[A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
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Scorie
Le Fou
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[A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
Entre la nuit et le matin, à l'heure où les patrouilles sont rares et dispersées, à l'heure où les rues silencieuses peuvent être le théâtre des plus honteux accords, deux cavaliers, venant du Port, font route en trombe vers la place de la Cathédrale. Sur la monture de l'un d'eux, solidement attaché, le "colis", pour l'heure enveloppé dans une longue couverture sombre.
Ils sont nerveux, car leur travail est risqué. De fait, une fois à destination, ils ne perdent pas de temps, oeuvrant à l'abri de la lumière avant de s'avancer vers la fontaine centrale, se couvrant l'un l'autre, prenant soin de garder leurs traits parfaitement dissimulés. Le colis dans leurs bras, ils le hissent, l'un escaladant agilement le sommet de la fontaine tandis que l'autre garde un pied appuyé sur le rebord. A n'importe quel moment on pourrait les surprendre, il s'agit donc d'être rapide et vigilant.
Un martèlement sonore de sabots en provenance des canaux leur font redresser la tête, en alerte. On vient. A peine le temps de caler le colis qu'ils s'échappent de la fontaine, se ruent vers leurs montures, les talonnent pour quitter la place en toute hâte, laissant derrière eux leur macabre présent encore à moitié couvert par la couverture noire qui l'enveloppait.
Une femme. Jeune, la peau tannée par le soleil, solidement attachée et maintenue debout par un épieu calé dans le dernier bassin de la fontaine, comme un sinistre pantin. Morte, de toute évidence, la gorge portant la marque d'un revers de couteau net et précis. Sur sa poitrine à jamais immobile est attaché un long parchemin, en excellent état, couvert d'une écriture lisible et, somme toute, assez élégante.
Ils sont nerveux, car leur travail est risqué. De fait, une fois à destination, ils ne perdent pas de temps, oeuvrant à l'abri de la lumière avant de s'avancer vers la fontaine centrale, se couvrant l'un l'autre, prenant soin de garder leurs traits parfaitement dissimulés. Le colis dans leurs bras, ils le hissent, l'un escaladant agilement le sommet de la fontaine tandis que l'autre garde un pied appuyé sur le rebord. A n'importe quel moment on pourrait les surprendre, il s'agit donc d'être rapide et vigilant.
Un martèlement sonore de sabots en provenance des canaux leur font redresser la tête, en alerte. On vient. A peine le temps de caler le colis qu'ils s'échappent de la fontaine, se ruent vers leurs montures, les talonnent pour quitter la place en toute hâte, laissant derrière eux leur macabre présent encore à moitié couvert par la couverture noire qui l'enveloppait.
Une femme. Jeune, la peau tannée par le soleil, solidement attachée et maintenue debout par un épieu calé dans le dernier bassin de la fontaine, comme un sinistre pantin. Morte, de toute évidence, la gorge portant la marque d'un revers de couteau net et précis. Sur sa poitrine à jamais immobile est attaché un long parchemin, en excellent état, couvert d'une écriture lisible et, somme toute, assez élégante.
Le Fou
Re: [A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
Yzène s’était toujours demandé à quoi elle pourrait bien penser cinq petites minutes avant de mourir, si tant est qu’elle pourrait avoir le temps de penser le moment venu.
Ils lui avaient laissé ce temps..
Plus de deux longues semaines : elle avait croupit dans une cage suspendue, à ramper comme un ver, atteinte de crises de démence, où dans quelques éclairs de lucidité, elle en était venue à prier ce moment où son utilité toucherait à sa fin pour eux…
L’Ombre , présente en Zeramas, n’avait cessé de la torturer, de faire entrevoir à Yzène ce que serait le destin des siens, de la Lame, de sa fille.
Le rituel avait été achevé, la mère était morte et Orène aussi.
Elzéara portait, en elle, à présent, l’ombre pure.
Yzène avait ressentit tout cela et pire encore, l’Ombre s’en était rapidement vanté auprès d’elle à son retour triomphant en Zeramas…
Tout était perdu… Tout.
