Le siège d'Atreval
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Neltharian
Ralek Olmessa
Endherion
Varkh le Cherche-Guerre
Jackham
Khassim Al-Rakim
Teovan
Releth Syras
Cleyam
Luruk/Bombil
Cymbelîne
Aka"Courroux-Terrestre
Erwarth
Mystiruis Hedson
Gasparius Martel
Sultanat Amaride
Tonerelle/Vorticus
Ilyas Aubren
Jelabh
Lyla
Blé
Aloyse Pérod
Clairvoyant Llorente
Semelys
Idrid
Fanélia/Nean
30 participants
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Le siège d'Atreval
En cette soirée du huitième jour du premier moi de l'année 30 s'est déroulée une réunion des plus importantes au donjon de sa Majestée dans la capitale du royaume d'Azeroth.
Etaient présents :
- La Garde de Hurlevent
- Le clan des Lames Brisées
- La Rédemption de Lordaeron
- Les rescapés de la VIeme
- Aequs Libras
- Aanima Schola
Présentations
L'ordre du jour était un plan d'assaut contre ceux qui se font appeler Purification, en leur chef Hiltar Taelis. Quelques jours auparavant, ils avaient fait prisonniers six gardes de Hurlevent et mis en leurs geôles à Atreval, leur repaire. Tous voulaient en finir, en déployant cette fois-ci les moyens nécessaires.
Après que nous ayons récolté les informations nécéssaires grâce à Suniva, ancienne de leur organisation, nous avons pu en transcrire une carte. Un plan de leur ville avec des informations précieuses.
La carte fut étalée au sol, et tous se penchèrent dessus afin de mettre en place la stratégie de guerre. Car oui cette fois, la guerre était le terme adéquate pour définir cet assaut.
Atreval est une ville fortifiée au Nord des Maleterres de l'Ouest, Purification semble avoir pris la main sur les troupes restantes écarlates et semblent se développer dans l'ombre de cette forteresse. Comment alors récupérer six otages et mettre fin à ces tortures incéssantes, et endiguer la menace rouge qui plane depuis des mois sur ces ordres respectifs?
Autour de la carte chacun des ordres a annoncé ce qu'ils pouvaient déployer.
https://2img.net/r/ihimizer/img693/1826/atrevalmodif.jpg
Le clan des lames brisées:
Des morts relevés, des gargouilles, et autres joyeusetés. Des troupes sacrifiables comme on les a appelées. De quoi les envoyer de front sans risquer la vie. La mort pour protéger la vie, en voilà l'idée. Ils ont aussi de bons guerriers prêt à tout au combat et une ingénieure renomée et surtout gnome.
Logistique : Non déterminée pour le moment
La Garde de Hurlevent:
Sont plus efficaces dans la protection d'autrui que l'art du champ de bataille, mais sont pluridisciplinaires dans leurs effectifs
- Quelques troupes au sol, fantassins.
- Quelques archers d'ellites et griffons montés.
- Une ingénieure en explosif en tout genre, gnome.
- Une poignée de chevaliers endurants, des médecins et deux mages compétents.
- A noter la présence d'Hedwe, cartographe.
- Mineurs nains et artisans de construction.
Logistique: vivre en provenance de hurlevent, et tout le nécéssaire pour un siège de trois jours.
La Rédemption de Lordaeron:
Spécialisés dans le combat sur terre de longue durée.
- 4 ballistes
- Une quinzaine de chevaliers aguéris et une vingtaine de fantassins
- Quelques guerrisseurs spécialisés au combat.
Logistique: vivre en provenance de Hautebrande, et tout le nécéssaire pour un siège de trois jours. Plus la disposition d'Austrivage comme pied à terre.
Aanima Schola (pas sur de pouvoir citer le nom de la guilde)
Spécialistes en invocation et démonologie.
- Invocations en tout genre, de la succube à l'infernal
Logistique: A déterminer
Aequs Libra:
Specialité en soin et matériel médical.
- Paladins, prêtres, et bons soigneurs en combat.
Logistique : Matériel médical poussé.
Les rescapés de la VIeme:
- Des troupes au sol, chevaliers et fantassins
- Un engin de siège ? A confirmer
Logistique : A déterminer
Plan d'action et d'accord.
La stratégie s'était entendue. Le siège de la ville fortifiée avait été reconnue comme une solution commune vue les moyens déployés. Il allait durer, et tous en était conscient.
Dans un premier temps, assiéger la grande porte et Herse qui bouche l'accès à la ville. Dans le but de les enfermer dans leur étau et de ne rien laisser s'échapper. Le champ de bataille allait donc se dérouler essentiellement devant cette porte insurmontable.
Pendant ce temps, il faudrait déboucher le tunnel qui va de la grotte des pleurs, jusque la mine à l'intérieur d'Atreval. Des mineurs allaient être employés et surement protéger pour s'atteler à creuser pendant des jours et des jours.
Une fois ce passage déterrer nous pourrons infiltrer l'intérieur et assiéger la ville par ce biais, qui on l'espère aura été amoindrie par les jours de combat au préalable.
Tout le monde s'était mis d'accord, et la réunion pris fin. Dans sept jours, nous assiègerons Atreval et récupérons les otages...en vie nous l'espérons. Tout le monde sur le pied de guerre pour préparer la guerre et la logistique qui s'en suit.
Dans les regards, la volonté d'en finir, et de s'entraider comme jamais auparavant.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Le siège d'Atreval
La soirée fut longue, très longue.
Pour une réunion d'Etat Major, c'est au final un bon nombre de personnes, guerriers, diplomates, qui étaient présentes en ce soir, dans la salle Ouest du Donjon d'Hurlevent.
Alors que chaque groupe se présentait à l'assemblée, décrivant ainsi ses capacités en matière d'hommes et de matériels, Idrid observait chaque personne dans la pièce, d'un air inquisiteur, s'attardant sur les quelques visages inconnus.
"L'un d'eux peut tout à fait être un espion, et qui sait ce que pourrait raconter tout un chacun ici même, à un collègue qui irait ensuite le répéter, jusqu'aux oreilles de nos ennemis..." Telle était sa pensée, et il fut bien le seul à congédier ses hommes de troupes alors que la réunion prenait une tournure bien plus stratégique.
"Ca ne se passerait pas comme à l'avenir, foi de Cathules" pensa-t-il en grommellant, tandis que le Commandant Marteau Hardi disposait une grande carte d'Atreval et de la région environnante au sol.
Cependant, la réunion avait permis d'établir les grandes lignes de cette attaque, qui se dessinait petit à petit comme un long et laborieux siège.
Il connaissait bien Atreval pour y avoir été en garnison plusieurs mois, cette forteresse, autrefois bastion de la famille Fordring, était idéalement disposée à flanc de montagnes, et en hauteur.
Le long chemin y menant avait été la clef de voute lors de nombreuses batailles, tant la pente était difficile à arpenter, ce qui permit à la forteresse de résister à chacun des assauts du Fléau qu'elle avait subit en cinq années.
Idrid secoua la tête, ne souhaitant se permettre de tel moment de léger égarement, tandis que tout à chacun dans la salle continuait à proposer telle ou telle solution à tel ou tel problème stratégique.
Fanélia avait été d'une grande aide, et Idrid se prit à sourir, tandis que cette dernière exposait les idées des Rédempteurs, jusqu'à ce qu'enfin, la réunion se termine.
Cette dernière en amènerait d'autres, bien d'autres, avant que la bataille d'Atreval ne commence.
A présent, il fallait se préparer, diligenter toutes sortes de missions, récolter les matériaux nécessaires, préparer armes et armures, il avait sept jours pour être prêts, et pour le Sénéchal d'Austrivage, il ne faisait aucun doute qu'ils seraient tous prêts.
Pour une réunion d'Etat Major, c'est au final un bon nombre de personnes, guerriers, diplomates, qui étaient présentes en ce soir, dans la salle Ouest du Donjon d'Hurlevent.
Alors que chaque groupe se présentait à l'assemblée, décrivant ainsi ses capacités en matière d'hommes et de matériels, Idrid observait chaque personne dans la pièce, d'un air inquisiteur, s'attardant sur les quelques visages inconnus.
"L'un d'eux peut tout à fait être un espion, et qui sait ce que pourrait raconter tout un chacun ici même, à un collègue qui irait ensuite le répéter, jusqu'aux oreilles de nos ennemis..." Telle était sa pensée, et il fut bien le seul à congédier ses hommes de troupes alors que la réunion prenait une tournure bien plus stratégique.
"Ca ne se passerait pas comme à l'avenir, foi de Cathules" pensa-t-il en grommellant, tandis que le Commandant Marteau Hardi disposait une grande carte d'Atreval et de la région environnante au sol.
Cependant, la réunion avait permis d'établir les grandes lignes de cette attaque, qui se dessinait petit à petit comme un long et laborieux siège.
Il connaissait bien Atreval pour y avoir été en garnison plusieurs mois, cette forteresse, autrefois bastion de la famille Fordring, était idéalement disposée à flanc de montagnes, et en hauteur.
Le long chemin y menant avait été la clef de voute lors de nombreuses batailles, tant la pente était difficile à arpenter, ce qui permit à la forteresse de résister à chacun des assauts du Fléau qu'elle avait subit en cinq années.
Idrid secoua la tête, ne souhaitant se permettre de tel moment de léger égarement, tandis que tout à chacun dans la salle continuait à proposer telle ou telle solution à tel ou tel problème stratégique.
Fanélia avait été d'une grande aide, et Idrid se prit à sourir, tandis que cette dernière exposait les idées des Rédempteurs, jusqu'à ce qu'enfin, la réunion se termine.
Cette dernière en amènerait d'autres, bien d'autres, avant que la bataille d'Atreval ne commence.
A présent, il fallait se préparer, diligenter toutes sortes de missions, récolter les matériaux nécessaires, préparer armes et armures, il avait sept jours pour être prêts, et pour le Sénéchal d'Austrivage, il ne faisait aucun doute qu'ils seraient tous prêts.
Idrid
Re: Le siège d'Atreval
" Et le Cor de Bataille sonnera de nouveau en Âtreval... "
Depuis bien des heures à présent, les vents de nuit battaient les collines pelées des Maleterres.
Peu d'oiseaux osaient chanter dans ce pays qui fut autrefois verdoyant et grouillant de vie. A présent, l'air seul hululait dans les ruines, rampait sur le sol comme une vipère avant de s'engouffrer par les vitres brisées avec des cris d'engoulevent. L'air seul. Si l'on exceptait les lamentations incessantes des banshees, les gargouillements des goules et autres morts-vivants dégingandés comme des marionnettes privées de maître - ainsi, bien sûr, que la gigantesque clameur de la terre en souffrance, souillée, piétinée, brûlée par les cicatrices du Fléau.
Les sabots de Hargne frappèrent violemment les pavés fracassés de l'ancienne route d'Andorhal. Piaffant, le grand destrier se cabrait, ruant dans l'air et poussant en guise de hennissement de longs soupirs sifflés, hors d'une gorge dépourvue de cordes vocales depuis bien longtemps. Contre ses flancs creux battaient les pans de vieilles étoffes décolorées, reliques de couleurs glorieuses, désormais recouvertes par les plaques noires et métalliques d'une cuirasse de guerre.
Hargne piaffa une dernière fois, excité par la course, avant de se calmer. Ses sabots, effilés comme des fers de hache, se plantèrent sèchement dans la poussière et, après un dernier long souffle de rage, il s'immobilisa totalement.
Tout aussi cuirassé et harnaché que lui, son cavalier fixait le Nord, brides en main. Tête nue, dos fièrement dressé, tresses battant sa nuque, Semelys scruta les routes à moitié oubliées qui menaient à Âtreval avant de se mettre à sourire, tout crocs dehors. Lentement, sa main se porta au grand cor de guerre qu'il portait attaché contre la hanche, et qu'il souleva, afin de le contempler. Un cor imposant, sculpté à même l'ivoire d'une bête du grand Nord, décoré d'arabesques guerrières ; sa seule vue suffisait à éveiller d'anciens échos de bataille, de vieilles clameurs de guerre.
Semelys porta l'embout du Cor à ses lèvres, et souffla.
Un grand rugissement, vibrant et grave, se mêla à la complainte du vent, rampa avec lui sur le sol, fit trembler les fenêtres brisées, arrêta un instant les créatures putrides qui erraient désormais d'un bout à l'autre du pays. Longtemps ses échos se répétèrent et se multiplièrent, vagues de son puissant, puissant comme des promesses de rage, de Hargne, de mort et de sang versé.
L'appel de guerre était enfin lancé.
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Depuis bien des heures à présent, les vents de nuit battaient les collines pelées des Maleterres.
Peu d'oiseaux osaient chanter dans ce pays qui fut autrefois verdoyant et grouillant de vie. A présent, l'air seul hululait dans les ruines, rampait sur le sol comme une vipère avant de s'engouffrer par les vitres brisées avec des cris d'engoulevent. L'air seul. Si l'on exceptait les lamentations incessantes des banshees, les gargouillements des goules et autres morts-vivants dégingandés comme des marionnettes privées de maître - ainsi, bien sûr, que la gigantesque clameur de la terre en souffrance, souillée, piétinée, brûlée par les cicatrices du Fléau.
Les sabots de Hargne frappèrent violemment les pavés fracassés de l'ancienne route d'Andorhal. Piaffant, le grand destrier se cabrait, ruant dans l'air et poussant en guise de hennissement de longs soupirs sifflés, hors d'une gorge dépourvue de cordes vocales depuis bien longtemps. Contre ses flancs creux battaient les pans de vieilles étoffes décolorées, reliques de couleurs glorieuses, désormais recouvertes par les plaques noires et métalliques d'une cuirasse de guerre.
Hargne piaffa une dernière fois, excité par la course, avant de se calmer. Ses sabots, effilés comme des fers de hache, se plantèrent sèchement dans la poussière et, après un dernier long souffle de rage, il s'immobilisa totalement.
Tout aussi cuirassé et harnaché que lui, son cavalier fixait le Nord, brides en main. Tête nue, dos fièrement dressé, tresses battant sa nuque, Semelys scruta les routes à moitié oubliées qui menaient à Âtreval avant de se mettre à sourire, tout crocs dehors. Lentement, sa main se porta au grand cor de guerre qu'il portait attaché contre la hanche, et qu'il souleva, afin de le contempler. Un cor imposant, sculpté à même l'ivoire d'une bête du grand Nord, décoré d'arabesques guerrières ; sa seule vue suffisait à éveiller d'anciens échos de bataille, de vieilles clameurs de guerre.
Semelys porta l'embout du Cor à ses lèvres, et souffla.
Un grand rugissement, vibrant et grave, se mêla à la complainte du vent, rampa avec lui sur le sol, fit trembler les fenêtres brisées, arrêta un instant les créatures putrides qui erraient désormais d'un bout à l'autre du pays. Longtemps ses échos se répétèrent et se multiplièrent, vagues de son puissant, puissant comme des promesses de rage, de Hargne, de mort et de sang versé.
L'appel de guerre était enfin lancé.
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Semelys- Personnages Joués : Mrrrrh...
Re: Le siège d'Atreval
Esteban apprit l'objectif de la réunion de Stormwind. Ils comptaient attaquer Hearthglen. Le vieil homme ne savait pas quoi en penser. Si ces gens ne rasaient pas la ville et s'occupaient avant-tout de décapiter les hommes en rouge-or, ça lui allait. Mais s'ils détruisaient la cité, sans faire de distinction entre les civils, les braves écarlates réguliers et les imposteurs de Purification, il aurait un goût amer dans la bouche.
L'Enclave avait obtenue ses propres informations. Hearthglen était déjà bien connue. Seul l'existence de deux tunnels, incroyablement longs de plusieurs kilomètres, avait attirée l'attention des vieux notables du Nord. Malheureusement, l'envoi sur place de deux agents révéla des passages souterrains bouchés, qui demanderaient des jours de travaux, c'est à dire trop pour une organisation avant tout caritative. Mais si les gens d'Hillsbrad s'en sentaient capables, soit. Pour l'Enclave, ce n'était pas bataille d'Hearthglen, mais bataille pour Hearthglen. Les prisonniers de Stormwind comptaient finalement un peu moins à leurs yeux que les lordaeronnais vivants dans la cité, d'autant plus que l'aide de Sanders et du père Pin, mort en martyr, n'avait pas été remarquée lors du précédent sauvetage.
