Comme une ombre.
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Comme une ombre.
Hurlevent, mi-journée. Le soleil frappait les toitures bleutées de la capitale humaine. Ici, toutes les races se retrouvaient et il ne savait pas pourquoi. C'était ici qu'il y avait toujours beaucoup de monde, beaucoup de passages. La banque, les banquiers au travail, passaient les sacs, l'argent, faisaient tourner les nouvelles personnes qui arrivaient.
Les marches, en bas, une cape noire qui trainait au sol, une hache à deux mains suintant le sang engoncée dans une lanière de cuir en son dos, l'armure noire aux runes bleutées pulsant légèrement, Eorn était là. Il ne se cachait pas aux yeux du monde, bien au contraire, les Chevaliers de la Mort avaient été accéptés même si il voyait des regards de craintes et de haine se porter sur lui, de doute, regards qui se détournaient dés que la lueur bleutée nimbée de rouge sang sous la large capuche, venait à les croiser.
Ce qu'il faisait là ? Comme tous le monde. Quelques pas de fait pour venir faire des achats, un marchand qui ne lui accorda que la politesse minimale. Mais dans toute cette masse de gueux décérébrés par leur Foi et leur Lumière, il était là aussi pour écouter. Les murmures, les rumeurs. Qui de mieux que les paysans pour apporter des informations sans le savoir réellement. Les gardes sur sa droite discutaient de leur dernière cuite dans une certaine taverne, le Cabaret du Lion d'or. C'était le nouvel endroit à la mode ? Un peu de sociabilité Eorn.
Les mains gantées vinrent baisser sa capuche sur ses épaules, les pas se firent bruyants et ceux-ci le menèrent alors au devant des deux Gardes qui s'arrêtèrent dans leur discussion.
" Qu'est-ce que tu veux Chevalier ? "
La pâleur de son teint, la lueur anormale dans son regard, le froid glacial qui gêlait à peine le sol, il avait une étiquette sur son front, mais il ne baissa aucunement les yeux, bien au contraire. Son regard passa d'un garde à un autre.
" Cabaret du Lion d'or ? "
" Pourquoi ça t'interesse ? " Un rire s'échappa des lèvres moites du garde sur sa gauche, le second lui donna un coup de coude afin que le premier reprenne un minimum de sérieux, Eorn ne plaisantait pas.
" Où est-il ? " La voix était simplement murmurée, inutile de crier, l'important c'était qu'ils entendent, tous deux, sa requête. Murmure grave, presque rauque.
" Il n'est pas ouvert à cette heure-ci. Tu devrais tenter chez les nains. "
" Où est-il ? " Il détestait par dessus tout se répeter, mais il n'y avait que le calme, le calme et le sérieux.
" Du côté du Parc, il est ouvert dans deux jours. Ils ont fait de la pub. Regarde. "
Le garde pointa une affiche placardée sur le mur extérieur de l'auberge. Même pas un merci, même pas un regard de plus, si ce n'est un " Bonne journée. " pour signifier qu'il en avait finis.
" Ces chevaliers de la lame d'ébène.. "
" Oh bah ils essaient de s'intégrer hin ! "
" Je leur interdirais bien d'entrer dans notre ville si ca ne tenait qu'à moi. "
Les pas s'étaient détournés, le temps pour lui d'arriver devant l'affiche qu'il commença à lire. Plus le temps passait, plus la place d'Hurlevent se remplissait, il sentit un frisson remonter le long de son échine. Après son rapide passage à la soirée à la fête lunaire, il se devait de faire des efforts, pour quelle raison ? C'était sa mission. La main gauche vint retirer le gant droit afin que la main nue puisse attraper l'affiche et la décoller du mur. " Dans deux jours.." Oui, mardi. " C'est dommage. " Qu'il faille attendre autant de temps, et rien ne lui disait qu'il allait y avoir du monde.
" J'aime être fixé. "
L'affiche en main, il observa quelques instants l'entrée de l'auberge et finit par en passer le seuil pour chercher un poivron entrain de cuver alors que le soleil n'avait même pas commencé sa descente.
" Hey. "
" Oh ! J'vois triple..hic ! " L'humain à la barbe touffue, posa son regard plissé sur Eorn, il venait de l'interpeller, la chope en main encore pleine de vinasse infecte.