Transférée en Stratholme, enchaînée à un mur.
Elle avait relevé doucement la tête et puis il avait été là, lui, le seigneur elfe de la Lame de Sombre Aurore. Ses grands yeux d’aveugle posés sur elle, sans expression apparente.
Sa dernière volonté ? « Dites à ma fille, dites à Elzéara, que sa mère n’a jamais cessé de l’aimer »
Elle ne fut presque pas touchée d’entendre les mots du seigneur, elle ne voulait pas les entendre, tout son être s’y refusait.
« Elzéara n’existe pas et n’existera jamais : il n’existe que Scorie. Mais ne vous en faites pas, nous prendrons soin d’elle… »
Yzène ferma les yeux de toutes ses forces pour ne plus jamais les rouvrir, elle se mit à trembler.
Ses pensées allèrent à tous les gens qu’elle aimait sincèrement et en qui elle avait foi.
« non ce n’est pas terminé, rien n’est terminé. »
Un flot d’images déferla dans son esprit comme si chaque seconde de prise devait être emportée à jamais avec elle.
Pard l’enlaçant sur le balcon de leur petite maison, en chantant des chansons paillardes avec son regard coquin.
Sa fille se pelotonnant contre elle, la seule et unique fois où elle avait pu la tenir dans ses bras.
Orène lui apprenant la gestuelle Marchombre au sommet d’une dune de sable en Tanaris avec son air sérieux.
Son père entrain de lui apprendre à tirer au fusil sur une barque pleine d ‘explosifs, un soir où il avait tellement bu qu’il ne tenait même plus debout…
La voile de Brume, fière, au grand large de Norfendre, Son équipage s’affairant comme une fourmilière à son bord..
Son frère encore saoul se pendant à son cou en lui disant qu’heureusement qu’il avait une frangine..
Un certain grand bal en Theramore où tout avait été si étrange…Eskilan, le début de sa vraie vie.
Yzène adressa une dernière prière à l’équilibre en son fort intérieur, en langue Marchombre, celle-ci se perdit sans doute dans le néant, cette prière était adressée à Strap, elle parlait d’espoir et de volonté, de foi en la liberté, d’idéaux.
La lame trancha net. Yzène n’eut même pas vraiment le temps de souffrir. La larme qui roulait sur sa joue tomba au sol en se mêlant au flot de sang qui s’échappa de sa gorge.
De ses poignets deux lames, légèrement recourbées, faites d’ombre et de lumière, de nature magique, jaillirent de ses tatouages marchombres, dans un dernier soubresaut, dans un dernier cambrement, un dernier souffle.
Ils lui avaient laissé ce temps..
Plus de deux longues semaines : elle avait croupit dans une cage suspendue, à ramper comme un ver, atteinte de crises de démence, où dans quelques éclairs de lucidité, elle en était venue à prier ce moment où son utilité toucherait à sa fin pour eux…
L’Ombre , présente en Zeramas, n’avait cessé de la torturer, de faire entrevoir à Yzène ce que serait le destin des siens, de la Lame, de sa fille.
Le rituel avait été achevé, la mère était morte et Orène aussi.
Elzéara portait, en elle, à présent, l’ombre pure.
Yzène avait ressentit tout cela et pire encore, l’Ombre s’en était rapidement vanté auprès d’elle à son retour triomphant en Zeramas…
Tout était perdu… Tout.
Transférée en Stratholme, enchaînée à un mur.
Elle avait relevé doucement la tête et puis il avait été là, lui, le seigneur elfe de la Lame de Sombre Aurore. Ses grands yeux d’aveugle posés sur elle, sans expression apparente.
Sa dernière volonté ? « Dites à ma fille, dites à Elzéara, que sa mère n’a jamais cessé de l’aimer »
Elle ne fut presque pas touchée d’entendre les mots du seigneur, elle ne voulait pas les entendre, tout son être s’y refusait.