Il fallait donc savoir comment Llorente tireraient ses épingles du jeu. Il proposa à Dame Cathules la mise à exécution d'une idée du juge Sonnecor. Ce projet avait le mérite de permettre d'isoler Purification au sein-même des restes écarlates. Ce qui avait été accompli à Tirisfal pouvait l'être dans les Maleterres. L'ancien évêque l'avait assez souvent rabâché : "Tuez Taelis, stoppez ces ahuris en rouge et en or, mais laissez les autres en vie dans la mesure du possible. Nous vous garantissons la Paix".
Il fallait que ce soit le cas.
L'Enclave avait obtenue ses propres informations. Hearthglen était déjà bien connue. Seul l'existence de deux tunnels, incroyablement longs de plusieurs kilomètres, avait attirée l'attention des vieux notables du Nord. Malheureusement, l'envoi sur place de deux agents révéla des passages souterrains bouchés, qui demanderaient des jours de travaux, c'est à dire trop pour une organisation avant tout caritative. Mais si les gens d'Hillsbrad s'en sentaient capables, soit. Pour l'Enclave, ce n'était pas bataille d'Hearthglen, mais bataille pour Hearthglen. Les prisonniers de Stormwind comptaient finalement un peu moins à leurs yeux que les lordaeronnais vivants dans la cité, d'autant plus que l'aide de Sanders et du père Pin, mort en martyr, n'avait pas été remarquée lors du précédent sauvetage.
Il fallait donc savoir comment Llorente tireraient ses épingles du jeu. Il proposa à Dame Cathules la mise à exécution d'une idée du juge Sonnecor. Ce projet avait le mérite de permettre d'isoler Purification au sein-même des restes écarlates. Ce qui avait été accompli à Tirisfal pouvait l'être dans les Maleterres. L'ancien évêque l'avait assez souvent rabâché : "Tuez Taelis, stoppez ces ahuris en rouge et en or, mais laissez les autres en vie dans la mesure du possible. Nous vous garantissons la Paix".
Il fallait que ce soit le cas.
Clairvoyant Llorente
Re: Le siège d'Atreval
C'est au chant du coq que Fanélia se réveilla en sursaut. Elle tourna la tête, regardant Idrid dormir encore profondément, la soirée d'hier avait été éprouvante pour lui, et pour elle aussi. Elle se leva doucement, marchant sur la pointe des pieds et s'éclipsa afin de préparer le petit déjeuner copieux. Rien n'avait été laissé au hasard, et elle lui apporta sur un plateau directement dans le lit, le réveillant doucement d'un baiser.
-"Il est l'heure de se réveiller...". Elle mangea tranquillement avec lui, mais déjà dehors alors qu'il faisait encore nuit et que la brume matinale était épaisse, c'est toute la ville qui grouillait. On entendait les bruits de sabots dehors et les gens s'affairaient de ci, de là. Fanélia ouvrit la fenêtre, laissant Idrid finir son bol mi plein, et elle regarda ce qu'il se passait. Les rédempteurs s'étaient levés tôt, Djé avait failli arriver en retard, il était inquiet lui aussi. Ishaïna discutait déjà avec Welton, reconnaissable de loin car son crane était toujours nu comme un ver. Ils partaient à l'entrainement matinal quotidien, pas question pour eux de le manquer, il allait insuffler à ces chevaliers une bonne forme physique dès le matin. Alors que Malerann ordonnait aux gardes de faire leur office pendant notre absence, donnant des directives très précises quant à la sécurité de la ville.
Fanélia balaya du regard ce grand remue-ménage et hocha la tête avec détermination, quant à ce moment Idrid vint l'enlacer et lui donner courage par quelques mots réconfortants.
Ils s'aidèrent mutuellement pour enfiler leur armure et afin de couvrir chaque parcelle de peau et sceller leur libram à leur ceinturon. Fanélia tapota son vieux livre, comme se rassurer qu'il était bien en place, car sans lui la paladin allait se retrouver bien démunie au combat. Elle demanda ensuite à Idrid s'il valait mieux prendre sa masse qui pèse et remplie de piques en son extrémité, ou sa lame "jumelle". Il lui répondit que c'était à elle de faire le choix, elle prit alors l'arme sur son ratelier et la fixa sur son dos. Elle ouvrit l'armoire et prit quelques fioles et plantes qu'elle avait elle-même préparé, les rangeant dans sa saccoche de cuir. Elle prit aussi du fil, une aiguille, des bandages, quelques parchemins, ainsi qu'une flasque d'alcool assez fort.
"- Je suis prête, Irvyn et Ianys étant en sécurité depuis cette nuit, nous pouvons y aller sans crainte." Alors elle descendit la première et laissa du temps à Idrid de prendre ses affaires.
A peine le pied dehors, elle inspira un grand coup, et déjà on vint à elle pour lui demander directives et la marche à suivre. Elle ordonna immédiatement que les balistes et le pont amovible soient envoyés au camp du Noroit. Qu'il fallait au moins des heures pour leur faire traverser tout cela. Elle alla immédiatement voir Djé pour lui demander de s'occuper avec quelques cavaliers de la mise en route du convoi. Puis, elle se dirigea à l'hôtel de ville et se mit à relire tous les rapports, classés dans une énorme caisse nommée à l'encre noire "Ecarlate".
La paladin reposa brièvement ses lunettes qu'elle avait enfilé à la hâte pour lire ces rapports, puis elle se frotta les yeux essayant de visualiser la bataille avant l'assaut. Rien ne devait être oublié, mais elle n'avait pas eu de nouvelles de Nael et du matériel adéquat pour les soins une fois sur place. Elle demanda à un garde de prévenir le Bouclier Saint afin qu'ils préparent quelques brancards et autres bandages et potions au besoin.
Puis elle se leva de sa chaise mettant les mains dans son dos faisant les cent pas, se surprenant même de parler à voix haute.
-"Bon, ensuite, tout a du être arrivé à Menethil, espérons que la Garde ait bien tout étiqueter afin que l'on gagne du temps. Nous avons les nains mineurs, Yerrick a bien travaillé la dessus, je le remercierai une nouvelle fois. Les vivres en provenance des champs de Hautebrande sont presque prêtes, l'eau le pain, et quelques ragouts....Humm.."
Fanélia se logea contre le mur et attendit qu'Idrid arrive pour commencer à organiser les dernières directives afin de les donner ce soir sur les coups de 18heures précises.
-"Il est l'heure de se réveiller...". Elle mangea tranquillement avec lui, mais déjà dehors alors qu'il faisait encore nuit et que la brume matinale était épaisse, c'est toute la ville qui grouillait. On entendait les bruits de sabots dehors et les gens s'affairaient de ci, de là. Fanélia ouvrit la fenêtre, laissant Idrid finir son bol mi plein, et elle regarda ce qu'il se passait. Les rédempteurs s'étaient levés tôt, Djé avait failli arriver en retard, il était inquiet lui aussi. Ishaïna discutait déjà avec Welton, reconnaissable de loin car son crane était toujours nu comme un ver. Ils partaient à l'entrainement matinal quotidien, pas question pour eux de le manquer, il allait insuffler à ces chevaliers une bonne forme physique dès le matin. Alors que Malerann ordonnait aux gardes de faire leur office pendant notre absence, donnant des directives très précises quant à la sécurité de la ville.
Fanélia balaya du regard ce grand remue-ménage et hocha la tête avec détermination, quant à ce moment Idrid vint l'enlacer et lui donner courage par quelques mots réconfortants.
Ils s'aidèrent mutuellement pour enfiler leur armure et afin de couvrir chaque parcelle de peau et sceller leur libram à leur ceinturon. Fanélia tapota son vieux livre, comme se rassurer qu'il était bien en place, car sans lui la paladin allait se retrouver bien démunie au combat. Elle demanda ensuite à Idrid s'il valait mieux prendre sa masse qui pèse et remplie de piques en son extrémité, ou sa lame "jumelle". Il lui répondit que c'était à elle de faire le choix, elle prit alors l'arme sur son ratelier et la fixa sur son dos. Elle ouvrit l'armoire et prit quelques fioles et plantes qu'elle avait elle-même préparé, les rangeant dans sa saccoche de cuir. Elle prit aussi du fil, une aiguille, des bandages, quelques parchemins, ainsi qu'une flasque d'alcool assez fort.
"- Je suis prête, Irvyn et Ianys étant en sécurité depuis cette nuit, nous pouvons y aller sans crainte." Alors elle descendit la première et laissa du temps à Idrid de prendre ses affaires.
A peine le pied dehors, elle inspira un grand coup, et déjà on vint à elle pour lui demander directives et la marche à suivre. Elle ordonna immédiatement que les balistes et le pont amovible soient envoyés au camp du Noroit. Qu'il fallait au moins des heures pour leur faire traverser tout cela. Elle alla immédiatement voir Djé pour lui demander de s'occuper avec quelques cavaliers de la mise en route du convoi. Puis, elle se dirigea à l'hôtel de ville et se mit à relire tous les rapports, classés dans une énorme caisse nommée à l'encre noire "Ecarlate".
Aux chevaliers Pieux, quels qu'ils soient:
Afin de planifier au mieux la campagne d'Atreval, la meilleure communication entre les différents attenants doit être mise en place.
C'est ainsi que je vous demande un rapport quotidien sur l'évolution des préparatifs des ordres suivants:
- La Garde de Hurlevent. Auprès d'un officier supérieur de l'Ordre.
- Le Clan des Lames Brisées. Auprès de Semelys Ronae ou Selyla Espoir.
- Les Réscapés du VIème. Auprès du Commandant Eleneora Perenolde
- Aequs Libra. Auprès de Nael ####
- Aanima Schola. Auprès de Fëarielle Claircoeur
C'est un rôle de messager que j'attends de vous. Or, la communication n'est-elle pas l'essence même de la préparation sereine d'une telle entreprise? Aussi j'entends que chacun s'y attèle avec un zèle particulier.
Voici ce dont vous devrez rapporter:
D'ordre logistique :
Des chiffres, précis, concernant les fournitures engagées dans cette entreprise.
L'avancée des transferts de ces mêmes fournitures.
Une estimation, la plus précise possible, des ressources dont vont nécessiter les troupes envoyés sur place, qu'elles ne pourraient fournir par elles-mêmes.
Suites à ces points, vous devrez préciser que :
La Sénéchaussée ne peut s'investir dans le transfert de ces mêmes fournitures, se préparant à son rôle de point de ralliement.
La Sénéchaussée ne pourvoira pas aux besoins matériels hors contexte militaire et non assouvis par leurs propres fournitures des soldats, ingénieurs et artisans envoyés, de manière gratuite.
La Sénéchaussée est une terre souveraine de l'ancien Royaume de Lordaeron. En ces terres sera appliqué la loi martiale et impartiale des chargés de justice de l'Ordre de la Rédemption de Lordaeron. Tous contrevenants à l'ordre public se trouvera en situation d'en subir le verdict et de s'y plier quel que soit sa situation et son appartenance.
La Sénéchaussée, en cas de déroute, ne pourvoira pas au rapatriement des soldats, ingénieurs et civils envoyés, se devant, avant tout de protéger ses terres. Nuls griefs ne sauraient lui en être retenus.
D'ordre stratégique : Suite à la demande exclusive d'un représentant du bouclier sacré et seulement dans ce cas.
De l'avancée des préparatifs militaire.
De l'avancée des transferts de troupe.
Des stratégies établies si elles diffèrent de celles initialement prévues.
Des chiffres précis quant à l'investissement humain et en matériel de guerre.
Des relevés possibles effectués par des services de renseignements, tel que des cartes plus détaillées ou des témoignages.
De l'établissement de conseils de guerre préliminaire. Dates et lieux.
Le Bouclier Pieux sert.
Pour la Sénéchaussée d'Austrivage, Ishaïna Triste-Rêve, chevalier Sacré.
Rapport de la rencontre diplomatique avec Semelys Ronae, du Clan des Lames Brisées.
Concernant les informations d'ordre logistique :
Il affirme que les Maleterres elles-même peuvent fournir à ses troupes tout ce dont elles ont besoin (chair, os, humeurs), et ce à n'importe quel moment. De ce fait, il est impossible de fournir des chiffres précis concernant les fournitures engagées, mais nous pouvons dire qu'elles sont déjà toutes sur place et que le Clan des Lames Brisées saura être auto-suffisant lors de toute la durée du siège d'Âtreval.
Concernant les précisions, elles ont toutes été transmises. La réponse a été que lui et ses hommes ne mettront pas pieds à Austrivage, et qu'ils auront des pieds-à-terre du côté d'Andorhal et de l'ancienne Scholomance : nul besoin donc de s'inquiète pour leur rapatriement.
Concernant les informations d'ordre stratégique :
Aucune demande n'ayant été faîte de la part d'un des représentants du Bouclier Sacré, ces sujets n'ont pas été évoqués.
Divers :
Un de ses contacts lui aurait affirmé qu'il était possible qu'une troupe de la Horde, une sorte de confrérie servant Sylvanas Windrunner, cherche à nous prendre à revers durant l'assaut. Selon lui, il s'agirait sûrement des "pirates" qui ont agressé plusieurs fois la cité de Menethil au cours des dernières semaines.
Chevalier Pieux Ivalia Runetouch.
Rapport de la rencontre diplomatique avec Fëarielle Claircoeur, de l'Anima Scholia.
Concernant les informations d'ordre logistique :
Elle a dit qu'elle avait déjà tout ce qu'il lui fallait (des âmes et ses rations), et sur elle, que ses troupes trouveraient directement sur place ce qu'il leur faudrait. De ce fait, il est impossible de fournir des chiffres précis concernant les fournitures engagées, mais nous pouvons dire qu'elles sont déjà toutes sur place et que l'Anima Scholia saura être auto-suffisant lors de toute la durée du siège d'Âtreval.
Concernant les précisions, elles ont toutes été transmises. La réponse a été qu'elle saurait très bien se rapatrier elle-même, même en pleine bataille. Concernant celui des troupes, rien n'a été dit.
Concernant les informations d'ordre stratégique :
Aucune demande n'ayant été faîte de la part d'un des représentants du Bouclier Sacré, ces sujets n'ont pas été évoqués.
Divers :
Elle souhaite informer les Sénéchaux qu'elle se tient à leur disposition si ils ont besoin de l'une ou l'autre aide occulte, comme par exemple accélérer le transfert des fournitures via des portails. Une chose, à mon sens intéressante, à signaler : elle a déclaré que ses troupes étaient d'anciens serviteurs de la Légion Ardente, qui se sont volontairement mis au service de l'Anima Scholia. Elle semble, dans une certaine mesure, tenir à elles.
Chevalier Pieux Ivalia Runetouch.
Notes diverses.
Seconde rencontre diplomatique avec Semelys Ronae, du Clan des Lames Brisées :
Sur ordre du Chevalier sacré Welton Yealth. Étaient présents le Chevalier sacré Welton Yealth, Chevalier vengeur Bleryn Prod, le Garde Ralthor Daewin, et moi-même. Les objectifs de cette rencontre étaient d'en apprendre plus sur le contact de Semelys Ronae, qui lui aurait transmit des informations sur la confrérie responsable des assauts sur Menethil et Austrivage, et de parler de la stratégie qui serait à appliquer lors du siège d'Âtreval. Bien que la discussion ai rapidement dégénéré, nous savons que Semelys Ronae tient ses informations d'un "supérieur" d'un ordre de la Horde nommé "Réflexion des ombres", qu'il décrit comme étant identique au sien. Selon les paroles de son chef, nous pouvons considérer le Clan des Lames Brisées comme étant notre allié jusqu'à ce que Âtreval tombe. Celui-ci nous ayant quitté après un échange de piques et d'insultes, il est peu probable que cela soit encore le cas après la chute de Purification.
Rencontre diplomatique avec Yorick Piochenfer, Sénateur de Forgefer, représentant de la Garde de Hurlevent :
En début de soirée, le Sénateur Piochenfer est arrivé à Austrivage. Il disait représenter la Garde de Hurlevent [ou certains de ses associés et alliés, plus probablemement] : il souhaitait mettre à notre disposition durant le futur siège quatre mineurs expérimentés, qui pourraient tenter de déboucher la mine d'Âtreval. Sur ordre de la Sénéchale, je lui ai transmit les cartes et renseignements que nous possédions sur la mine et ses environs.
Chevalier Pieux Ivalia Runetouch.