" Où je peux avoir des informations sur un certain.. Cabaret du Lion d'or ? "
" Où ?! Quoi..Hic ?! Le Calumet du lit tord ?! J'connais pas..Hic ! "
Calme, un pas une fois de plus avant d'observer autour de lui, Eorn sortie une pièce d'or qu'il lança au sol devant le pouilleux.
" Ca-ba-ret.. Du.. Li-on.. d'or. "
" Aaaaah faut aller voir en Solidaire cieux ! "
" Pardon ? "
" Au solidaire cieux ! C'est à côté.. hic ! " Une lampée de vinasse plus tard, les joues du pouilleux s'empreignèrent de rouge, les yeux s'exorbitaient, il louchait.
" Mh.. "
Eorn se détourna, l'affiche toujours en main. Le parc, à côté, d'après l'affiche. Il y alla donc, il aimerait bien savoir le genre de personnes qui se réunissaient dans ce Cabaret. Simple.. curiosité ?
Les marches, en bas, une cape noire qui trainait au sol, une hache à deux mains suintant le sang engoncée dans une lanière de cuir en son dos, l'armure noire aux runes bleutées pulsant légèrement, Eorn était là. Il ne se cachait pas aux yeux du monde, bien au contraire, les Chevaliers de la Mort avaient été accéptés même si il voyait des regards de craintes et de haine se porter sur lui, de doute, regards qui se détournaient dés que la lueur bleutée nimbée de rouge sang sous la large capuche, venait à les croiser.
" Je serai l'accident
Sur le bord de ta route
La larme du poison.
Caché entre les gouttes
Le joueur de pipeau
Fait danser les serpents. "
Sur le bord de ta route
La larme du poison.
Caché entre les gouttes
Le joueur de pipeau
Fait danser les serpents. "
Ce qu'il faisait là ? Comme tous le monde. Quelques pas de fait pour venir faire des achats, un marchand qui ne lui accorda que la politesse minimale. Mais dans toute cette masse de gueux décérébrés par leur Foi et leur Lumière, il était là aussi pour écouter. Les murmures, les rumeurs. Qui de mieux que les paysans pour apporter des informations sans le savoir réellement. Les gardes sur sa droite discutaient de leur dernière cuite dans une certaine taverne, le Cabaret du Lion d'or. C'était le nouvel endroit à la mode ? Un peu de sociabilité Eorn.
Les mains gantées vinrent baisser sa capuche sur ses épaules, les pas se firent bruyants et ceux-ci le menèrent alors au devant des deux Gardes qui s'arrêtèrent dans leur discussion.
" Je serai le napalm
Qui s'accroche à la peau,
Tourne autour de ton âme
C'est moi le torero !
Qui remue dans la plaie,
Je serai le couteau.
Rien ne sert de t'enfuir,
Je te rattraperai,
Même en haut de ton empire
Nous viendrons te chercher. "
Qui s'accroche à la peau,
Tourne autour de ton âme
C'est moi le torero !
Qui remue dans la plaie,
Je serai le couteau.
Rien ne sert de t'enfuir,
Je te rattraperai,
Même en haut de ton empire
Nous viendrons te chercher. "
" Qu'est-ce que tu veux Chevalier ? "
La pâleur de son teint, la lueur anormale dans son regard, le froid glacial qui gêlait à peine le sol, il avait une étiquette sur son front, mais il ne baissa aucunement les yeux, bien au contraire. Son regard passa d'un garde à un autre.
" Cabaret du Lion d'or ? "
" Pourquoi ça t'interesse ? " Un rire s'échappa des lèvres moites du garde sur sa gauche, le second lui donna un coup de coude afin que le premier reprenne un minimum de sérieux, Eorn ne plaisantait pas.
" Où est-il ? " La voix était simplement murmurée, inutile de crier, l'important c'était qu'ils entendent, tous deux, sa requête. Murmure grave, presque rauque.
" Il n'est pas ouvert à cette heure-ci. Tu devrais tenter chez les nains. "
" Où est-il ? " Il détestait par dessus tout se répeter, mais il n'y avait que le calme, le calme et le sérieux.
" Je serai le virus
Va dans le computer
De la foire au pognon,
Je serai le crackeur
Comme une pourriture
Qui ne s'arrête pas
Au royaume du sombre
De la thune et des rats
Je serai comme une ombre
A chacun de tes pas
Comme une maladie
Qui frappe et qui s'en va."