« Elzéara n’existe pas et n’existera jamais : il n’existe que Scorie. Mais ne vous en faites pas, nous prendrons soin d’elle… »
Yzène ferma les yeux de toutes ses forces pour ne plus jamais les rouvrir, elle se mit à trembler.
Ses pensées allèrent à tous les gens qu’elle aimait sincèrement et en qui elle avait foi.
« non ce n’est pas terminé, rien n’est terminé. »
Un flot d’images déferla dans son esprit comme si chaque seconde de prise devait être emportée à jamais avec elle.
Pard l’enlaçant sur le balcon de leur petite maison, en chantant des chansons paillardes avec son regard coquin.
Sa fille se pelotonnant contre elle, la seule et unique fois où elle avait pu la tenir dans ses bras.
Orène lui apprenant la gestuelle Marchombre au sommet d’une dune de sable en Tanaris avec son air sérieux.
Son père entrain de lui apprendre à tirer au fusil sur une barque pleine d ‘explosifs, un soir où il avait tellement bu qu’il ne tenait même plus debout…
La voile de Brume, fière, au grand large de Norfendre, Son équipage s’affairant comme une fourmilière à son bord..
Son frère encore saoul se pendant à son cou en lui disant qu’heureusement qu’il avait une frangine..
Un certain grand bal en Theramore où tout avait été si étrange…Eskilan, le début de sa vraie vie.
Yzène adressa une dernière prière à l’équilibre en son fort intérieur, en langue Marchombre, celle-ci se perdit sans doute dans le néant, cette prière était adressée à Strap, elle parlait d’espoir et de volonté, de foi en la liberté, d’idéaux.
La lame trancha net. Yzène n’eut même pas vraiment le temps de souffrir. La larme qui roulait sur sa joue tomba au sol en se mêlant au flot de sang qui s’échappa de sa gorge.
De ses poignets deux lames, légèrement recourbées, faites d’ombre et de lumière, de nature magique, jaillirent de ses tatouages marchombres, dans un dernier soubresaut, dans un dernier cambrement, un dernier souffle.
Scorie
Re: [A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
Pour l'instant la Garde ne semblait rien attendre de particulier des questeurs de la Lumière Aveugle, ce qui n'empêchait pas ces derniers d'oeuvrer ainsi que le maître l'avait mandé, c'est-à-dire avec une efficacité teintée de discrétion : ne pas s'inventer de compétences, mettre en oeuvre des mesures fiables, se montrer ouvert d'esprit et inventif, le tout dans le respect des préceptes de la Lumière Aveugle bien entendu.
L'affaire semblait relativement simple. Des revendications claires avaient été apportées et le cadavre disposait déjà d'une identité vérifiable. Les services de la garde auraient tôt fait de confirmer la disparition tandis que la Lumière Aveugle procèderait à l'examen détaillé du cadavre et de l'environnement, scrutant tout à la fois les ombres, le Néant, l'Ether et les quelques dimensions que les moyens de la Garde ne permettaient pas d'investiguer, dans le but de confirmer - ou non - l'hypothèse que le message proposait.
Une première séance psychométrique permettrait également de faire ressurgir les derniers résidus mnésiques de la victime et, avec un peu de chance, permettrait de remonter à l'identité du ou des auteurs des faits, ou, à défaut de préciser un peu les circonstances du décès. Et puis, si le décès avait moins de trois jours, peut-être serait-il possible de sauver l'âme de la pauvre victime afin de lui offrir une sépulture décente et un passage serein vers l'Autre Rive.
L'affaire semblait relativement simple. Des revendications claires avaient été apportées et le cadavre disposait déjà d'une identité vérifiable. Les services de la garde auraient tôt fait de confirmer la disparition tandis que la Lumière Aveugle procèderait à l'examen détaillé du cadavre et de l'environnement, scrutant tout à la fois les ombres, le Néant, l'Ether et les quelques dimensions que les moyens de la Garde ne permettaient pas d'investiguer, dans le but de confirmer - ou non - l'hypothèse que le message proposait.