La paladin reposa brièvement ses lunettes qu'elle avait enfilé à la hâte pour lire ces rapports, puis elle se frotta les yeux essayant de visualiser la bataille avant l'assaut. Rien ne devait être oublié, mais elle n'avait pas eu de nouvelles de Nael et du matériel adéquat pour les soins une fois sur place. Elle demanda à un garde de prévenir le Bouclier Saint afin qu'ils préparent quelques brancards et autres bandages et potions au besoin.
Puis elle se leva de sa chaise mettant les mains dans son dos faisant les cent pas, se surprenant même de parler à voix haute.
-"Bon, ensuite, tout a du être arrivé à Menethil, espérons que la Garde ait bien tout étiqueter afin que l'on gagne du temps. Nous avons les nains mineurs, Yerrick a bien travaillé la dessus, je le remercierai une nouvelle fois. Les vivres en provenance des champs de Hautebrande sont presque prêtes, l'eau le pain, et quelques ragouts....Humm.."
Fanélia se logea contre le mur et attendit qu'Idrid arrive pour commencer à organiser les dernières directives afin de les donner ce soir sur les coups de 18heures précises.
Fanélia/Nean- Personnages Joués : Fanélia, Nean, Laclef
Re: Le siège d'Atreval
"Rude soirée!"
Tel était le sentiment du Sénéchal, quand ce dernier sentit son esprit basculer vers le sommeil. Une soirée agitée et pleine de... rebondissements.
Enfin le calme était là, ce n'était pas que l'agitation des heures précédentes avait été déplaisante, mais il fallait se reposer, de façon correcte, afin d'être prêt pour la bataille du lendemain.
La nuit sembla courte, très courte, à Idrid, et c'est un peu pâteux et courbaturé qu'il se leva, bien aidé par sa douce Fanélia. Un sourire vient orner ses lèvres quand il vit ce qu'avait préparé la paladine, et c'est de bon coeur qu'il se jeta sur la nourriture.
Tandis que sa moitié observait depuis la fenêtre ouverte l'agitation grandissante en Austrivage, il finit son bol d'une traite, et vient se poser juste derrière Fanélia, l'enserrant à la taille avec délicatesse, et lui murmurant quelques doux mots dans le creux de l'oreille.
Les deux paladins enfilèrent leurs armures, avec détermination et motivation, échangèrent quelques mots sur le choix de leurs armes, jusqu'à ce qu'enfin, ils soient prêts, ou presque.
Idrid devaient encore passer à la forge, faire polir un morceau d'espaulier, mais c'est en s'observant dans le grand miroir de leur chambre à coucher, qu'il prit quelques minutes.
Son armure était belle, solide, symbole de sa puissance de paladin, et de commandant d'une armée. Fanélia portait la même, et c'est ensemble qu'ils allaient mener leurs hommes à la victoire, pour le bien de Lordaeron, et pour le bien de l'Alliance, en somme.
A peine le pied posé en dehors du manoir, il put voir de près tout l'activité en ville. Déja, oui, les balistes et le pont mobile était en route pour le Camp du Noroit, le trajet était long, et la route accidentée, mais l'escorte était puissamment armée, ils ne devraient pas rencontrer de problème.
Le Sénéchal échangea quelques mots avec Welton, afin que leur entrainement matinal se passe au mieux, et il prit le chemin jusqu'à l'Hotel de ville, montant lentement les marches de pierre jusqu'à pénétrer dans le batiment.
Il trouva Fanélia, debout contre le mur, avec son petit air de paladine rouquine concentrée à l'extrème.
Il se prit à sourire, et déja, ils refirent un bilan tous deux, des préparatifs faits, et à faire.
Tel était le sentiment du Sénéchal, quand ce dernier sentit son esprit basculer vers le sommeil. Une soirée agitée et pleine de... rebondissements.
Enfin le calme était là, ce n'était pas que l'agitation des heures précédentes avait été déplaisante, mais il fallait se reposer, de façon correcte, afin d'être prêt pour la bataille du lendemain.
La nuit sembla courte, très courte, à Idrid, et c'est un peu pâteux et courbaturé qu'il se leva, bien aidé par sa douce Fanélia. Un sourire vient orner ses lèvres quand il vit ce qu'avait préparé la paladine, et c'est de bon coeur qu'il se jeta sur la nourriture.
Tandis que sa moitié observait depuis la fenêtre ouverte l'agitation grandissante en Austrivage, il finit son bol d'une traite, et vient se poser juste derrière Fanélia, l'enserrant à la taille avec délicatesse, et lui murmurant quelques doux mots dans le creux de l'oreille.
Les deux paladins enfilèrent leurs armures, avec détermination et motivation, échangèrent quelques mots sur le choix de leurs armes, jusqu'à ce qu'enfin, ils soient prêts, ou presque.
Idrid devaient encore passer à la forge, faire polir un morceau d'espaulier, mais c'est en s'observant dans le grand miroir de leur chambre à coucher, qu'il prit quelques minutes.
Son armure était belle, solide, symbole de sa puissance de paladin, et de commandant d'une armée. Fanélia portait la même, et c'est ensemble qu'ils allaient mener leurs hommes à la victoire, pour le bien de Lordaeron, et pour le bien de l'Alliance, en somme.
A peine le pied posé en dehors du manoir, il put voir de près tout l'activité en ville. Déja, oui, les balistes et le pont mobile était en route pour le Camp du Noroit, le trajet était long, et la route accidentée, mais l'escorte était puissamment armée, ils ne devraient pas rencontrer de problème.
Le Sénéchal échangea quelques mots avec Welton, afin que leur entrainement matinal se passe au mieux, et il prit le chemin jusqu'à l'Hotel de ville, montant lentement les marches de pierre jusqu'à pénétrer dans le batiment.
Il trouva Fanélia, debout contre le mur, avec son petit air de paladine rouquine concentrée à l'extrème.
Il se prit à sourire, et déja, ils refirent un bilan tous deux, des préparatifs faits, et à faire.
Idrid
Re: Le siège d'Atreval
Je me réveillai brusquement, en sueur et tremblante. Je me dégageai de l’étreinte de l’homme qui dormait profondément contre moi, la respiration lourde et régulière. Je m’enroulai dans l’une des couvertures pour me défendre de l’air glacé de la chambre et me levai. Le feu de l’âtre était presque éteint, j’y ajoutai distraitement quelques bûches et me dirigeai vers la fenêtre.
Le jour n’était pas encore là, la brume était tombée sur le bastion et lui donnait un air surnaturel. Des Croisés en patrouille plaisantaient non loin du manoir mais je ne perçus que des murmures indistincts et l’éclat de leurs rires. Cela me réconforta cependant et je soupirai. Combien d’heures, de jours nous restaient-ils avant leur assaut insensé ?
Il existe une heure morte dans la nuit, la plus froide, la plus sombre, ou le monde a oublié le soir et ou l’aube n’est pas encore une promesse, un répit ou le temps est en suspend. Je laissai mon esprit divaguer, je passai en revue nos défenses, une fois de plus, j’imaginai tous les scénarios, l’ennemi allait nous surprendre, c’était certain. Une peur viscérale naquit au fond de mon être, le doute, cruel et incontrôlable. Je fus vite tirée de ma rêverie, j’entendis un soupir, les craquements du plancher et bientôt je sentis le souffle chaud de l’homme sur ma nuque. Il m’enlaça tendrement, posa son menton sur mon épaule et me berça. J’appuyai ma tête contre la sienne et un sourire étira mes lèvres, chassant mes doutes et mes appréhensions. Je le laissai me tirer vers le lit et m’abandonnai à ses caresses.
Lorsque je rouvris les yeux bien des heures après, le soleil était déjà haut. Je me levai rapidement et enfilai des habits chauds et confortables, la journée risquait d’être longue. Je pris quelques secondes pour m’habituer à la luminosité, étrangement forte en ce début de matinée, je pris une grande inspiration et entrepris un tour du bastion, feignant l’assurance et la détermination devant chaque Croisé.
L’Inquisiteur Hartvald proférait ses habituelles réprimandes à l’égard des Croisés en entrainement mais son sourire trahissait sa satisfaction. Ils étaient prêts.
Les mages s’entretenaient à mi voix devant le donjon, mettant au point une énième stratégie pour ralentir les ennemis. Exaltés et concentrés, ils étaient la clé de la bataille et redonnaient espoir au bastion tout entier.
A l’étage, une discussion animée entre le Commandeur et l’Evêque attira mon attention mais je les laissai finalement et trouvai un endroit calme pour lire les nouveaux rapports.
Une fois terminée, je me reposai contre le dossier de ma chaise et soupirai. « Qu’ils viennent, nous sommes prêts. »
Le jour n’était pas encore là, la brume était tombée sur le bastion et lui donnait un air surnaturel. Des Croisés en patrouille plaisantaient non loin du manoir mais je ne perçus que des murmures indistincts et l’éclat de leurs rires. Cela me réconforta cependant et je soupirai. Combien d’heures, de jours nous restaient-ils avant leur assaut insensé ?
Il existe une heure morte dans la nuit, la plus froide, la plus sombre, ou le monde a oublié le soir et ou l’aube n’est pas encore une promesse, un répit ou le temps est en suspend. Je laissai mon esprit divaguer, je passai en revue nos défenses, une fois de plus, j’imaginai tous les scénarios, l’ennemi allait nous surprendre, c’était certain. Une peur viscérale naquit au fond de mon être, le doute, cruel et incontrôlable. Je fus vite tirée de ma rêverie, j’entendis un soupir, les craquements du plancher et bientôt je sentis le souffle chaud de l’homme sur ma nuque. Il m’enlaça tendrement, posa son menton sur mon épaule et me berça. J’appuyai ma tête contre la sienne et un sourire étira mes lèvres, chassant mes doutes et mes appréhensions. Je le laissai me tirer vers le lit et m’abandonnai à ses caresses.
Lorsque je rouvris les yeux bien des heures après, le soleil était déjà haut. Je me levai rapidement et enfilai des habits chauds et confortables, la journée risquait d’être longue. Je pris quelques secondes pour m’habituer à la luminosité, étrangement forte en ce début de matinée, je pris une grande inspiration et entrepris un tour du bastion, feignant l’assurance et la détermination devant chaque Croisé.
L’Inquisiteur Hartvald proférait ses habituelles réprimandes à l’égard des Croisés en entrainement mais son sourire trahissait sa satisfaction. Ils étaient prêts.
Les mages s’entretenaient à mi voix devant le donjon, mettant au point une énième stratégie pour ralentir les ennemis. Exaltés et concentrés, ils étaient la clé de la bataille et redonnaient espoir au bastion tout entier.
A l’étage, une discussion animée entre le Commandeur et l’Evêque attira mon attention mais je les laissai finalement et trouvai un endroit calme pour lire les nouveaux rapports.
Une fois terminée, je me reposai contre le dossier de ma chaise et soupirai. « Qu’ils viennent, nous sommes prêts. »
Aloyse Pérod
Re: Le siège d'Atreval
Bleryn a écrit:Sombre et tranquille... Telle était Austrivage durant la dernière nuit. Le Guerrier était agenouillé devant son lit, face à la fenêtre donnant vue sur l'hôtel de ville. A quoi pouvait il penser à une heure pareille ? L'assaut... Les Écarlates... L'inquiétude n'était pas réellement présente... Du moins, le Chevalier l'enfouissait au plus profond de lui même. Ses yeux brillaient légèrement à la lueur de lune... Détermination, seule elle se lisait dans ses yeux. Il se devait être sûr de lui même, non pour lui, pour les autres... Les Gardes, les Chevaliers et surtout Elle... Il se devait de la rassurer, lui faire gagner confiance... Il avait toujours promis de rentrer, coûte que coûte il rentrerait, mais il combattra, sans Peur et sans faille, comme toujours... Il était fait pour ça... Et il était prêt.
C'est lorsque des souvenirs du passé commencèrent à envahir Bleryn, qu'Elle arriva... Douce, tendre... Ils échangèrent quelques mots, quelques mises en garde, quelques encouragements et finalement quelques minces notes de rire... Comme avant chaque bataille, ils se regardaient d'une intensité profonde, comme à une première... Dernière rencontre... Et la nuit du jeune couple allait être même.
Blé- Personnages Joués : Bêtes et méchants
Re: Le siège d'Atreval
Aelynn, la tout récemment nommée écuyère d'Ivalia, s'est affairée une bonne partie de la nuit, une liste en main vérifiant et revérifiant chaque paquetage, chaque paquet pour les soigneurs, les réserves d'eau, de nourriture, que tout soit parfait et rien ne viennent à manquer. Elle resterait à l'arrière durant cette bataille avec les gardes de la cité pour protéger ce dernier bastion des Vivants de Lordaeron comme elle les appelait.
Oh, elle les aurait bien accompagné sur le champ de bataille, mais elle n'était pas encore assez entrainée pour braver des adversaires aussi aguerris et avait peur que sa magie ne devienne dangereuse pour sa nouvelle famille. L'excitation de la bataille lui avait déjà laissé quelques brûlures accidentelles et le feu avait pris dans sa chambre, rien de bien méchant, juste une bougie allumée pour sa prière du soir dont la flamme avait.. eu un petit regain d'intensité dirons-nous.
Regagnant les dortoirs, elle s'agenouilla devant son lit, priant pour que la Lumière les bénisse et que la victoire soit la leur.
Oh, elle les aurait bien accompagné sur le champ de bataille, mais elle n'était pas encore assez entrainée pour braver des adversaires aussi aguerris et avait peur que sa magie ne devienne dangereuse pour sa nouvelle famille. L'excitation de la bataille lui avait déjà laissé quelques brûlures accidentelles et le feu avait pris dans sa chambre, rien de bien méchant, juste une bougie allumée pour sa prière du soir dont la flamme avait.. eu un petit regain d'intensité dirons-nous.
Regagnant les dortoirs, elle s'agenouilla devant son lit, priant pour que la Lumière les bénisse et que la victoire soit la leur.
Lyla
Re: Le siège d'Atreval
La nuit était déjà bien entamée, les sénéchaux avaient regagné leur manoir, les gardes leur caserne, Blé sa femme.. Mais Djé était resté, sur ce ponton, une fois de plus à regarder les remous du rivage. Les genoux recroquevillés contre son poitrail, ses bras cerclant ceux-ci, il ne trouverait pas le sommeil cette nuit, il le savait déjà.
Depuis combien de jours qu'il ne l'avait pas trouvé ? Trois, peut être quatre jours. Quelques minutes de sommeil par ci, puis quelques autres par là, rien de bien probant. Beaucoup -trop- d'évènements s'accumulaient sur ses épaules ces derniers temps, si bien que sa nomination en tant que chevalier se révélait presque anecdotique.
Le regard perdu vers l'océan embrassant la nuit, il se rendait sans doute compte qu'il avait présumé de ses forces. Un dernier soupir, il se releva, se dirigeant vers les forges, il se débarrassa de son plastron et de ses épaulières, il prit la direction du terrain d'entrainement.
Une à une, il regardait les armes sur les râteliers, après un instant d'hésitation, il se saisit d'une claymore, une lame équilibrée, brillante de simplicité et d'efficacité. Il la contempla, puis commença quelques passes dans le vide, le mouvement des bras, des jambes, du corps en harmonie avec la lame, fruits des entrainements passés.
Répétant ses "gammes", de la garde arrière à la posture médiane, simulant coups d'estoc, feintes et entraves. Soufflant entre deux passes, fendant le vide avec détermination, mais au moment de s'essayer à la garde haute, son bras gauche fût pris de léger tremblement, le crispant et le faisant lâcher sa lame à terre.
Il posa sa main sur son bandage, grimaçant quelques secondes, avant que la douleur ne passe. De colère et de rage, il se saisit se la garde de la lame, et envoya la claymore se fracasser contre un râtelier un peu plus loin, interpellant les gardes en faction non loin.
Une fois ces derniers rassurés que tout allait pour le mieux, le jeune chevalier vengeur s'effondra sur le sol, les coudes sur les genoux, le visage dans les mains, marmonnant quelques mauvaises paroles.
Il finit par se diriger vers les écuries, l'aube étant maintenant toute proche, il allait s'occuper de sa monture. Flattant l'encolure de celle-ci, il arborait un petit sourire, retrouvant une certaine sérénité dans ce lieu.
Pendant longtemps, il fût envoyé ici par punition ou réprimande, mais lui y voyait comme une chance. Sa hantise pour les vols en griffon l'ayant toujours poussé à utiliser des chevaux, au fil du temps, une certaines affinité c'était créé entre Djé et eux. Il lui arrivait même de discuter avec eux, et il se plaisait à croire que les bêtes le comprenaient, notamment lorsque celles-ci pointaient leurs oreilles en l'air, attentifs aux paroles du rédempteur. Il sella le cheval, et finit de le préparer, minutieux, pour la patrouille de l'après-midi.
