour l'instant jamais été confrontés à une faction et je croise les doigts pour que cela reste dans cet état.

UN ÉVÈNEMENT QUI VOUS A MARQUÉ

Mh... La question est vaste... Le plus gros reste mon fils, un évènement qui n'était pas du tout prévu. Mon fils m'a permis de prendre du recul et d'accorder un peu plus de temps pour moi-même et ma famille car j'étais très fixé sur mon travail et la réussite de mon organisation au point d'en oublier tout le reste. De ce fait, entre la transition de la Traque Nocturne et Ravenfold, il s'était passé cinq hivers où je m'étais fait oublier afin d'élever mon fils dans l'ombre. Désormais, je prend mon rôle de père très au sérieux car je ne souhaite pas que mon fils vive la même vie de misère que j'ai moi-même vécu pendant de nombreuses années.

CE QUI VOUS A FORGÉ

Un homme que j'ai rencontré pendant mon adolescence qui m'a sauvé la vie à ma sœur et à moi-même dans les montagnes d'Alterac. Nous nous étions fait capturer par un groupe de bandits et ce même homme avait fini par intervenir après avoir assisté à la scène. Cet homme était talentueux, un véritable duelliste. Après avoir mis hors d'état de nuire les bandits, il nous avait recueilli ma sœur et moi et finit par gagner ma confiance au fil du temps. Nous avons terminé notre adolescence avec lui, il était à nos yeux le père que l'on avait jamais eu. Pendant ces longues années, il me prit sous son aile et m'apprit à me défendre. Vers ma vingtaine, j'ai fini par intégrer une confrérie d'hommes et de femmes dont je ne citerai pas le nom pour terminer ma formation et devenir le duelliste que je suis aujourd'hui. Quand à ma sœur, elle fut accueillie dans une famille où elle termina de grandir avant de prendre son indépendance dans le royaume de Hurlevent dans lequel elle vit encore de nos jours. Au sujet de notre "père", il est retourné auprès des siens.

VOTRE PASSION

J'aime bien pendant mon temps libre créer des gadgets en tout genre pour m'aider dans les missions comme des lames ou des griffes cachées dans mes gantelets, des grappins, des parachutes... Je fabrique aussi des communicateurs pour Ravenfold afin de les confier à mes hommes pour qu'ils puissent communiquer à distance en missions. Sinon, j'adore aussi les armes et les armures, j'ai un véritable arsenal caché dans mon sous-sol et de nombreuses tenues pour m'adapter en fonction de l'environnement. Je fais également un peu d'alchimie pour fabriquer des potions de soins, des potions de force et d'autres un peu douteuses qui servent dans de rares occasions.

VOTRE AMBITION POUR L'AVENIR

Ah ! J'espérais que vous me posiez cette question. A l'avenir, je prévois de recycler ce manoir dans lequel vous m'interviewez. Je compte faire de ce manoir un orphelinat où les enfants se sentiront bien car je compte engager des hommes pour assurer la sécurité des lieux et je m'assurerai que les enfants seront bien traités par les employés. Pour voir encore plus loin, j'envisage également de créer plusieurs branches au sein de cet orphelinat en fonction des désirs de chacun de ces enfants. Par exemple, si ils souhaitent plus s'orienter vers la magie, la furtivité ou bien un combattant.

L'AMOUR

Alala... L'amour... C'est à la fois une force mais aussi une faiblesse ! L'amour permet au couple de se souder pour progresser ensemble et s'encourager mais c'est aussi de mon point de vue une faiblesse... Voyez-vous, je suis veuf deux fois dont une de mes ex-femmes qui était enceinte à son décès et j'ai deux compagnes qui ont disparues dont la mère de mon fils. Ces différentes mésaventures sont dû à mon passé qui m'a rattrapé plusieurs fois. Je l'ai très mal vécu et je m'étais juré de ne plus jamais retomber là-dedans mais l'homme est faible et succombe toujours à la tentation. Dame Delagrange ici présente étant ma nouvelle compagne, je suis un peu plus confiant car elle se trouve en permanence avec moi, je peux veiller sur elle tout comme elle peut le faire pour moi. En revanche, je ne suis pas à l'abri sur le fait qu'un ancien "ennemi" de mon passé ressorte de l'ombre et s'en prenne à elle, ce qui est un risque mais il faut vivre avec.

HD : Je suis assez d'accord avec Aiden, je n'ai été fiancée qu'une fois pour ma part mais ce dernier est mort également, durant plus d'une décennie j'ai échappé à ce sentiment jusqu'à ce que nos routes se croisent, cela rend plus fort et nous a permis de créer Ravenfold mais c'est une faiblesse à chaque mission d'autant que ma place est en première ligne, de quoi lui donner des sueurs froides.

UN THÈME QUI VOUS TIENT À COEUR

HD : Les orphelins, j'en suis une également, nous en avons parlé précédemment, les guerres ont fait des ravages et décimées des familles laissant des enfants en bas âge qui, pour la plupart, ont la chance de pouvoir être adopté, mais également des adolescents, des jeunes gens qui se retrouvent démunis, sans toit et hormis l'Eglise ne savent pas forcément où aller, c'est un sujet qui nous tient à coeur car nous avons un vécu similaire et aujourd'hui que la paix est instaurée, aider notre monde à se reconstruire passe en priorité par aider ces jeunes.