Une première séance psychométrique permettrait également de faire ressurgir les derniers résidus mnésiques de la victime et, avec un peu de chance, permettrait de remonter à l'identité du ou des auteurs des faits, ou, à défaut de préciser un peu les circonstances du décès. Et puis, si le décès avait moins de trois jours, peut-être serait-il possible de sauver l'âme de la pauvre victime afin de lui offrir une sépulture décente et un passage serein vers l'Autre Rive.
Mystiruis Hedson
Re: [A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
(Explicit lyrics : parantal advisory tout ça tout ça )
Serredos lu le message puis d'un petit coup de pied fit revenir sa masse du sol jusque sur son épaule dans un grincement métallique, grimaçant comme un enfant ne voulant pas manger un plat il se mit a avancer dansl a rue en ronchonnant a voix haute :
-Non mais j'peux pas leur faire de mal c'est un ami tu comprends , gnia gnia gnia t'en fouttrais des amis ... Madame ...
L'humaine resta légèrement genée devant le colosse qui passait à côté d'elle
-J'arrive pas à comprendre comment ça a pu arriver , j'avais confiance en lui ! quelle conne celle là j'vous jure ... pourtant lui ai proposé qu'on rase leur 'tain de nécropole là, j'm'en serait fait une cabane pour mes vacances .... Mais non tu comprends j'veux les sauver gnia gnia gnia ...
-Et puis leur peste de 'erde là si c'est l'aut' con qui l'a arrêtée comme 'ak c'est qu'elle etait pas bien performante ...
PErdu dans son ronchonnement Serredos entra en collision avec un prêtre vêtu de rouge portant les couleur de la croiade , celui-ci commença a beugler des hérétiques et autres gibier de potence, ce a quoi Serredos se pencha sur lui et se contenta d'un :
-DEGAGE PAUVRE DEBILE !
Le prêtre paniqué s'en alla en courrant manquant de trébucher plusieurs fois sur les pavés, le monologue vexé de Serredos continua alors qu'il croisait un peu toute ses connaissances les envoyant balader avec un tacte et une délicatesse qui ne lui ressemblait pas :
-Mais lache moi l'glaçon pétasse ! Lesbrouffes .... putes ... écarlates .... flaéllés ... lumineux d'mes burnes ! Pauvre tâche ! QUoi t'as un flingue ? mais je t'emmerde mon p'tit bonhomme !
envoyant valser le bringand qui poussé par sa situation s'etait mis en tête de braquer la première personne venue , entre deux ruelles la première personne venue était un Draenei de plus de 3 mètres de haut dont les mains étaient assez grandes pour lui écraser la caboche d'une main , Serredos déboucha sur la place principale commerçante de Stormwind ou le défilé des abrutis continuait, visiblement en colère il passa sans façons au milieu des crieurs de guilde , des gardes et autres glandus locaux ne manquant pas de coller une droite au premier qui lui adressait la parole , tournant sur sa gauche, il fini par atteindre suivi par un garde voulant des explications quand à la violence abusive de son "bain de foule" , Serredos se retourna et lâcha sur un ton sec :
-JE ME CASSE DE CETTE VILLE DE DEBILE ! VACANCES CONNARD ! VACANCES TU COMPRENDS ?? DEMERDEZ VOUS SANS BIBI ! ET SI L'FLEAU VOUS TAPE SUR LA TRONCHE BAH VOUS AREZ QU'A LES CONVIER A UN CONCILE ! AHAH ! .... bande de cons j'vous jure tous des crétins ... me casse a Telaar moi , deux bonnes semaines tiens ! Aller hop ! Comme 'ak ! Fini les cons , fini les ronds de jambes , et fini les débilités D'elwynn merde vais torcher l'cul d'deux trois talbuks ça m'détendra .... ET quoi tu veux p'tet que j'paie une amande pour avoir cogner deux débiles et trois pouffes ? tu peux toyujours rêver moi j'prends congé .... Sombre aurore , sombre blague oui , j'vais envoyer un message a Mograine , qu'il envoie deux bataillons sur le fion des trois cakes qui tiennent Zeramas ça nous fera un problème de moins ... incompétents ... méchants d'bas étages .... rebus d'chancre moisi ...