Il finit par une nouvelle accolade à la bête, qui se montrait un peu nerveuse, se voulant rassurant.
L'aube était levée, la ville s'agitait, l'assaut se rapprochait. La tension montait..
Depuis combien de jours qu'il ne l'avait pas trouvé ? Trois, peut être quatre jours. Quelques minutes de sommeil par ci, puis quelques autres par là, rien de bien probant. Beaucoup -trop- d'évènements s'accumulaient sur ses épaules ces derniers temps, si bien que sa nomination en tant que chevalier se révélait presque anecdotique.
Le regard perdu vers l'océan embrassant la nuit, il se rendait sans doute compte qu'il avait présumé de ses forces. Un dernier soupir, il se releva, se dirigeant vers les forges, il se débarrassa de son plastron et de ses épaulières, il prit la direction du terrain d'entrainement.
Une à une, il regardait les armes sur les râteliers, après un instant d'hésitation, il se saisit d'une claymore, une lame équilibrée, brillante de simplicité et d'efficacité. Il la contempla, puis commença quelques passes dans le vide, le mouvement des bras, des jambes, du corps en harmonie avec la lame, fruits des entrainements passés.
Répétant ses "gammes", de la garde arrière à la posture médiane, simulant coups d'estoc, feintes et entraves. Soufflant entre deux passes, fendant le vide avec détermination, mais au moment de s'essayer à la garde haute, son bras gauche fût pris de léger tremblement, le crispant et le faisant lâcher sa lame à terre.
Il posa sa main sur son bandage, grimaçant quelques secondes, avant que la douleur ne passe. De colère et de rage, il se saisit se la garde de la lame, et envoya la claymore se fracasser contre un râtelier un peu plus loin, interpellant les gardes en faction non loin.
Une fois ces derniers rassurés que tout allait pour le mieux, le jeune chevalier vengeur s'effondra sur le sol, les coudes sur les genoux, le visage dans les mains, marmonnant quelques mauvaises paroles.
Il finit par se diriger vers les écuries, l'aube étant maintenant toute proche, il allait s'occuper de sa monture. Flattant l'encolure de celle-ci, il arborait un petit sourire, retrouvant une certaine sérénité dans ce lieu.
Pendant longtemps, il fût envoyé ici par punition ou réprimande, mais lui y voyait comme une chance. Sa hantise pour les vols en griffon l'ayant toujours poussé à utiliser des chevaux, au fil du temps, une certaines affinité c'était créé entre Djé et eux. Il lui arrivait même de discuter avec eux, et il se plaisait à croire que les bêtes le comprenaient, notamment lorsque celles-ci pointaient leurs oreilles en l'air, attentifs aux paroles du rédempteur. Il sella le cheval, et finit de le préparer, minutieux, pour la patrouille de l'après-midi.
Il finit par une nouvelle accolade à la bête, qui se montrait un peu nerveuse, se voulant rassurant.
L'aube était levée, la ville s'agitait, l'assaut se rapprochait. La tension montait..
Dernière édition par Jelabh / Jacobs le Ven 15 Jan 2010, 17:18, édité 1 fois
Jelabh- Personnages Joués : Pas content
Re: Le siège d'Atreval
-C'est aujourd'hui, Esteban, vieille ordure. Lève-toi.
Llorente se redressa lentement sur son lit à baldaquin. L'esprit embrumé de cauchemars, il chercha tâtons.
-Ah, te voilà... dit-il, satisfait, en sortant son dentier d'un verre d'eau. Il l'installa sur ses gencives avec le geste d'un habitué, puis sortit tout à fait du lit, la bouillotte à présent froide à la main. Il la vida dans le pot de chambre, encore propre, enleva son peignoir et fit ses ablutions. Le maigre vieillard regarda un moment son visage dans un miroir, puis dans un marmonnement plaintif, s'habilla. D'abord les sous-vêtements, puis les tires-chaussettes, et enfin la robe et les bottillons. Pour finir il mit son riche diadème sur son front. Il était à la fois excité et inquiet. Il se fichait des gardes, ce qui l'intéressait c'était la défaite de Taelis, ce parvenu, et la survie du maximum d'écarlates. Car ils étaient avant tout des lordaeronnais, et de braves combattants, rompus à la bataille contre les morts-vivants. Pour la reconquête de Lordaeron, il fallait des gens comme eux. Hiltar Taelis n'était finalement qu'un opportuniste qui se servait de l'isolement du pays pour faire ses petites affaires égoïstes. Cette mascarade avait trop durée.
Llorente descendit dans la rue, en pleine effervescence. Les soldats de la ville se préparaient pour l'assaut. Le vieil homme les encouragea, puis enfourcha son cheval, afin d'aller à la rencontre des griffons.
Clairvoyant Llorente
Re: Le siège d'Atreval
Nombre d'éclaireurs réprouvés passe explorer les environs, et par la même occasion vérifier si les écarlates se tiennent tranquille dans leur misérable petite ville...
Les rumeurs s'étende peu à peu... mais trop...
Les autorités de Fossoyeuse, sous les ordres de la grande Dame Sylvanas vont envoyer des éclaireurs sur les lieux, afin d'avoir quelques sources sures.
Les rumeurs s'étende peu à peu... mais trop...
Les autorités de Fossoyeuse, sous les ordres de la grande Dame Sylvanas vont envoyer des éclaireurs sur les lieux, afin d'avoir quelques sources sures.
Tonerelle/Vorticus- Personnages Joués : Tonerelle
Re: Le siège d'Atreval
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C'est aux abords d'une bataille
Qu'est dressée la toile à tisser
Pour accueillir les trépassés.
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Près de la Colline des Chagrins, les Lames Brisées et la Réflexion se faisaient face. Les rapports se tissaient au fil des jours entre les deux ordres, prémices à - peut-être - une fraternité véritablement durable. Neltharian et les siens brillaient décidément par leur efficacité et leur loyauté, songeait Semelys tandis que l'excitation de la bataille à venir grondait dans ses veines. Si les siens avaient été ponctuels, rangés bien en ordre près du Camp du Noroît, les vivants, eux, s'éternisaient en Austrivage. Bast, quel genre de préparatifs prenait autant de temps ?
" C'est ici. ", annonça Zarr'jin, le Troll au visage bardé de peintures de guerre, après avoir conduit la troupe en Caer Darrow.
Comme promis, la Réflexion avait nettoyé les lieux, fournissant au Clan une arrière-garde sécurisée où il pourrait stocker les troupes mortes-vivantes en attendant d'y faire appel. Le travail acharné de Kiera et Manaldian portait enfin ses fruits. Peut-être même qu'au-delà des goules et des gargouilles, ils pourraient se servir de l'abomination en pièces détachées sur laquelle les deux Maîtres Impies avaient passé autant de temps...
Les préparatifs étaient achevés, enfin. Pour l'instant, tout se déroulait comme prévu, sans trace des "Macabés", ces imbéciles prêts à leur mettre des bâtons dans les roues coûte que coûte. De toute façon, d'après les rumeurs, ils devaient être une bonne cinquantaine de vivants en Austrivage ; quel inconscient irait s'attaquer à pareille armée ?
Semelys fit volter Hargne, son destrier, qui dansa d'un sabot sur l'autre. Dressé sur la selle, le Ténébrant sourit en parcourant les siens des yeux. Célyssa était là, toute en armure, juchée fièrement sur son ours de guerre ; Kiera, occupée à garder le contrôle sur l'escouade de goules qui l'entouraient ; Nylan, grand et massif Chevalier drapé, comme toujours, dans son brouillard de glace ; Lyla, bien sûr, arborant un sourire aussi clair et aigu qu'une lame tirée du fourreau. Un autre guerrier non-mort, n'appartenant pas au Clan, avait rejoint le rang - Semelys espérait qu'il saurait obéir aux ordres, cet étranger - et un dernier les observait de loin, capuche rabattue sur son visage.
De l'impatience et de la résolution dans tous les regards.
Les sabots du reste de l'armée firent gronder la terre plus au Sud. Il était temps de partir, enfin.
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Le sang pleut, la toile est montée.
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" Aÿ aÿ, on se presse derrière ! "
Envoyant quatre guerriers en éclaireurs du côté des Larmes de Dalson, Semelys poussa un profond soupir. Si cette idée de pont amovible à l'ouest d'Andorhal était probablement une nécessité pour que l'armée puisse faire passer son lourd chargement, par le Sang, quel temps ça leur prenait ! Il entendait depuis la berge les appels sonores des ouvriers, et le raclement des chariots qui avançaient péniblement sur les passerelles. De formidables énergies mises en branle, et pas encore un seul affrontement. Est-ce que cela allait leur prendre toute la nuit, par le Sang ?
Faisant la navette entre les différentes sections de l'armée, Célyssa et Lyla revinrent annoncer que les premiers fantassins posaient enfin pied sur la terre ferme. Claquant de la langue contre son palais, le Ténébrant fit aller sa monture, rejoignant les éclaireurs en amont et formant le rang, aboyant des ordres tandis que le gros de la troupe se rassemblait lentement derrière, par divisions.
"Attendons l'ordre de charge !"
Hargne piaffait plus que jamais, pressée par son cavalier sans pouvoir aller de l'avant - pas encore.
"Epargnez les citoyens et ceux qui demandent grâce !"
"N'épargnez personne tant que vos lames auront soif !" hurla Semelys en réponse à mesure que l'excitation gagnait progressivement l'armée toute entière. Pour sûr, l'ensemble des Maleterres allait trembler sous le choc de la charge... Quand elle serait lancée.
"Première division sur la gauche de la route, avec moi !" cria enfin Idrid. "En avant ! Charge !"
"Sang et Acier !"
Enfin. Après tout ce temps d'attente... Enfin, ça avait commencé. L'armée se jeta furieusement en avant. Au Nord, les avant-postes écarlates n'avaient qu'à bien se tenir.
---
Le tissu est tissé d'entrailles
Des hommes morts dans la bataille ;
Durement tendue de têtes d'hommes.
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Cette peste de boue consacrée collait aux semelles. La plupart des goules jetées en avant, véritable chair sacrifiable, avaient été stoppées ou décimées par ce piège de Lumière, et il fallait méthodiquement profaner la terre pour pouvoir avancer. L'air lui-même pesait sur la nuque des combattants, lourd comme du coton humide.
Mais ils progressaient. Lentement, ils progressaient, en tête de l'armée, gorgeant la terre d'énergie impie jusqu'à ce qu'elle exsude ses liqueurs comme une plaie infectée. Ils progressaient... Et n'avaient pas encore rencontré le moindre opposant. Les lames et leurs propriétaires en grondaient de frustration.
Un piège, soudain. L'air se cristallisa brutalement au-dessus d'eux avant de se condenser, formant des javelots glacés qui fondirent vers le sol, vers les premières lignes - vers eux.
On hurla des ordres, certains battirent en retraite ou à couvert, à mesure que les éclats de givre se fichaient brutalement dans le sol, les armures, les chairs. Des mages, bien sûr. Des mages postés en amont, probablement destinés à les piéger une fois à portée.
"Attrapez-moi ces chiens !"
La pluie d'éclats cessa aussi brutalement qu'elle avait commencé ; mais lorsque les combattants s'élancèrent de nouveau, les mages avaient déjà fui.
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Des lances rouges servent de lames.
---
"Mais il saute ce mur, ou quoi ?!" s'égosilla quelqu'un.
Combien d'heures avaient passé depuis la charge ? Combien de pièges sur leur chemin ? Le givre, le feu, la Lumière brûlante et insidieuse dans le sol, autant de plaies infligées dans les cuirasses, les corps, et les résolutions. La fatigue commençait à poindre et de nombreux blessés avaient dû être rapatriés en aval, vers les arrières-gardes. Ces maudits mages Rouges s'étaient réfugiés derrière une épaisse barricade, tout en continuant à faire pleuvoir leurs sortilèges sur les assaillants. A sa gauche, Nylan grondait férocement, de rage plus que de douleur, des flammes léchant son armure. Malgré tout, pas une seconde l'idée d'une retraite n'effleura leurs esprits ; "l'échec n'est pas une option", aurait dit Célyssa.
Les contre-sorts de l'escouade des mages tordaient l'air au-dessus de leurs têtes, des crépitements sonores d'Arcane résonnaient parmi les cris et les appels.
Kiera, concentrée en retrait, psalmodiait pour lier ses ordres à certaines gargouilles. L'armure de la fière draenei était constellée d'éclats de givre, de flèches, de traces brûlées. Eux tous offraient à peu près le même spectacle.
L'explosion secoua brutalement le sol.
"Une brèche est ouverte ! A l'attaque !" rugirent des voix alors que les guerriers les plus impatients se ruaient déjà en avant, inconscients du piège qui les attendait.
---
Ainsi font les amies des hommes
Qui tissent, tissent la toile grise,
Et l'emplissent du sang des hommes.
---
Fauchée en plein élan, l'armée.
La fosse traîtresse, jonchée de pals, qui les attendait derrière le muret, avait fait des ravages. A présent, les valides couraient d'un blessé à un autre, tiraient les leurs hors de la fosse. Le bel ordre de progression, brutalement brisé. Les soigneurs, dépassés en nombre, s'activaient auprès des plaies les plus graves. Semelys entendit vaguement que le Sénéchal Idrid lui-même était tombé, gravement atteint au ventre, mais là n'était pas l'urgence du moment. L'urgence, c'était ramener les deux membres du Clan pris au piège de la fosse.
Alderran, le Maître-Rune, se chargea de remonter Célyssa à l'aide d'une poigne de mort, Nylan prenant aussitôt en charge les soins de la gnome. A toute allure ses doigts traçaient les runes de sang, palliant au plus urgent.
De son côté, Semelys se chargea de Kiera.
"Je... ne les sens plus..." murmura la draenei étendue au sol, à demi-consciente - parlant des morts-vivants qu'elle avait mis temps de temps à bâtir puis à lier afin qu'ils lui obéissent ; à cause de son état de faiblesse, le dit lien avait dû voler en éclats. "Tout ce travail... Pour rien..."
"Laisse cela pour le moment." S'entaillant le poignet, Semelys fit couler son sang noir, fluide, y dessinant les glyphes appropriées. Les plaies de Kiera se mirent à exhaler une fumée pourpre et épaisse, à mesure que l'art régénérateur faisait son office.
Un non-mort inconnu lui proposa son aide, sans qu'il ne réponde. Tous s'activaient autour, à hisser les derniers blessés hors du piège, et à prodiguer des soins quand ils le pouvaient. Les paumes de Lyla brillaient de sa Lumière particulière, blanche et palpitante. Lyla, patiente et déterminée, les cheveux rougis de sang, l'armure noircie par les flammes.
Quelle sorte de guerre était-ce là ?
Semelys ferma les yeux un moment, agenouillé auprès de Kiera - et faisant fi de ses propres blessures. Plus encore que la douleur, c'était l'absence de véritable bataille qui fissurait doucement sa résolution de guerrier. Sans adversaire avec lequel croiser le fer, sans sang à verser, c'était comme d'affronter des fantômes. Il voulait des proies ; le chemin parcouru n'était jonché que de perfidies et de traîtrises. Et ces pièges étaient en train de lui prendre ses meilleurs guerriers.
Un élan de colère le fit frissonner. Poussa enfin dans sa gorge un vieux chant de guerre, qu'il entonna comme un défi - et auquel Célyssa, se remettant de ses blessures, ne tarda pas à répondre en écho.
" Le sang pleut. La toile est montée. "
" Les Val'Kyrs ont noms de sang :
Ainsi Bataille va tissant,
Ainsi Tumulte de l'épée,
Ainsi Vibrante et Véhémente ; "
" Epées tirées elles chevauchent,
Et brisés sont les boucliers
Brisé le heaume du guerrier. "
" Le sang pleut, la toile est montée. "
Prenant appui sur son estramaçon, Semelys se redressa, dent serrées. Ils avaient un objectif : la Tour de garde, plus en amont, presque en vue désormais.
Ils tiendraient l'objectif, coûte que coûte.
Ils tiendraient.
---
Le ciel s'en va chargé de sang
Et l'air est plein du goût du sang
Du sang partout, partout du sang.
---
C'était terminé.