AH : Hermione a tout résumé. Si je peux rajouter une chose, ce serait également la paix. En effet, si nous arrivons à maintenir la paix dans ce monde, cela éviterait ce genre de problème, c'est ce sur quoi nous travaillons.

VOTRE MESSAGE POUR AZEROTH

AH : Que vous soyez vétérans, criminels, orphelins, en quête d'aventures, issu de l'Alliance, de la Horde ou tout simplement curieux, nos portes sont ouvertes et vous pouvez partir à tout moment si cela ne vous convient pas. Aidez nous à mettre un frein aux menaces qui mettent notre monde en péril afin de préserver la sécurité de nos proches et de nos familles. Plus nous serons nombreux et plus notre impact sur ces menaces sera fort. Parmi nous, vous ne serez pas jugé par vos origines, votre race, votre passé ou votre façon de faire. J'ai démarré très bas mais j'ai appris au fil des années que ce monde vaut le coup d'y vivre car il n'y a pas que des gens mauvais. C'est dans l'union que nous avançons ensemble.

HD : Nos portes sont ouvertes, d'où que vous veniez, quel que soit votre âge ou votre race, Ravenfold accueille tout le monde dans la paix et il y a du travail pour chacun, même si les guerres entre factions n'existent plus, d'autres ennemis se cachent et si vous avez besoin de mercenaires sérieux pour vous aider, nous sommes à votre service. Nous sommes toujours disponibles au Fort d'Alterac. (IG : Main de Tyr déphasée)




FINI LES SECRETS !

People of Azeroth - Magazine Wp270210










1) Votre routine matinale ?
Je vais m'entraîner

2) Minutieux ?
Toujours, c'est nécessaire dans ce métier.

3) Diplomate ?
Oui

4) Romantique ?
Essaie de faire des efforts

5) Vous réfléchissez avant de parler ?
Toujours

6) Vous faites attention à votre image ?
Bien évidemment

7) Ce qui vous fatigue ?
Son plus vieil agent

8) Ce qui vous détend ?
Ses proches

9) Vous pensez quoi d'Orgrimmar ?
Infranchissable

10) Des idoles ?
Un dont il ne citera pas le nom (Un grand homme)

11) Votre pire défaut ?
Mal des portails

12) En cas d'urgence, vous appelez qui en premier ?
Sa sœur

13) Des regrets ?
A fait des choix parfois difficile

14) Dormir nu(e) ou en pyjamas ?
Dormir nu

15) Qu’est-ce que vous détestez chez vous ?
Son apparence

16) Quelle célébrité trouvez-vous le plus beau/belle ?
Sylvanas Coursevent

17) Votre plat préféré ?
Pommes de terre sautées avec du sanglier

18) Vous pensez quoi de Hurlevent ?
Belle ville mais trop de gens qui prennent la grosse tête.



19) Lequel des 7 péchés capitaux dirige votre vie ?
Avarice

20) Votre citation préférée ?
"Vous avez vu mon travail ? Ça se passe de commentaires ?"

21) Si vous pouviez être quelqu’un d’autre pour une journée, vous seriez qui ?
Un démoniste (allez savoir pourquoi...)

22) Votre âme-sœur idéal ?
Sa première femme

23) Vos priorités en politique ?
Une justice saine et respectueuse

24) Vous êtes quel genre de collègue ?
Celui sur qui on peut toujours compter

25) Votre métier idéal ?
Chasseur de primes

26) Votre plus grande honte ?
S'être pris un coup de botte dans les parties par un ancien agent devant tout le monde

27) Un couple avec une gnome, ça vous tente ?
A tester

28) Votre arme fétiche ?
Le katana

29) Vous avez peur de la mort ?
Jamais

30) Doux ou sauvage au lit ?
Ca dépend de l'humeur

31) Qu'est-ce qui vous rend heureux ?
De voir des projets aboutir

32) Qu’est-ce qui vous rend furieux ?
Qu'on ne l'écoute pas

33) Vous feriez quoi avec 100'000 dorées ?
Un orphelinat dans son manoir

34) Azeroth irait mieux si vous étiez dirigeant ?
Bien sûr

35) Noir ou Blanc ?
NOIR NOIR NOIR

36) Vos passions ?
L'entraînement, les gadgets, l'alchimie et les elfes






LA GALERIE

People of Azeroth - Magazine Will-t10
Le Manoir Ravenfold
Situé dans les Carmines vers les montagnes, le Manoir est l'un des principaux lieux de la compagnie, un endroit stratégique pour les diverses missions proposées par le royaume de Hurlevent. Ce manoir appartient officiellement à Aiden Hansel, le dirigeant de la compagnie.


People of Azeroth - Magazine Wowscr16
People of Azeroth - Magazine Wowscr17
Entrainement chez Ravenfold


People of Azeroth - Magazine Wowscr19
"Que vous soyez vétérans, criminels, orphelins, de l'Alliance, ou de la Horde, nos portes VOUS sont ouvertes."


People of Azeroth - Magazine Vactor11
Vactore Balcos et Aiden Hansel


People of Azeroth - Magazine Chance10
Chancelune et Hermione Delagrange


People of Azeroth - Magazine Unknow10
En pleine mission avec Ravenfold


Docteur Kaliros
Docteur Kaliros


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