Le garde médusé ne sachant trop quoi répondre sans risquer de finir comme les autres resta bouche bée en regardant le géant partir vers l'aire d'envol de Stormwind, le Draenei sifla très fort, un bruissement d'aile de dragon se fit entendre, puis Mauriconos son dragon de bronze l'emporta vers les terres foudroyées.
(hrp : Ouai j'ai craqué mais j'trouvais ça drole, Deux s'maines de vacances ... hop cassos !
Related video : https://www.youtube.com/watch?v=Ii1LulUxEG8)
Serredos lu le message puis d'un petit coup de pied fit revenir sa masse du sol jusque sur son épaule dans un grincement métallique, grimaçant comme un enfant ne voulant pas manger un plat il se mit a avancer dansl a rue en ronchonnant a voix haute :
-Non mais j'peux pas leur faire de mal c'est un ami tu comprends , gnia gnia gnia t'en fouttrais des amis ... Madame ...
L'humaine resta légèrement genée devant le colosse qui passait à côté d'elle
-J'arrive pas à comprendre comment ça a pu arriver , j'avais confiance en lui ! quelle conne celle là j'vous jure ... pourtant lui ai proposé qu'on rase leur 'tain de nécropole là, j'm'en serait fait une cabane pour mes vacances .... Mais non tu comprends j'veux les sauver gnia gnia gnia ...
-Et puis leur peste de 'erde là si c'est l'aut' con qui l'a arrêtée comme 'ak c'est qu'elle etait pas bien performante ...
PErdu dans son ronchonnement Serredos entra en collision avec un prêtre vêtu de rouge portant les couleur de la croiade , celui-ci commença a beugler des hérétiques et autres gibier de potence, ce a quoi Serredos se pencha sur lui et se contenta d'un :
-DEGAGE PAUVRE DEBILE !
Le prêtre paniqué s'en alla en courrant manquant de trébucher plusieurs fois sur les pavés, le monologue vexé de Serredos continua alors qu'il croisait un peu toute ses connaissances les envoyant balader avec un tacte et une délicatesse qui ne lui ressemblait pas :
-Mais lache moi l'glaçon pétasse ! Lesbrouffes .... putes ... écarlates .... flaéllés ... lumineux d'mes burnes ! Pauvre tâche ! QUoi t'as un flingue ? mais je t'emmerde mon p'tit bonhomme !
envoyant valser le bringand qui poussé par sa situation s'etait mis en tête de braquer la première personne venue , entre deux ruelles la première personne venue était un Draenei de plus de 3 mètres de haut dont les mains étaient assez grandes pour lui écraser la caboche d'une main , Serredos déboucha sur la place principale commerçante de Stormwind ou le défilé des abrutis continuait, visiblement en colère il passa sans façons au milieu des crieurs de guilde , des gardes et autres glandus locaux ne manquant pas de coller une droite au premier qui lui adressait la parole , tournant sur sa gauche, il fini par atteindre suivi par un garde voulant des explications quand à la violence abusive de son "bain de foule" , Serredos se retourna et lâcha sur un ton sec :
-JE ME CASSE DE CETTE VILLE DE DEBILE ! VACANCES CONNARD ! VACANCES TU COMPRENDS ?? DEMERDEZ VOUS SANS BIBI ! ET SI L'FLEAU VOUS TAPE SUR LA TRONCHE BAH VOUS AREZ QU'A LES CONVIER A UN CONCILE ! AHAH ! .... bande de cons j'vous jure tous des crétins ... me casse a Telaar moi , deux bonnes semaines tiens ! Aller hop ! Comme 'ak ! Fini les cons , fini les ronds de jambes , et fini les débilités D'elwynn merde vais torcher l'cul d'deux trois talbuks ça m'détendra .... ET quoi tu veux p'tet que j'paie une amande pour avoir cogner deux débiles et trois pouffes ? tu peux toyujours rêver moi j'prends congé .... Sombre aurore , sombre blague oui , j'vais envoyer un message a Mograine , qu'il envoie deux bataillons sur le fion des trois cakes qui tiennent Zeramas ça nous fera un problème de moins ... incompétents ... méchants d'bas étages .... rebus d'chancre moisi ...