Des mauvais perdants, les Ecarlates. Plutôt que de leur laisser la Tour, ils avaient préféré la piéger - encore - en faisant sauter les fondations pour qu'elle s'écroule sur elle-même.
Semelys roula sur le côté, crachant du sang dans l'épais nuage de poussière soulevée par la chute de l'édifice. Se releva en titubant. L'engourdissement de la douleur et de la fatigue le laissa un instant debout, à moitié courbé comme s'il allait s'effondrer à nouveau, foudroyé. Derrière, on criait la retraite. Il l'entendit à peine.
Un pas, erratique, un second. De nombreuses personnes prises dans l'éboulement. Parmi elles, deux des siens.
L'huile bouillante reçue lors de l'assaut désespéré contre la porte de la Tour rongeait encore sa peau à travers les interstices de l'armure. Douleur, douleur, vertigineuse. Un autre pas, vers les gravats, plus assuré. Puis la course précipitée, les blocs de pierre fracassée qu'on enjambe tant bien que mal avant de les saisir à pleines mains pour dégager ceux qui restent prisonniers, en dessous.
Pas question de battre en retraite sans les récupérer d'abord. Ne laisser personne en arrière. Jamais.
Fouillant dans les décombres comme un acharné, à moitié aveuglé par son propre sang, Semelys grogne, comme un animal en colère. Il peut les sentir, en dessous, prisonniers. Confusément. Le lien mental qui les relie à lui est faible, mais pas brisé.
"Il y a quelqu'un, ici", dit un homme sur la gauche, également occupé à fouiller les décombres.
Nylan. On se précipite. On repousse sans remerciement pour dégager soi-même son frère de Clan. Un peu plus loin, d'autres guerriers tirent des blessés hors des gravats, dont le corps fracassé de Célyssa. On essaie de soigner, confusément, sans même être capable de penser. L'engourdissement gagne lentement le corps en entier mais il n'est pas question de repos avant que chacun soit en sécurité.
---
Le sang pleut, la toile est tissée.
---
Un campement de fortune se dresse lentement. Au moins l'objectif a-t-il été atteint, ironisent ceux qui ont encore la force d'ironiser.
Nylan et Célyssa étendus sous l'ombre épaisse d'un arbre, soignés autant que faire se peut.
Kiera, visage levé vers le ciel. "On s'est servi de nous, comme de la chair à canon."
Le visage grave et attentif de Lyla. Celui de Céralyndé, épuisée, entraperçu.
Fëarielle qui sanglote un peu plus loin, discrètement, attelée aux soins de l'un de ses familiers.
Anetherann assis non loin, le regard absent.
Nul n'ira plus loin ce soir.
De l'herbe contre la joue, et le noir, enfin.
---
Et voici la toile finie.
---
---
C'est aux abords d'une bataille
Qu'est dressée la toile à tisser
Pour accueillir les trépassés.
---
Près de la Colline des Chagrins, les Lames Brisées et la Réflexion se faisaient face. Les rapports se tissaient au fil des jours entre les deux ordres, prémices à - peut-être - une fraternité véritablement durable. Neltharian et les siens brillaient décidément par leur efficacité et leur loyauté, songeait Semelys tandis que l'excitation de la bataille à venir grondait dans ses veines. Si les siens avaient été ponctuels, rangés bien en ordre près du Camp du Noroît, les vivants, eux, s'éternisaient en Austrivage. Bast, quel genre de préparatifs prenait autant de temps ?
" C'est ici. ", annonça Zarr'jin, le Troll au visage bardé de peintures de guerre, après avoir conduit la troupe en Caer Darrow.
Comme promis, la Réflexion avait nettoyé les lieux, fournissant au Clan une arrière-garde sécurisée où il pourrait stocker les troupes mortes-vivantes en attendant d'y faire appel. Le travail acharné de Kiera et Manaldian portait enfin ses fruits. Peut-être même qu'au-delà des goules et des gargouilles, ils pourraient se servir de l'abomination en pièces détachées sur laquelle les deux Maîtres Impies avaient passé autant de temps...
Les préparatifs étaient achevés, enfin. Pour l'instant, tout se déroulait comme prévu, sans trace des "Macabés", ces imbéciles prêts à leur mettre des bâtons dans les roues coûte que coûte. De toute façon, d'après les rumeurs, ils devaient être une bonne cinquantaine de vivants en Austrivage ; quel inconscient irait s'attaquer à pareille armée ?
Semelys fit volter Hargne, son destrier, qui dansa d'un sabot sur l'autre. Dressé sur la selle, le Ténébrant sourit en parcourant les siens des yeux. Célyssa était là, toute en armure, juchée fièrement sur son ours de guerre ; Kiera, occupée à garder le contrôle sur l'escouade de goules qui l'entouraient ; Nylan, grand et massif Chevalier drapé, comme toujours, dans son brouillard de glace ; Lyla, bien sûr, arborant un sourire aussi clair et aigu qu'une lame tirée du fourreau. Un autre guerrier non-mort, n'appartenant pas au Clan, avait rejoint le rang - Semelys espérait qu'il saurait obéir aux ordres, cet étranger - et un dernier les observait de loin, capuche rabattue sur son visage.
De l'impatience et de la résolution dans tous les regards.
Les sabots du reste de l'armée firent gronder la terre plus au Sud. Il était temps de partir, enfin.
---
Le sang pleut, la toile est montée.
---
" Aÿ aÿ, on se presse derrière ! "
Envoyant quatre guerriers en éclaireurs du côté des Larmes de Dalson, Semelys poussa un profond soupir. Si cette idée de pont amovible à l'ouest d'Andorhal était probablement une nécessité pour que l'armée puisse faire passer son lourd chargement, par le Sang, quel temps ça leur prenait ! Il entendait depuis la berge les appels sonores des ouvriers, et le raclement des chariots qui avançaient péniblement sur les passerelles. De formidables énergies mises en branle, et pas encore un seul affrontement. Est-ce que cela allait leur prendre toute la nuit, par le Sang ?
Faisant la navette entre les différentes sections de l'armée, Célyssa et Lyla revinrent annoncer que les premiers fantassins posaient enfin pied sur la terre ferme. Claquant de la langue contre son palais, le Ténébrant fit aller sa monture, rejoignant les éclaireurs en amont et formant le rang, aboyant des ordres tandis que le gros de la troupe se rassemblait lentement derrière, par divisions.
"Attendons l'ordre de charge !"
Hargne piaffait plus que jamais, pressée par son cavalier sans pouvoir aller de l'avant - pas encore.
"Epargnez les citoyens et ceux qui demandent grâce !"
"N'épargnez personne tant que vos lames auront soif !" hurla Semelys en réponse à mesure que l'excitation gagnait progressivement l'armée toute entière. Pour sûr, l'ensemble des Maleterres allait trembler sous le choc de la charge... Quand elle serait lancée.
"Première division sur la gauche de la route, avec moi !" cria enfin Idrid. "En avant ! Charge !"
"Sang et Acier !"
Enfin. Après tout ce temps d'attente... Enfin, ça avait commencé. L'armée se jeta furieusement en avant. Au Nord, les avant-postes écarlates n'avaient qu'à bien se tenir.
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Le tissu est tissé d'entrailles
Des hommes morts dans la bataille ;
Durement tendue de têtes d'hommes.
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Cette peste de boue consacrée collait aux semelles. La plupart des goules jetées en avant, véritable chair sacrifiable, avaient été stoppées ou décimées par ce piège de Lumière, et il fallait méthodiquement profaner la terre pour pouvoir avancer. L'air lui-même pesait sur la nuque des combattants, lourd comme du coton humide.
Mais ils progressaient. Lentement, ils progressaient, en tête de l'armée, gorgeant la terre d'énergie impie jusqu'à ce qu'elle exsude ses liqueurs comme une plaie infectée. Ils progressaient... Et n'avaient pas encore rencontré le moindre opposant. Les lames et leurs propriétaires en grondaient de frustration.
Un piège, soudain. L'air se cristallisa brutalement au-dessus d'eux avant de se condenser, formant des javelots glacés qui fondirent vers le sol, vers les premières lignes - vers eux.
On hurla des ordres, certains battirent en retraite ou à couvert, à mesure que les éclats de givre se fichaient brutalement dans le sol, les armures, les chairs. Des mages, bien sûr. Des mages postés en amont, probablement destinés à les piéger une fois à portée.
"Attrapez-moi ces chiens !"
La pluie d'éclats cessa aussi brutalement qu'elle avait commencé ; mais lorsque les combattants s'élancèrent de nouveau, les mages avaient déjà fui.
---
Des lances rouges servent de lames.
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"Mais il saute ce mur, ou quoi ?!" s'égosilla quelqu'un.
Combien d'heures avaient passé depuis la charge ? Combien de pièges sur leur chemin ? Le givre, le feu, la Lumière brûlante et insidieuse dans le sol, autant de plaies infligées dans les cuirasses, les corps, et les résolutions. La fatigue commençait à poindre et de nombreux blessés avaient dû être rapatriés en aval, vers les arrières-gardes. Ces maudits mages Rouges s'étaient réfugiés derrière une épaisse barricade, tout en continuant à faire pleuvoir leurs sortilèges sur les assaillants. A sa gauche, Nylan grondait férocement, de rage plus que de douleur, des flammes léchant son armure. Malgré tout, pas une seconde l'idée d'une retraite n'effleura leurs esprits ; "l'échec n'est pas une option", aurait dit Célyssa.
Les contre-sorts de l'escouade des mages tordaient l'air au-dessus de leurs têtes, des crépitements sonores d'Arcane résonnaient parmi les cris et les appels.
Kiera, concentrée en retrait, psalmodiait pour lier ses ordres à certaines gargouilles. L'armure de la fière draenei était constellée d'éclats de givre, de flèches, de traces brûlées. Eux tous offraient à peu près le même spectacle.
L'explosion secoua brutalement le sol.
"Une brèche est ouverte ! A l'attaque !" rugirent des voix alors que les guerriers les plus impatients se ruaient déjà en avant, inconscients du piège qui les attendait.
---
Ainsi font les amies des hommes
Qui tissent, tissent la toile grise,
Et l'emplissent du sang des hommes.
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Fauchée en plein élan, l'armée.
La fosse traîtresse, jonchée de pals, qui les attendait derrière le muret, avait fait des ravages. A présent, les valides couraient d'un blessé à un autre, tiraient les leurs hors de la fosse. Le bel ordre de progression, brutalement brisé. Les soigneurs, dépassés en nombre, s'activaient auprès des plaies les plus graves. Semelys entendit vaguement que le Sénéchal Idrid lui-même était tombé, gravement atteint au ventre, mais là n'était pas l'urgence du moment. L'urgence, c'était ramener les deux membres du Clan pris au piège de la fosse.
Alderran, le Maître-Rune, se chargea de remonter Célyssa à l'aide d'une poigne de mort, Nylan prenant aussitôt en charge les soins de la gnome. A toute allure ses doigts traçaient les runes de sang, palliant au plus urgent.
De son côté, Semelys se chargea de Kiera.
"Je... ne les sens plus..." murmura la draenei étendue au sol, à demi-consciente - parlant des morts-vivants qu'elle avait mis temps de temps à bâtir puis à lier afin qu'ils lui obéissent ; à cause de son état de faiblesse, le dit lien avait dû voler en éclats. "Tout ce travail... Pour rien..."
"Laisse cela pour le moment." S'entaillant le poignet, Semelys fit couler son sang noir, fluide, y dessinant les glyphes appropriées. Les plaies de Kiera se mirent à exhaler une fumée pourpre et épaisse, à mesure que l'art régénérateur faisait son office.
Un non-mort inconnu lui proposa son aide, sans qu'il ne réponde. Tous s'activaient autour, à hisser les derniers blessés hors du piège, et à prodiguer des soins quand ils le pouvaient. Les paumes de Lyla brillaient de sa Lumière particulière, blanche et palpitante. Lyla, patiente et déterminée, les cheveux rougis de sang, l'armure noircie par les flammes.
Quelle sorte de guerre était-ce là ?
Semelys ferma les yeux un moment, agenouillé auprès de Kiera - et faisant fi de ses propres blessures. Plus encore que la douleur, c'était l'absence de véritable bataille qui fissurait doucement sa résolution de guerrier. Sans adversaire avec lequel croiser le fer, sans sang à verser, c'était comme d'affronter des fantômes. Il voulait des proies ; le chemin parcouru n'était jonché que de perfidies et de traîtrises. Et ces pièges étaient en train de lui prendre ses meilleurs guerriers.
Un élan de colère le fit frissonner. Poussa enfin dans sa gorge un vieux chant de guerre, qu'il entonna comme un défi - et auquel Célyssa, se remettant de ses blessures, ne tarda pas à répondre en écho.
" Le sang pleut. La toile est montée. "
" Les Val'Kyrs ont noms de sang :
Ainsi Bataille va tissant,
Ainsi Tumulte de l'épée,
Ainsi Vibrante et Véhémente ; "
" Epées tirées elles chevauchent,
Et brisés sont les boucliers
Brisé le heaume du guerrier. "
" Le sang pleut, la toile est montée. "
Prenant appui sur son estramaçon, Semelys se redressa, dent serrées. Ils avaient un objectif : la Tour de garde, plus en amont, presque en vue désormais.
Ils tiendraient l'objectif, coûte que coûte.
Ils tiendraient.
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Le ciel s'en va chargé de sang
Et l'air est plein du goût du sang
Du sang partout, partout du sang.
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C'était terminé.
Des mauvais perdants, les Ecarlates. Plutôt que de leur laisser la Tour, ils avaient préféré la piéger - encore - en faisant sauter les fondations pour qu'elle s'écroule sur elle-même.
Semelys roula sur le côté, crachant du sang dans l'épais nuage de poussière soulevée par la chute de l'édifice. Se releva en titubant. L'engourdissement de la douleur et de la fatigue le laissa un instant debout, à moitié courbé comme s'il allait s'effondrer à nouveau, foudroyé. Derrière, on criait la retraite. Il l'entendit à peine.
Un pas, erratique, un second. De nombreuses personnes prises dans l'éboulement. Parmi elles, deux des siens.
L'huile bouillante reçue lors de l'assaut désespéré contre la porte de la Tour rongeait encore sa peau à travers les interstices de l'armure. Douleur, douleur, vertigineuse. Un autre pas, vers les gravats, plus assuré. Puis la course précipitée, les blocs de pierre fracassée qu'on enjambe tant bien que mal avant de les saisir à pleines mains pour dégager ceux qui restent prisonniers, en dessous.
Pas question de battre en retraite sans les récupérer d'abord. Ne laisser personne en arrière. Jamais.
Fouillant dans les décombres comme un acharné, à moitié aveuglé par son propre sang, Semelys grogne, comme un animal en colère. Il peut les sentir, en dessous, prisonniers. Confusément. Le lien mental qui les relie à lui est faible, mais pas brisé.
"Il y a quelqu'un, ici", dit un homme sur la gauche, également occupé à fouiller les décombres.
Nylan. On se précipite. On repousse sans remerciement pour dégager soi-même son frère de Clan. Un peu plus loin, d'autres guerriers tirent des blessés hors des gravats, dont le corps fracassé de Célyssa. On essaie de soigner, confusément, sans même être capable de penser. L'engourdissement gagne lentement le corps en entier mais il n'est pas question de repos avant que chacun soit en sécurité.
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Le sang pleut, la toile est tissée.
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Un campement de fortune se dresse lentement. Au moins l'objectif a-t-il été atteint, ironisent ceux qui ont encore la force d'ironiser.
Nylan et Célyssa étendus sous l'ombre épaisse d'un arbre, soignés autant que faire se peut.
Kiera, visage levé vers le ciel. "On s'est servi de nous, comme de la chair à canon."
Le visage grave et attentif de Lyla. Celui de Céralyndé, épuisée, entraperçu.
Fëarielle qui sanglote un peu plus loin, discrètement, attelée aux soins de l'un de ses familiers.
Anetherann assis non loin, le regard absent.
Nul n'ira plus loin ce soir.
De l'herbe contre la joue, et le noir, enfin.
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Et voici la toile finie.
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Semelys- Personnages Joués : Mrrrrh...
Re: Le siège d'Atreval
Sur Tsuwano, Moreldhel regardait amèrement vers l'Est, depuis un promontoire rocheux dominant la mer. La main sur le manche de son katana, il pensait avec amertume à ses amis et frères d'armes partis au combat contre la folie meurtrière des Ecarlates. Ils combattraient pour la Gloire et pour l'Honneur.