Va dans le computer
De la foire au pognon,
Je serai le crackeur
Comme une pourriture
Qui ne s'arrête pas
Au royaume du sombre
De la thune et des rats
Je serai comme une ombre
A chacun de tes pas
Comme une maladie
Qui frappe et qui s'en va."
" Du côté du Parc, il est ouvert dans deux jours. Ils ont fait de la pub. Regarde. "
Le garde pointa une affiche placardée sur le mur extérieur de l'auberge. Même pas un merci, même pas un regard de plus, si ce n'est un " Bonne journée. " pour signifier qu'il en avait finis.
" Ces chevaliers de la lame d'ébène.. "
" Oh bah ils essaient de s'intégrer hin ! "
" Je leur interdirais bien d'entrer dans notre ville si ca ne tenait qu'à moi. "
Les pas s'étaient détournés, le temps pour lui d'arriver devant l'affiche qu'il commença à lire. Plus le temps passait, plus la place d'Hurlevent se remplissait, il sentit un frisson remonter le long de son échine. Après son rapide passage à la soirée à la fête lunaire, il se devait de faire des efforts, pour quelle raison ? C'était sa mission. La main gauche vint retirer le gant droit afin que la main nue puisse attraper l'affiche et la décoller du mur. " Dans deux jours.." Oui, mardi. " C'est dommage. " Qu'il faille attendre autant de temps, et rien ne lui disait qu'il allait y avoir du monde.
" J'aime être fixé. "
" Tu peux faire ta prière
J'ai fini de jouer
Viens voir dans le désert
Aux mirages éclatés.
Pour le mal
Pour le mal "
J'ai fini de jouer
Viens voir dans le désert
Aux mirages éclatés.
Pour le mal
Pour le mal "
L'affiche en main, il observa quelques instants l'entrée de l'auberge et finit par en passer le seuil pour chercher un poivron entrain de cuver alors que le soleil n'avait même pas commencé sa descente.
" Hey. "
" Oh ! J'vois triple..hic ! " L'humain à la barbe touffue, posa son regard plissé sur Eorn, il venait de l'interpeller, la chope en main encore pleine de vinasse infecte.
" Où je peux avoir des informations sur un certain.. Cabaret du Lion d'or ? "
" Où ?! Quoi..Hic ?! Le Calumet du lit tord ?! J'connais pas..Hic ! "
" Le clean et puis le sale,
Le tendre et puis le mal
Qui ne s'arrête pas.
Je serai avec toi ;
La clef et puis la chaîne
Sous le chant des sirènes,
A chacun de tes pas
Je serai avec toi "
Le tendre et puis le mal
Qui ne s'arrête pas.
Je serai avec toi ;
La clef et puis la chaîne
Sous le chant des sirènes,
A chacun de tes pas
Je serai avec toi "
Calme, un pas une fois de plus avant d'observer autour de lui, Eorn sortie une pièce d'or qu'il lança au sol devant le pouilleux.
" Ca-ba-ret.. Du.. Li-on.. d'or. "
" Aaaaah faut aller voir en Solidaire cieux ! "
" Pardon ? "
" Au solidaire cieux ! C'est à côté.. hic ! " Une lampée de vinasse plus tard, les joues du pouilleux s'empreignèrent de rouge, les yeux s'exorbitaient, il louchait.
" Mh.. "
Eorn se détourna, l'affiche toujours en main. Le parc, à côté, d'après l'affiche. Il y alla donc, il aimerait bien savoir le genre de personnes qui se réunissaient dans ce Cabaret. Simple.. curiosité ?
" Le beau et la laideur,
Le sang et puis le coeur
Qui ne s'arrête pas.
Je serai avec toi,
Soleil noir d'orage,
De sagesse est la rage,
A chacun de tes pas
Je serai avec toi
Pour le mal
Que tu m'as fait ;
Pour le mal
Que je te ferai..."
Comme un ombre - Saez.
Le sang et puis le coeur
Qui ne s'arrête pas.
Je serai avec toi,
Soleil noir d'orage,
De sagesse est la rage,
A chacun de tes pas
Je serai avec toi
Pour le mal
Que tu m'as fait ;
Pour le mal
Que je te ferai..."
Comme un ombre - Saez.
Eorn/Aendel
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