Le garde médusé ne sachant trop quoi répondre sans risquer de finir comme les autres resta bouche bée en regardant le géant partir vers l'aire d'envol de Stormwind, le Draenei sifla très fort, un bruissement d'aile de dragon se fit entendre, puis Mauriconos son dragon de bronze l'emporta vers les terres foudroyées.
(hrp : Ouai j'ai craqué mais j'trouvais ça drole, Deux s'maines de vacances ... hop cassos !
Related video : https://www.youtube.com/watch?v=Ii1LulUxEG8)
Serredos Frostbringer
Re: [A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
Cymbelîne avait du mal à trouver le sommeil depuis quelques temps, et lorsqu'elle y parvenait, c'était rarement pour plus de deux ou trois heures. Elle s'était levée tôt ce matin là...ras le bol de rester au lit. Ses pas l'avaient menés vers le canal. Certains soulards ivres déambulaient dans les rues, sans doute fichu dehors par quelque tavernier. On entendait quelques cris, qui parvenaient de quelque quartier environnant...elle entendait quelqu'un au loin appeler à l'aide, de l'autre côté un chien agonisant, sans doute la cible de quelque jeu cruel et macabre...ils se sentent tellement forts....savent ils à quel point ils sont petits, songeait elle? Ca les fait marrer...bête à bouffer du foin. Dans le silence de la nuit, de l'une des maisons ou d'une cave peut etre, des cris d'une jeune femme...elle arrivera trop tard...ils en avaient terminés de leur "petite affaire"...ça lui donnait mal à la tête, envie de vomir....mais son estomac était vide...comme elle aurait aimé que ce soit son esprit...cela ne prit que 7 secondes pour les égorger tous trois...elle les laisserait se vider de leur sang...on trouverait leur corps plus tard dans la matinée...quand à la fille inconciente, elle l'enveloppa dans une couverture et la porta jusque devant l'hopital...elle sonna un coup long avant de disparaitre....pas envie de répondre à des questions embarrassantes...
Les gardes doivent dormi à cet heure, bien au chaud dans leur caserne, ou peut être encore à interroger deux ou trois guignols qui troublaient "l'ordre publique" histoire de faire un rapport et montrer qu'ils font leur boulot sans trop risquer leur peau....ils finiront en taule le temps qu'ils aillent pioncer et seront relâché un peu plus tard...Qulle bande de cons....
Cette ville était corrompue jusqu'à la l'os.
A mesure qu'elle s'éloignait, elle entendit quelqu'un braire comme un âne...ça venait du quartier de la cathédrale...Serredos, un draenei tout aussi rafiné que l'était son confrère Viktoronan...elle sourit.
Il passa tout râlant à côté d'elle sans la voir, elle ne fit aucun geste pour le retenir, ne l'interpela pas...elle avança avec lenteur en direction de la fontaine...c'était une femme. Avec un peu de chance, Cheena, peut être? Mystruis? Non, ce qui lui réchaufferait le coeur, serait de voir le visage de cette peste de "Fanette", elle qui d'ordinaire était la championne toute catégorie pour jouer les damoiselles en détresses aurait enfin rencontré quelqu'un en ayant assez dans le pantalon pour passer à l'acte? Et Idrid qui jouerait moins le fier à bras...
Elle avança....non, ce ne pouvait être "Fanette", la tenue vestimentaire de la femme ainsi disposée était de trop bon goût pour être "Fanette".