Le Shan'do esperai sans le dire finir au plus vite ses préparatifs en Tsuwano, afin de rejoindre ses compagnons pour l'assaut final. Une voix lui parvint, l'appelant dans un dialecte inconnu. Le guerrier accorda une derière prière à Elune, lui demandant de veiller sur les hommes de la Rédemption, et leur assurer une victoire couverte de gloire, et une mort honorable. Enfin, il se retourna vers un autre Kaldoreï, de même stature que lui, lui répondit dans le même langage et sauta en bas du promontiore rocheux, se dirigeant avec lui vers la fière forteresse de Hagi, qui dominait la mer en contrebas.
Le Shan'do esperai sans le dire finir au plus vite ses préparatifs en Tsuwano, afin de rejoindre ses compagnons pour l'assaut final. Une voix lui parvint, l'appelant dans un dialecte inconnu. Le guerrier accorda une derière prière à Elune, lui demandant de veiller sur les hommes de la Rédemption, et leur assurer une victoire couverte de gloire, et une mort honorable. Enfin, il se retourna vers un autre Kaldoreï, de même stature que lui, lui répondit dans le même langage et sauta en bas du promontiore rocheux, se dirigeant avec lui vers la fière forteresse de Hagi, qui dominait la mer en contrebas.
Sultanat Amaride
Re: Le siège d'Atreval
Sur les remparts d'Atreval un écarlate criait au défaits ceci :
Victoire ! Victoire Victoire pour l'Ecarlate !
Catins d'Elwynn retournez dans la fange forniquer vos goules !
Une fleche vint se loger dans sa tete, mais tout le monde applaudit cette phrase bien sentie ! Et l'on bu a la santé des vers et des mouches qui se repaissaient des corps des hérétiques moribonds.
Victoire ! Victoire Victoire pour l'Ecarlate !
Catins d'Elwynn retournez dans la fange forniquer vos goules !
Une fleche vint se loger dans sa tete, mais tout le monde applaudit cette phrase bien sentie ! Et l'on bu a la santé des vers et des mouches qui se repaissaient des corps des hérétiques moribonds.
Gasparius Martel
Re: Le siège d'Atreval
A l'arrière, le calme était resté relatif : Quelques patrouilles étaient venues les harceler mais rien ne pouvait présager de ce qui se passait à l'avant.
Un soldat, un peu zélé était venu réclamer des médecins mais ceux ci, vu le nombre limité d'hommes sur place ne pouvait bouger.. leurs ordres étaient clair: les brancardiers devaient amener les blessés.
Oui bien sur au loin les combats faisaient rage mais aucun d'eux ne pouvaient se douter de l'ampleur des dégàts.. comment prévoir qu'une fosse aussi énorme aie pu échapper à la vigilance des éclaireurs?
Ils ne découvrirent longtemps plus tard alors que l'epuisement avait laissé place au combat toute l'horreur de celle-ci.
Un soldat, un peu zélé était venu réclamer des médecins mais ceux ci, vu le nombre limité d'hommes sur place ne pouvait bouger.. leurs ordres étaient clair: les brancardiers devaient amener les blessés.
Oui bien sur au loin les combats faisaient rage mais aucun d'eux ne pouvaient se douter de l'ampleur des dégàts.. comment prévoir qu'une fosse aussi énorme aie pu échapper à la vigilance des éclaireurs?
Ils ne découvrirent longtemps plus tard alors que l'epuisement avait laissé place au combat toute l'horreur de celle-ci.
Mystiruis Hedson
Re: Le siège d'Atreval
Quatrième division : -Arcaniste et démonologue.
Responsable de division : -Major Leizen Alrun
On y était, la bataille allait commencer, même si le rôle qu'on lui avait attribué ne lui plaisait pas trop, elle l'accepta sans rechigner car le plus grand ennemi qu'il allait falloir affronter est le risque de dissenssion.
-On assistera la première division à l'aide de sortilège d'abjuration.
L'abjuration, soit, elle ne ferait pas couler le sang, ce qui n'était pas plus mal finalement, il était peut être un peu tôt pour elle pour combattre. Après la distribution des rôles au sein de la division, elle fit route au côté du major, résolue à remplir le rôle qu'on lui avait confié et à la protéger. Le galop fut lancé, l'on devait retrouvait la deuxième division au camp du Noroit : Celle de Semelys.
Première pause au camp, la tension était déjà palpable, d'autant plus que des espions rouge et or avaient été aperçu mais s'étaient rapidement enfuit
-Nous allons lancer des sortilèges de protection sur les chariots transportant les vivres et les explosifs.
Hésitant entre donner la chasse aux espions avec Mark et assister au sortilèges, Leizen lui demanda de l'assister au placement des protections, alors que celle-ci tissait le sortilège, Céralynde installa celui-ci sur chaque chariot. De même, la Comtesse Amelie de Bayle plaça un enchantement de protection sur le chariot d'explosif de Cleyam, cette fois, tout était prêt...
Pendant ce temps, la construction du pont avançait, alors que nous étions en route vers celui-ci, des messagers de Purification firent face à nous, aussitôt, les lames furent tirées, prêt à en découdre. Une illusion, ca se sentait, c'était une illusion escortée par deux croisés. Étaient-ils stupide ? Escorter ainsi une illusion, ça la dépassait, mais c'était une aubaine. Elle attendait l'ordre, l'ordre de passer à l'offensive... Celui-ci arriva, mais les croisés s'étaient enfui, toutefois, l'illusion put apprécier une roquette provenant de la Comtesse. Après cet incident, on reprit notre chemin...
Les derniers préparatifs avant l'assaut, de nombreux sort défensifs furent lancé sur la troupe en armure, l'atmosphère était oppressante...
En avant ! Charge !
Ça y est, l'ordre était donné, le groupe de mage suivi de près l'avancée de la première division. Les morts prirent la tête de l'offensive, envoyant goules au combat, profanant le sol pour contrer les bénédictions des Croisés. Les rangs des rouges furent rapidement balayés, mais ceux-ci ne s'avouaient pas vaincus, leurs arcanistes tissaient un sort, un sort de lenteur entravant le mouvement de troupes. Enfin quelque chose à faire ! Assistant Mark, elle alla ponctionner cette magie avec lui, rendant peu à peu leur liberté de mouvements à la troupe, tandis que des pluies de feu commençaient à s'abattre sur eux... Atténuée par les autres arcanistes restée en retrait.
Plus loin, un premier mur, les mages zélés de l'ordre cramoisi incantait de là. Une fois de plus, elle accompagna Mark pour les faire taire tandis que les autres arcanistes protégeaient les hommes sous le feu ennemi. Cleyam ne mit pas longtemps à faire une brèche dans ce mur avec ses explosifs. S'élançant à travers la brèche, la plupart de la troupe tombèrent dans un piège, une fosse creusée, ornée de piques en son fond.. Une première hécatombe, beaucoup furent blessés et une pause fut donnée, il n'y avait rien à faire pour nous.
L'atmosphère était, une fois de plus, tendue. Les gémissements des blessés, les cris réclamant des soigneurs, le chaos était total. Le major attendait, aux aguets, nous étions exposé, vulnérable à une éventuelle sortie...
Fëarielle choisit ce moment pour nous rejoindre, installant un portail vers le camp des infirmiers afin de faciliter les opérations de soins et ne plus être ralenti de cette manière. Après les soins, l'assaut repris, toujours pressé, visiblement, cela ne leur a pas servi de leçon... Peu avant la tour, deux balistes étaient exhibée, visiblement sans défenses
-Une magie a été détectée : Du Feu..
A ces mots du Major, les mages s'avancèrent vers les balistes, relâchant une véritable pluie de grêle sur celles-ci, ce qui ne manqua pas de déclencher le piège : Les balistes furent détruite par une explosion. Ainsi, la route fut dégager jusqu'à ce qu'on puisse apercevoir la tour.
Après une analyse rapide des défenses, la solution la plus simple et la plus stupide fut adoptée : La charge irréfléchie. Le résultat fut bluffant : les flèches se sont mise à pleuvoir sur les hommes au sol. Heureusement, les Chevaliers envoyèrent leurs gargouilles occuper les arbalétrier en haut. Un peu pris au dépourvu, les arcanistes suivirent pour assurer la protection de ces fous. Les flèches pleuvaient, suivi par de l'huile bouillante, ne pouvant approcher la porte, ils restèrent un moment à couvert.
Peu après, le groupe de non-mort, en formation de protection autour de Célyssa, foncèrent vers la porte pour y placer des explosifs et faire une percée, alors que les mages, épuisaient, érigeaient un bouclier protecteur. La porte ouverte, la tour fut investie par les hommes, sûr d'eux, c'était sans compter la fourberie des Rouges... des explosions se firent entendre et les fondations de la tour se mirent à céder... Une tentative de maintien fut entreprise par le groupe d'arcaniste, en vain, ceux-ci étant totalement vidé.
Une fois le large nuage de poussière dissipé, tout le monde s'agitaient pour sortir les blessés des ruines. Totalement blasée, Céralynde alla s'installer en retrait, trop de blessés, trop de pertes, trop d'actes irréfléchi, cet assaut allait-il vraiment signer la fin de Purification ? Ou bien la leur ? Mark gravement blessé, Célyssa inconsciente, son père la rejoignit peu après, semblant vraiment mort. L'optimisme laisse la place au défaitisme, les mages de la maison Bayle les premiers... La route du retour a été coupée par des rochers qui ont roulés le long de la route suite a des explosions... piégés, le choix était simple : vaincre ou mourir.
Cherchant le sommeil dans les bras de son père, ses pensées allaient principalement vers Towann, où était-il ? Rencontrait-il les mêmes difficultés ? Allait-il bien ? Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelles, et elle ne pouvait en donner...
Elle se laissa aller au sommeil réparateur, pour la deuxième fois depuis un long moment, elle put dormir normalement, même si les conditions n'étaient pas optimale, c'était toujours mieux qu'avant... Mieux ? Non, mais moins risqué
Dormir, oui... demain allait être un autre jour, demain, l'assaut reprendra...
Responsable de division : -Major Leizen Alrun
On y était, la bataille allait commencer, même si le rôle qu'on lui avait attribué ne lui plaisait pas trop, elle l'accepta sans rechigner car le plus grand ennemi qu'il allait falloir affronter est le risque de dissenssion.
-On assistera la première division à l'aide de sortilège d'abjuration.
L'abjuration, soit, elle ne ferait pas couler le sang, ce qui n'était pas plus mal finalement, il était peut être un peu tôt pour elle pour combattre. Après la distribution des rôles au sein de la division, elle fit route au côté du major, résolue à remplir le rôle qu'on lui avait confié et à la protéger. Le galop fut lancé, l'on devait retrouvait la deuxième division au camp du Noroit : Celle de Semelys.
Première pause au camp, la tension était déjà palpable, d'autant plus que des espions rouge et or avaient été aperçu mais s'étaient rapidement enfuit
-Nous allons lancer des sortilèges de protection sur les chariots transportant les vivres et les explosifs.
Hésitant entre donner la chasse aux espions avec Mark et assister au sortilèges, Leizen lui demanda de l'assister au placement des protections, alors que celle-ci tissait le sortilège, Céralynde installa celui-ci sur chaque chariot. De même, la Comtesse Amelie de Bayle plaça un enchantement de protection sur le chariot d'explosif de Cleyam, cette fois, tout était prêt...
Pendant ce temps, la construction du pont avançait, alors que nous étions en route vers celui-ci, des messagers de Purification firent face à nous, aussitôt, les lames furent tirées, prêt à en découdre. Une illusion, ca se sentait, c'était une illusion escortée par deux croisés. Étaient-ils stupide ? Escorter ainsi une illusion, ça la dépassait, mais c'était une aubaine. Elle attendait l'ordre, l'ordre de passer à l'offensive... Celui-ci arriva, mais les croisés s'étaient enfui, toutefois, l'illusion put apprécier une roquette provenant de la Comtesse. Après cet incident, on reprit notre chemin...
Les derniers préparatifs avant l'assaut, de nombreux sort défensifs furent lancé sur la troupe en armure, l'atmosphère était oppressante...
En avant ! Charge !
Ça y est, l'ordre était donné, le groupe de mage suivi de près l'avancée de la première division. Les morts prirent la tête de l'offensive, envoyant goules au combat, profanant le sol pour contrer les bénédictions des Croisés. Les rangs des rouges furent rapidement balayés, mais ceux-ci ne s'avouaient pas vaincus, leurs arcanistes tissaient un sort, un sort de lenteur entravant le mouvement de troupes. Enfin quelque chose à faire ! Assistant Mark, elle alla ponctionner cette magie avec lui, rendant peu à peu leur liberté de mouvements à la troupe, tandis que des pluies de feu commençaient à s'abattre sur eux... Atténuée par les autres arcanistes restée en retrait.
Plus loin, un premier mur, les mages zélés de l'ordre cramoisi incantait de là. Une fois de plus, elle accompagna Mark pour les faire taire tandis que les autres arcanistes protégeaient les hommes sous le feu ennemi. Cleyam ne mit pas longtemps à faire une brèche dans ce mur avec ses explosifs. S'élançant à travers la brèche, la plupart de la troupe tombèrent dans un piège, une fosse creusée, ornée de piques en son fond.. Une première hécatombe, beaucoup furent blessés et une pause fut donnée, il n'y avait rien à faire pour nous.
L'atmosphère était, une fois de plus, tendue. Les gémissements des blessés, les cris réclamant des soigneurs, le chaos était total. Le major attendait, aux aguets, nous étions exposé, vulnérable à une éventuelle sortie...
Fëarielle choisit ce moment pour nous rejoindre, installant un portail vers le camp des infirmiers afin de faciliter les opérations de soins et ne plus être ralenti de cette manière. Après les soins, l'assaut repris, toujours pressé, visiblement, cela ne leur a pas servi de leçon... Peu avant la tour, deux balistes étaient exhibée, visiblement sans défenses
-Une magie a été détectée : Du Feu..
A ces mots du Major, les mages s'avancèrent vers les balistes, relâchant une véritable pluie de grêle sur celles-ci, ce qui ne manqua pas de déclencher le piège : Les balistes furent détruite par une explosion. Ainsi, la route fut dégager jusqu'à ce qu'on puisse apercevoir la tour.
Après une analyse rapide des défenses, la solution la plus simple et la plus stupide fut adoptée : La charge irréfléchie. Le résultat fut bluffant : les flèches se sont mise à pleuvoir sur les hommes au sol. Heureusement, les Chevaliers envoyèrent leurs gargouilles occuper les arbalétrier en haut. Un peu pris au dépourvu, les arcanistes suivirent pour assurer la protection de ces fous. Les flèches pleuvaient, suivi par de l'huile bouillante, ne pouvant approcher la porte, ils restèrent un moment à couvert.
Peu après, le groupe de non-mort, en formation de protection autour de Célyssa, foncèrent vers la porte pour y placer des explosifs et faire une percée, alors que les mages, épuisaient, érigeaient un bouclier protecteur. La porte ouverte, la tour fut investie par les hommes, sûr d'eux, c'était sans compter la fourberie des Rouges... des explosions se firent entendre et les fondations de la tour se mirent à céder... Une tentative de maintien fut entreprise par le groupe d'arcaniste, en vain, ceux-ci étant totalement vidé.
Une fois le large nuage de poussière dissipé, tout le monde s'agitaient pour sortir les blessés des ruines. Totalement blasée, Céralynde alla s'installer en retrait, trop de blessés, trop de pertes, trop d'actes irréfléchi, cet assaut allait-il vraiment signer la fin de Purification ? Ou bien la leur ? Mark gravement blessé, Célyssa inconsciente, son père la rejoignit peu après, semblant vraiment mort. L'optimisme laisse la place au défaitisme, les mages de la maison Bayle les premiers... La route du retour a été coupée par des rochers qui ont roulés le long de la route suite a des explosions... piégés, le choix était simple : vaincre ou mourir.
Cherchant le sommeil dans les bras de son père, ses pensées allaient principalement vers Towann, où était-il ? Rencontrait-il les mêmes difficultés ? Allait-il bien ? Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de nouvelles, et elle ne pouvait en donner...
Elle se laissa aller au sommeil réparateur, pour la deuxième fois depuis un long moment, elle put dormir normalement, même si les conditions n'étaient pas optimale, c'était toujours mieux qu'avant... Mieux ? Non, mais moins risqué
Dormir, oui... demain allait être un autre jour, demain, l'assaut reprendra...