-Et merde....Yzène...la "Souris". T'a pas pu t'empêcher d'aller jouer avec les chats des égouts?
Elle soupira...
Comment Jack allait il réagir? Et Pard?
Elle allait lui manquer la petite Souris, son bon goût vestimentaire surtout....
Mais l'heure n'était pas à pleurer sur le sort des uns ou des autres...Cymb avait de nouveau une mission à préparer...une mission pendant laquelle elle disparaitrait quelques temps...Quand à la Sombre Aurore...bah ils en étaient à la phase où ils étaient en quête d'identité et de reconnaissance. Tout viendrait en tant et en heure...
Les gardes doivent dormi à cet heure, bien au chaud dans leur caserne, ou peut être encore à interroger deux ou trois guignols qui troublaient "l'ordre publique" histoire de faire un rapport et montrer qu'ils font leur boulot sans trop risquer leur peau....ils finiront en taule le temps qu'ils aillent pioncer et seront relâché un peu plus tard...Qulle bande de cons....
Cette ville était corrompue jusqu'à la l'os.
A mesure qu'elle s'éloignait, elle entendit quelqu'un braire comme un âne...ça venait du quartier de la cathédrale...Serredos, un draenei tout aussi rafiné que l'était son confrère Viktoronan...elle sourit.
Il passa tout râlant à côté d'elle sans la voir, elle ne fit aucun geste pour le retenir, ne l'interpela pas...elle avança avec lenteur en direction de la fontaine...c'était une femme. Avec un peu de chance, Cheena, peut être? Mystruis? Non, ce qui lui réchaufferait le coeur, serait de voir le visage de cette peste de "Fanette", elle qui d'ordinaire était la championne toute catégorie pour jouer les damoiselles en détresses aurait enfin rencontré quelqu'un en ayant assez dans le pantalon pour passer à l'acte? Et Idrid qui jouerait moins le fier à bras...
Elle avança....non, ce ne pouvait être "Fanette", la tenue vestimentaire de la femme ainsi disposée était de trop bon goût pour être "Fanette".
-Et merde....Yzène...la "Souris". T'a pas pu t'empêcher d'aller jouer avec les chats des égouts?
Elle soupira...
Comment Jack allait il réagir? Et Pard?
Elle allait lui manquer la petite Souris, son bon goût vestimentaire surtout....
Mais l'heure n'était pas à pleurer sur le sort des uns ou des autres...Cymb avait de nouveau une mission à préparer...une mission pendant laquelle elle disparaitrait quelques temps...Quand à la Sombre Aurore...bah ils en étaient à la phase où ils étaient en quête d'identité et de reconnaissance. Tout viendrait en tant et en heure...
Cymbelîne
Re: [A faire vivre] Hurlevent, place de la Cathédrale
On l’avait réveillée au petit matin. Bien trop tôt à son goût, et c’était en râlant qu’elle s’était rapidement lavée avant de descendre dans le petit hall de l’hôpital.
Dès les premiers mots des gardes de la cathédrale elle se sentit coupable de sa mauvaise humeur. Le teint pâle, elle les suivi jusqu’au parvis de la cathédrale pour découvrir le dégoûtant spectacle encore planté dans le bassin.
Elle avait déjà vécu ce genre de drame, mais jamais elle ne pourrait s’y habituer.
Le cœur lourd, elle donna quelques instructions aux gardes, à la fois en tant que prêtresse et en tant qu’hospitalière.
Il fallait agir vite, mais avec prudence.
On ne savait quel piège ces déments pourraient avoir laissé derrière eux.
Elle fit tendre de grands draps autour de la fontaine pour cacher le corps supplicié à la curiosité malsaine des passants. Des gardes templiers vinrent les en éloigner le temps que la garde de la ville prenne le relais. Des messagers furent envoyés pour mander les archi-mages. Leur aide serait précieuse pour détecter un piège magique laissé dans la défunte.
Trois jeunes prêtresses vinrent l’assister pour le rituel d’isolement. Cachées derrière les toiles, elle déversèrent trois mesures de sel consacré en trois cercles concentriques autour de la fontaine. Puis, entamant une lente prière, elles allumèrent chacune trois bougies, placées en triangles sur chacun des cercles. Reprenant les prières de ses aides, elle entama le gros du rituel. Trois strophes pour trois bougies, pour chacune des phases du jour : aube, midi et crépuscule. Sa voix s’imprégnait des douces sonorités du « chant de lumière », cet état partagé entre le divin et le mortel et elle sentait son esprit perdre pied dans la réalité, une étape angoissante mais nécessaire à la canalisation de la puissance divine. Luttant pour garder le contrôle de ces sens, elle redirigea avec douceur l’énergie vers les cercles, les imprégnant d’une magie puissante destinée à contenir toute infection ou magie en leur sein.
Relâchant sont attention, laissant eux jeunes prêtresses le soin d’entretenir la magie des cercles, elle pris quelques minutes pour retrouver ses esprit, sortant de sa transe, puis se rapprochât du corps.
D’un œil attentif, essayant d’ignorer les sentiments compassionnels qui l’envahissait, elle l’inspectât, cherchant une trace de maladie ou de magie, ne voulant pas risquer de la déplacer avant l’avis des mages. Puis, posant prudemment sa main sur le cœur de la défunte elle entama une courte prière pour déterminer si une résurrection était possible. Les chances étaient minces, le corps probablement désacralisé, mais elle se devait d’en être sure.
Dès les premiers mots des gardes de la cathédrale elle se sentit coupable de sa mauvaise humeur. Le teint pâle, elle les suivi jusqu’au parvis de la cathédrale pour découvrir le dégoûtant spectacle encore planté dans le bassin.
Elle avait déjà vécu ce genre de drame, mais jamais elle ne pourrait s’y habituer.
Le cœur lourd, elle donna quelques instructions aux gardes, à la fois en tant que prêtresse et en tant qu’hospitalière.
Il fallait agir vite, mais avec prudence.
On ne savait quel piège ces déments pourraient avoir laissé derrière eux.
Elle fit tendre de grands draps autour de la fontaine pour cacher le corps supplicié à la curiosité malsaine des passants. Des gardes templiers vinrent les en éloigner le temps que la garde de la ville prenne le relais. Des messagers furent envoyés pour mander les archi-mages. Leur aide serait précieuse pour détecter un piège magique laissé dans la défunte.
Trois jeunes prêtresses vinrent l’assister pour le rituel d’isolement. Cachées derrière les toiles, elle déversèrent trois mesures de sel consacré en trois cercles concentriques autour de la fontaine. Puis, entamant une lente prière, elles allumèrent chacune trois bougies, placées en triangles sur chacun des cercles. Reprenant les prières de ses aides, elle entama le gros du rituel. Trois strophes pour trois bougies, pour chacune des phases du jour : aube, midi et crépuscule. Sa voix s’imprégnait des douces sonorités du « chant de lumière », cet état partagé entre le divin et le mortel et elle sentait son esprit perdre pied dans la réalité, une étape angoissante mais nécessaire à la canalisation de la puissance divine. Luttant pour garder le contrôle de ces sens, elle redirigea avec douceur l’énergie vers les cercles, les imprégnant d’une magie puissante destinée à contenir toute infection ou magie en leur sein.
Relâchant sont attention, laissant eux jeunes prêtresses le soin d’entretenir la magie des cercles, elle pris quelques minutes pour retrouver ses esprit, sortant de sa transe, puis se rapprochât du corps.
D’un œil attentif, essayant d’ignorer les sentiments compassionnels qui l’envahissait, elle l’inspectât, cherchant une trace de maladie ou de magie, ne voulant pas risquer de la déplacer avant l’avis des mages. Puis, posant prudemment sa main sur le cœur de la défunte elle entama une courte prière pour déterminer si une résurrection était possible. Les chances étaient minces, le corps probablement désacralisé, mais elle se devait d’en être sure.
Vaya
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