Erwarth
Re: Le siège d'Atreval
Il...est...temps
Oui, tout est prêt...JE suis prêt
Un...rivage...aube...sanglante...
Je sais Voix , je l'observe aussi
Et...comment...compte tu...
Arriver? Tu me vois mettre un plan sur pied?
Évidemment...
Sur le pont du navire de guerre qui arrivait en vue des côtes des clairières de Tirisfal , l'orc se tenait debout, contemplant la côte qui semblait bruler dans l'aube nouvelle...
Le sang coulerait bientôt a flot...
Oui, tout est prêt...JE suis prêt
Un...rivage...aube...sanglante...
Je sais Voix , je l'observe aussi
Et...comment...compte tu...
Arriver? Tu me vois mettre un plan sur pied?
Évidemment...
Sur le pont du navire de guerre qui arrivait en vue des côtes des clairières de Tirisfal , l'orc se tenait debout, contemplant la côte qui semblait bruler dans l'aube nouvelle...
Le sang coulerait bientôt a flot...
Aka"Courroux-Terrestre
Re: Le siège d'Atreval
Monsieur Hemet Gibbons,
Me voici bloqué sur la route menant à Hearhglen avec l'armée d'attaque. Je ne peux donc pas revenir dans la caverne des Pleurs. Vous devez y aller à ma place. Voici ce qu'il s'y passe.
La grotte est profonde et étendue sur plusieurs kilomètres. Des champignons sécrètent des spores qui, mélangées à d'autres vapeurs, donnent des hallucinations. Il y a, et cela vous le savez, des gelées corrosives et des monstres végétaux, cela ne devrait pas vous poser de problème. Prenez garde toutefois si vous rencontrez des "troggs", il s'agit visiblement de nains dégénérés, et ils sont dangereux en groupe. Prudence également au-dessus des gouffres. Emportez des cordes au cas où les vieux ponts ne soient plus assez sûrs. Ensuite, soyez attentif et silencieux. Il y a dans ces boyaux quelque chose de superbement immonde, qui est beaucoup plus ancien que tout ce que l'on peut voir en Lordaeron. Ci-joint une carte annotée des cavernes. Je suis forcé de rester au camp, j'espère que nos frères se rendront compte à temps qu'ils doivent abandonner Taelis. Et je prie pour que l'habituel bande de marginaux brutaux qui aiment à suivre les armées ne soient pas trop meurtriers au sein des bons écarlates et surtout des civils.
Bonne chance,
Clairvoyant Esteban Llorente, évêque émérite de l'Eglise de Lordaeron.
Clairvoyant Llorente
Re: Le siège d'Atreval
"J'entends leur cri. Je sens leur agonie. Je vois leur peur. J'attise leur douleur. Quelles belles acrobaties qu'ils nous offrent. Leurs singeries incessantes. Je hume l'air de leur mort."
Un sourire ornait son visage, tandis qu'il approchait son verre de vin de ses lèvres, fixant la femme se trouvant devant lui. Son sourire se transforma peu à peu en tendresse, laissant son euphorie en attente.
Les festivités, Âteval s'en était accordé l'honneur. "Ce n'est qu'une bataille", murmurait-on. Vin. Buffet. Une hymne continuelle chantée, les paroles envolées par le vent pour être amener aux oreilles de ceux qui dormiront dans la boue dès le lendemain, les assaillants, les futurs corps gisant au sol, mille semblables aux autres. Les battements de tambour de guerre qui ne cessaient à aucun moment. Une table garnie telle que l'on en ait vu depuis longtemps dans ces lieux.
Le Commandeur, au bout de la table, regardait de son seul oeil valide la personne assise à l'autre bout. Tout était bien trop beau, et tout allait bien, même trop bien. Mais il fallait en profiter. Juste une minute de plus, avant de renvoyer les forgerons à leur activité. La fumée des forges s'éparpilla dans l'atmosphère au petit matin. Le chant, ce chant, toujours omniprésent dans les coeurs et au bouche des croisés qui avaient retrouvé l'espoir, enfin. Cette hymne qui les réchauffait tous et qui les permettait de souffler, d'aller de l'avant sous l'exemple de leur dirigeant qui n'avait cessé de sourire. Il était confiant, seulement de premier abord, mais c'était l'essentiel. Être confiant. Avoir confiance en Elle. Personne ne L'oubliait, tout le monde criait Son Nom à chaque salut; une main sur la poitrine gauche, une main dans le dos, une botte claquant sur les pavés des chemins. "Sainte Croisade, Sainte Lumière."
"Ces païens paieront, pâliront devant Sa puissance. Puissent-ils pourrir à perpétuité au purgatoire. Parasites, vos parades vont plier. Nul n'aura pitié, nul perte, nul pendu. Vous allez périr de par notre piété, purgeant vos parjures. Suffit des patins pèle-mêle, pervertis par des politiciens corrompus. Nous pénétrerons vos plaques, nous vous pourchasserons jusque dans vos planques. Pieux, poisons, pistolets. Fin des pourparlers. Profanateurs, une promesse : vous faire passer à tabac, vous privez de vos proches. Priez. Prouvez vos performances, vous qui êtes si preux ! Nos paroles sont pures, nos poings persécutants, notre pensée perçante toute paroi.
Un sourire ornait son visage, tandis qu'il approchait son verre de vin de ses lèvres, fixant la femme se trouvant devant lui. Son sourire se transforma peu à peu en tendresse, laissant son euphorie en attente.
Les festivités, Âteval s'en était accordé l'honneur. "Ce n'est qu'une bataille", murmurait-on. Vin. Buffet. Une hymne continuelle chantée, les paroles envolées par le vent pour être amener aux oreilles de ceux qui dormiront dans la boue dès le lendemain, les assaillants, les futurs corps gisant au sol, mille semblables aux autres. Les battements de tambour de guerre qui ne cessaient à aucun moment. Une table garnie telle que l'on en ait vu depuis longtemps dans ces lieux.
Le Commandeur, au bout de la table, regardait de son seul oeil valide la personne assise à l'autre bout. Tout était bien trop beau, et tout allait bien, même trop bien. Mais il fallait en profiter. Juste une minute de plus, avant de renvoyer les forgerons à leur activité. La fumée des forges s'éparpilla dans l'atmosphère au petit matin. Le chant, ce chant, toujours omniprésent dans les coeurs et au bouche des croisés qui avaient retrouvé l'espoir, enfin. Cette hymne qui les réchauffait tous et qui les permettait de souffler, d'aller de l'avant sous l'exemple de leur dirigeant qui n'avait cessé de sourire. Il était confiant, seulement de premier abord, mais c'était l'essentiel. Être confiant. Avoir confiance en Elle. Personne ne L'oubliait, tout le monde criait Son Nom à chaque salut; une main sur la poitrine gauche, une main dans le dos, une botte claquant sur les pavés des chemins. "Sainte Croisade, Sainte Lumière."
"Ces païens paieront, pâliront devant Sa puissance. Puissent-ils pourrir à perpétuité au purgatoire. Parasites, vos parades vont plier. Nul n'aura pitié, nul perte, nul pendu. Vous allez périr de par notre piété, purgeant vos parjures. Suffit des patins pèle-mêle, pervertis par des politiciens corrompus. Nous pénétrerons vos plaques, nous vous pourchasserons jusque dans vos planques. Pieux, poisons, pistolets. Fin des pourparlers. Profanateurs, une promesse : vous faire passer à tabac, vous privez de vos proches. Priez. Prouvez vos performances, vous qui êtes si preux ! Nos paroles sont pures, nos poings persécutants, notre pensée perçante toute paroi.
Pâtissez de votre Purification."
Ilyas Aubren
Re: Le siège d'Atreval
Le Primat était assise contre l'arbre, incapable d'avancer plus loin. Elle cherchait parmi les survivants un visage connu.
La bataille fut de courte durée pour elle, en première ligne pour voir de plus près sans être vue, elle avait réussit à trancher la gorge d'un mage, celui là même qui avait faillit lui cribler le corps de grelons quelques instants plus tôt. A peine avait elle eu le temps de choisir sa prochaine victime qu'elle ressenti une vive douleur dans le dos. Elle tomba à genou, elle regarda la bataille, les cris lui parvenaient étoffés, les combats, semblaient se passer au ralenti...le cliquetis des armes était devenu un bourdonnement.... tout lui apparaissait irréel....
..... puis une voix familière, rassurante... il était là...était elle dans un rêve?... elle se sentie soulevée du sol comme si elle ne pesait rien.
Tout était confu. Elle se cru un instant dans les Grisonnes...le froid de Norfendre....son esprit vagabondait histoire de lui faire oublier la douleur....
A présent elle était là, non loin d'une tour...ses forces lui manquaient, elle avait surestimé ses forces et s'était arrêtée pour se reposer. L'explosion tel un grondement de tonneur se fit entendre...des cris...des soldats blessés...même un Sénéchal blessé....au loin quelqu'un cherchait un bras parmi les décombres. "Celui là mourra sans doute avant le lever du jour" pensa t elle.
Un demi sourire ornait son visage.
Elle avait fait le bon choix, celle de ne pas impliquer ses hommes. Les vaincus savaient à présent qu'ils avaient eu tort de ne pas l'écouter et elle ne se gênerait pas pour leur rappeler. Elle avait su comment ça se passerait....des années à étudier la nature humaine...elle n'avait pas eu besoin de preuves plus concrètes...et son intuition ne l'avait pas trompé.
Elle savait à présent de quel côté s'était positionné son ancien amant...toujours aussi habile...son admiration resta intacte vis à vis de cet homme malgré les récents évènements.
La balle était désormais dans son camps...elle pourrait engager ses hommes dans une bataille prochaine...de quelle côté? Elle l'ignorait encore...surement du coté de ceux qui saurait au mieux la convaincre, la courtiser. Des deux côtés son ordre avait à y gagner. Elle avait bien fait de venir....
Pour l'heure la bataille avait pris fin. Pour l'heure, son esprit calmé s'était allongé sur une plage de Tanaris....elle pouvait se reposer...la cape posée sur elle chassait enfin le froid de Norfendre qui se lovait en elle.
La bataille fut de courte durée pour elle, en première ligne pour voir de plus près sans être vue, elle avait réussit à trancher la gorge d'un mage, celui là même qui avait faillit lui cribler le corps de grelons quelques instants plus tôt. A peine avait elle eu le temps de choisir sa prochaine victime qu'elle ressenti une vive douleur dans le dos. Elle tomba à genou, elle regarda la bataille, les cris lui parvenaient étoffés, les combats, semblaient se passer au ralenti...le cliquetis des armes était devenu un bourdonnement.... tout lui apparaissait irréel....
..... puis une voix familière, rassurante... il était là...était elle dans un rêve?... elle se sentie soulevée du sol comme si elle ne pesait rien.
Tout était confu. Elle se cru un instant dans les Grisonnes...le froid de Norfendre....son esprit vagabondait histoire de lui faire oublier la douleur....
A présent elle était là, non loin d'une tour...ses forces lui manquaient, elle avait surestimé ses forces et s'était arrêtée pour se reposer. L'explosion tel un grondement de tonneur se fit entendre...des cris...des soldats blessés...même un Sénéchal blessé....au loin quelqu'un cherchait un bras parmi les décombres. "Celui là mourra sans doute avant le lever du jour" pensa t elle.
Un demi sourire ornait son visage.
Elle avait fait le bon choix, celle de ne pas impliquer ses hommes. Les vaincus savaient à présent qu'ils avaient eu tort de ne pas l'écouter et elle ne se gênerait pas pour leur rappeler. Elle avait su comment ça se passerait....des années à étudier la nature humaine...elle n'avait pas eu besoin de preuves plus concrètes...et son intuition ne l'avait pas trompé.
Elle savait à présent de quel côté s'était positionné son ancien amant...toujours aussi habile...son admiration resta intacte vis à vis de cet homme malgré les récents évènements.
La balle était désormais dans son camps...elle pourrait engager ses hommes dans une bataille prochaine...de quelle côté? Elle l'ignorait encore...surement du coté de ceux qui saurait au mieux la convaincre, la courtiser. Des deux côtés son ordre avait à y gagner. Elle avait bien fait de venir....
Pour l'heure la bataille avait pris fin. Pour l'heure, son esprit calmé s'était allongé sur une plage de Tanaris....elle pouvait se reposer...la cape posée sur elle chassait enfin le froid de Norfendre qui se lovait en elle.
Cymbelîne
Re: Le siège d'Atreval
Ils n’avaient pas renoncé, ils n’avaient pas écouté, pas compris…Gâchis. Leur sang maculait désormais le sol sacré, l’écho de leur souffrance n’était qu’un murmure qui planait dans le bastion ou les rires et les chants résonnaient, triomphants, provocants.
Demain serait un autre jour, nul doute que le sang des justes se mêlerait bientôt au sang impur et souillé de nos ennemis. Mais les victoires, si courtes soient-elles, se doivent d’être fêtées dignement, ne serait-ce que pour maintenir l’espoir et la cohésion au sein des Croisés. Une tablée, des sourires complices réconfortants et la nuit se fit aussi douce que la leur devait être désagréable.
A l’aurore, la forteresse avait déjà pris une allure de fourmilière. Les ordres fusaient, les hommes s’agitaient mais la tension de la veille n’était plus. Tous arboraient des sourires, peut être trop confiants. Et en fond, toujours ce chant lancinant et rassurant, un hymne, notre hymne. Diverses bénédictions et prières furent accordées aux défenseurs.
Plusieurs Croisés, mobilisés à la scierie en ce début de matinée, s’activaient à transporter, élaguer d’imposants troncs d’arbres, destinés à ralentir voire empêcher la progression des engins de siège dans la dernière montée avant Âtreval.
Les balistes furent vérifiées maintes fois, les munitions rangées avec soin, tout s’activait, tout s’enchaînait avec rigueur et sérénité.
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes et vaines d’ignorants prêts à sacrifier un monde et un rêve pour leur gloire personnelle. « Nous abattrons alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse sur les hordes impies qui pourchassent les hérauts de la Lumière. »
Demain serait un autre jour, nul doute que le sang des justes se mêlerait bientôt au sang impur et souillé de nos ennemis. Mais les victoires, si courtes soient-elles, se doivent d’être fêtées dignement, ne serait-ce que pour maintenir l’espoir et la cohésion au sein des Croisés. Une tablée, des sourires complices réconfortants et la nuit se fit aussi douce que la leur devait être désagréable.
A l’aurore, la forteresse avait déjà pris une allure de fourmilière. Les ordres fusaient, les hommes s’agitaient mais la tension de la veille n’était plus. Tous arboraient des sourires, peut être trop confiants. Et en fond, toujours ce chant lancinant et rassurant, un hymne, notre hymne. Diverses bénédictions et prières furent accordées aux défenseurs.
Plusieurs Croisés, mobilisés à la scierie en ce début de matinée, s’activaient à transporter, élaguer d’imposants troncs d’arbres, destinés à ralentir voire empêcher la progression des engins de siège dans la dernière montée avant Âtreval.
Les balistes furent vérifiées maintes fois, les munitions rangées avec soin, tout s’activait, tout s’enchaînait avec rigueur et sérénité.
La marche des vertueux est semée d’obstacles qui sont les entreprises égoïstes et vaines d’ignorants prêts à sacrifier un monde et un rêve pour leur gloire personnelle. « Nous abattrons alors le bras d’une terrible colère, d’une vengeance furieuse sur les hordes impies qui pourchassent les hérauts de la Lumière. »
Aloyse Pérod
Re: Le siège d'Atreval
Quelques pages d'un journal souillé par le sang et la poussière.
J'ai du suivre le premier bataillon, une chance, je ne connais personne dans les autres division.
Après quelques minutes de bataille, j'ai enfin connu ce qu'est la guerre, les corps de mes ennemis qui s'entassent, les corps de mes alliés. Le sang qui souille mon tabard, moi qui avait prit le temps de le laver avant cette bataille...
Avec dégout, je vois la division des non-morts envoyer des goules, surement en relevant les écarlates morts, je n'es pas constaté, je n'es vu que les goules, là, sautant vers des ennemis, les griffant, les mordant... Je ne veux plus jamais assister à un carnage pareil.
Outre la curieuse méthode de combat des non-morts, je dois avouer qu'ils sont vraiment utiles pour notre assaut.
Malgré l'aide porté par les mages contre les tirs ennemis et leurs attaques, j'ai tout de même réussi à me cassé un bras, je n'es pas trop réussi à savoir quand ça m'est arriver, je devais être trop concentré sur l'action et les ordres, mais me voilà avec une belle rupture. Une chance que j'avais pensé à faire le plein d'herbe médicinale. J'ai donc pu continuer à être sur le front, jusqu'à la fin de la journée...
Deuxième jour
Je me réveil, l'action est déjà commencé, les troupes se détachent du camp, reforme les divisions. Je cherche à trouver la mienne, demande à un inconnu qui était là, espérant le revoir après, vivant. Il m'indique donc où se trouve la première division et je m'y dirige.
Arrivé dans ma division, j'essaye de m'orienter, mais nous bougeons déjà, je finis par comprendre que c'est la porte que nous cherchons à atteindre.
J'essaye d'aider au soutien, donner des pansements, aider pour les tires de balistes. Je combat autant l'ennemi qui la douleur et la fatigue. L'odeur du sang me rend dingue, la vision des corps et encore une fois, des goules, empire mon cas, je perd le contrôle, je ne suis plus concentré, c'est surement pour ça que je me mange un javelot de glace lancé par les tisseurs de sorts du camps opposé.
La bataille est finit pour moi aujourd'hui, je mange encore une fois de mes herbes sèches et je part vers le camps, voir les soigneurs qui y sont, et je suis surpris de n'en voir qu'une.
Je retourne au front après mes maigres soins et aide un peu à enfoncer la porte. Puis, la bataille s'achève pour aujourd'hui, nous arrêtons, surement trop de blessés, trop de fatigue... Vaut mieux être reposé pour demain, puisque ce sera la fin de ce siège.
J'ai du suivre le premier bataillon, une chance, je ne connais personne dans les autres division.
Après quelques minutes de bataille, j'ai enfin connu ce qu'est la guerre, les corps de mes ennemis qui s'entassent, les corps de mes alliés. Le sang qui souille mon tabard, moi qui avait prit le temps de le laver avant cette bataille...
Avec dégout, je vois la division des non-morts envoyer des goules, surement en relevant les écarlates morts, je n'es pas constaté, je n'es vu que les goules, là, sautant vers des ennemis, les griffant, les mordant... Je ne veux plus jamais assister à un carnage pareil.
Outre la curieuse méthode de combat des non-morts, je dois avouer qu'ils sont vraiment utiles pour notre assaut.
Malgré l'aide porté par les mages contre les tirs ennemis et leurs attaques, j'ai tout de même réussi à me cassé un bras, je n'es pas trop réussi à savoir quand ça m'est arriver, je devais être trop concentré sur l'action et les ordres, mais me voilà avec une belle rupture. Une chance que j'avais pensé à faire le plein d'herbe médicinale. J'ai donc pu continuer à être sur le front, jusqu'à la fin de la journée...
Deuxième jour
Je me réveil, l'action est déjà commencé, les troupes se détachent du camp, reforme les divisions. Je cherche à trouver la mienne, demande à un inconnu qui était là, espérant le revoir après, vivant. Il m'indique donc où se trouve la première division et je m'y dirige.
Arrivé dans ma division, j'essaye de m'orienter, mais nous bougeons déjà, je finis par comprendre que c'est la porte que nous cherchons à atteindre.
J'essaye d'aider au soutien, donner des pansements, aider pour les tires de balistes. Je combat autant l'ennemi qui la douleur et la fatigue. L'odeur du sang me rend dingue, la vision des corps et encore une fois, des goules, empire mon cas, je perd le contrôle, je ne suis plus concentré, c'est surement pour ça que je me mange un javelot de glace lancé par les tisseurs de sorts du camps opposé.
La bataille est finit pour moi aujourd'hui, je mange encore une fois de mes herbes sèches et je part vers le camps, voir les soigneurs qui y sont, et je suis surpris de n'en voir qu'une.
Je retourne au front après mes maigres soins et aide un peu à enfoncer la porte. Puis, la bataille s'achève pour aujourd'hui, nous arrêtons, surement trop de blessés, trop de fatigue... Vaut mieux être reposé pour demain, puisque ce sera la fin de ce siège.
Luruk/Bombil
Re: Le siège d'Atreval
La soirée du Vendredi avait été plutôt frustrante pour une malade dégenerée pyromane répondant au doux nom de Cleyam Olette, surnommée "Cley" et parfois "Kaboum". Il faut dire que l'autorisation d'user de son imposante pièce d'artillerie, elle l'attendant depuis longtemps ! Des mois qu'elle travaillait avec acharnement à mettre au point de manière précise le système de visée, qu'elle augmentait la puissance de ses obus, augmentant leur poids avec des kilos de poudre explosive gobeline supplémentaire. Elle avait même réussit à ajouter un système, qui, par l'intermédiaire du carburant de fusée gobeline, ejectait ces pièces énormes dans les airs malgré leur poids ou une faible hauteur. Le Mortier "gnomo-gobelin", tel était le nom de ce monstre ! Certains l'aurait plutôt qualifié de véritable canon, mais c'était bien un mortier, semblant de facture gnome, mais amelioré, notamment au sujet de la puissance, par des procedés gobelins. Après tout, cela était prévisible de la part de la petite garde, paradoxalement ingénieuse gobeline malgré sa race.
Ainsi, avec un canon d'environ deux mètres de long pour un peu plus d'un mètre de diamètre, relié à un propulseur explosif à carburant de fusée, lui-même relié par un mélange complexe de fils et d'engrenages à un boitier de contrôle gnome permettant de viser et de regler la puissance, avait trôné sur un charriot avant l'attaque. Au côté du monstre, des obus d'un bon mètre cinquante de long, très épais et très lourds, ainsi que des tonneaux d'essence. Aidée de Nasougi, dit "le Gnome", un ingénieur humain, ils avait suivis les combattants, se moquant de leurs balistes et promettant un feu d'artifice monumental. Une fois assurés que le chemin était libre, il étaient montés jusqu'aux environs de la porte, manquant de se voir exploser par un projectile de la forteresse avant même d'avoir monté le mortier. En bons experts, ils se mirent le plus vite possible au travail, protegés par les boucliers magiques des mages affectés à leur protection, les écarlates ayant bien compris à l'aspect de la machine qu'elle n'allait pas leur envoyer des crèpes.
Planter les tiges, placer le canon, amener le boitier, connecter les fils et les engranages divers, remplir le réservoir du propulseur explosif, tout cela en 15 minutes, fut ardu, mais ils y parvinrent ! C'est avec un plaisir certain que Cley' rentra les coordonnées de la cible représentée par des fumigènes et qu'elle appuya sur le gros bouton rouge ! *CRACRACRAK* Rien ne se passe... Cleyam cherche le problème, les soldats hurlent, exigeant enfin un tir de ce mortier si devastateur. Nasougi emet l'hypothèse que mettre un obus dans le canon pourrait aider ! Cleyam approuve ! Cela est fait, puis la gnome pyromane rappuit sur le gros bouton. *CRACRACRAK !* *PAAAAAAAAN !* L'obus est ejecté de l'engin avec un fracas monumental, rendant sourd les gens aux environs pendant quelques instants, s'elevant dans les air, suivi d'un amas de fumée. Ils 'élève, s'élève encore, survolant le champ de bataille, puis pique du nez vers les murailles tandis que les ingénieurs crient des acclamations. Dans un "-Ooooooh !" général, l'obus atteind un point à l'Ouest de la muraille.
*BAAAAAAAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUUM !!!! BABABABABAAAAAAAAAAAAAAM !!!!!*
Comme promis, un joli feu d'artifice. Sur le point de la muraille, sur une surface de 10 mètres de rayons, pierre, hommes, engin de siège, tout a été pulverisé dans un cataclysme brûlant. Les bouts de muraille, de balistes etd 'écarlates volent en tous sens, rajoutant un peu de rouge supplémentaire aux défenseurs autour de la zone touchée. Ceux-ci, d'ailleurs, lèvent leur bouclier pour se proteger des rochers volants éjectés par l'impact et du souffle brûlant se répendant dans l'air, accompagnée d'une forte odeur d'essence. Une fois remis de leurs émotions, Cleyam et nasougi se remettent au travail, préparant un second tir. Pour cela, ils doivent reverifier les cables et toutes les pièce spour vérifier qu'elles n'ont pas été trop malmenées par le tir. Pendant ce temps, les rouges recomment à harceler le bouclier magique au-dessus du mortier, qui vacille à vue d'oeil. Cley' se rend bien compte de la situation, et envisage sérieusement de remettre le mortier sur le charriot et de foutre le camp après le prochain tir. Après tout, elle avait déjà fait de sacrés dégats. Plusieurs minutes passent tandis que les combats font rage. Les écarlates sont occupés par le mortier, ce qui permet aux balistes des rédempteurs de tirer sans trop de craintes. Enfin, un second tir de mortier part ébranler la muraille. De nouveaux morts, de nouvelles explosions, et un homme et une gnome heureux. Satisfait d'avoir réussi ses deux tirs, Cleyam crie à Nasougi de l'aider à remettre le mortier sur le chariot avant que le bouclier arcanique cède.
Ilse hâtent, rangent les munitions, l'essence, évitant ainsi une trop grosse explosion s'ils sont touchés, puis mettent le boiter à l'abri. Ils reviennt enfin pour porter le canon, mais c'est alors que le bouclier s'estompe ! Cleyam lève les yeux, observe avec attention le tir de baliste fonçant droit sur eux, réalisant que le canon allait exploser avec un tel choc, à le temps de dire "Saloperie de Bidzouf !", de se retourner, de courir côte-à-côte avec nasougi sur un mètre, puis...
*BAAAAAAAAAAM*
Tel est prit qui croyait prendre !La gnome et son acolyte sont ejectés dans les airs par la destruction de ce qui n'avait pas été au chariot, soit le canon et le propulseur explosif. Des débris volent en tous sens, heureusement, l'explosion n'atteint pas les autres défenseurs. Sur la colline voisine, Nasougi et Cley', encore fumants, sont rejoints par une soigneuse rédemptrice, qui les prend en charge. Nasougi s'en remet vite, mais Cley' est salement touchée. Une fois sa combinaison hermetique d'ingénieur "gnomo-gobelin", on constate une belle blessure à la tempe droite, de nombreuses coupures sommaires sur le visage et le torse, mais surtout un gros bout de métal l'ayant transpercé de part en part au dessus de la cuisse droite. Aucun organe touché, heureusement, la rédemptrice enleva le bout de ferraille, aida la blessure à se refermer en partie avec l'aide de la Lumière, puis mit un bandage autour du ventre de Cleyam. Une fois celà fait, elle retourna se concentrer sur d'autres blessés. Plus tard, l'ingénieuse pyromane fut ramener au camp, encore sonnée, par Haldric, tout de vert vêtu. Elle y passa la nuit, pleurant une partie de celle-ci la perte de son mortier...
Ainsi, avec un canon d'environ deux mètres de long pour un peu plus d'un mètre de diamètre, relié à un propulseur explosif à carburant de fusée, lui-même relié par un mélange complexe de fils et d'engrenages à un boitier de contrôle gnome permettant de viser et de regler la puissance, avait trôné sur un charriot avant l'attaque. Au côté du monstre, des obus d'un bon mètre cinquante de long, très épais et très lourds, ainsi que des tonneaux d'essence. Aidée de Nasougi, dit "le Gnome", un ingénieur humain, ils avait suivis les combattants, se moquant de leurs balistes et promettant un feu d'artifice monumental. Une fois assurés que le chemin était libre, il étaient montés jusqu'aux environs de la porte, manquant de se voir exploser par un projectile de la forteresse avant même d'avoir monté le mortier. En bons experts, ils se mirent le plus vite possible au travail, protegés par les boucliers magiques des mages affectés à leur protection, les écarlates ayant bien compris à l'aspect de la machine qu'elle n'allait pas leur envoyer des crèpes.
Planter les tiges, placer le canon, amener le boitier, connecter les fils et les engranages divers, remplir le réservoir du propulseur explosif, tout cela en 15 minutes, fut ardu, mais ils y parvinrent ! C'est avec un plaisir certain que Cley' rentra les coordonnées de la cible représentée par des fumigènes et qu'elle appuya sur le gros bouton rouge ! *CRACRACRAK* Rien ne se passe... Cleyam cherche le problème, les soldats hurlent, exigeant enfin un tir de ce mortier si devastateur. Nasougi emet l'hypothèse que mettre un obus dans le canon pourrait aider ! Cleyam approuve ! Cela est fait, puis la gnome pyromane rappuit sur le gros bouton. *CRACRACRAK !* *PAAAAAAAAN !* L'obus est ejecté de l'engin avec un fracas monumental, rendant sourd les gens aux environs pendant quelques instants, s'elevant dans les air, suivi d'un amas de fumée. Ils 'élève, s'élève encore, survolant le champ de bataille, puis pique du nez vers les murailles tandis que les ingénieurs crient des acclamations. Dans un "-Ooooooh !" général, l'obus atteind un point à l'Ouest de la muraille.
*BAAAAAAAAAAAAAAAAOUUUUUUUUUUUUUUM !!!! BABABABABAAAAAAAAAAAAAAM !!!!!*
Comme promis, un joli feu d'artifice. Sur le point de la muraille, sur une surface de 10 mètres de rayons, pierre, hommes, engin de siège, tout a été pulverisé dans un cataclysme brûlant. Les bouts de muraille, de balistes etd 'écarlates volent en tous sens, rajoutant un peu de rouge supplémentaire aux défenseurs autour de la zone touchée. Ceux-ci, d'ailleurs, lèvent leur bouclier pour se proteger des rochers volants éjectés par l'impact et du souffle brûlant se répendant dans l'air, accompagnée d'une forte odeur d'essence. Une fois remis de leurs émotions, Cleyam et nasougi se remettent au travail, préparant un second tir. Pour cela, ils doivent reverifier les cables et toutes les pièce spour vérifier qu'elles n'ont pas été trop malmenées par le tir. Pendant ce temps, les rouges recomment à harceler le bouclier magique au-dessus du mortier, qui vacille à vue d'oeil. Cley' se rend bien compte de la situation, et envisage sérieusement de remettre le mortier sur le charriot et de foutre le camp après le prochain tir. Après tout, elle avait déjà fait de sacrés dégats. Plusieurs minutes passent tandis que les combats font rage. Les écarlates sont occupés par le mortier, ce qui permet aux balistes des rédempteurs de tirer sans trop de craintes. Enfin, un second tir de mortier part ébranler la muraille. De nouveaux morts, de nouvelles explosions, et un homme et une gnome heureux. Satisfait d'avoir réussi ses deux tirs, Cleyam crie à Nasougi de l'aider à remettre le mortier sur le chariot avant que le bouclier arcanique cède.
Ilse hâtent, rangent les munitions, l'essence, évitant ainsi une trop grosse explosion s'ils sont touchés, puis mettent le boiter à l'abri. Ils reviennt enfin pour porter le canon, mais c'est alors que le bouclier s'estompe ! Cleyam lève les yeux, observe avec attention le tir de baliste fonçant droit sur eux, réalisant que le canon allait exploser avec un tel choc, à le temps de dire "Saloperie de Bidzouf !", de se retourner, de courir côte-à-côte avec nasougi sur un mètre, puis...
*BAAAAAAAAAAM*
Tel est prit qui croyait prendre !La gnome et son acolyte sont ejectés dans les airs par la destruction de ce qui n'avait pas été au chariot, soit le canon et le propulseur explosif. Des débris volent en tous sens, heureusement, l'explosion n'atteint pas les autres défenseurs. Sur la colline voisine, Nasougi et Cley', encore fumants, sont rejoints par une soigneuse rédemptrice, qui les prend en charge. Nasougi s'en remet vite, mais Cley' est salement touchée. Une fois sa combinaison hermetique d'ingénieur "gnomo-gobelin", on constate une belle blessure à la tempe droite, de nombreuses coupures sommaires sur le visage et le torse, mais surtout un gros bout de métal l'ayant transpercé de part en part au dessus de la cuisse droite. Aucun organe touché, heureusement, la rédemptrice enleva le bout de ferraille, aida la blessure à se refermer en partie avec l'aide de la Lumière, puis mit un bandage autour du ventre de Cleyam. Une fois celà fait, elle retourna se concentrer sur d'autres blessés. Plus tard, l'ingénieuse pyromane fut ramener au camp, encore sonnée, par Haldric, tout de vert vêtu. Elle y passa la nuit, pleurant une partie de celle-ci la perte de son mortier...
Cleyam
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